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L’alimentation paléolithique propose de manger comme nos “ancêtres” l’auraient fait. C’est à dire avec une alimentation la plus naturelle possible, la moins transformée, sans produits laitiers ni légumineuses. Découvrez ici un guide pour devenir un “Paléo” étape par étape en fonction de vos avancées, de vos limites et de vos envies !

Evi Radauscher | Unsplash

Paléo, vous avez dit Paléo ?

Diète paléolithique ou préhistorique, on entend de plus en plus parler d’un régime extrêmement bon pour la santé, celui qu’auraient suivis nos lointains ancêtres chasseurs-cueilleurs.

L’idée du régime préhistorique est d’intégrer tous les aliments que nous mangions durant l’ère du paléolithique, avant l’ère laitière et céréalière.

Il convient de supprimer un large éventail de produits de notre société moderne et surtout les produits ultratransformés.

Et finalement, le régime « chasseur cueilleur » redéfinit les proportions de glucides, de lipides et de protéines des rations quotidiennes.

La longévité des Hommes du Paléolithique est estimée à 70 ans

Si l’homme préhistorique avait bien une faible espérance de vie, on fait souvent l’amalgame avec la longévité, qui elle, était assez exceptionnelle. Je vous présente des travaux uniques qui plaident pour la présence de vieillard pouvant atteindre et dépasser les 70 ans, même à l’âge de pierre !

Bon pour la santé ?

Le régime paléolithique se distingue de tous les autres régimes de par la restriction draconienne qu’il nécessite.

Le régime préhistorique, c’est avant tout un arrêt complet des céréales modernes (blé, épeautre, avoine, etc.), des produits laitiers, et des produits industriels transformés de manière générale (gâteaux, chips, soda, plats précuits, etc.) appartenant aux catégories 3 et 4.

En gros, vous ne pouvez manger que ce qui existait durant le paléolithique, c’est-à-dire entre -2.5 millions d’années et -10.000 ans.

La Science s’est penchée sur la question bien évidemment, et de nombreuses études existent sur les effets d’un régime paléolithique sur l’organisme (1-5).

De nombreux médecins ont fait la promotion de ce mode de vie, qui a un réel succès auprès de nombreux patients atteints de maladies corrélées avec notre alimentation (diabètes 1 et 2, obésité, maladie cœliaque, maladies inflammatoires et rhumatismales, etc.)

Des travaux récents fait en Iran montrent l’effet intéressant d’une alimentation type paléolithique sur des marqueurs métaboliques et l’inflammation chez des adultes atteints du syndrome métabolique.

80 adultes ont suivi deux types d’alimentations paléo distincte : 

  • la première avec des apports bas en glucides, entre 25 et 30%
  • la seconde diète plus riches en glucides avec 40-45% des calories

Les chercheurs montrent bien des résultats positifs dans tous les groupes sur le poids, la graisse viscérale, le tour de taille et tous les marqueurs métaboliques (la glycémie à jeun, les triglycérides ou le LDL cholestérol) sans différence entre les groupes !

Autrement dit, une variabilité appréciable est tout à fait possible dans la quantité de glucides avec ce régime pour satisfaire des objectifs santé. Des résultats qui s’inscrivent dans la logique de précédentes études montrant l’intérêt d’une alimentation paléo avec des aliments peu transformés, et à faible index glycémique, riche en graisses ou en glucides !

Mythes et légendes autour du régime paléolithique

On entend beaucoup d’idées reçues et de critiques sur le régime paléolithique, sans avoir forcément les réponses ou le contre-argumentaire. Voici les réponses aux principales critiques contre le régime paléo.

Des aliments autorisés, d’autres interdits

Lorsque l’on parle paléo, il est bien plus simple d’énumérer les aliments autorisés tellement la liste des aliments interdits est longue.

Cette liste d’aliments interdits est conséquente, et s’allonge tous les jours. L’industrie agroalimentaire invente (ou réinvente) tous les jours, de nouveaux produits, qui sont tous (ou presque) incompatibles avec le mode de vie paléo.

Voici les grandes catégories d’aliments qui sont interdits dans le régime paléo, au sens (vraiment) strict du terme :

  • Les produits laitiers
  • Les céréales modernes (riz, quinoa, sésame, blé, avoine, épeautre, orge, seigle, maïs, etc.)
  • Les huiles cuites ou extraites à chaud
  • Les produits raffinés (sucre, sel, etc.)
  • Les légumineuses (haricots, soja, pois chiche, flageolets, etc.)
  • Les viandes grasses

En pratique, cela veut dire que vous ne pourrez plus acheter de plats “prêts-à-manger” dans les supermarchés comme les salades préparées, spaghettis bolognaises pré-cuites et plats en sauce.

Vous ne pourrez plus manger de pâtes ou de riz. Là, on se rend bien compte de l’extrême rigueur de ce mode de vie.

Pour vous simplifier la vie, vous allez découvrir dans la suite de l’article comment vivre à la paléo dans la vraie vie, ou comment s’adapter en fonction de ce que l’on recherche et des moyens que l’on veut bien allouer à ce mode de vie.

Quels « crans paléo » allez-vous choisir ?

 “L’initié Paléo”

  • Difficulté : facile
  • Restriction : faible
  • Bénéfices pour la santé : très visibles et immédiats
  • Ratio « cuit / cru » : 80 / 20

C’est bien souvent l’une des premières étapes dans le passage à la « paléo attitude ». Typiquement, les plats sont majoritairement cuits, à la poêle, au barbecue, mais la cuisson vapeur devra être privilégiée.

Ces modifications du régime alimentaire sont probablement les plus appliquées et ne constituent pas un « régime paléo » au sens strict, mais bien le départ d’un rééquilibrage alimentaire. Donc, si vous décidez de réaliser un régime paléo « facile », vous allez devoir dire adieu à toutes les barres chocolatées, les snacks industriels, les gâteaux industriels, les plats préparés prêts-à-manger, ainsi que tous les sodas (light ou pas) et les boissons sucrées.

Au final, on supprime de cette manière les aliments industriels les plus transformés, mis en cause dans les épidémies d’obésités et de diabètes (pour ne citer que ces maladies-là).

Sur le plan économique, attendez-vous à voir votre budget alimentaire diminuer et pour cause: les produits industriels les plus transformés sont généralement les plus chers du marché. Je vous invite à comparer le prix de certains fruits et légumes avec ceux de chips industriels par exemple !

“Le Paléo Sérieux”

  • Difficulté : moyenne
  • Restriction : modérée
  • Bénéfices pour la santé : très visibles et immédiats
  • Ratio « cuit / cru » : 60 / 40

Si vous montez d’un cran votre « paléo attitude », d’autres aliments à spectre plus large seront interdits. À ce niveau-là vous ne pourrez plus boire de lait (de n’importe quel animal), vous ne pourrez plus manger de pain blanc (avec la farine blanche, le pain le plus raffiné) et il vous est interdit toutes les pâtes à tartiner, les confitures, et les conserves de légumes ou de fruits.

Vous devrez préférer les pains complets au levain, les pâtes et le riz complet ou semi-complet. Tous les alcools seront à boire avec modération (surtout la bière).

Ce niveau de restriction représente la « base » du régime paléo, au sens large bien sûr. On retire de notre alimentation une autre couche de produits dangereux pour la santé et mal adaptés pour notre organisme. À ce stade, de nombreux rayons de nos supermarchés deviennent infréquentables, les rayons “gâteaux” et bien 80% du rayon “conserves” ne sont plus autorisés. Ce nouveau mode de vie ne complique pas excessivement les relations sociales et les achats de nourriture.

“Le Paléo Convaincu”

  • Difficulté : difficile
  • Restriction : élevée
  • Bénéfices pour la santé : peu ou pas visibles, sur du moyen à long terme
  • Ratio « cuit / cru » : 30 / 70

Le cran « difficile » porte bien son nom, il est difficile. C’est d’ailleurs le stade où la consommation doit être principalement faite d’aliments “bruts” non cuits.

En plus de tous les aliments interdits dans les niveaux précédents, vous devrez retirer de votre alimentation toutes les céréales modernes qui composent la grande majorité des pains, pizzas, etc. (épeautre, avoine, maïs, seigle, etc.). Seuls le quinoa, le sésame, le sarrasin et le riz sont autorisés.

Le yaourt rejoint le banc des exclus (avec son cousin le lait), seuls les fromages de bonne qualité sont tolérés. Évitez tous les jus de fruits du commerce, et les sirops qui présentent de trop grandes quantités de sucre raffiné.

Bien au-delà d’une très forte restriction alimentaire, et d’une gêne non négligeable dans les interactions sociales, ce stade est bien souvent synonyme de convictions personnelles très fortes pour un style de vie plus simple (mais la pratique le rend plus compliqué), et qui respecte davantage l’écologie de la planète.

“L’homme des Cavernes”

  • Difficulté : extrême
  • Restriction : très élevée
  • Bénéfices pour la santé : inconnus, potentiellement toutes les maladies de « civilisation » pourraient être soignées
  • Ratio « cuit / cru » : 10 / 90

Suivre ce régime, c’est vivre à l’égal de nos ancêtres. Plus de riz, de quinoa, plus aucune céréale, et plus aucune légumineuse. Les viandes grasses sont interdites, ainsi que les viandes transformées (charcuterie, bacon, saucisson, etc.). La bière est interdite à cause du blé utilisé pour sa fabrication.

Également, les pommes de terre sont interdites, et globalement tous les légumes riches en amidon, mis en cause dans les troubles du fonctionnement de l’insuline. Le seul sucre autorisé sera le miel et celui des fruits.

Tous les produits laitiers sont interdits, lait, fromage, yaourt, etc.

Les graines, les noix, les amandes et les fruits secs (de manière raisonnable) sont autorisés.

Les protéines autorisées viennent principalement des viandes maigres, de la volaille, des poissons, des fruits de mer et des œufs.

Ce régime est très difficile à appliquer au quotidien, il nécessite beaucoup d’organisation et il est souvent prescrit dans le cas de maladies graves (obésité morbide, cancers, etc.) bien souvent couplées avec des phases de jeûne.

Les aliments changent, mais aussi les quantités

Une des particularités du régime paléolithique est la place plus importante des protéines dans l’alimentation (33% contre 11% aujourd’hui), une place moins importante des glucides (45% contre 52% aujourd’hui), et des lipides (22% contre 37%). Ce régime met donc l’accent sur des protéines provenant principalement du règne animal, des viandes maigres (gibier, etc.), des oeufs, des poissons et des fruits de mer.

Si vous respectez correctement les principes de base du régime paléo (sans être l’homme des cavernes décrit plus haut), vous pouvez manger à volonté les aliments autorisés.

Devenez un homme des cavernes…

80 ou 90 % du temps ! Mais qu’est-ce que ça veut dire ?

Le régime paléolithique est restrictif, et ne le cache pas. Qui dit régime restrictif dit régime pénible avec des possibilités de rechutes très graves pour la santé. L’un des conseils les plus judicieux qui traîne sur la toile est de vivre “paléo” 80 à 90% du temps. Cette ceinture de sécurité est un outil très puissant pour conserver, malgré tout, une hygiène alimentaire extrêmement bénéfique.

Rien ne sert de culpabiliser pour chaque cuillère de pâte à tartiner, ou de refuser toutes les invitations au restaurant ou dans un bar avec vos amis. Accordez-vous des repas, des heures, ou des jours de détente “alimentaire” tous les mois pour relâcher la pression. Si le régime “paléo” est bon pour votre santé, votre hygiène de vie (repas entre amis, desserts appétissants, etc.) ne doit pas être prise à la légère.

Quelques conseils avant de commencer

  • Commencez petit à petit. Retirez au fur et à mesure des aliments de votre alimentation en vous assurant d’avoir trouvé un remplaçant de choix ! Sinon vous allez droit au manque, à la frustration et à la rechute. Par exemple, j’ai mis des mois avant de trouver mon palliatif idéal aux fameux “bols de céréales + lait de vache“.
  • Préparez vos repas à l’avance si vous ne pouvez plus manger à la cantine ou à la cafétéria de votre travail.
  • Vous allez drastiquement augmenter votre consommation de produit frais, alors choisissez de préférence des produits biologiques (‘organic’ en anglais)  et de saison (pour les fruits et légumes).
  • Manger paléo c’est bien, mais l’alimentation n’est qu’une facette d’un équilibre globale. Vous devez pratiquer une activité sportive et limiter au maximum votre activité de sédentaire.
  • Si vous êtes convaincu de la toxicité des produits industriels et que vous observez vous-même les bienfaits après l’arrêt de leur consommation, vous serez encore plus efficace dans votre régime.

Êtes-vous tenté par la mode “paléolithique” ? Jusqu’à quel cran irez-vous ?  

1. Eaton, S. B., Konner, M. J. & Cordain, L. 2010. Diet-dependent acid load, Paleolithic nutrition, and evolutionary health promotion. The American Journal of Clinical Nutrition, 91, 295-297.

2. Hockett, B. & Haws, J. 2003. Nutritional ecology and diachronic trends in Paleolithic diet and health. Evolutionary Anthropology: Issues, News, and Reviews, 12, 211-216.

3. Jönsson, T., et al. 2006. A Paleolithic diet confers higher insulin sensitivity, lower C-reactive protein and lower blood pressure than a cereal-based diet in domestic pigs. Nutrition & Metabolism, 3, 39.

4. Jönsson, T., et al. 2009. Beneficial effects of a Paleolithic diet on cardiovascular risk factors in type 2 diabetes: a randomized cross-over pilot study. Cardiovascular Diabetology, 8, 35.

5. Jönsson, T., et al. 2010. A paleolithic diet is more satiating per calorie than a mediterranean-like diet in individuals with ischemic heart disease. Nutrition & Metabolism, 7, 85.

On reste en contact ?

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114 commentaires
  1. Très chouette article, j’aime beaucoup l’utilisation des crans et le fait de montrer qu’il y a plusieurs niveaux d’application de ce mode d’alimentation.
    Pour ma part, je n’ai pas, pour le moment, de problème de santé à résoudre, donc je m’autorise des écarts (pommes de terre, glace, ect) ; là ou je vois un effet négatif immédiat, c’est en ce qui concerne le blé. Si j’en mange, j’en ressens tout de suite les effets (sinusite, apathie), donc pour le coup j’évite au maximum.
    Une amie m’a conseillé d’avoir sous la main des aliments de ” craquage ” sains, j’achète donc des crakers crus (Biscru) salés ou sucrés, je trouve que c’est une bonne alternative aux gateaux en tout genre dont il est assez difficile d’être totalement privée pour moi.

    1. Paléo, méditerranéen, okinowa . Il y a eu si je me souviens bien , par le docteur Kousmine, une peuplade de l’Hymalaya.
      De quels fondements scientifiques sérieux s’autorisent ces prescriptions de régime. De publications scientifiques. La belle affaire, Arte a récemment démontré dans un magazine récent que n’importe quel régime , y compris le plus absurde, pouvait recevoir la caution de médecins et de publications pseudo scientifiques.
      Qu’on dénombre les articles consacrées aux statines aujourd’hui très fortement remises en cause, y compris sur les plus prestigieuses revues , au demeurant jamais citées pour le régime Paléo, pour garder une certaine réserve quant à la valeur de ces fameuses cautions scientifiques .
      Que certaines intolérances puissent être soulagées par ce type de régime, pourquoi pas.
      Mais quand, je lis la liste des guérisons miraculeuses, je me dis que cela tient davantage de la croyance ou de la magie que de la raison.
      D’ailleurs que sait on vraiment de l’alimentation de ces fameux chasseurs cueilleurs? Qu’ils se nourrissaient de viande, sans doute pas celle élevée aux grains, de fruits , sauvages et peut être plus éloignés de nos fruits actuels que ne l’est le blé actuel du blé de l’époque, etc.
      Et quant à être critique, soyons le jusqu,au bout. Penchez vous sur la longévité de cs fameux prescripteurs de régimes , peu de centenaires et a peine dans la toute petite moyenne de la longévité. Bon appétit

    2. que pensez vous de ce repas de cantine
      Potage de tomates
      Paupiettes de veau
      Petit pois carotte
      Fromage,fruits

      Potage vermicelle
      Bouchee à la reine
      Salade
      Yaourt

      Potage,saucisse,galette,riz au lait.

  2. Ah bah voilà, un article paléo !
    Perso, je m’essaie à paléo convaincu, tendance homme des cavernes ;-)
    Le plus difficile, c’est de ne pas être soutenu par ton entourage (mon homme qui ne veut pas laisser tomber ses pâtes, ses céréales et ses produits industriels genre hot pocket). Mais sinon quand tu sors au resto, il y a souvent moyen de trouver un repas “paléo-friendly”, au pire, tu demandes à ce qu’on te serve sans riz mais avec une salade à la place, et ça passe

    Sinon je voudrais nuancer sur “vous pouvez manger paléo 90% du temps”. Quand tu lis les écrits du prof Seignalet, à un moment il dit : si vous mangez 90% du temps comme ça, vous n’aurez que 50% des résultats. Je ne sais pas si c’est vrai, ni si il y a moyen de “hacker” ce fait, par exemple en mangeant une grande dose de probiotiques (du genre kefir) après un repas pas paléo. On manque peut-être de données sur ce sujet.
    (Seignalet : médecin français qui a fait des études systématiques sur l’impact de l’alimentation pour guérir de certaines maladies, il préconisait de manger comme nos ancêtres et avec des cuissons pas trop fortes pour préserver les nutriments. Bref le régime paléo d’aujourd’hui. Il a écrit un livre qui s’appelle l’alimentation ou la troisième médecine.)

    1. Oui Cécile tu as raison pour le Dr. Seignalet. Je connais très bien son livre, c’est même le premier livre sur l’alimentation que j’ai eu entre les mains. Je me souviendrais toute ma vie ce jour où j’ai enfin découvert l’origine de mes rhinites allergiques, les dangers du lait, des céréales… Son livre, l’alimentation ou la 3ème médecine, a été réellement le déclic dans la modification de mon régime alimentaire.

      Quoi qu’il en soit, il est vrai que de ne pas respecter le régime 100% du temps contraint a obtenir des résultats nuancés. Cependant, si une personne qui souhaite améliorer son régime alimentaire sans avoir de problème plus ou moins sérieux peu faire des entorses si l’envie lui prend. Par contre, pour les intolérants plus sérieux on va dire, il faut limiter au maximum les entorses aux régimes.

      Longtemps j’ai cru que le régime Seignalet était le régime préhistorique. Il ne diffère pas de grand chose au final !

      Merci d’être passée Cécile ! Et ton ami n’a jamais voulu essayer de changer d’alimentation ?

  3. Déçu de cet article. J’en attendais peut être trop. Je me situe donc depuis 1 semaine à quasi Homme des cavernes (je fais encore assez souvent cuire des aliments et j’ai pris une fois un jus d’orange, le moins pire qui soit. Le tout est couplé à un jeune intermittent – je ne mange qu’entre 17h et 22h). Et en effet dès le début les gens vous reprochent votre style de vie et c’est quasi impossible de cuisiner pour vous et eux en même temps, les nouilles ou le riz est trop ancré dans nos habitudes.

    1. Bien oui Poupi, lorsque l’on se renseigne suffisamment sur un sujet on n’apprend plus grand chose et on peut même critiquer ! J’en déduis que tu es assez expert en la matière pour ne rien avoir appris avec cet article.

      Après, j’ai aussi un blog à faire tourner et des articles à écrire. Je te rassure que je n’ai pas traité la totalité du sujet paléo en un seul article ! Et puis la science va surement nous apporter de nouvelles réponses bientôt donc.. article ! ;)

      En tout cas félicitation pour ce nouveau régime et pour le jeûne intermittent ! Je te souhaite une bonne continuation !

  4. Excellent cet article ! Particulièrement les différents niveaux d’implémentation de l’alimentation paléo ! Selon moi cela aurait du se piger dès le titre que tu donnerais ces échelons très pratiques et motivants.

  5. très intéressant cet article. Comme tu dis c’est surtout un régime, moi perso ça me tente pas de revivre l’alimentation de mes ancêtres mais c’est très motivant de lire tout ça en tout cas!

    1. Salut Akenarth et bienvenu sur le blog ! (si je me trompe pas ?)

      C’est vrai que j’utilise le terme de “régime” pour parler du mode d’alimentation paléolithique. Mais je suis sûr que je serais foudroyé par les “pro-paléo”, pour qui, c’est un mode de vie et pas un simple régime.

      Pour être honnête, je n’aime pas du tout le mot “régime” qui est très négativement associé aux “régimes” pour perdre du poids… ” Je fais un régime ! ” Ca ne veut strictement rien dire. Je pense que le mode d’alimentation paléolithique est un outil très intéressant mais peut également être un mode de vie, ce que je respecte.

      J’aurais à la limite utiliser le mot “diète” plus souvent et encore, souvent on entend “Je suis à la diète”, encore une fois, c’est assez négatif.

      En tout cas, merci d’être passé. Et peut-être que tu ne dois pas voir ce régime comme vivre à l’époque de la préhistoire mais une expérience de vie : )

      A bientôt

  6. Etes-vous tenté par la mode “paléolithique” ?

    Alors, je dirai que je serais tenté d’appliquer certains principes du premier cran : “L’initié Paléo”. Pour ce premier cran, voilà ce que tu nous dit : “Donc, si vous décidez de réaliser un régime paléo « facile », vous allez devoir dire adieu à toutes les bar­res choco­latées, les snacks indus­triels, les gâteaux indus­triels, les plats pré­parés prêts-à-manger, ainsi que tous les sodas (light ou pas) et les bois­sons sucrées.”

    Seulement, j’aimerais bien avoir quelques précisions :

    “toutes les bar­res choco­latées” et qu’en est-il des tablettes de chocolat noir à au moins 70 % de cacao ? Faut-il également les supprimer ? Personnellement, si c’est le cas, ça va être très (trop) difficile étant donné que j’adore ça ; j’en mange tous les jours.

    “les bois­sons sucrées”, j’imagine que l’on doit y inclure les jus de fruits, même ceux constitué uniquement du jus de fruit (c’est-à-dire aucun additif et ajout de sucre) ?

    Personnellement, actuellement, je suis plus dans l’optique de réduire les produits laitiers (surtout ceux au lait de vache) et les produits transformés et raffinés.

    1. Salut Clément !

      Ta question est bonne ! Je n’ai pas précisé pour les chocolats noirs, il y a un petit flou dans l’article. En fait, quand j’ai écris “barre chocolatée”, je pensais au snickers, mars, bounty et vraiment toutes les petites saloperies qu’on retrouve aux caisses ou dans les petits magasins du coin de la rue.

      Dans le cadre du cran 1 et 2 du régime, le chocolat noir est bien évidemment toléré et conseillé (car il est bon pour la santé, si pris avec modération) par contre, au cran 3 et 4, le chocolat noir n’est plus toléré car il n’était pas présent lors du paléolithique.

      Un paléo initié et sérieux peuvent parfaitement manger leur petit carré de chocolat noir, mais pas autre chose : ) !

      Pour le boissons sucrés du premier cran je ne parle ici que des boissons non gazeuses commerciales de type PowerRade et autres. Dans le 3ème cran, je dis qu’il faut arrêter les jus du commerce qui contiennent trop de sucre. Par contre, je nuancerai en disant que oui, tu as raison, si on fait bien attention et que l’on choisi des pur jus sans aucun additifs, rien de rien, on peut prendre des jus de fruits.

      Merci pour tes questions qui ont relevé des points sombres de l’article ! A bientôt !
      As-tu d’autres remarques ?

      1. C’est bien ce que je pensais : toutes les barres bourrées de sucre raffiné. Si ce n’est que ça, alors ça va.

        Le chocolat noir est toléré, mais à quelle fréquence et quelle quantité ? Parce que c’est dur de ne pas manger de chocolat noir ! X)

      2. Pour les jus de fruits il faut quand meme garder a l’esprit que c’est beaucoup de sucre : 1 seul verre represente plusieurs fruits. Il vaut mieux pour cette etape en prendre peu, le couper d’eau ou mieux encore s’en tenir a un ou deux fruits dans la journee.

      3. Salut Zaratounga,

        Oui, tu as raison, il faut être prudent avec les jus de fruit. Les couper avec de l’eau est une bonne idée !

        A bientôt

      4. ne peut on pas plutot couper un jus de fruit avec des legumes.. je veut dire un jus de fruit couper a l’eau c pas un peut trop fade quand on voit deja tout ce qu’il faut arreter.. par exemple moi je kiff le pomme carottes ginger et avec du concombre en plus ca passe bien.. ou alors c encore trop sucrer?????

  7. Après, tout est question de volonté… moi aussi je mangeais du chocolat (et pas qu’un peu)= un pot de 750g de nutella ne durait pas 24h (pareil pour 4 tablettes de chocolat), j’ai même perdu connaissance en faisant une indigestion au chocolat. Certes, c’est carrément de l’excès, mais c’est dire l’addiction que j’ai pour le chocolat (et je ne parle pas des autres aliments). Pourtant c’est bien moi qui suis en train de faire un régime paléo en mode homme des cavernes (couplé à un fast-5 en plus). Facile : je prends des patch à la chocolatine !

  8. Bien au-delà d’une question de volonté, je pense que tout ce qui touche à l’alimentation est fortement comportementale et très soumis à la “mode”. Une personne qui n’a jamais été habitué à manger du pain pendant ses repas n’aura aucun problème avec le pain. Par contre, nos parents nous on toujours mis du pain à table, il est devenu indispensable alors qu’il ne sert pas à grand chose au final.

    La “mode” fast-food est un très bon exemple, c’est tendance, les jeunes aimes bien pourtant tout le monde sait que ce n’est pas bon !

    Finalement, et vraiment, je pense qu’il faut absolument remplacer les aliments qu’on veut supprimer par quelque chose qui nous plait. C’est une condition sinequanone pour réussir sur la durée. Créer un manque, c’est le meilleur moyen de succomber. Si tu étais un addict de nutella et que tu trouve ton bonheur dans une salade de fruits, des amandes grillées (attention grillées = composés carconigène ;) alors tu as tout gagné !

    1. On a tous certaines habitudes alimentaires et malheureusement quand on a été élevé avec un certain type d’alimentation, on est accroc. Donc je pense en effet que la meilleure solution est de faire un compromis. C’est pour cela que j’aime bien ta décomposition.

      Pour ma part je ne bois presque pas de lait, mais j’aime bien le fromage. J’essaie d’éviter le pain blanc et je vais lui préférer un pain semi-complet aux noix par exemple. Mais c’est un compromis. Comme tu le soulignes bien, un petit changement peut entrainer de grand bénéfices et finalement sans efforts démentiels.

      1. Jean Croque : tu ne gagneras rien en santé et bien être à remplacer le pain blanc par du pain complet ou semi-complet (fusse-t-il aux noix) , bien au contraire : le pain complet est plus riche en gluten, qui est présent surtout dans les couches périphériques du grain.
        J’ai fait cette erreur pendant 2 ans il y a un peu plus de 20 ans (ah ! le mythe du bon pain complet bio !), et comme résultat, j’ai obtenu une période de grande nervosité pour toute la famille : insomnies, anxiété, difficultés scolaires, disputes, agressivité, colères, dépression : chacun sa (ses) spécialité(s) !
        Quel soulagement quand j’ai appris les effets du gluten et que j’ai supprimé carrément le pain et tous les aliments contenant du gluten !
        De plus, dans le pain aux noix, les noix sont cuites ! Il vaut mieux manger tes noix (crues de préférence) avec tes salades de crudités ou dans des dates dont tu as enlevé le noyau.
        Le mieux, évidemment, ce serait de les manger sans accompagnement, mais bon, si tu veux une transition …

  9. Mouais, encore un énième régime à ma mode…

    Qui ne prouve rien…Mon avis est que tout est question d’équilibre et se priver d’une catégorie d’éléments est pas forcément bon.

  10. @Jean Croque: C’est marrant parce que on est quasiment dans la même logique ! Je suis totalement d’accord avec toi pour nos comportements acquis plus jeune qui vont fortement déterminer nos comportements adultes. Il sera d’autant plus difficile d’aller contre ces comportements inculqués par nos parents et que l’on veut changer.

    Tout comme toi, je ne bois pas de lait de vache (et je n’aime pas trop les autres laits) mais je prend du fromage de temps en temps bien entendu. J’essaie aussi d’éviter le pain blanc pour préférer des pains complets au levain ou autres. Donc oui, tu as clairement raison, il faut faire des compromis adaptés à chacun.

    @Fabrice: Il est vrai que le régime paléolithique fait partie d’une très longue liste de mode d’alimentation à la mode en ce moment… mais qui existe depuis plus de 2 millions d’années. Je pense que c’est plus qu’une bonne chose que ce “régime” revienne sur les devant de la scène, car il est bénéfique pour la santé.

    Au regret de te contredire, le régime paléolithique a plus que prouvé son utilité pour l’homme car il a été façonné pendant des millions d’années. D’autre part, j’ose espérer que mes articles scientifiques prouvent son efficacité dans nos sociétés actuelles.

    C’est pour cela que j’insiste sur le fait que le régime paléolithique a été bien étudié par la science et à fait ses preuves:

    1. Jönsson, T., Granfeldt, Y., Erlanson-Albertsson, C., Ahrén, B. & Lindeberg, S. 2010. A paleolithic diet is more satiating per calorie than a mediterranean-like diet in individuals with ischemic heart disease. Nutrition & Metabolism, 7, 85.
    2. Jönsson, T., Granfeldt, Y., Ahrén, B., Branell, U.-C., Pålsson, G., Hansson, A., Söderström, M. & Lindeberg, S. 2009. Beneficial effects of a Paleolithic diet on cardiovascular risk factors in type 2 diabetes: a randomized cross-over pilot study. Cardiovascular Diabetology, 8, 35.
    3. Jönsson, T., Ahrén, B., Pacini, G., Sundler, F., Wierup, N., Steen, S., Sjöberg, T., Ugander, M., Frostegård, J., Göransson, L. & Lindeberg, S. 2006. A Paleolithic diet confers higher insulin sensitivity, lower C-reactive protein and lower blood pressure than a cereal-based diet in domestic pigs. Nutrition & Metabolism, 3, 39.
    4. Frassetto, L. A., Schloetter, M., Mietus-Synder, M., Morris, R. C., Jr. & Sebastian, A. 2009. Metabolic and physiologic improvements from consuming a paleolithic, hunter-gatherer type diet. Eur J Clin Nutr, 63, 947-955.
    5. Eaton, S. B., Konner, M. J. & Cordain, L. 2010. Diet-dependent acid load, Paleolithic nutrition, and evolutionary health promotion. The American Journal of Clinical Nutrition, 91, 295-297.

    Ensuite, je suis totalement d’accord avec sur le principe: se priver d’une catégorie d’aliment n’est pas forcément bon pour le moral, pour la santé ou même pour l’économie. Mais enfin, on vit au 21ème siècle ! Maintenant, tout le monde sait que les méthodes de production des viandes industriels sont très nocives pour notre santé, les céréales riche en gluten génèrent des nombreuses maladies et intolérance, et l’excès de lait de vache génèrent des maladies osseuses.

    Si tu lis ce blog fabrice, sache que tout est remis en question car c’est devenu une nécessité dans un monde de manipulation, de commerce, de monopole, et de chiffre d’affaire. L’équilibre n’existe presque plus aujourd’hui, car lorsque l’industrie agroalimentaire réussit à introduire des aliments néfastes pour notre santé, il faut les bannir, l’équilibre c’est subjectif.

  11. Bravo Jérémy pour ton article intéressant et critique sur le(s) régime(s) paléo.
    J’avais déjà lu plusieurs articles sur le sujet mais ils se contentaient uniquement de comparer l’alimentation “paléolithique” avec notre alimentation occidentale déréglée… et forcément, il n’y avait pas photo.
    Intégrer la notion de palier et montrer les gains obtenus en fonction du degré d’implication était une très bonne idée! (++ aussi pour l’utilisation systématique de “Références” scientifiques.)

    Continue comme ça, ton blog gagne à être lu et connu.

    PS: il nous manque ton “background” pour mieux mettre tes écrits dans leur contexte.

  12. @Karim: Salut et merci de ton commentaire ! Je renchérirais la page de présentation pour mieux comprendre mon parcours et mes idéaux ! Merci pour ta remarque et à bientôt !

    1. Toutes les graines ne sont pas autorisés dans le régime paléo. Je ne connais pas très bien l’origine du quinoa mais sa composition est riche en anti-nutriments comme les lectines, acides phytiques et saponine.
      La plupart des blog paléo francophone et anglophone déconseille sa consommation.Notamment Loren Cordain sur son propre blog.

      D’ailleurs, je ne pense pas que le quinoa existait à la vieille époque de nos ancêtres du paléolithique… à méditer.

  13. Salut Jérémy

    J’apporte un petite précision sur les proportions lipides/protéines/glucides du régime paléo.
    C’est proportions ne sont pas fixes et dépendent de l’environnement dans lequel on se trouve.

    Des inuits consomment quasiment que de la viande (et quelques végétaux) donnant un ratio du type 60/30/10

    Des tribus aborigènes auront un apport plus important en végétaux (40/30/30)

    En gros il y a des régimes paléo, leur point commun étant une nourriture naturelle

    1. Oui Julien, tu as raison.

      Il existait bien une grande variété d’alimentation au paléolithique en fonction des régions, des conditions climatiques et des habitudes alimentaires.

      Dans cet article, on se place bien au 21ème siècle où tout le monde devrait ou doit avoir accès à la même nourriture (globalement), on peut donc “hypothétiser” sur des valeurs standards moderne en lipides/protéines/glucides.

  14. Sympa ta classification des différents types d’assiduité au régime paléo !

    J’ai eu la même réflexion que toi pour essayer de classifier mon régime alimentaire qui n’est pas 100% paléo mais qui est plus orienté 100% santé.

    J’ai donc choisi le terme de régime paléo-moderne qui est d’ailleurs une des 3 astuces pour maigrir en restant zen que je dévoile dans cet article : http://perdre-du-ventre.com/mes-3-habitudes-pour-mincir-en-restant-zen/

    Bien amicalement,

    Geoffrey

    1. Yes, merci Geoffrey pour l’article !

      J’ai lu ton article sur l’alimentation paléo-moderne, l’idée est sympa, c’est dommage que tu n’apportes pas de références scientifiques ou de témoignages pour les bienfaits de la méditation.

      Je trouve cela plutôt osé de joindre l’alimentation paléo et la méditation, mais pourquoi pas. Tes conseils relève du bon sens, et j’ai déjà écrit quelques articles qui balayent cela (sauf pour les étirements, je suis pas trop sport-centré)

      Après, l’alimentation paléo est 100% santé, par définition. Ton article propose des alternatives très sympathique en marge de l’alimentation paléo. Ce sont des conseils d’ordre général valables pour tous les régimes et qui méritent d’être suivi !

      Je pense qu’il faut impérativement un article sur comment manger paléo aujourd’hui, en ville sans trop se faire ****, si j’ose dire.

      Merci de ton passage !

  15. Salut Jérémy,

    merci d’avoir lu mon article.

    Ce blog étant axé uniquement sur la perte de poids, j’ai choisi de ne pas développer plus que ça mon approche de la médiation. D’ailleurs, j’ai d’autres sites où j’approfondis ce sujet.

    Je crois tout de même que le lecteur comprendra l’importance de la présence pour atteindre son objectif minceur ou quelque qu’il soit. C’était mon unique objectif lorsque j’ai abordé ce thème :-)

    Tu dis je cite : “Après, l’alimentation paléo est 100% santé, par déf­i­ni­tion.”

    Attention, l’alimentation paléo est 100% santé UNIQUEMENT si on utilise la même qualité d’aliments qu’autrefois, avec un mode de vie semblable à celui des hommes d’autrefois.

    Sinon, le régime paléo est loin d’être santé !

    Le régime paléo est à la mode alors on ne cesse de conseiller de manger comme nos ancêtres, sans expliquer que les produits disponibles aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux que l’on trouvé il y a des milliers d’années.

    Par exemple, pour la viande, même la meilleure que tu peux trouver aujourd’hui est remplie de produits chimiques, que ce soit ceux que les bêtes auront ingéré, ou les doses incroyables d’hormones qu’elles auront sécrétés lors de leur longue attente à l’abattoir. Et je ne parle pas des médicaments et autres substances toxiques que l’on peut aujourd’hui retrouver dans leur chair.

    De plus, même si on répète souvent que nous sommes adaptés pour manger ce que nos ancêtres mangeaient, on oublie souvent de se demander si nos ancêtres étaient eux-mêmes adaptés à ce qu’ils mangeaient.

    Nos ancêtres avaient une alimentation qui s’adaptaient en fonction de leur environnement, ils mangeaient ce qu’ils trouvaient. Il ne faut pas croire qu’ils avaient le luxe de s’offrir de la viande chaque jour !

    Notre physiologie n’est pas adaptée pour manger de la viande tous les jours, voici par exemple un article à ce sujet qui t’intéressera certainement :
    http://www.vegetarisme.fr/vegetarien.php?content=vegetarien_ficheanatomiecomparee

    Tu pourrais également lire l’excellent livre de Herbert Shelton, les combinaisons alimentaires, qui explique parfaitement le fonctionnement de notre tube digestif et amène des preuves indiscutables sur nos véritables besoins alimentaires.

    Il y aurait encore des tas de choses à dire sur les aliments autorisés dans le régime paléo, alors que ces aliments n’ont plus rien à voir avec la qualité dont ils étaient dotés il y a plus de 10000 ans…

    Au niveau du mode de vie, c’est la même chose. Manger comme un homme préhistorique, c’est bien, mais si on a pas les mêmes activités que lui, c’est incomplet. Ceux qui croient bien faire en mangeant 100% paléo sans se rapprocher du mode de vie paléo (je dis ça surtout pour le manque d’activité physique) se mettent le doigt dans l’œil.

    J’espère que ces infos te permettront d’avoir un point de vue un peu plus mitigé sur le régime paléo, qui malgré ses nombreux avantages par rapport au régime de base du Français d’aujourd’hui, a de nombreux méfaits “cachés”.

    A bientôt,

    Geoffrey

    1. Je comprends bien ce que tu dis, et je connais bien les références que tu viens de me donner.

      J’ai d’ailleurs écrit un article sur le “régime alimentaire idéal” de l’homme. En gros, sommes-nous des herbivores, des frugivores ou des omnivores ?

      Toutes les réponses (au moins en partie plutôt) sont dans cet article:

      http://www.dur-a-avaler.com/sommes-nous-de-veritables-omnivores/

      Je trouve la théorie d’anatomie comparée sexy mais qui ne sert absolument pas de preuve pour classer l’Homme en tant que végétariens ou herbivores.

      Comparer les espèces entres elles ne riment à rien en fait, le plus intéressant et le plus réaliste est d’étudier réellement le régime alimentaire de nos ancêtres.

      Et on se rends très vite compte qu’ils mangeaient de tout, mais que cela variait en fonction des régions, de l’abondance des proies, des coutumes, des comportements et même des différents genre d’homme.

      Tu as raison en ce qui concerne la viande et les problèmes de santé liés à sa consommation. Je suis parfaitement au courant que la viande d’aujourd’hui n’est plus ce qu’elle était autrefois. D’ailleurs, dans l’idée parfaite de suivre un régime paléo, il faut se nourrir de gibier, ce sont donc des animaux en très bonne santé comparés à autrefois.

      Manger un steack de boeuf haché acheté dans une grande surface n’est absolument pas paléo, dans l’idée.

      Après, ce conseil est valable pour tous les régimes. Même les 3 milliards de personne qui mangent à l’occidentale amélioreraient significativement leur état de santé s’ils mangeaient des viandes maigres, du gibier et rien d’industriel.

      C’est bien pour cela que par définition, l’alimentation est pour moi 100 % santé.

      Après il y a effectivement un phénomène de mode sur le régime paléo, et la sphère paléo augmente de jour en jour.

      Pour rebondir sur le régime paléo, aujourd’hui, il y a un problème de quantité. On se plait plus quoi manger et en quelle quantité à cause de l’abondance et de l’opulence alimentaire.

      Même un adepte du régime paléo à 100% pourrait faire l’erreur de manger trop de fruits, trop d’oléagineux ou même trop de viande. Aucun régime n’est parfait, et peut-être que le régime paléo sera passé de mode dans 4 ans.

      Ceci étant dit, les arguments paléo (agriculture, élevage, maladie de civilisation, obésité, etc, etc) sont très sexy et convaincants.

      Les publications scientifiques sur le sujet font preuves en la matière.

  16. @ Julien:

    Salut!

    Tu emboîtes le pas de jérémy à propos de la méditation et de ces bienfaits… ce que je plussoie totalement. Je suis pratiquant de la méditation et je lui trouve une infinité de bienfait autant sur le plan psychologique (et plutôt personnel) que sur le plan physiologique (et j’ai une bonne 20aine d’articles scientifiques en réserve qui vont dans ce sens).

    Après, je persiste et signe que la méditation est incompatible avec “l’alimentation paléo”… mais cela va de soi. Ici, c’est un article qui parle d’un régime alimentaire, non pas d’un mode de vie et encore moins de technique -moderne- de développement personnel.

    La méditation est clairement un outil intéressant, mais difficilement abordable dans ce blog, où la nutrition, l’agroalimentaire, la publicité, et le comportement dominent.

    Je suis d’accord pour dire que la méditation est une bonne pratique pour quiconque voudrait tenter une nouvelle expérience personnelle profonde, et peut-être, améliorer significativement son quotidien.

    Par contre, d’un point de vue historique, anthropologique, et scientifique, je ne pourrais pas associer la méditation avec le paléolithique. (et je n’ose faire de parallèle avec les tribu shamanique, et les prêtes qui pourraient faire une forme de méditation…).

  17. Bonjour,
    Je vis au Québec. Madame Jacqueline Lagacé a vulgarisé le livre du Dr Seignalet. Elle a écrit 2 livres sur le sujet. Elle a un blog: jacquelinelagace.net
    Je suis l’alimentation( je n’aime pas le mort diète ) hypotoxique depuis 6 mois et mes douleurs et malaises ont beaucoup diminué.
    Je suis surprise de lire que le riz et le quinoa sont interdits car selon elle, ils sont permis.
    Intéressant votre site.

  18. Salut Francine,

    Je ne suis pas surpris de cette apparente contradiction entre Seignalet et cet article, car ici on parle du régime paléolithique, donc celui que suivaient nos ancêtres à cet époque.

    Bien que les deux alimentations (paléo et hypotoxique) ont les mêmes bases et probablement les effets sur la santé (positif), le riz et le quinoa ne sont pas des aliments “paléo”.

    Et j’ai personnellement lu entièrement l’ouvrage de Seignalet ! Il y a beaucoup beaucoup de point commun avec l’alimentation paléolithique. Merci pour le site, j’irais jeter un oeil de curieux!

  19. Pour tous ceux qui s’intéressent au régime paléo, un grand moment de rigueur scientifique à regarder ici
    http://telematin.france2.fr/?page=chronique&id_mot=29&id_article=44406
    (regarder à partir de 2′ 04”)
    Je rappelle que le Dr Serog incarne dans les médias “les nutritionnistes français”, la crème de la crème.
    Le Dr Serog, explique que le régime paléo c’est 30 % de viande, poisson, œuf et 70 % de tubercules, baies, noix et … céréales complètes !!!
    Gros problème de ce régime :
    – pas de laitages donc il est préjudiciable pour les os
    – beaucoup de viande donc risque accru de goute et surtout on augmente… son taux de cholestérol !!!
    Et dire que ça passe à la télé, pauvre de nous…

  20. Votre article est intéressant, néanmoins il y a plusieurs choses que je ne comprends pas :
    au début de l’article vous écrivez :
    “Voici les grandes catégories d’aliments qui sont interdits dans le régime paléo, au sens (vraiment) strict du terme :

    Les produits laitiers
    Les céréales modernes (riz, quinoa, sésame, blé, avoine, épeautre, orge, seigle, maïs, etc.)
    Les huiles cuites ou extraites à chaud
    Les produits raffinés (sucre, sel, etc.)
    Les légumineuses (haricots, soja, pois chiche, flageolets, etc.)
    Les viandes grasses”

    Plus loin dans les commentaires, on apprend que vous connaissez le régime Seignalet, pour l’avoir pratiqué, mais ce régime n’interdit ni les légumineuses, ni les viandes grasses. Seignalet conseille la viande crue, mais ne fait aucune distinction entre une viande ou une autre (grasse ou pas). Nos ancêtres paléo chassaient toutes sortes d’animaux, gras ou pas gras, et ne les cuisaient pas avant l’époque de la maîtrise du feu.
    Pour les légumineuses : lentilles, pois chiches, petits pois, haricots etc. ils devaient bien exister avant l’homme lui-même. pourquoi les interdire ? Ils ont l’avantage d’apporter des protéines végétales de haute qualité. Moi, j’aime bien les lentilles germées crues et parfois les pois-chiches trempés crus. Par contre, le soja trempé cru n’est pas bon (au goût, car insipide), et je n’en mange pas.

    Dans les commentaires, on lit avec stupéfaction : “mais je prend du fromage de temps en temps bien entendu.”
    c’est surtout les mots “bien entendu” qui m’étonnent, comme s’il était évident qu’on ne puisse se passer de fromage, après avoir écrit qu’il fallait éliminer strictement les produits laitiers !
    Là je ne comprend plus rien !

    Autre contradiction : élimination stricte des céréales (y compris le riz pourtant autorisé par Seignalet), et y compris le quinoa qui n’est pas une céréale mais ” une plante herbacée annuelle de la famille des Amaranthacées, cultivée pour ses graines riches en protéines. Il est considéré comme une pseudo-céréale, puisqu’il ne fait pas partie de la famille des graminées, mais de celle de la betterave et des épinards (les Amaranthacées)”,d’après Wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Quinoa). Le quinoa ne contient pas de gluten, et n’étant pas une céréale, n’est pas interdit par Seignalet.
    Et pourtant vos écrivez dans vos commentaires : ” J’essaie aussi d’éviter le pain blanc pour préférer des pains complets au levain ou autres.” Alors là je suis larguée ! moi qui avais cru comprendre qu’il fallait éviter strictement les céréales, et plus que tout le gluten !
    Or, le pain complet contient 4 fois plus de gluten que le pain blanc, car le gluten est surtout présent dans les parties périphériques du grain. J’ai eu moi aussi ma période “bon pain complet bio” qui a duré 2 ans, et qui fut une période horrible de nervosité, agressivité, insomnies et même dépression pour toute la famille (3 enfants et 2 parents), et je ne connaissais pas le lien entre ces troubles nerveux et la présence massive de gluten !
    Alors si on ne peux se passer de pain de blé, on limite les dégâts en prenant du pain blanc !

    Le passage à un régime 100% cru pour moi, Seignalet 80% cru pour les enfants, et Seignalet 40% cru pour le papa a mis fin très rapidement à ces désordres nerveux ainsi qu’à d’autres désagréments chroniques (ORL pour les enfants, rhumatismes et fibrome pour moi)

    Par ailleurs je vois que le niveau le plus élevé “homme des cavernes” tolère encore 10% de cuit. Pourtant avant la maîtrise du feu, nos ancêtres humains, humanoïdes, mammifères etc. mangeaient 100% cru ! Donc le niveau le plus élevé est bien 100% cru.

    Pour ce niveau élevé vous écrivez : “Ce régime met donc l’accent sur des protéines provenant principalement du règne animal, des viandes maigres (gibier, etc.), des oeufs, des poissons et des fruits de mer.”
    Pour ma part, je ne vois pas pourquoi ce serait systématique : en effet, je mange 100% cru depuis plus de 20 ans, et je mange de la viande moins d’une fois par semaine, rarement des oeufs, du poisson ou des coquillages environ une fois par mois. Par contre je mange beaucoup de protéines végétales : avocats, noix, noisettes, amandes, pistaches, graines de tournesol, lentilles, petits pois etc.
    J’ai des amis 100% crudivores et très carnivores (consommation quasi quotidienne de viande crue de haute qualité biologique) qui se sont payé un cancer après des années de ce régime.
    Ce qui me fait penser qu’un excès de viande n’est pas bon pour l’homme.
    D’ailleurs, quand il m’arrive de manger de la viande 3 jours de suite, ma peau se dessèche et des crevasses se forment sur les talons et les mains. Il suffit que j’arrête la viande pour que tout s’arrange en quelques jours.

    La dentition de l’homme n’est en rien celle d’un carnivore, ses ongles non plus, et ses jambes ne lui permettent pas une vitesse de déplacement indispensable aux prédateurs. Il est probable que notre système digestif n’a pas plus évolué que nos dents, nos ongles et nos jambes. La consommation de viande devait donc être pour nos lointains ancêtres qu’une aubaine rare, lors de la découverte inopinée d’un cadavre frais, je veux dire : nos très lointains ancêtres d’avant la maîtrise du feu et d’avant la confection des armes de chasse.

    La consommation quotidienne de viande ne correspond pas à nos besoins physiologiques (les végétaliens vivent d’ailleurs très bien) : nous ne sommes pas des chiens !
    Réduisons donc notre part de viande et augmentons celle des aliments pour chiens et chats ! ça sera mieux pour nous et pour eux.

    1. Mon commentaire relève surtout les incohérences entre l’article avec les commentaires de l’auteur lui-même. (pain complet, fromage)
      J’admets volontiers qu’il peut y avoir quelques différences entre le régime Seignalet et le régime paléo préconisé par Jérémy mais je me pose la question du bien fondé de certaines différences :

      – pourquoi éviter les légumineuses et le quinoa ? (personnellement je n’ai jamais eu de troubles suite à leur consommation crus)
      – pourquoi manger beaucoup de protéines animales ? (personnellement j’ai éprouvé très souvent des ennuis suite à une consommation même modérée 3 jours de suite)

      Le fait que ce régime paléo soit “inventé” par Loren Cordain ; Robb Wolff, Vonderplanitz ; Mark Sisson ou d’autres ne m’intéresse que très peu. Ce qui m’intéresse, c’est de coller au plus près de l’alimentation de nos lointains ancêtres avant la maîtrise du feu et la fabrication d’outils, car je pense que leur type d’alimentation est celle qui est la mieux appropriée à notre patrimoine génétique et donc à notre système digestif. Les progrès de la civilisation, qui commencent avec la fabrication d’outils et d’armes et la maîtrise du feu,sont trop récents à l’échelle de l’évolution de notre génétique.

  21. Je vois.
    Pour nos lointains ancêtres il n’y avait pas un régime paléo : de quasi-exclusivement carnivore aux pôles à quasi-veggie entre les tropiques (de la viande une fois par semaine disons). Ca n’est pas en théorie le point central (sauf qu’on communique ce qu’on veut bien communiquer…)
    Pour les légumineuses, je ne comprends pas pourquoi elles sont diabolisées : phytates et lectines ne sont pas si problématiques, à condition de varier. Et encore.
    Sinon, il semblerait que l’on ce soit déjà adapté à la cuisson. Lire Richard Wrangham à ce sujet. Pas toutes les cuissons non plus, pas n’importe comment, mais c’est plus lointain que le lait par exemple, hors on a déjà des signes d’adaptation – partielle – aux laitages. ET c’était grosso modo il y a 10 000 ans, la maitrise du feu, il y a 450 000 ans.
    Nous avons des pistes, pas de réponse ferme et définitive. Le sujet reste passionnant, à condition de rester ouvert : lire Fat of the land de Stefanson ou même de Poncins en français : cela veut-il dire qu’il faille faire comme eux ? Non, mais que ce mode là existe ou a existé par le passé et a fonctionné (bien mieux que nous qui souffrons de maladie de civilisation). Recommanderais-je de faire comme eux ? Certainement pas ! Et pour plein de raisons : globalement, adaptation à un milieu, avec certaines pratiques (qui veut manger de la viande pourrie ? Prioritairement des abats ? Les os ?), dont on ne peut pas faire l’économie et qui semblent compter dans l’équation. Eventuellement une adaptation génétique mais c’est un argument ad hoc et faudra expliquer comment les explorateurs eux-mêmes s’y sont -Sisson haha – épanouis, ok on ne sait pas pour le long terme, sur le long terme il y a d’autres complications disons. Pas de maladies de civilisation en soit, mais d’autres problèmes (et une vie rude, et on meurt jeune). Fait intéressant, de tout les peuples traditionnels diagnostiqués par Weston Price c’était eux qui avaient le moins de caries (quasiment pas).

    Cela dit, je mange de la viande un jour sur 3 : un jour vegan, un jour fromage (pas que), et un jour avec de la viande (pas que). Pourquoi revenir sur les peuples du nord ? C’est un cygne noir en quelque sorte : http://www.amazon.fr/Le-cygne-noir-puissance-limpr%C3%A9visible/dp/2251443959/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1365925932&sr=8-2&keywords=cygne+noir Ca oblige tout le monde à réfléchir sur l’existence d’un grand schéma des alimentations où les diverses alimentations pourraient trouver leur place. Pour ce qui concerne l’alimentation optimale, on n’est pas près de la trouver ^^ (mais on a des pistes, qui ne demandent qu’à s’assembler)

  22. France19,

    Comme je te l’ai dit par mail, je ne sais pas d’où tu sors que je suis en train de suivre le régime paléo ? Je n’ai jamais dit que je suivais ce régime, mais plutôt un régime qui me convient et qui me permet d’être, comme toi, bien dans mes basket.

    A partir de la, il est tout à fait normal que tu relèves des “incohérences” entre mon article et mes commentaires… Bon, ce point est ok. Passons à la suite.

    Je suis d’accord avec toi pour le feu et le niveau de crudivorisme. Mais cet article n’est pas la définition du régime paléo, car d’une part il est bien difficile et prétentieux d’en faire une et d’autre part, je préfère donner des outils “réalisables” pour le plus grand nombre.

    100% cru dégoûterait beaucoup de personnes, alors que 70 à 90% cru apporte un confort alimentaire avec une partie “rassurante” cuite, et à feux doux ou à la vapeur selon mes recommandations. Donc là, je m’écarte du régime de certains hommes préhistoriques, mais c’est un choix bien volontaire.

    A propos des arguments anatomiques pour les hommes, entre carnivores et herbivores, en passant par les frugivores, je me sius déjà épanché sur un article:

    http://www.dur-a-avaler.com/sommes-nous-de-veritables-omnivores/

    Pour te résumer le truc, d’une part je n’ai jamais dit que l’homme était carnivore mais plutôt (et j’en suis même certain) un omnivore. D’autre part, les arguments anatomiques qui comparent l’homme avec les autres espèces sont particulièrement inopportuns.

    L’Homme, contrairement aux autres animaux, est un animal social ce qui lui confère des capacités qui dépassent la simple présence de griffes ou de dents acérés… J’ai écrit un article très récemment qui prouve que l’Homme n’avait absolument pas besoin d’outil prefectionné (comme les arcs et les lances) pour tuer des centaines de bêtes, et des dizaines d’espèces différentes

    Voir: http://www.dur-a-avaler.com/homme-vegetariens-carnivores-outils-chasses-australopitheques/

    L’Homme est rusé, nombreux, il élabore des stratégies, des techniques de chasses qui compensent largement ces “défauts” anatomiques, et rend les comparaisons avec les vaches ou tigre vraiment… inexploitable.

    D’ailleurs, dans cette article tu découvriras que l’Homme pouvait chasser et manger jusqu’à 100 cerfs durant une seule saison de chasse, bien avant l’apparition des outils de chasse. On est très loin de “l’aubaine rare” et “des cadavres frais”, mais alors très loin.

    Pour ta question sur les légumineuses et le quinoa, je t’invite à lire ces articles:

    (quinoa): http://thepaleodiet.com/healthy-eating/quinoa-paleo/

    (légumineuses): http://www.dur-a-avaler.com/3-raisons-pour-faire-germer-toutes-vos-graines/

    Bon et je vois la réponse de Sylvain en même temps qui complète l’avis sur les légumineuses !

  23. Oui il est possible que le cerveau de l’homme compense depuis pas mal de temps notre inaptitude physique initiale à chasser. A moins que ça ne soit le contraire, l’acquisition d’un cerveau et des aptitudes sociales (communication !), la fabrication des outils qui ont rendu caducs certains traits physiques (je pose l’hypothèse que cela a joué un rôle dans la séduction, avec la néoténie, les traits juvéniles à l’âge adulte).
    L’histoire de l’homme ça n’est pas uniquement celle de ses aptitudes physiques “crues”, mais aussi celles des outils.

  24. Idem que le deuxième commentaire (de Cécile), je me retrouve quasi “homme des cavernes”. Dans la case Paléo-convaincu” mais sans se prendre la tête entre amis ou en sortie à la pizzeria ;)
    Je me demande comment je n’ai pas trouvé ton blog plus tôt.. Il aura fallut une énième recherche sur le Calcium pour te trouver, et sans regret, je dévore tes pages (j’espère que c’est sans gluten :/ hum!!).

  25. Pour savoir si un aliment me convient (au niveau santé) je me fie à mon goût : si j’aime (et tant que j’aime), c’est OK, si j’aime moins qu’au début, c’est que j’en ai eu assez. Je fais donc comme tous les animaux sauvages qui ne peuvent lire les livres de diététique : ils mangent ce qu’ils sentent bon et ce qui leur paraît bon au goût. Les animaux sont mes maîtres.
    Mais j’ai une discipline : je ne transforme pas le goût des aliments bruts pour qu’ils paraissent meilleurs : pas de cuisson, pas d’assaisonnement, pas de mélanges. Ce sont les conditions pour que le goût donne une indication juste : ne pas tricher avec lui. c’est très exigent, mais ça donne de bons résultats si les aliments sont de bonne qualité.
    Pour la viande, c’est clair : j’aime beaucoup le porc (bio mais d’élevage), et si j’en mange beaucoup, j’ai des problèmes de santé. (donc ma méthode de guidage par le goût, ça ne marche pas, pensez-vous) mais il y a un hic : j’ai l’occasion, de temps en temps de goûter du sanglier tué par des chasseurs : et là, bizarre, je n’aime pas ou si parfois j’aime, je n’arrive à en manger qu’une très faible quantité. Le sanglier est la version originelle et sauvage du porc, et le guidage par le goût est beaucoup plus précis et juste avec cette viande qu’avec un porc d’élevage même plus bio que bio : le porc est en quelque sorte génétiquement modifié par l’homme (par sélection), et en plus, le sanglier choisit lui-même ses aliments dans la nature, alors que le porc mange ce que l’homme a choisi pour lui. ça fait une grosse différence.
    J’ai eu l’occasion, une fois dans ma vie de goûter du chevreuil sauvage, et je n’ai absolument pas pu le manger : dommage !!! mais c’est ainsi.
    Parmi mes amis crudivores, tous ceux qui ont eu un cancer malgré une alimentation 100% bio et crue, étaient très amateurs de viande (d’élevage, car la viande sauvage est difficile à se procurer). C’est un signe : trop de viande peut être dangereux, même si sa qualité est irréprochable. Nos ancêtres paléos avaient beaucoup moins de raisons que nous d’avoir un cancer, n’étant pas soumis à la pollution de l’air, aux ondes des téléphones portables, au manque d’exercice, à la pollution radioactive, et toutes sortes de pollutions difficiles à éviter, donc même s’ils avaient, pendant l’hiver, un régime très carné,ils s’en sortaient mieux que nous. Mais mon expérience et celle de mes amis me montre qu’un régime sain est basé sur les légumes, les fruits et les oléagineux. La viande, les oeufs et le poisson, oui, mais comme des appoints occasionnels, pas quotidiens.

    1. Bonjour :


      Mais j’ai une discipline : je ne transforme pas le goût des aliments bruts pour qu’ils paraissent meilleurs : pas de cuisson, pas d’assaisonnement, pas de mélanges.”

      Dommage, je pense que nous avons évolué avec la cuisine et la cuisson. Tout comme ça fait un bail que nous avons évolué avec les outils, le cerveau, les mains et le savoir-faire humain : un certain nombre d’arguments crudivore/”minimaliste”(rien à voir avec la course à pied)/naturaliste, à mon humble avis tombent à l’eau, sous une perspective évolutionniste.

      J’avais tendance aussi à raisonner comme ça, mais au final, c’est assez proche d’un sophisme.

  26. Il est impossible à l’évolution génétique de suivre l’évolution de l’art culinaire : celui-ci va beaucoup trop vite : les recettes et les façons de manger varient d’une génération à l’autre.
    D’ailleurs, si c’était le cas, si on pouvait s’adapter si facilement aux nouvelles recettes de cuisine, il n’y aurait pas tant d’obèses aux USA !

    Pour celui qui a expérimenté les variations de goût d’un aliment brut, non transformé, de préférence sauvage (ça marche bien mieux sur des fraises des bois que sur les grosses fraises d’Espagne !) d’un jour à l’autre et au cours d’un repas, il n’y a aucun doute : il y a une limite gustative qui nous empêche de manger tel ou tel aliment au delà de nos besoins et de nos possibilités digestives. L’assaisonnement permet de s’affranchir de ces variations : l’aliment assaisonné a toujours le même goût, quelque soit la quantité ingérée, indépendamment du besoin et de l’équilibre alimentaire. C’est bien pratique pour s’empifrer, ou pour faire passer les aliments qu’on veut servir, mais c’est au détriment de l’équilibre alimentaire.

    Pourquoi croyez-vous que la nature a doté tous les animaux (et nous) des sens olfactifs et gustatifs ? Ces fonctions ultra-sophistiquées et encore mal connues, ont un but précis : permettre d’optimiser l’équilibre alimentaire en fonction des aliments disponibles. Pourquoi, nous, les humains, échapperions nous à cette règle générale à tout le règne animal ?

    Oui, c’est vrai, notre éducation ne nous a pas habitués à nous servir de ces sens comme la nature l’a prévu, c’est pourquoi les jeunes enfants, s’ils sont face à des aliments non transformés, sont beaucoup plus précis et justes dans leur obéissance à leurs ressentis gustatifs que les adultes. C’est une mère de 3 enfants qui vous le dit en connaissance de cause.

  27. “Pourquoi, nous, les humains, échapperions nous à cette règle générale à tout le règne animal ?”

    Parce que nous avons évolué avec la cuisine, la cuisson et toutes sortes de choses qui nous ont différencié des autres primates depuis quelques centaines de milliers d’années.

    La question n’est pas tranchée (loin de là), tout comme je pense que le crudivorisme a des qualités, mais je pense sincèrement qu’un certain nombre de faits applicables à l’humain ne le sont pas aux autres animaux, j’avais abordé ce point sur http://clairetlipide.wordpress.com/2011/09/14/la-planete-des-singes-et-des-cuisiniers-1/ et suivants articles.

    J’ai pas eu le temps de conclure (parce que je ne tranche pas, parce qu’un certain nombre de pistes robustes se contredisent, sans que je puisse établir une synthèse solide), un jour je le ferais avec d’autres éléments : partant du fait que l’homme évolue à une certaine vitesse, que l’épigénétique compte, la culture aussi, l’expérience, etc. il n’est pas possible d’en dégager des règles absolues valables en tout temps tout lieux.

    Pour l’instinct, je m’en méfie, parfois il est juste, parfois il est faux : l’appétence pour la viande crue ne signifie rien. Gontran de Poncins a du surmonter bien des épreuves pour arriver à manger du poisson cru. Et souvent pourri. Et visiblement il s’y est fait, il n’avait pas le choix (et je pense que la viande pourrie “partiellement digérée” donc devait soulager le système digestif, à la manière de…la cuisson). A vingt ans je détestais les blettes. Maintenant j’adore, vapeur avec un léger filet d’huile d’olives (on peut aller loin)…bref pas convaincu du tout par l’instinct qui peut nous mener à des choix contreproductifs :)

  28. Perso je ne suis pas pour manger paléo^^

    Je suis plus pour la diète méditerranéenne qui a fait ses preuves dans l’étude de Lyon et qu’on retrouve dans un livre de MDL.

    En comparant les deux, on trouve des points en commun mais également des points carrément opposés.

  29. Merci , très contente d’avoir découvert ton blog….Cela confirme mes connaissances et essais…Ce qui est difficile c’est de trouver l’équilibre entre un mode de vie sain et toutes les sollicitations créant du plaisir…J’ai entamé un régime paléo il ya quelques années pour ma santé, je ne l’ai pas regretté mais le fait d’être très restrictif m’a gonflé au bout de 8 mois…Là j’arrive plus à m’y mettre même s’il le faudrait….C’est pas simple!!!!!

  30. Cher Jérémy je viens de découvrir ton site et en particulier cet article, je te félicite pour ce gros travail de vulgarisation. Les commentaires sont eux aussi trés instructifs et révélent bien le malaise face à ce régime paléolithique. Plusieurs points n’ont pas de réponses scientifiques indiscutables, nous ne faisons que supposer. Prenons en quelques uns:
    – cuissons ou pas de cuissons?
    – alimentation a volonté en quantité jusqu’a satiété ou controle en fonction de l’activité?
    – hyperproteiné d’origine animal ou non?
    Le plus important est de ne pas rester dans le dogme, prenons l’exemple de la cuisson, à mon sens il faut bien en saisir les avantages et inconvénients avant de se figer sur le fait de faire cuire ou pas, on comprend dés lors que les aliments peuvent etre cuit mais qu’il y aura une perte en micro nutriment largement compensé par le fait que l’on prendra plus de plaisir a consommer la plupart des aliments cuits que crues.
    Pour les protéines animales qui seraient nocives en grandes quantités, là aussi il faut apporter de la nuance, si vous l’activité physique correspondant à l’homme du paléo et son équilibre acido basique lié a son type d’alimentation rien ne prouve qu’il puisse y avoir une toxicité rénale ou autres.
    J’ai un doute sur les quantités en revanche, nos ancétres et cela ne remonte qu’a quelques siécles, n’avaient pas se genre de problématique, ils mangeaient quand ils le pouvaient et celui qui pouvait faire le plus de réserve était probablement celui qui aurait le plus de chance de survivre.
    Je reste songeur quand j’apprend que ses hommes dépensaient prés de 3500 Kcal par jour, mais combiens de fruits et de graisses en tout genre ingurgitaient ils pour pouvoir produire cette energie eux qui ne connaissaient pas les sucres lents. J’en déduis qu’ils devaient etre extrément endurant mais pas spécialement rapide.
    Enfin tout ca pour dire que l’état de nos connaissances parait encore insuffisant non pas pour conclure sur l’intéret de se régime mais plut^^ot sur sa mise en application et le degrés de sévèrité qu’il faut appliquer pour en retirer un réel bénéfice. Je ne comprends d’ailleur pas pourquoi il n’y a pas davantage d’études sérieuses dans ce domaine, est ce probléme de lobying..
    Encore un grand merci à Jérémy

  31. Si Jean-Marc, il y a eu une étude scientifique rigoureuse de l’alimentation des origines, et du fonctionnement de notre instinct alimentaire dans des conditions aussi proches que possible des conditions originelles, on la trouve ici :
    http://www.gcburger.com/

    Il y a aussi les recherches du docteur Seignalet, moins poussés que la précédente dans la recherche des conditions originelles, mais qui donne de très bons résultats, et a le mérite d’avoir été menées par un médecin, qui connaissait l’étude précédente et en reconnaissait le bien fondé, mais qu’il trouvait qu’elle était tellement radicale que peu de gens accepteraient de s’y mettre. Il a donc essayé de trouver les bon compromis entre la performance et l’acceptabilité, en supprimant les aliments les plus toxiques, et en tolérant les aliments transformés les moins toxiques (sachant que les aliments crus originels sont conseillés au maximum :
    http://www.seignalet.fr/

  32. C’est vrai que ce régime semble vraiment intéressant. Avec mes hypersensibilités alimentaires, je ne suis pas loin mais je consomme encore du riz et surtout du quinoa. La plupart des céréales avec gluten je ne les consomme plus, ni les laitages (je flanche sur du chèvre par moment). Presque plus de viande rouge, quasi que de la blanche ou du poisson et peu d’oeuf. Mon seul souci est le cru, je ne le supporte guère. Ce qui a entraîné mes allergies alimentaires et hyper sensibilités c’est justement d’avoir mangé beaucoup trop de cochonneries (trop sucrées et trop grasses), plats cuisinés etc… J’essaie de rééquilibrer mon terrain mais ce n’est pas facile une fois un grand désordre installé. En tout cas, chacun devrait sentir en fonction de ce qu’il mange ce qui lui fait du bien ou non. Sauf que la plupart des gens, mangent pour se nourrir sans se poser les bonnes questions. De nos jours notre alimentation est tellement dénaturée, nous sommes tellement coupés de notre véritable nature, que nous tombons malade. Bonne continuation à vous et merci pour tous ces articles vraiment intéressants.

  33. Legalife, votre commentaire est intéressant, car il amène la question : comment choisir les aliments crus qui vous conviennent, ceux que vous pouvez digérer et qui vous aideront à rétablir votre équilibre alimentaire, si malmené par les cochonneries industrielles de votre passé.
    La méthode qui consiste à utiliser son instinct alimentaire, redécouverte par Burger, est à ma connaissance, la meilleure, la plus rigoureuse et la mieux adaptée à chaque cas particulier.
    J’écris “redécouverte” et pas “découverte”, car Burger n’a pas inventé l’instinct alimentaire, c’est la Nature qui l’a fait au cours des millions d’années qui nous ont précédés.
    Burger (voir le lien déjà donné dans un précédent commentaire) a seulement défini les conditions dans les quelles il s’applique (absence de toute cuisson et de toute forme de transformation des aliments bruts), et en a décrit le mode de fonctionnement.
    Sans avoir jamais lu aucun ouvrage de diététique ni aucun livre de Burger, les animaux sauvages appliquent à merveille cette méthode, puisqu’ils ne cuisinent pas et n’assaisonnent pas les aliments qu’ils trouvent dans la nature.
    L’art culinaire qui consiste à modifier le goût des aliments rend l’instinct alimentaire complètement inopérant, et le simple fait d’assaisonner des crudités ou de les mélanger, nous empêche de savoir si elles sont bonnes pour nous en cet instant, et quelle quantité nous est utile et digérable. Ce qui fait que certaines personnes fragiles croient ne pas supporter les crudités, puisqu’elles mangent des choses qu’elles ne peuvent digérer, ou en quantités supérieures à ce qu’elles peuvent digérer.

  34. C’est amusant de lire que chacun d’entre nous veut absolument se rapprocher le plus possible de tel ou tel régime alimentaire pou rester en bonne santé ! On a complètement oublié de faire confiance à notre instinct, en plus tout n’est pas figé, loin de là.
    Oui, notre instinct nous guide spontanément vers le meilleur aliment pour nous à l’instant T mais à la condition que nous soyons “propre”, c’est-à-dire que notre corps soit alimentés par des produits frais de bonne qualité et bio, si possible. Un corps encrassé va se diriger vers toutes sortes de cochonneries et c’est normal puisqu’il n’a plus les bonnes conditions pour s’orienter vers les produits clean, c’est un peu un effet miroir.
    Pour ma part, j’ai tellement lu de choses sur le “comment bien s’alimenter” et tout son contraire que j’étais paumée et j’ai alors décidé de faire confiance à mon corps, comme il n’est jamais malade, j’étais confiante en son jugement. Donc quant à savoir s’il fallait que je mange de la viande ou que je devienne végétarienne, j’ai écouté mon corps et à la suite de plusieurs mois sans viande, il m’a dit STOP, j’en peux plus, j’ai arrêté étant toujours très fatiguée, de mauvaise humeur tout en ayant toujours froid.
    Maintenant, j’ai trouvé mon équilibre ou presque, je mange des protéines tous les midis (50 g me suffisent) et pas le matin ni le soir. Ce n’est ni le Dr Machin ou le Dr Truc qui me l’ont dit, c’est bel et bien mon corps avec tout son bon fonctionnement, malgré une grand-mère qui vient de fêter ses 100 ans et qui mangeait de la viande tous les jours puisqu’elle était bouchère. Mais voilà, ce qui est valable pour ma grand-mère ne l’est pas forcément pour moi et depuis que je suis à l’écoute de mon senti, je vais très bien. Ainsi, parfois je mange beaucoup de tout (jamais du raffiné cependant) et le lendemain, presque rien pour aucune raison valable, juste parce que je le sens comme ça.
    Quoi qu’il en soit, je me sens attirée par ce régime paléo alors je vais l’essayer pour savoir s’il ne me convient pas mieux que mes habitudes actuelles. Je mange avec mes tripes et non pas avec ma tête et ça a tout changé dans ma vie et dans mon rapport à l’alimentation. On mange trop souvent pas habitude, par névrose, par envie et rarement par besoin. Essayons d’être plus juste dans notre rapport avec la nourriture, c’est peut-être ça la vrai clé et encore une fois, ce qui marche aujourd’hui ne marchera peut-être pas demain car nous sommes des êtres humains en constante évolution spirituelle.
    Bref, on croit toujours avoir besoin d’un Papa pour avancer, arrêtons cela et faites-vous enfin confiance, c’est la liberté.
    Merci toutefois à Papa Jérémy pour ces articles vivants, enrichissants et tellement humains, c’est chic !

  35. Oui, Aliette, vous avez raison, le ressenti est le meilleur guide quand il est bien employé.

    Mais si on se fie à son ressenti avec des aliments cuisinés, il risque fort de nous induire en erreur : j’adorais la crème au chocolat, les tartines de beurre, les spaghettis bolognaises, le couscous et bien d’autres choses encore. Mais ce type d’alimentation ne m’a pas trop réussi, puisqu’à 28 ans j’avais un fibrome, un léger surpoids, qu’à 40 ans j’avais de l’arthrose au dos et à un genou, et toujours mon fibrome, et la peau des mains pleines de gerçures très douloureuses en hiver.
    L’alimentation originelle instinctive m’a délivrée de tout ça en 4 semaines.
    A 60 ans, je me porte bien mieux qu’à 40.

    L’instinct marche très bien même si on est très encrassé et pas en bonne santé. Il nous guide vers les aliments qui nous permettront de nous décrasser et de retrouver un bon équilibre.

    Seulement, quand on est très encrassé (ou malade, ce qui revient un peu au même), la plage des aliments qu’on peut digérer et apprécier sans préparation culinaire est très réduite.
    La difficulté est donc de trouver les bons aliments parmi un large choix. D’où un risque de gaspillage s’il n’y a pas quelqu’un dans la famille qui apprécie les aliments que vous ne pouvez pas manger.
    Mais avec le temps, la liste des aliments qu’on peut manger s’élargit au fur et à mesure que l’équilibre s’améliore. Après quelques années, on s’aperçoit qu’on peut manger plein d’aliments qu’on n’aurait jamais cru pouvoir manger auparavant.

  36. Absolument pas d’accord, on ne peut pas être attiré par de la nourriture saine lorsqu’on est encrassé ; d’ailleurs vous vous contredisez dans vos propos ! C’est logique, lorsqu’on est encrassé c’est parce que justement on est depuis trop longtemps attiré à manger de la m….
    Peu importe à chacun de trouver son chemin, en ce qui me concerne plus je suis propre et plus je m’oriente vers des aliments non modifiés (je n’ai jamais mangé de plats cuisinés) et mon entourage a fait la même expérience que moi.
    A la maison, “je me moque” de ce que mange mon mari ou mes enfants, je me focalise sur mes besoins pour savoir comment me nourrir et pour moi, fort heureusement, c’est assez facile à vivre, malgrè les tentations qui n’en sont plus à présent.
    Lorsqu’on est vraiment connecté à son corps (propre), tout est plus facile et rien n’est tentant en termes de craquage. Mais cette situation idéale ne s’est pas fait en un jour, j’ai passé des années à me “nettoyer” par des lavements, purges et autres détox qui m’ont permis d’accéder à une alimentation saine, brutes et biologique sans difficultés.
    Bonne route à tous sur la voix de la santé, quel que soit votre choix, sentez-le et soyez en harmonie avec lui, c’est le début du grandissement et surtout de l’autonomie.

  37. Bonjour a tous. Le classique bol de céréales + lait de vache est a proscrire dans 1 régime paléo mais alors par quoi le remplacer? Le lait de vache par du lait de soja mais en ce qui concerne les céréales? Et par quoi remplacer les yogourt et surtout le fromage blanc car je suis 1 grand consommateur pour ses vertus protéiques?
    Merci d’avance pour vos réponses.

  38. Il y a plein de solutions ! Mais pourquoi vouloir remplacer le bol de céréales au lait par quelque chose de ressemblant ??? Pourquoi ne pas remettre en cause cette habitude qui est loin d’être universelle et obligatoire ?
    Quelques suggestions pour le petit déjeuner :

    1°) un grand verre d’eau et jeûne jusqu’à midi (cf. les vertus du jeûne bien développées dans ce blog)
    2°) un grand verre d’eau puis des fruits frais de saison.
    3°) un thé au miel puis de fruits frais de saison.
    4°) un grand verre d’eau puis des légumes crus de saison, bruts ou en salade assaisonnée

    Comme il est préférable de ne pas avaler au cours du même repas des aliments sucrés et des graisses ou des protéines, (mauvaises associations alimentaires), il vaut mieux choisir soit les fruits, soit les légumes assaisonnées à l’huile, et réserver les protéines à un autre repas, accompagnés éventuellement de légumes.
    Si votre soucis est d’avoir des protéines de bonne qualité, pensez aux noix, noisettes, amandes, pistaches, noix de cajous etc. crues et bios. (la cuisson dénature les protéines et les graisses). Ces protéines végétales sont bien plus adaptées à notre génétique que les céréales. La preuve : elles sont délicieuses crues, alors que les céréales crues sont presque immangeables, et qu’il faut les cuire puis bien les assaisonner pour arriver à les manger. Sans les artifices de l’art culinaire, nos lointains ancêtres ne devaient pas abuser des céréales, qui devaient seulement constituer un aliment acceptable en cas de disette !

  39. Bonjour,
    La manière de manger que préconise jacques Seignalet:”l’alimentation ou la 3ème médecine” est en lien avec le régime paléo. Il y rajoute qques compléments alimentaires et qques céréales (les moins transformées).

    Un petit résumé:
    Viandes crues.
    Charcuteries crues.
    OEufs crus ou cuits modérément.
    Poissons crus ou cuits modérément.
    Crustacés.
    Fruits de mer.
    Produits fumés (modérément).
    Légumes verts (cuits si possible à l’étouffée ou à la vapeur douce).
    Légumes secs (cuits si possible à l’étouffée ou à la vapeur douce).
    Soja (lait de soja, yaourts au soja).
    Crudités.
    Fruits frais.
    Fruits secs.
    Oléagineux crus.
    Miel.
    Pollens.
    Riz, sarrasin et sésame.
    Chocolat noir (en quantité modérée).
    Graines germées de céréales ancestrales et de légumineuses.
    Huiles obtenues par première pression à froid.
    Sel complet.
    Sucre complet.
    Eau du robinet et eaux minérales.
    Chicorée, infusions, café (modérément), thé (modérément).
    Toutes les boissons alcoolisées (modérément) sauf la bière.

    compléments alimentaires:
    – probiotiques et prébiotiques
    -magnésium, potassium
    -cocktail vitamines (ADEK, B1,B2,B5,B6,B12,C) (ne pas surdoser A,DetC)+ minéraux (zinc,cuivre,manganèse,silicium,selenium)

    le reste étant à éviter. ce n’est pas trés compliqué à suivre , on va bcp plus vite en supermarché, pas mal de rayons où on ne met plus les pieds. On économise, on se sent mieux.

    A+
    jc974

  40. Bonjour, je n’ai pas eu le courage de lire les 63 commentaires donc veuillez m’excuser si je fais un doublon. Je suis toujours étonnée lorsque je lis des articles sur l’alimentation (paléo ou non) de ne quasiment jamais trouver la mention des plantes sauvages comestibles (ortie, chénopode, pissenlit, trèfle, etc, fruits que nous ne consommons plus : baies d’églantiers, sureau, cornouiller, etc, jeunes feuilles de tilleul,de hêtre, etc).
    François Couplan en parle dans ses ouvrages, ainsi que d’autres auteurs dont j’ai zappé le nom. Nos légumes et fruits actuels n’existaient pas “avant”, ils sont le résultat d’une sélection faite par l’homme, sélection qui s’est étalée dans le temps. Mes connaissances en ce domaine sont assez limitées et sont plutôt une réflexion personnelle (donc sujette à erreurs), ne me demandez donc pas de sources, de preuves, je n’en ai pas.
    Selon la zone géographique où ils se trouvaient, nos ancêtres trouvaient donc une abondance de plantes que nous n’avons plus aujourd’hui (trop de champs, de constructions …).
    Cela me fait penser à François Couplan qui dit dans un de ses ouvrages que lors de la famine en Irlande, les gens étaient “morts dans un garde-manger”. Si je prends le petit terrain en friche voisin de ma maison, il y a effectivement une bonne dizaine de plantes comestibles, il n’y a qu’à se baisser pour les ramasser.
    En bref il faut rendre hommage à toutes ces plantes que l’on arrache, désherbe chimiquement, méprise (“mauvaises herbes”), et qui ont probablement nourri nos aïeuls.

    Je ne sais pas non plus si cela a été abordé dans les commentaires mais un autre point est également souvent oublié dans l’alimentation “d’avant”, c’est l’allaitement maternel. Les enfants du paléo et même après étaient allaités le temps qu’il fallait, avec des différences individuelles (par exemple 3 ans pour l’un puis l’enfant s’est détourné du sein, 6 ans pour un autre). Voilà bien le seul lait que la Nature a prévu pour l’humain.
    Dès que l’homme (désolée messieurs) a commencé à mettre son grain de sel dans la relation mère-enfant, les ennuis ont commencé … pour en arriver à la situation actuelle où la norme alimentaire infantile est une préparation industrielle en poudre (comme les croquettes de nos chiens). Ne me demandez pas de sources, je n’en ai pas, ce sont toujours mes réflexions perso …

    D’autres points me titillent mais je dois aller préparer le repas, sans lait, sans gluten, sans plein de trucs mais AVEC de bonnes choses à manger ! Belle journée à tous et merci pour cet article qui pousse à la réflexion.

    1. salut,
      Manue, je ne connaissais pas F. Couplan. Je viens de visiter son site très intéressant.
      As-tu fais un de ses stages “vie dans la nature”?

  41. Bonjour Eno, malheureusement je n’ai pas fait de stage avec François Couplan mais j’avoue que ça me tenterait énormément. C’est grâce à ses bouquins que j’ai appris à identifier les plantes comestibles (enfin, je me débrouille comme je peux !).

  42. Salut Jérémy!

    Quel plaisir de “zoner” sur ton site, tu fais du bon boulot!
    Concernant le mode de vie Paléo, pas de restrictions sur les viandes grasses…si l’on selectionne une viande de qualité biologique nourrie à l’herbe, aucuns soucis. Le gras du cochon est d’ailleurs une excellente graisse.
    Le problème n’étant pas le gras en lui-même à l’état naturel mais bien les viandes et graisses issues de l’industrie. En effet, les antibiotiques et autres éléments nocifs utilisés lors de l’élevage et du nourrissage des bêtes se stockent principalement dans les graisses.
    La plupart des charcuteries (lard, jambon etc) sont également préparées avec du sirop de glucose-fructose (oui oui, même le lard et les lardons) mais il existe (ici en Belgique en tous cas) des petites fermes qui fabriquent leurs charcuteries sans additifs aucuns… il faut beaucoup chercher mais ça existe..oui oui! ;)
    Bref, les paléo purs et durs peuvent sans soucis varier leurs apports protéiques avec autre chose que du poulet (Chance… perso, après 10 jours de poulet sous toutes ses formes, j’en ai ma claque!)
    Vive le gibier, les petits animaux sauvage (lièvre, faisan, etc…) mais vive aussi le boeuf cru nourrit à l’herbe! :D
    Au plaisir de te lire à nouveau!

    Excellente journée à tous!

    Apolline (nutritionniste conseillère Paleo)

  43. Bonjour
    Coach crossfit depuis pas mal de temps , il est vrai que la Paleo et le Crossfit vont de pairs mais voila , la Paleo n est pas faites pour tout le monde contrairement a ce que le pense.
    De plus il serait completement irresponsable de basculer à plus de 40 % d aliments cru car cela vous conduirai de toute maniere et irrémédiablement à des problemes d ostéoporose etc etc
    L’organisme ne brûlant qu’une faible quantité d’acides citriques, tartriques, maliques va NEUTRALISER LES ACIDES EN LES COMBINANT AU CALCIUM OU AU MAGNÉSIUM OU AU POTASSIUM prélevés sur les os et les dents créant des sels minéraux éliminés par voie urinaire.
    Ainsi le PH du sang reste normal à 7,40 mais l’organisme SE DÉMINÉRALISE, SE DÉVITALISE C’est , LE SYNDROME DU FRUGIVORE.
    Pour ceux qui douteraient des assertions précédents, il faut savoir que le crudivorisme avec consommation très importante de fruits se soldent par la perte totale des dents après plusieurs années.
    Dans le domaine de la nutrition nous pouvons conclure que tout ce qui est systématique est faux. Ce quiu conviendra a Pierre ne conviendra pas à Paul donc la Paleo OUI mais avec pas mal de réserve ….Cordialement

  44. Ah ! il vaut mieux lire ça que d’être aveugle ! et d’où sort cette proportion maximum de 40% ? Cela fait 22 ans que je suis crudivore à 100% (tendance instincto), et je ne suis nullement déminéralisée. J’ai toutes mes dents et tous mes cheveux, et à 62 ans, j’ai très peu de cheveux blancs : de loin, on croirait que je n’en ai pas.

    Je connais des gens qui sont crudivores tendance instincto depuis 30 ou 40 ans, et ils vont très bien. Bien sûr manger trop de fruits , n’est pas bon, car l’apport en sucre est trop grand. Dans les périodes où je mange trop d’aliments sucrés (dattes, miel, fruits séchés), je remarque sur ma personne un retour de mes anciens rhumatismes (ou arthrose ?) au poigner ou sur la colonne vertébrale, des vieilles douleurs que j’avais quand je mangeais comme tout le monde (pas de la Junk-food, mais une “saine” cuisine traditionnelle et familiale avec pain complet, pâtes, riz, fromages, beurre, légumes cuits, quelques fruits en dessert, et ni café ni alcool, ni bonbons, et des gâteaux au maximum une fois par semaine)
    Maintenant, pour faire disparaître ces douleurs, il faut et il suffit que j’arrête 2 ou 3 jours les aliments très sucrés, et que je réduise les fruits frais.
    Le crudivorisme n’est pas le frugivorisme. Beaucoup de gens confondent les deux, car les seules crudités qu’ils mangent sont des fruits. Ils n’imaginent pas qu’on puisse manger cru d’autres aliments.
    Je mange plus de légumes que de fruits, et ce sont surtout les légumes qui vous minéralisent, et j’ai remarqué que si je faisais l’inverse, j’avais toutes sortes de problèmes, dont ces douleurs articulaires, et même parfois des remontées acides dans l’œsophage..
    Entre de longues périodes végétaliennes (plusieurs jours ou semaines), il m’arrive de manger des sardines crues, ou des huitres, ou d’autres coquillages, ou des crevettes, ou des œufs, ou de la viande. Mais ce n’est pas la base de mon alimentation.
    La base, ce sont d’abord les légumes et pas que des salades, mais aussi toutes sortes de légumes, puis les fruits, puis les oléagineux : avocats, noix, noisettes, amandes, pistaches, graines de tournesol etc.
    Il m’arrive aussi de manger des lentilles en tout début de germination, des châtaignes mi-sèches, des noix et du lait de coco et bien d’autres choses, selon l’opportunité.

    Donc, grosso-modo, tout en ayant une alimentation 100% crue, j’ai une alimentation au moins aussi variée et équilibrée que les gens qui mangent cuit. Au niveau de la nature des aliments, je crois que la grosse différence avec une alimentation traditionnelle, c’est l’absence totale des produits laitiers et de la quasi-totale absence de céréales. Mais justement, même dans une alimentation cuite traditionnelle, les gens qui suppriment ces 2 classes d’aliments voient très vite une amélioration notable de leur état de santé. http://seignalet.fr/

    Nos cousins les grands singes (chimpanzés, bonobos, gorilles, orang-outangs) ne subsistent-ils pas eux-aussi en mangeant 100% cru et instincto, puisqu’ils mangent ce qu’ils trouvent dans la nature sans effectuer aucune transformation culinaire, et qu’ils ne disposent que de leur instinct alimentaire (odorat, goût) pour les guider vers le meilleur équilibre alimentaire en fonction des ressources disponibles ? Sont-ils victimes de l’ostéoporose ?
    Malheureusement, ils sont surtout victimes de la surpopulation humaine qui réduit leur biotope comme peau de chagrin :-((

  45. Et juste un grand Merci à l’auteur de ce site vraiment intéressant .Ton blog est plein de ressources et de bonnes infos .
    Merci aussi de nous donner la paroles
    bonne continuations
    cordialement

  46. Je mets ici la réponse de Nick. Il pensait que c’était moi l’auteur du commentaire de France19, à qui je laisse le soin de réagir:

    “Bonjour
    J’ai bien pris note de votre réponse.

    Effectivement peut être que ce genre de régime vous convient et tant mieux pour vous mais il ne conviendra pas à tous le monde.
    Depuis le temps que je travailles dans les domaines de la Naturopathe ( issue de L ecole Robert Masson ) prof de fitness diplômé d état personnel trainer avec de nombreux diplômes y compris des diplômes de Nutrition, micronutrition et des Physiobiologie j’aimerai être sur que vous allez comprendre ce que je vais vous annoncer avant de perdre mon temps.
    Des personnes comme vous j en ai eu des milliers comme patients ou comme clients qui prônaient le crudivorisme , le frugivorisme , le vegetarianisme etc etc j en passe et des meilleurs.
    Mais c est les même que je croisais dans les allées des salons Marjolaine et bien d autres ou ces même personnes avaient un aspect “livides” , pas en forme et vraiment l air mal en point.
    Ces même qui faisaient du prosélytisme concernant leur méthodes nutritionnelles sans comprendre pourquoi ils le faisaient et sans fondement scientifiques .
    C’est encore ces même personnes que j’avais comme clients en coaching et qui n’étaient pas foutu d’aligner 20 pompes d’affilés alors que leur ”système d’alimentation était le meilleur du monde.
    Malheureusement Cher Monsieur , nous n’avons pas la même physiologie que les vaches ou nos proches cousins les grands singes et que malgré tout, la nutrition Paleo qui concernait nos ancetres n’est plus adapter à notre systeme digestifs d’aujourd’hui tel qu’il se faisait 20 à 30.000 ans en arrière.
    L a Paleo OUI mais avec quelques réserves pour éviter effectivement notre “Junk food” qui pollue nos assiettes.Et effectivement la tendance alimentaire du ” tout cru ” est une hérésie car si vous n’aviez que quelques connaissance en chimie et en chimie digestive , vous sauriez que certains aliments ne peuvent délivrer leur principes actifs qu’une fois CUITS !
    Et effectivement le ” tout cru” conduit à la déminéralisation pour les raisons suivantes que j ‘espere vous arriverez à comprendre:
    il existe des morphotypes qui composent environs 45 à 55 % de la population selon les régions du Monde et il y a en Naturopathie le morphotype suivant que l on appel les Acido neutralisant par spoliation Minerale. Juste 2 mots à propos de ces invividus qui sont la majorité en fait que l on retrouve justement dans les salons bio et des medecines alternatives .

    Ce sont des individus plutôt minces, fatigables, souvent insomniaque, toujours frileux ; ces longilignes (phosphoriques des homéopathes) OXYDENT TRES MAL les ACIDES CITRIQUES, TARTRIQUES, MALIQUES.
    Comme les sanguins, brévilignes, ils oxydent les acides des fruits en gaz carbonique et en eau mais chez eux CETTE CAPACITE d’OXYDATION EST TRES REDUITE.
    L’organisme ne brûlant qu’une faible quantité d’acides citriques, tartriques, maliques va NEUTRALISER LES ACIDES EN LES COMBINANTS AU CALCIUM OU AU MAGNESIUM OU AU POTASSIUM prélevés sur les os et les dents créant des sels minéraux éliminés par voie urinaire. Nous aurons donc :

    Acide citrique + calcium = citrate de calcium
    Acide malique + calcium = malte de calcium
    Acide tartrique + calcium = tartrate de calcium
    Même chose pour le magnésium, le potassium que l’organisme « combinera » aux acides
    Ainsi le PH du sang reste normal à 7,40 mais l’organisme SE DEMINERALISE, SE DEVITALISE , LE SYNDROME DU FRUGIVORE ET DU CRUDIVORE.
    Ces individus sous–vitaux, frileux, longilignes ne doivent pas consommer plus de 200 grammes de fruits aqueux l’été, environ 100 grammes à l’automne et s’abstenir totalement l’hiver.
    Ils trouveront les fibres, les vitamines, les anti radicalaires etc…dans les crudités légumes ingérés aux repas .
    Pour ceux qui douteraient des assertions précédents, il faut savoir que le crudivorisme avec consommation très importante de fruits et d”aliments crus se soldent par la perte totale des dents après plusieurs années .
    Alors oui je vous souhaites de pouvoir lire cela au lieu d’etre aveugle car la plupart des personnes comme vous le sont en étant extrémiste tout comme ces personnes rencontrées dans ces salons bio ou autres dont je vous parlais et qui ma foi ne sont pas des exemples de Santé que l’on envie. Il faut manger de tout avec modération et bien cibler son alimentation parmi des aliments naturels et pas trop trafiqués.L’etre humain est OMNIVORE depuis des siècles alors et non pas frugivores crudivores etc etc .Qu’on se le dise!!!!!!
    Pour ceux qui en douterai , allez faire un tour dans les centres de Crossfit dont les athletes sont adeptes d’une Paleo intelligente !
    cordialement”

  47. J’ai 62 ans, je mange 100% cru depuis 22 ans, j’ai encore toutes mes dents, je suis à mon poids de forme (51 kg pour 1m61), je dors très bien sauf exception très rare, je peux travailler au jardin ou bricoler dans la maison toute la journée sans connaître la fatigue, et même faire 2 ou 3 heures de vélo en montagne sans atteindre l’épuisement, (ni faire des performances sportives digne de Janie Longo, d’ailleurs !)
    Mais je ne suis ni frugivore, ni végétarienne, et je mange de tout sans trop de modération, vu que j’ai tous les jours une activité physique assez importante.
    L’hiver je chauffe ma maison entre 12°c et 15°c selon la température extérieure, et ça me suffit. Mes belles-sœurs qui mangent comme tout le monde ne supportent pas de descendre en dessous de 22°C !

    Je ne correspond absolument pas au stéréotype que vous décrivez, et je ne suis jamais allée au Salon Marjolaine. Suis-je normale Docteur ?

    Mes 2 filles (élevées cru depuis l’âge de 6 et 10 ans et qui continuent à manger cru depuis 22 ans) sont plutôt bien en chair (un peu trop pour ressembler à Claudia Schiffer), et mon fils, qui mange cru depuis l’âge de 8 ans a une belle musculature, et quand je le compare à ses cousins du même âge qui mangent comme tout le monde, y a pas photo et j’en suis assez fière.
    Irène Grosjean, naturopathe qui prône l’alimentation vivante (donc crue), n’est pas obèse, mais pète la santé à plus de 80 ans. : http://www.youtube.com/watch?v=3pupDVbec2s

    Il est vrai que parmi les crudivores il y a de nombreuses personnes qui sont venues à ce régime à un âge avancé, à cause d’une grave maladie qu’elles n’arrivaient pas à soigner par des moyens classiques. Il est clair que ces personnes, même si ce régime les sort de leur maladie, garderont des séquelles de leur passé, et elle ne respirerons jamais la santé ! Ce sont des survivants. J’en connais plusieurs. Si elles arrivent à mener une vie normale, c’est déjà une grande victoire pour elles ! Les personnes qui suivent un régime restrictif (frugivore, ou végétarien, cru ou cuit ) peuvent effectivement souffrir de carences, mais ce n’est pas mon cas.

  48. Salut les “chasseur-cueilleur” et France19!

    Voici une semaine que le gluten, et les laitages sont sortie de ma vie.
    Oui c’est dur de faire les course sans craqué
    Oui je me fais ch*** a trouvé des astuces pour que ce que je mange est du gout
    Et re OUI c’est un mode de vie qui demande des bonnes combines pour ne pas trop ce ruiner

    Mais ou sont les bienfaits promis?

    J’ai toujours le ventre gonflé, des crampe par moments, des celles :$ , sans compté qu’à la maison c’est la guerre( on fait tout les deux ce régime par choix donc ce n,est pas le sujet de nos disputes) non, nos dispute n’on pas de sujet!!!!!! on s’agresse pour rien!!!!!

    Plus de sel, de sauce soja, de riz, de plat tout prêt, passe encore, mais plus de yaourt au soja ou de lait de soja! c’est trop dur :,( le but était d’amélioré ma santé et peut être que je ne suis pas très patiente, mais la je ne rentre plus dans mes vêtement T38 et j’ai le ventre d’une future maman de 6mois. Pitié dite moi que tout vas s’arrangée …

    Sinon, es-que quelqu’un peut me dire si ce régime est valable pour une femme qui allaite et pour des 1-18ans

    Merci d’avoir supporté mes plaintes : ) sa soulage ; )

    ps: France19 vs Jérémy c’est super intéressant mais mon cœur vas a Jérémy même si les arguments de france19 sont pointu

    Il y a une très grande partie de la population qui doivent manger de la viande pour être en bonne santé, pourtant certains n’ont pas été conçu comme sa et n’en mange donc plus, tout comme une très grande partie de la population est conçu pour s’accouplé avec l’autre sexe, pourtant certain n’ont pas été conçu comme sa… tout sa pour dire qu’il n’y a pas de règle, juste des gens qui ont le même but, augmenté la qualité de notre santé, de notre vie, pour en profité un max :p

  49. Salut
    Je comprends ton agacement et tu as raison
    Mais pn ne peut changer d alimentation comme cela
    Du jour au lendemain.
    Veux- tu un coup de main je pense pouvoir t aider
    Cdlt

  50. Il y a eu un couac dans mon précédent post, il est parti avant d’être terminé ! 1000 excuses paléo-pouet ! Bon, je reprend :

    Une semaine, c’est un délai beaucoup trop court pour juger d’un changement d’alimentation.
    Oui, les premières semaines sont difficiles à cause des éliminations de toxines qui peuvent être douloureuses, et qui se traduisent presque toujours par des diarrhées et un amaigrissement, même si on est déjà mince. Cela a été mon cas, avec des maux de ventre (mais qui heureusement disparaissaient après évacuation des selles.

    J’ai eu la chance d’être aidée, guidée et conseillée gratuitement par une voisine qui avait commencé à manger cru un an avant moi (c’est elle qui m’a donné l’idée de changer d’alimentation). C’est souvent indispensable de se faire aider (en vrai, pas seulement sur internet).
    Par contre ce qui me paraît très étrange, c’est la nervosité et l’agressivité qui a grandi chez toi et ton conjoint. Chez moi, ça a été le contraire. La nervosité et l’agressivité, c’était avant, et le passage au cru (intégral pour moi, partiel pour mes enfants et mon mari) la suppression des produits laitiers, du gluten et du sucre (à 100% pour les enfants comme pour moi) a commencé à ramener le calme dès la deuxième semaine. Si vous éprouvez plus d’agressivité qu’avant, il doit y avoir une erreur d’importance dans votre révolution alimentaire. Chez mes enfants (6, 8 et 10 ans lors du changement), j’ai observé que certaines exceptions les rendaient particulièrement nerveux : le pain, les pâtes, les gâteaux, les bonbons et autres sucreries (Mars et barres chocolatées). Les légumes cuits n’avaient pas d’impacts négatifs trop visibles. Les produits laitiers faisaient revenir les problèmes ORL (nez qui coule, otites, sinusites, angines). Je précise que ces exceptions ne se produisaient pas chez moi, mais lors des goûters d’anniversaire, moins d’une fois par mois, où il leur arrivait de craquer.

    L’allaitement est le pire moment pour changer d’alimentation : le lait est une importante voie d’élimination des toxines, et le bébé joue alors le rôle de fosse septique ! Je conseillerais donc à une femme qui allaite de réduire sa consommation de produits laitiers, mais en continuant à prendre une petite dose deux fois par semaine, pour empêcher toute élimination ! Même chose pour le gluten.

    Par contre pour les enfants déjà nés, plus ils sont jeunes, mieux c’est pour les mettre à une alimentation saine (crue, sans gluten ni lait animal). Les 6 premiers mois, le lait est indispensable, et si la mère n’a pas assez de lait, il faudra compléter par du lait animal spécial nourrisson (hélas !). On limitera les dégâts en proposant des fruits et légumes crus, et aussi des oléagineux prémâchés.
    Les très jeunes enfants ont un instinct alimentaire intact et très performant, ils n’ont pas encore les addictions alimentaires dont les adultes ont un mal fou à se défaire, on peut donc les laisser choisir en toute liberté ce qu’ils veulent manger parmi des aliments crus et non transformés (non écrasés, non mélangés, non assaisonnés). C’est la condition nécessaire pour que leur instinct les guide vers les aliments dont ils ont besoin, sans surcharges ni carences.
    Quelle région habites-tu ? je connais des crudivores, ou des gens qui mangent sans lait ni gluten, dans plusieurs régions de France, et qui pourraient t’aider gratuitement.
    Il existe des groupes “Seignalet” (sans lait ni gluten), un peu partout en France, ils peuvent aussi t’aider.
    Regarde aussi du côté des naturopathe (Irène Grosjean : http://www.youtube.com/watch?v=BCuo-ZD65TM ), et tu peux aussi trouver une aide auprès de Thierry Casasnova (http://vivrecru.org./ )

    1. Merci Dan et France19

      Il me manque peut être d’un peu d’aide pour que la pilule passe, mais au fond de l’Alsace a la frontière allemande …
      On a commencer notre régime du jour au lendemain en vidant notre cuisine et on c’est dit qui quitte a ce faire chi** on allait devenir des vrais homme des cavernes d’un coup!
      Bref maintenant sa fait une semaine que je mange de la viande 1 a 2 fois par jour accompagné de légumes cru et cuit 50\50 avec yaourt au soja compote et fruit sec. Plus de petit déj parce que je sais pas trop quoi manger. Au niveau quantité je ne regarde pas, mais sa m’empêche pas d’avoir super la dale 2h après un bon repas.

      J’ai l’impression d’être une drogué en pleine crise de manque o_0
      Solution N1 naturopathe
      Solution N2 groupe Seignalet
      Solution N3 Salut Dan!!! Comment peut tu m’aidé : )

  51. Re
    Je suis preparateur physique et naturopathe.
    La nutrition et la paleo decouverte par le biais du crossfit…je connais…
    1er conseil : pas de précipitation, pas d ‘extremisme dans ce domaine ou tu le payeras tres cher.
    Nul n est prophete en son pays et n ecoutes que toi meme et tes sensations…et surement pas certains conseils que l on peut lire ici ou ailleurs et qui en general viennent de personne pas tjrs en pleine forme,crois moi…qui a juste titre se sont mis á ce genre d alimentation parce qu ils etaient en mauvaise santé…
    Etre extremiste n est jamais bien bon quel que soit le domaine.
    Si ru as besoin d un coup de main on peut faire ca par email si tu as des questions a poser…

  52. Déjà un truc qui cloche : de la viande 1 à 2 fois par jour, ça me semble beaucoup trop. Les crudivores que je connais qui ont (ou avaient) une grosse consommation de viande (pourtant, une seule fois par jour, mais presque tous les jours) ont fini par avoir des gros problèmes de santé. Il semblerait que c’est cela qui aurait pu provoquer le cancer du docteur Seignalet (la viande et des compléments alimentaires d’enzymes qu’il prenait pour la digérer)

    Moi-même, si je mange un peu (100g) de viande (bio et crue) 3 jours consécutifs, j’ai des petits problèmes : peau qui se dessèche, et crevasses aux mains. Il suffit que j’arrête la viande pour que tout rentre dans l’ordre.

    Les animaux d’élevage, même bios, sont nourris avec beaucoup de blé, maïs et soja. Ils concentrent donc le gluten dans leurs chairs, tels les poissons avec le mercure. Les porcs et les poulets sont nourris aussi avec des résidus laitiers (petit-lait et résidus de fromage) . On retrouve donc des protéines laitières dans les œufs et leur viande.

    Je ne suis pas végétarienne, mais je limite ma consommation de produits animaux : viande pas plus de 2 fois par semaine, et souvent moins. 2 Œufs par semaine maximum, et encore pas toutes les semaines. Du poisson de temps en temps (en gros 1 à 2 fois par mois.)
    Mais tout ça c’est peut-être déjà trop ?
    Je trouve mes protéines et mes omégas 3 dans les noix, noisettes, amandes, avocats etc. Il paraît que les omégas 3 sont très bonnes pour le moral ! En tout cas, ça a marché pour mes enfants et moi.

    Tu as tout le temps la dalle ? c’est normal au début. ça me faisait pareil. Il faut savoir qu’une nourriture sans blé ni lait (à fortiori crue) est plus vite digérée, et que quand l’estomac a un moment de répit, il en profite pour passer en phase “élimination”, et c’est ce qui provoque la fringale, qui n’est pas le manque de nourriture. Comme tes éliminations sont fortes au début, tu élimines beaucoup. Tu peux accompagner ton estomac en buvant de l’eau chaque fois que tu as faim en dehors des repas, ça aide. Les noix, noisettes, amandes, avocats demandent une digestion plus longue, donc ça aide à retarder la dalle.

    Tu ne prends rien au petit-déjeuner, c’est le top ! ça permet de prolonger le jeûne de la nuit et d’éliminer un peu plus de toxines !

    Moi, je prends souvent des fruits frais au petit déjeuner (oranges, kiwis, cerises ou pêches etc. selon la saison), car j’ai une activité physique assez intense. Mais c’est mieux quand j’attends midi pour manger.

    Tu as l’impression d’être une droguée en crise de manque ? c’est exactement ce que tu es ! les céréales cuites et les produits laitiers sont des aliments addictifs, et leur sevrage est comparable au sevrage d’un drogué. J’ai un copain qui avait connu la drogue (dont il est sorti), puis l’alimentation crue (sans gluten ni produits laitiers), et il m’a dit que le sevrage de la drogue est comparable au sevrage alimentaire, mais que le sevrage de la drogue est plus facile que le passage au cru !

    Tu habites en Alsace ? Tu peux prendre contact avec Christophe Fender, l’un des rédacteurs (très sympa) de la revue “Le choux brave” ( http://lechoubrave.fr/le-magazine/qui-sommes-nous/ ), qui habite en Alsace (mais je ne sais pas où). Tu peux prendre contact avec lui par l’intermédiaire du journal, rubrique “nous contacter”

  53. C est bien ce que je disais , Nul n est prphete en son pays…
    Avant de dire de telles aneries il faut pouvoir les justifier scientifiquement…
    Certaines facs a Paris font de tres bon cours sur la chimie digestive et il faut en profiter….
    Le gluten une fois avale est dégradé pour finir comme toute proteines animales ou vegetales en Acide amines puis en peptides et polypeptides donc on ne risque pas de les retrouver a la maniete des hormones en concentration dans la viande.
    2 oeufs par semaines?MDR
    Voir les articles parue dans le Lancet octobre 2013 sur la consommation d oeufs.
    Pour ma part depuis 15 ans 4 oeufs toit les matin et un jaune…..bref encore une legende…
    Je le disais halte a l extremisme et au n importe quoi…
    Nous n avons pas le systeme digestif d une vache ni d un grand singe!!!!!
    Donc le crudivorisme , le vegetaranisme n ont rien a faire dans nos assietes.
    La paleo Oui mais la Paléo intelligente!
    Mais alors la plus grosse connerie c est de ne pas prendre de petit dejeuner car encore une fois cela n a aucunes mais aucunes justification physiologique et a ce regime la c est la fonte musculaire assure et un corps de “Flamby” …..
    Arretez les dégats!!!!!
    S instruite pour vaincre , la est la solution… Pas le prosélitysme acharné sans justifications scientifique!!!!

  54. Quel serai ton menu parfait Dan?
    Parce que j’ai lu pas mal de site sur le sujet, mais personne n’est d’accord, et comme pour le moment je me lève tard et me couche tard, la plupart du temps mon pti dej c’est mon repas de midi ^^
    Mais je vais pas tardé à reprendre le boulot et il vas me falloir un rythme alimentaire qui tienne la route
    J’ai arrêté de fumé il y a 3 semaines et c’est peut être pour sa que je grignote et pète des câbles.
    Je vais reprendre le sport sous peut aussi, sa devrai canalisé le “trop plein”

  55. L’arrêt du tabac peut expliquer un état de nervosité inhabituel, qu’il ne faut donc pas mettre d’emblée sur le compte de l’alimentation. Moi, je n’ai pas eu à arrêter le tabac, vu que je n’ai jamais commencé. Mais je connais des gens que l’arrêt du tabac a rendu très nerveux le temps du sevrage. Après la période de détox, ça s’arrange.

    Le fait de ne pas prendre de petit déjeuner réussit très bien à beaucoup de gens, voir : http://www.dur-a-avaler.com/petit-dejeuner-obesite-imc-consoglobe-dieteticienne-cereale-glycemie/
    Et je le confirme d’expérience personnelle : je me sens mieux quand je ne prends pas de petit déjeuner !
    Une consommation importante de viande peut être nocive : il y a des études scientifiques qui montrent que les végétariens ont moins de problèmes de santé que les mangeurs de viande, par exemple :
    http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-regimes-sante/le-regime-vegetarien/les-atouts-sante-du-regime-vegetarien.html

    Néanmoins, je ne suis pas extrémiste, je pense qu’une consommation modérée de viande peut être bénéfique. J’ai juste observé sur ma petite personne que si je dépasse 2 fois par semaine, j’ai des problèmes. A chacun de s’observer et d’ajuster sa consommation à ses besoins personnels. Mais si on fait tous les jours une grosse consommation de produits animaux (œufs, viande, poisson) on n’aura pas de comparaison possible. Il faut essayer des périodes “sans” d’au moins 3 semaines, suivies de périodes “avec” .

    D’après le docteur Seignalet, le gluten provoque des encrassages plus ou moins importants selon les personnes. Pourquoi ne provoquerait-il pas des encrassages chez les animaux domestiques ? Les crudivores sensoriels (comme dit Dominique Guyaux) ou instinctos purs et durs (ce que je ne suis pas assez), qui utilisent leur odorat et leur goût pour connaître exactement leurs besoins nutritionnels éprouvent des insomnies ou des maux de tête lorsqu’ils mangent de la viande d’une bête qui a été nourrie au blé.
    Ma pratique personnelle, et le peu de viande que je mange ne me permettent pas de réagir aussi nettement. Mon futur gendre réagit nettement plus fort que moi (c’est un gros mangeur de viande), preuve qu’il est capable de détecter des toxines dans un porc bio, nourri cru, mais avec du blé. Même s’il ne le savait pas au départ. C’est moi qui lui ai servi cette viande pas tout à fait parfaite, sans l’avertir, et le lendemain, comme il avait eu mal à la tête, j’ai du lui avouer :-(
    On n’est pas obligé d’avoir une alimentation aussi parfaite pour être en bonne santé, néanmoins, cela prouve que le blé laisse des traces dans la viande de porc, et que la viande est un aliment qu’il faut suspecter si on a des problèmes de santé.

    Je ne traite personne d’extrémiste sous-prétexte qu’il ne pense pas comme moi. Je sais que j’ai encore beaucoup de progrès à faire, et je me réjouis de voir qu’une personne progresse dans le bon sens, même si son alimentation n’est pas encore parfaite.

    Certains aliments sont particulièrement néfastes et leur nocivité n’est pas encore reconnue par les autorités officielles, et donc très peu connues du grand public (gluten, produits laitiers, sucre). Donc, je m’investis autant que je peux pour faire connaître le danger de ces aliments.

    Si on veut aller plus loin dans la recherche d’une santé optimale, je peux aider à trouver des pistes, mais il n’y a pas de régime idéal, chacun a des besoins différents, que seul l’instinct permet de cerner exactement. C’est une démarche très efficace, mais très exigeante que peu de personnes acceptent d’essayer.

  56. Pas étonnant que vous pétiez les plombs car ca fait beaucoup d un coup pour votre
    Corps non? Arret de la cloppes, regimes restrictif et co’pletement a l opposé de vos habitues.
    La dépression guette…..
    Je peux te dire ca par email si tu veux bien…..
    Mais deja l arret brutal de la cloppe… C est bien mais progressif c est mieux..
    As tu pense avla cloppe electronique, quoi qu en penses les esprits chagrins de ce site ,
    De nombreux clients et patient ont arretes facilement sans kgs superflu ni stress.
    Ensuite le sport …Bravo , c est la clef de voute de ton projet….
    Allez on s ecrit….;-)

    1. Je suis d’accord avec Dan : le sport, c’est super sur tous les plans : ça t’occupe et pendant ce temps tu penses moins à manger et à fumer, ça te muscle, ça t’oxygène, ça te permet d’éliminer par la sueur.

      Si tu as arrêté la cigarette complètement, ne reviens surtout pas en arrière, c’est la porte ouverte à une reprise en force de l’addiction (ça s’observe aussi chez les anciens alcooliques qui ne doivent pas reprendre un verre qui peut les faire retomber.)

      La cigarette électronique, je ne connais pas, donc je n’ai aucun conseil à donner, sinon que je sais qu’il y a des quantités de préparations disponibles dans le commerce, et qu’il vaut mieux choisir les moins nocives. Mais ne compte pas sur moi pour te dire les quels. Plus incompétente que moi sur cette question, il n’y a pas ;-)

  57. Re moi a nouveau..
    Bon je vais me répéter encore une fois car apparement cela n a pas été bien compris…
    C est une Vaste C………. Que de ne pas prendre de petit- déjeuner..et c est tellement logique..
    Apres un jeun de plusieurs heures il faut reconstituer tous les niveaux…
    Si vois ne prenez pas un vrai petit-dej qui vous permettra de tenir juqu a midi au minimum ,vers 10h vois vous precipiterez vers la premiere cochonnerie et/ ou vous allez compenser en mangeant trop a midi d lu le coup de barre post- pandrial.
    Bref cela n a aucune justification scientifique une fois de plus , tout comme le sport a jeun…
    Concernant la consommation de viande je suis d accord mais uniquement de viande rouge pas plus de 2/3 fois semaine.notre besoin en proteines est enorme pour de nombreuses reaction chimique dans notre corps et je le redis, si vous manquez de proteines ( surtout animales en raison de la particularite des ses acides amines) vous ferez tot ou tard une fonte musculaire.
    De toute maniere il n y a qu a voir et comparer les sportifs de tous poils surtout les halterophiles, crossfiter , lutteurs etc etc avec les personnes qui trainent dans les salons bio et du meme accabit…. Qui ont l air le plus en forme et en santé??? Il n y a pas photo croyez moi pour cotoyer depuis longtemps ces 2 milieux….et par expérience , il y a peut d’halterophiles ou de crossfiter végétariens …..
    Il est clair que je suis d accord sur le fait que le gluten, les laitages ( pas tous) et les sucres et farines raffinees sont néfastent pour la santé, que la viande les poissons et les volailles ou oeufs que l on nous propose ne sont pas de bonne qualite, mais entre la peste et le cholera il faut faire un choix et faire en sorte de minimiser les effets néfastes de ces produits grace a une activité physique ou du sport, une bonne hygiene de vie, un bon sommeil et pas d exces en tout genre…
    Et seules les justifications scientifique prévalent car tout ces Gourous de la Nutrition dont je ne citerai pas les noms surfent sur une seules choses: vos peurs vos angoisses et vos besoins pour faire du blé ( sans gluten celui- ci). Les regimes proteines , les dissocies, les tout fruits , tout crus et j en passe et des meilleurs n ont pas été inventés par ces OPPORTUNISTES car ils existaient depuis des decennies et ont été abandonés par manque de résultats durables dans le temps ou par manque de preuves scientifiques.
    A se protéger de tout on en devient plus fragile et plus exposé á toute sorte de pathologies reelles et psychosomatiques.
    “tout ce qui ne te tue pas te rend plus fort” et la 2 em pour la route More pain , more Gain….

  58. “Tout ce qui ne tue pas rend plus fort” : donc la bouffe industrielle rend plus fort, l’alcool rend plus fort, etc. Génial ! vous pouvez tout vous permettre !

    “et par expérience , il y a peut d’halterophiles ou de crossfiter végétariens”
    en voici quelques exemples, particulièrement décharnés et livides :

    http://www.vegesport.org/celebres.html

    Je répète, moi aussi : je ne suis pas végétarienne, mais j’ai du respect pour eux.

  59. @ Dan:

    Tu véhicules de nombreux clichés, et j’en reconnais même certains quand bien même je ne suis pas expert dans le domaine concerncé.

    Par exemple, ta dernière “ore pain, more Gain” est aussi très débattu dans le monde de la musculation. Il me semble que M. Lafay se bat depuis des années pour lutter contre cette idée du “No pain, no gain”. Or, j’aime cette idée d’idée reçue justement car c’est bien pourquoi ce blog est née. Alors déjà, je pense que tu peux te renseigner sur cette problématique avant de lancer à tort et à travers l’idée de souffrance physique, de fonte ou de je ne sais quoi pour avoir des résutats.

    Pour le jeûne, il se trouve que je m’y connais plutôt bien. Et je peux te garantir (lire mes articles sur le sujet) que les preuves scientifiques sont bien là, nombreuses et fiables, qui démontrent le rôle positif d’un jeûne d’au moins 16H et on parle de jeûne intermittent (ou intermittent fasting en anglais). Justement, c’est tout l’inverse que ce tu racontes, le jeûne aide à lutter contre les crises de faim et les phénomènes d’hypoglycémies réactionnelles (le coup de barre de 10h, observé même après un petit-déjeuner avec des IG haut). C’est prouvé scientifiquement, va voir Varady et compagnie, les études sont clair. Le jeûne permet de mieux stabiliser la courbe de la glycémie, on est plus sensible à l’insuline, et c’est d’ailleurs un excellent moyen de lutter contre le diabète.

    L’explication est physiologique, et évolutive, nous avons toujours fonctionné de cette manière c’est à dire à jeun ! Le corps est fait pour fonctionner dans un pseudo-état de manque, et c’est bien le ventre vide que l’on observe les meilleurs performances, bien. Après une nuit de sommeil, le corps n’est absolument pas vide d’énergie ou de ressource. Après 16h le corps commence à passer en mode cétogénique et va utiliser les corps gras pour synthétiser des glucides.

    Je te conseille de découvrir le “Lean gains” un anglais expert en intermittent fasting et … musculation. Il démontre magistralement et preuves scientifiques à l’appui que faire de la musculation à jeun est bien mieux que de le faire le ventre plein. Il suffit de se renseigner, d’être curieux mais surtout ouvert d’esprit.

    Après, on peut débattre sur les gourous de la nutrition. D’un côté, il y a effectivement 2-3 gourous qui plaident pour des régimes extravaguant mais de l’autre on a quoi ? Nous avons un gouvernement, un système de pensé, des professionnels, des médecins culs et chemises avec l’industrie pharmaceutique qui ne savent même pas être d’accord sur la base des mêmes études scientifiques, et qui ne savent pas ce que veut dire “conflits d’intérêts” ou “indépendance des experts”.

    Moi je préfère choisir un Mark Sisson, un Thierry Souccar, un Loren Cordain qu’un “PNNS”, un Dukan ou un JM Cohen.

  60. décidemment….

    Effectivement je crois que ce dicton ne vous concerne pas !!!
    Une fois de plus et par expérience , je sais qu a force de se protéger de tous on en devient plus faible plus fragile…
    Le corps a heureusement de formidable capacité d’adaptation face á notre environnement.
    Je me rappel des enfants de 5/6 ans á Hanoi qui se baignaient a la sortie des egouts dans une eau qui aurait tué plus d un petit Europeen.
    Surprotegé par notre mode de vie occidental qui ont fait de nous des assistés et des “Ventres – mou” nous en sommes aussi devenus plus fragiles physiquement, physiologiquement et psychologiquement… Ceci étant voulu pour mieux nous controler et mieux nous faire gober des couleuvres qui a force en sont devenus des pythons.
    Bref ce dicton est applicable a des gens qui ont connu dans leurs vie des épreuves incommensurables . Par exemple nos Poilus de la grande Guerre qui ont souvent atteint les 100 ans apres avoir subi les gazs, la Faim, les tranchées , le Typhus etc etc..
    Faut il que je vous fasse un DESSIN?
    Meme ma grand mere que j adorai et qui a fini sa vénérable vie a 94 ans á fumé sa “cibiche” comme elle disait et bu son verre de calva jusqu a 4 mois avant son départ….
    Vous voyez , on pourrai prendre des dizaines d exemple comme cela et pourtant cela n en fait pas une généralité…..Alors ne le faite pas dire ce que je n ai pas dit juste par mauvaise Foi pour avoir raison…..
    Je vois que vous etes une grande sportive apparement et une specialiste du gobage de pythons car dans la liste que vois avez fournie il y a a 4 qui sont connus pour l utilisation de steroides et anabolisants alors svp arretez de tomber dans les clichés de ce domaines la sans en avoir une quelconques expérience personnelle.
    Les sportifs de haut niveaux végétariens sont une minorité et arretons de arretons de diffuser ce genre d infos uniquement parce que d autres l on betement diffusé…
    Seules les justifications scientifiques font foi …tout le reste ne sont que Legendes et propagande…………

  61. jeremy…
    Excuses moi mais la methode Lafay a ses limites et je crois qu elle est tres bien pour les novices et les débutants mais apres?….. Je penses avoir teste depuis 1980 ,date de mon premier entrainement dans un club de muscu tout les systemes d entrainements en passant du triathlon au bodybuilding et au crossfit.
    Et effectivement ce n est pas un cliché .. More Pain more Gain…. Toi sportif accompli tu devrai le savoir. Chaque entrainement doit etre ou du moins essaye d etre aussi dur que le precedent au sein d un cycle particulier a l objectif que l on c est donné car comme tu le sais la capacité d’ adaptation de notre corps est incroyable et un entrainement trop lineaire conduit a la chute des performance et a l inverse un entrainement mal gere conduit aussi a la chute des perfs a cause du sur-entrainement…
    Et de ce fait j ai aussi teste la methode Lafay que j ai du abandonee du fait d un trop long plateau de stagnation par rapport a mes objectifs.
    Quand au sport a jeun c est une heresie car il y a de nombreuse etudes qui le prouve.
    Tout est affaire de Chimie .et tu devrai le savoir toi meme que sans certains composant chimique certaines réaction ne peuvent avoir lieu dans notre corps.
    Entierement d accord avec toi que le jeûn est un outil formidable mais pas pour la raison que tu preconnises.
    Pour avoir fait de nombreuse formation en Naturo et toi aussi nous savons tous que le jeun est utile mais pas a des fins sportives sauf pour effectuer uun leger rebond glycemique mais dans ce pass il ne s avit pas d un jeun reel.
    Cordialement

  62. Et donc le sport a jeun ….
    Le sport a jeun d apres moi: 
    Celui-ci étant réalisé après une longue période de jeûn (la nuit), il est donc effectué alors que les reserves énergétiques musculaires et hépatiques (glycogène) sont sensées être au plus bas, le corps n’ayant d’autre source énergétique que les graisses de reserve, il va les utiliser en grande quantite…

    Cette pratique est non seulement inefficace mais peut même s’avérer dangereuse sur le plan de la santé :

    Elle est en effet inefficace pour le sportif accompli dont la période de jeûn nocturne n’a engendré qu’une infime dégradation de ses importants stocks glycogéniques. L’essentiel de l’energie consommée par l’organisme pendant la nuit (75% environ) provenant en fait de la Lipolyse ( demandez á Mister Krebs autant que je me souvienne )  du fait de l’activité réduite au stricte minimum (fonctions de base uniquement). 

    Elle est dangereuse pour le non-sportif qui a toutes les chances de se trouver en hypoglycémie (baisse du taux de sucre sanguin pour arriver à un niveau inférieur 0.7 grammes par litres de sang et provoquant malaises et/ou syncope) après quelques minutes d’effort et dramatique pour le diabétique qui s’ignore.

    Il est important de rappeler que l’essence même de cette méthode est sans fondement puisque l’utilisation des graisses de reserve par l’organiqme (lipolise aérobie) requiert la pésence d ACIDE PYRUVIQUE, lui même issu de la dégradation du glucose. En clair, pas assez de glucose sanguin freine la dégradation des lipides à l’effort. 

    De la dégradation de quel substrat provient alors l’energie dont le corps va se servir dans ces conditions ? La néoglucogénèse permet la fabrication de glucose à partir des acides aminés musculaires (c’est le cycle alanine-glucose). Clairement, ce sont donc vos muscles que vous allez perdre (catabolisme) …

    Enfin, il est toujours préférable afin de se préserver d’éventuelles blessures et également de retrouver une réelle efficacité à l’effort (coordination, geste technique, efficacité des filiéres énergétiques, proprioception, …) de laisser à l’organisme le temps d’effectuer son réveil musculaire (environ 1 à3  heures après le lever selon les sportif et leur niveau d expertise).
    La preuve, j ai instruit pendant 20 ans des jeunes recrues et des soldats pro…et souvent lors du footing reglementaire du matin , beaucoup de mes soldats ayant voulu dormir quelques minutes de plus ne peti dejeunaient pas et se retrouvaient dans le fossé 10 kms p.us loin.
    Par de rapport de cause a effet?
    Quand meme……,

  63. Chez une personne “normale” qui mange du pain et du fromage tous les jours et des aliments cuits qui contiennent des furanes, de l’acrylamide, des radicaux libres, des A.G.E. etc. le jeûne fatigue car il enclenche une mise en “mode élimination” de l’estomac.

    Dans ce cas, le jeûne du petit déjeuner nuit en effet aux performances sportives du matin, comme chez les recrues que Dan a entraînées. Mais c’est plus par le travail d’élimination que par manque de ressources. Les aliments ingérés lors du petit déjeuner ne seront pas disponibles avant la fim de la digestion (quelques heures). Le gros “mérite” du petit déjeuner est de bloquer toute élimination par l’estomac. A court terme, c’est mieux pour les performances sportives.

    Mais dans un corps sain, soit qu’il a l’habitude de jeûner pour éliminer les toxines, soit qu’il évite les aliments toxiques citées plus haut, le fonctionnement est différent. Les éliminations par l’estomac sont faibles et ne fatiguent pas. Au contraire, comme la digestion monopolise beaucoup d’énergie, un état de jeune léger laisse plus de potentiel d’énergie pour l’activité sportive.

  64. Bonjour
    Pourrai t on m expliquer pourquoi ne faut il pas manger de riz ( meme complet) dans le regime paleo?
    Y aurait il quelqu un qui puisse m apporter une reponse censée et non pas me répondre parce que tout le monde dit : il ne faut pas manger de riz “… Beaucoup de site se contredisent sans raisons ou explications valables.
    Merci .

  65. Je ne connais pas non plus la raison. Le docteur Seignalet l’autorise (c’est même une des rares céréales qu’il autorise).

  66. Nos ancêtre du paléolithique n’avaient pas accès aux céréales, notre corps a évolué dans un univers sans sucre lent ni sucre rapide ou si peu . le riz a été introduit il y a quelque 8000 ans ainsi que les céréales, et il faut environ 20000 ans l’espèce humaine pour réaliser une “mutation/adaptation” majeur (environnement, alimentation etc…), pour transformer, dans ce cas notre système digestif et notre métabolisme . Le riz à un index glycémique élevé (supérieur à 50)
    si vous voulez être mince et en bonne santé, plein d’énergie, il faut proscrire les céréales de votre alimentation ainsi les aliments avec un index glycémique supérieur à 50.

  67. oui ils sont obèse si ils mangent comme les obèses occidentaux, par contre 80% de la population asiatique est diabétique (type 2). Ils vivent avec souvent sans le savoir.
    Faites le test sérieusement pendant 15 jours sans sucre sans céréales , pas de pain etc..

    15 jours dans sa vie ça vaut le coup, pour savoir… remplacer par de la viande poisson légumes frais

  68. Vous vous rendez compte de la Connerie de votre réponse?

    Allez en Asie et vous verrez que pas plus en Chine ,qu’au Japon il y a une majorité d’obèses comme vous l affirmez de manière si sure….80% de la population diabétique ???Mais quelles sont vos sources cher Monsieur pour proférer de telles Bêtises?
    De plus si cela était vrai , rien en vous choque?Les Asiatiques manges du riz depuis des Siècles voir des millénaires et croyez vous qu’ils aient attendu 2014 pour avoir du Diabète?
    Ne pensez vous pas que c est notre mode de vie occidentale avec toute notre junk food qui les a rendu diabétique et non pas le riz?
    C est vraiment trop fort de café ce genre de réponse et en plus cela ne m’a pas fait avancé d’un pouce!!!!
    Le riz Basmati à un IG de 45 donc pas de quoi foueté un chat….
    Les lentilles de 25 à 30 donc pareil….
    Est ce que quelqu un de sérieux pourrai me donner l info que je cherche?
    Merci
    cordialement

  69. “La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est qu’information” A. Einstein

    Bien, internet regorge d article à ce sujet un exemple

    http://blog.santelog.com/2012/03/17/diabete-de-type-2-trop-de-riz-blanc-jusqua-55-de-risque-en-plus-bmj/

    Le riz basmati et thai sont les riz qui ont en effet un indice glycémique les plus faibles de tous les riz mais qui ne sont pas sans incidence sur la glycémie, suffisante à perturber notre organisme de chasseur cueilleur (au delà de 25)

    Les lentilles sont des légumineuses pas des céréales, pas bon non plus

    Pour la junkfood c’est bien sur une évidence que tout le monde reconnaît

    Vos contre-exemples sont trop simplistes, la réalité est plus complexe

    Je vous ai donné la bonne réponse mais elle ne vous convient pas car c’est votre mode reflexion qui doit évoluer.

    Je vous invite à vous procurer le livre de Marc Sisson “le modèle Paléo” et d’aller voir le blog de formeattitude et naturacoach là vous trouverez sûrement votre réponse.

  70. Beaucoup de citations et peu d annonces serieuses…
    Les lentilles existent depuis la préhistoire , revoir les manuels de botanique….elle fournie du Fer, de l’Acide Folique,des flavonoides, des cathechine etc etc…
    Pour les légumineuses en général
    Des études ont associé une consommation régulière de légumineuses à divers bienfaits tels qu’un meilleur contrôle du diabète, une diminution du risque de maladies cardiovasculaires et une diminution du risque de cancer colorectal. Les recommandations alimentaires américaines suggèrent d’ailleurs de consommer des légumineuses au moins quelques fois par semaine.
    Effectivement vous m avez donné une réponse qui ne repose sur aucune base scientifique va

  71. ….Scientifique valables et base sur des “on dit”……Je demandais l’avis d’un spécialiste ou d’un professionnel pas l’avis de quelqu un qui pense détenir la Vérité parce qu il se doit de penser comme tout le monde sans rien vérifier
    merci quand meme je vais demander à un nutritionniste
    cordialement

  72. Les nutritionnistes en sont encore à conseiller des céréales (le gluten, ils n’en connaissent pas les inconvénients sauf pour quelques rares cas d’hyper-allergiques), et 3 ou 4 produits laitiers par jour. Bio ou pas bio, cru ou cuit, pour eux, c’est du pareil au même. Ils ne s’embarrassent pas de détails !
    Donc, si tu les consultes, tu retournes au supermarché sans aucun état d’âme !

  73. Merci pour ces explications très détaillées ! J’en suis encore au début de la transition pour le régime paléo, et finalement je ne trouve pas que cela soit vraiment difficile, on s’y habitue :)

  74. 70 ans ???
    Homme de Néanderthal : 80 % des personnes meurent avant l’âge de 30 ans, 95 % avant l’âge de 40 ans ;
    Homme de Cro-magnon : 62 % des personnes meurent avant l’âge de 30 ans, 88 % avant l’âge de 40 ans ;
    Homme du Mésolithique : 86 % des personnes meurent avant l’âge de 30 ans, 95 % avant l’âge de 40 ans.
    À titre de comparaison, 70 % des sinanthropes meurent avant l’âge de 15 ans.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decine_dans_la_Pr%C3%A9histoire_et_la_Protohistoire

  75. A force d’étudier ce que l’homme mange, ce qu’il doit manger, ou ne pas manger, etc…, je pense que nous arrivons à un stade où nous avons à faire un sérieux tri ! (lol… comme disent les jeunes ! – J’ai 61 ans –
    Sans être nutritionniste, ni diététicienne, ni d’un autre corps de métier de la santé touchant à l’alimentation et au bien-être, je m’intéresse aux différentes sortes de régimes alimentaires connus et franchement il y a de quoi perdre “son latin”…
    La dernière bêtise qui a été écrite par un célèbre médecin ” nutritionniste ” ? m’a fait sourire et me poser la question suivante : Et pourquoi pas après tout ? Et pourtant cela va à l’inverse de tout ce qui est préconisé dans le bon équilibre alimentaire. Mais évidemment pourquoi pas si cet illustre médecin l’a fait essayer à des patients et que ceux ci en aient été satisfaits : cela fait maigrir rapidement. J’aurais bien envie d’essayer, je vous l’avoue, mais quelles en seraient les suites ? Ne vais je pas grossir encore une fois en multipliant par 2 le poids que j’ai perdu ?
    J’ai bien une piste plus sérieuse, je ne sais si c’est la bonne, on verra bien, merci en tout cas pour toutes ces infos sur les méfaits du sucre mais sur sa valeur nutritive également.

    Peut-être que le bon régime alimentaire est celui dans lequel je me trouverai le plus en bonne santé…
    Je vais essayer et si vous êtes intéressé je vous tiens au courant !!!!!

  76. J’ai quelques questions avant de vous faire part d’une expérience.
    – Qu’en est-il des édulcorants dans le régime paléo ? (pour les gens diabétiques par exemple)
    – Les sons sont-ils autorisés ? avoine et blé principalement
    – Qu’en est-il du lait autre que celui de vache ? chèvre par exemple, mais aussi les substituts type l’ait d’amande
    Je me doute que dans “caverne” ce n’est pas autorisés, mais dans les autres ?

    Je me rends compte que je fais une sorte de régime paléo par goût depuis toute petite! :)
    Ma mère, diabétique de son état avec une stéatose hépatique, mange un peu comme ça maintenant et ça fonctionne plutôt bien (baisse de poids et prise de sang dans la norme de ceux sans diabète).
    Ma mère a essayé le régime équilibré avant ça : 100g de féculents à tous les repas, légumes et fruits à volonté, 100g de pain / jour, yaourt et lait à gogo (dans les 6 produits laitiers par jour en comptant qu’il en faut pour certaine préparation). Résultat : stagnation de poids en période où elle fait du sport (marche) et prise de poids en période inactive.

    Aujourd’hui, elle mange comme ça (sorte de paléo, 55ans d’habitude ça ne disparait pas comme ça, et avec le diabète je ne sais pas si un paléo caverne serait bon pour elle..) :
    – légumes et fruits à volonté en variant très souvent les types.
    – pas de lait nature sauf pour certaine préparation.. que des produits laitiers (yaourts, fromage) et ceux-ci sont limités dans la journée à 3.
    – aucun aliment raffiné, que du complet (riz, pattes, sucre, sel..)
    – le pain est uniquement au levain avec farine intégrale
    – Les céréales (riz, pattes, pomme de terre etc) sont variés dans la semaine et en faible quantité (50g midi et soir + 50g de pain au levain dans la journée)
    – aucun aliment tout prêt (pas de bonbons, biscuits, gâteaux, viandes transformées, plats préparés, sauces, et pas non plus de conserves si elles contiennent des ajouts type sucre)
    – Que de l’eau en boisson, pas d’alcool, ni de sirop ou jus de fruits du commerce
    – Cuisson vapeur le plus possible.

    – 1 fois par semaine, un plaisir de la semaine pour éviter la frustration : produit interdit d’habitude, plat “normal” (bolognaise, pizza par exemple) + produit sucré, mais obligatoirement fait maison et en essayant de limiter la casse par le choix des ingrédients. Exemple : fondant au chocolat à la farine complète + cacao 100% en poudre + sucre complet ou édulcorant).

    Je suis en train d’essayer de remplacer le sucre par du miel ou équivalent. Idem pour le lait qui est parfois nécessaire dans les préparations, je cherche un remplaçant. J’essaye de lui faire un régime mixte paléo – index glycémique bas (ou charge glycémique, je ne connais pas encore bien tout ça, j’apprends)

  77. >>>La bière est interdite à cause du blé utilisé pour sa fabrication<<<

    Hum, sauf erreur, la bière est habituellement faite d'orge maltée (ie, germée et torréfiée) et d'un peu de houblon, mais peu ou pas de blé : cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Bière.

    Sinon, site intéressant, que je viens seulement de découvrir…

  78. Bonjour à tous,

    groumph groumph!!!
    Me voici, homme des cavernes, un vrai…ou presque! heureux de l’être, et sans le savoir en plus!

    je me suis mis à “jeûner”, un jour que je n’avais plus rien à manger et que j’étais trop fada pour aller faire des courses. Plus de petit déj alors?! Mais un repas complet et soigné à 13heures au lieu du même repas “lourd”, le soir…Vers 8 heures, un potage copieux, sans pain…
    j’ai mieux dormi étant plus “léger” et…me suis passé du pt’it déj le lendemain, sans aucune difficulté!
    très bien! Et j’ai appris par hasard, que j’avais jeûné!…16 heures…ah bon!?
    La formule me semblant bonne, j’ai continué…par paresse, j’ai vraiment horreur de faire les courses, ( 60 kms à parcourir!) et j’ai constaté que j’avais maigri un peu. Bizarre!
    De mieux en mieux…me suis donc documenté sur les vertus du jeûne, et j’ai découvert tout le tsoin tsoin qui tourne autour de la chose! Quel cirque!
    Je jeûnais donc sans le savoir, comme monsieur Jourdain faisait de la prose!
    Bien!
    Et puis j’ai encore appris que j’étais pratiquement un homme du passé, un cro-magnon ou autre primitif besogneux…En effet, je me passe complètement de tous les laitages, de pain, de sucres et de tous les produits de notre “chère” et coupable industrie degueu-agro-alimentaire.
    Mes légumes et divers fruits proviennent du jardin, forcément frais et “bio”donc!
    Bien bien!
    Il me reste à tanner mes peaux de bêtes, de me fabriquer un gourdin, de creuser mon antre et de paraître ainsi aux yeux enchantés de mon cher voisinage!
    Plus encore que de vouloir maigrir, ( j’ai perdu 7 kgs en 3 semaines quand même!) je découvre avec plaisir une nouvelle philosophie et manière de vivre qui semble très bien me convenir et ceci sans aucune notion de “sacrifice”

    J’ai assez difficile de comprendre ces blogueurs accrocs à toutes sortes de choses, ne pouvant se passer de ceci ou cela sans rencontrer les plus grandes difficultés! L’industrie agro à encore de beaux jours devant elle.

    Ce que je comprends encore moins, c’est que malgré des gens comme toi, Jeremy, pourfendeurs inlassables de la mal-bouffe et pourtant innombrables, malgré des J.P. Coffe et tant d’autres, les super-marchés continuent à proposer des tonnes et des tonnes de cochonneries!
    Lorsque je me retrouve par hasard dans un de ces maudits lieux de perdition, arrivant à la caisse à la suite des “consommateurs” lambda, je suis atterré en regardant leurs caddies et ce qu’ils contiennent! C’est réellement hallucinant!
    Ces pauvres gens n’ont rien compris, rien appris! Des fraises insipides en janvier, des “tomates”? en décembre, des sucreries, des “céréales” pour le petit déj des enfants, des chocos, du lait, yaourts, biscuits merdiques, jambons pleins de flotte sous plastics et…mais la liste prendrait plusieurs pages hélas!
    Oui, l’industrie à encore de biens beaux jours devant elle!

    Courage Jeremy, courage!
    Moi, je retourne dans ma caverne, j’ai encore toute une paroi à “décorer”…A+

  79. Bonjour,

    Qu’en est-il des tomates et des poivrons ? Sont-ils interdits en paléo du fait de la présence de lectine ?
    Le riz fait polémique… ce qui m’intrigue c’est qu’il a une grosse part dans la diététique chinoise assez calée en terme de santé… Donc cela pose question quant au rôle du riz dans une alimentation saine.. oui ou non pour manger du riz ?

    Merci.

  80. Bonjour et bravo pour ce blog que je découvre aujourd’hui. Je fouille, je fouine (ben voui! quand c’est bien on s’attarde…), je télécharge “tout sur le sucre” et je tombe sur “manger paléo dans la vraie vie”. Comme c’est un peu ce que je fais depuis qu’on m’a diagnostiqué une spondy et que j’ai lu Seignalet, encore une fois, je m’attarde…
    Dans “aliments interdits”, je lis: céréales modernes (riz, quinoa, sésame, blé, avoine, épeautre, orge, seigle, maïs, etc.). Or, quinoa et sésame ne sont pas des céréales.
    Plus bas, dans la rubrique “paléo convaincu”, vous écrivez: Seul le quinoa, le sésame, le sarrasin et le riz sont autorisés.
    Mon intention n’est pas de vous descendre mais de clarifier le bidule: je pense que si l’on se limite aux recommandations de Seignalet, riz, quinoa et sésame (qui sont sans gluten) sont autorisés. Si l’on pousse plus loin dans le paléo, on supprime tout ce qui résulte de la sédentarisation et de l’agriculture: donc, quinoa, sésame, sarrasin et riz.
    Bonne journée!
    Pour ma part, après avoir débuté et constaté l’efficacité d’une alimentation SGSC sur ma spondy, un peu comme vous, je suis devenue passionnée et j’ai poussé plus loin. Aujourd’hui, au quotidien, je fais en sorte de m’alimenter paléo. Mais à l’extérieur (resto, amis…) je me limite au SGSC. Cela me permet de respecter les évictions de base sans totalement m’isoler et sans emmerder mes amis.

    Bon dimanche!

  81. J’ai un diabète type 2. Cela fait 10 jours que j’ai commencé le paléo. Je tournais ce mois ci autour des 200 mg /dl de glycémie à jeun, Premier jour paléo , 166, deuxième 163, troisième 155, quatrième 150 puis 140. Je ne dis pas que c’est le seul paramètre et je ne sais pas encore si je vais tenir mais pour l’instant l’influence a l’air d’être efficace sur ma glycémie.
    Si ces chiffres se confirment à long terme alors je le pratiquerai toujours.

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