3 repas par jour, plus des goûters, est anormale d’un point de vue évolutionniste
Voici l’essence de la toute récente publication du National Institute of Aging à Baltimore aux Etats-Unis.
Cette étude a été publiée dans l’un des journaux scientifiques les plus prestigieux, le PNAS pour Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States, classée 3ème derrière Nature et Science dans la catégorie « multidisciplinaire ».
Egalement un point fort de ce papier paru novembre de l’année dernière : elle ne présente aucun conflit d’intérêt. Les auteurs sont même connus pour être des spécialistes de la restriction calorique et du jeûne intermittent en relation avec les maladies dites de civilisation (diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, etc.)
Dans cette étude, les auteurs mettent en relation l’évolution de la fréquence (1, 2, 3 repas ou plus) et du rythme (quand mange-t-on ? Le matin, le soir ?) de nos prises alimentaires avec l’évolution des grandes épidémies sanitaires modernes, l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires.
Le premier graphique de ce papier, que je vous ai représenté pour l’illustration de cet article, nous indique une forte association entre la prise calorique par jour, l’obésité et des facteurs de sédentarisation (les voitures et les foyers munis d’ordinateur).
Une association qui n’implique pas forcément une relation de cause à effet. Nous sommes d’accord.
Il n’empêche que ces courbes sont parlantes, même très parlantes. Quelque part, le manque d’activité physique à cause d’une course à l’automobile et d’un confort de vie pervers, couplé avec une augmentation impressionnante de nos apports caloriques ne pourraient nous conduire que vers la dégradation de notre état de santé.
C’est bien ce que les auteurs constatent, comme tout le monde d’ailleurs.
Fortement mis en cause par cette équipe de scientifiques, les aliments à haute densité calorique (comme les céréales raffinées, le sucre blanc, les huiles de cuissons ou le sirop de maïs riche en fructose) auraient permis, selon les auteurs, d’instaurer les fameux 3 repas par jour.
Mais quelle était la norme avant ces repas ?
Voici ce qu’en pensent les auteurs de cette étude :
“Pendant des millions d’années en absence de lumière artificielle, l’horloge circadienne ou journalière […] a imposé des rythmes diurnes avec notamment […] les cycles alimentation/jeûne”.
Pour la plupart de nos ancêtres, « la nourriture était probablement peu abondante et principalement consommée durant les heures de la journée » avance les auteurs. Ils rajoutent que ce rythme « laissait de longue heures de jeûne pendant la nuit ».
Malheureusement, le développement des techniques et du langage aurait permis une meilleure acquisition de la nourriture, et un approvisionnement tout au long de l’année.
Selon les auteurs de l’étude, « nos ancêtres agriculteurs ont adopté ce schéma alimentaire de 3 repas par jour car il devait probablement apporter des bénéfices sociaux et pratiques pour le travail journalier et les horaires des milieux scolaires. »
C’est exactement ce que je mentionnais dans mon article sur le jeûne intermittent, où j’y expliquais mon rythme actuel d’un jeûne de 24h toutes les semaines. La société avait besoin d’horaires bien déterminés et il fallait donc y associer des repas pour homogénéiser ou standardiser cette organisation.
Il apparait clairement que notre système de prise alimentaire, basé sur des prises multiples de jour comme de nuit, n’est pas l’idéal pour le fonctionnement de notre organisme.
Cette phrase est largement discutée dans cette étude publiée en Novembre 2014. Les auteurs listent les bénéfices d’un jeûne intermittent/restriction calorique sous 4 points :
- Les réponses adaptatives de l’organisme faces au stress
- La bioénergétique, avec l’effet de de la prise calorique sur de nombreuses maladies
- Sur l’inflammation
- L’amélioration de la réparation ou de l’élimination des organites ou des molécules endommagées.
Sans rentrer aussi bien dans les détails que les auteurs (mais libre à vous de lire l’article en détail en PDF ici), ils rapportent l’ensemble des bénéfices sur la santé que l’on peut attendre, sur la base de modèle animaux (souris, chimpanzés) et humains.
- De nombreuses études ont montré qu’une restriction calorique intermittente protégeait les neurones contre les stress oxydatifs, métaboliques et protéotoxiques.
- Chez les modèles animaux, en cas d’infarctus du myocarde, la restriction calorique intermittente protège le cœur contre les dégâts ischémiques.
- Chez la souris et chez l’Homme, le jeûne en jour alterné stimule la production de différentes protéines neuro-protectrices et peut fortement augmenter la sensibilité à l’insuline.
- Les modèles animaux montrent de manière constante que la restriction calorique intermittente inhibe et même inverse la croissance de certaines tumeurs, comme les cancers des ovaires, du sein et les neuroblastomes.
- Plusieurs études ont montré que le jeûne peut diminuer les symptômes chez les patients atteints d’arthrite rhumatoïdes.
- La restriction calorique intermittente peut également contrer les effets des maladies auto-immunes, comme les scléroses multiples, les lupus érythémateux et le diabète de type 1.
- Finalement, une restriction énergétique chez le rat aurait montré une diminution de l’accumulation de protéines qui endommagent les organites et les cellules, ainsi qu’une augmentation de l’autophagie dans les parties périphériques, entraînant un « nettoyage » plus performant de l’organisme.
Cette liste n’est pas exhaustive, mais montre bien, autant chez l’Homme que chez les modèles animaux, que la restriction calorique intermittente et le jeûne sont des moyens intéressants pour améliorer son état de santé.
Alors, recommander le jeûne est-il possible ?
C’est bien évidemment la question que posent les auteurs :
Arrivera-t-il un jour où les autorités sanitaire, les gouvernements et les professionnels de la santé recommanderont des formes de restriction calorique et de jeûne ?
L’équipe de Baltimore nous répond que cela pourrait arriver : si les preuves scientifiques favorables s’accumulent et si les forces en action (aussi législative que commerciale) jouent plutôt en faveur qu’en défaveur de telles recommandations.
Ainsi les auteurs identifient les 3 forces qui auront un rôle clé dans la validation de ces modifications des prises alimentaires.
- Le point le plus important selon les auteurs demeure la « tradition culturelle ». Durant les 50 dernières années, la norme alimentaire est devenue le fameux 3 repas par jour plus des snacks.
- La deuxième force avec un rôle majeur est bien évidemment l’industrie agroalimentaire. Les auteurs incluent l’agriculture, les grossistes, les restaurateurs et toutes les sociétés qui ont des intérêts financiers à ce que l’on mange toujours plus. Ces acteurs pourraient fortement freiner une évolution des recommandations vers le jeûne et la restriction calorique.
- Finalement, ce sont bien les autorités sanitaires et les systèmes de santé qui devront, selon les auteurs, montrer leur « bonne volonté et capacité » à encourager l’amélioration des moyens et des techniques de prévention.
On se rend bien compte que ces recommandations, si elles devaient un jour exister, seraient très mal perçues par les industriels en lien avec la consommation.
Souvenez-vous du lobbying monstrueux de l’industrie agroalimentaire, soupçonné à plus d’un milliard d’€, pour ne pas faire voter l’étiquetage des feux tricolores dans les supermarchés.
Nous savons également que les commissions sanitaires, et certaines institutions publiques d’expertise en santé publique sont en partie « infiltrées » par l’industrie, tissant des liens moraux ou financiers avec les experts.
Patience, patience…
Au final, ce genre de publication de très haute qualité et sans conflit d’intérêt est très encourageante pour la suite et pour donner aux idées alternatives des bases scientifiques solides pour argumenter et défendre leurs positions.
Quoi qu’il en soit, les comportements évoluent.
Je ne peux que constater le nombre grandissant de nouveaux jeûneurs dans mon entourage ou non. Certains d’entre eux étaient pourtant très dubitatifs sur ce mode particulier de prise alimentaire.
Je profite de cet article pour vous inviter à découvrir l’ensemble de mes écrits sur le jeûne. Vous pourrez y lire des témoignages, des récits d’expériences, trouver des références scientifiques, des bienfaits pour la santé, etc., etc.
Références
Mattson, M. P., Allison, D. B., Fontana, L., Harvie, M., Longo, V. D., Malaisse, W. J., … & Panda, S. (2014). Meal frequency and timing in health and disease. Proceedings of the National Academy of Sciences, 111(47), 16647-16653.
26 commentaires
Bonjour,
J’aimerais vous interviewer pour une étude (non publiée mais pour de la recherche).
Je dédommage mes interviewés par un chèque de dédommagement bien-sûr, pour le temps qu’ils m’offrent. Seriez vous intéressé? Si oui, je vous donnerai plus de détails. N’hésitez pas à me contacter et à me poser des questions si vous le désirez. Cordialement.
Bonjour Carolyn,
Ma foi je suis plutôt intéressé, mais je ne crois que vous soyez en mesure de me dédommager pour réaliser cette interview. Comme j’habite en Nouvelle-Calédonie, le prix d’un billet d’avion est autour des 1000 euros pour la France (je suppose que vous y êtes) !
Blague à part, pourquoi pas un skype ? Je vous invite à m’envoyer un mail via la page de contact pour me donner plus d’information sur le sujet de votre interview.
A+, Jérémy
bonjour, pensez-vous que je puisse faire un jeune alors que je suis sous traitement pour une insufisance cardiaque il me faut imperativement manger avant que j’ingurgite tous ces medicaments qui m’ont déclanché une rgo qui me fait terriblement mal malgré les jus de patates et autres pour calmer cette douleur il n’y a que les bonbons à la menthe que l’attenuent,merci de votre réponse
therese
Merci encore pour cet article.
Oui, on ne dira jamais assez que les heures de repas sont avant tout des heures sociales. Par ailleurs, les sensations de faim sont régulées par, la ghréline, hormone capable de s’adapter à nos changements d’horaire de prise alimentaire.
Personnellement, il m’arrive de faire des périodes de jeûne intermittent (16-8, prise alimentaire répartie sur 8 heures, ce qui revient à supprimer le petit déjeuner).
Bonjour et merci pour tous vos écrits intéressants et passionnés.
De mon côté, je me nourris essentiellement “vivant”, fruits et légumes crus, fruits secs compris, graines germées, et deux fois par semaine du poisson (eh oui!). J’admets quelques compromis, de temps en temps, notamment lorsque je suis avec des amis, et que je mange des légumes cuits. Mais aucune céréale. Cela depuis le mois de juillet dernier. A mon grand étonnement, je m’aperçois que le soir, à heure du repas, je n’ai pas très faim, ou alors un petit peu gourmande, ou alors je me sens encore un peu attachée à mes anciennes habitudes. Mais lorsque je j’interroge mon corps, je m’aperçois que non, je n’ai pas faim, ou très peu. Et je pratique le jeûne aussi de temps en temps un ou deux jours, et la paix intérieure qu’il procure est aussi un bienfait, je trouve.
Bonjour, bravo et merci pour l’exhaustivité de vos articles.
Petite coquille : Mais quelle était la norme avant ces repas ?
Ceci étant on peut proposer aussi la lecture du livre de Thierry de Lestrade : le Jeûne, une nouvelle thérapie. C’est également un documentaire vidéo diffusé par Arte que l’on peut peut-être revoir en VOD.
A titre personnel, j’ai effectué un jeûne de produits solides il y a un an et je me sentais si bien à la fin de cette période que j’envisage de recommencer cette année. Je ne me suis nourri, pendant 16 jours, que de jus de légumes, herbes et fruits frais à raison d’un grand verre par jour.
A la fin une légère perte de poids, mais ce n’était pas le but recherché, plutôt une détoxification après l’arrêt du tabac quelques mois auparavant.
D’autre part, dans mon entourage, une personne traitée par chimiothérapie a jeûné la veille, le jour et le lendemain des injections. Elle a constaté ne pas avoir subi les désagréments connus liés à ces traitements : vomissements, perte d’appétit, etc….
Déjà j’aimerais vous dire que j’apprécie énormément vos articles surtout ceux dans le domaine vétérinaire dans lequel je souhaite travailler.
Apres toutes mes recherches sur l’alimentation, je pense que le jeune est intéressant pour les gens qui ne connaissent pas les poisons majeurs… En effet je pense que les effets bénéfiques observé sont simplement dû à l’arrêt de certains produits et que le jeune intermittent permet d’évacuer en partie ces produits dans en rajouter. Il y a 5 poisons majeurs : le gluten(céréales famille du blé et Maïs ) qu’on peut remplacer par tout les légumes amidonné ou par graine comme le quinoa, millet ou certaine céréales comme le rie ou sarrasin, la caséine (tous les produits laitiers), les additifs alimentaire (gms, aspartame et colorant, conservateurs), tout les sucre raffiné(remplace par le sucre des fruits mûre), le sel inorganique ( sel de table, sel l’Himalaya, fleur de de sel… Remplacer par le sodium présent dans tous les légumes, ou par l’eau de quinton) et bien sûr les aliments la cuit au dessus de 110°( à la poil, grillé, cuit sous pression, micro onde remplace par la vapeur douce)
Quand on connais les effets et l’impact de ces changements d’habitudes alimentaire dur toutes les maladies, on comprend mieux les effets du jeune… Je vous joins une video dn’e l’interview sur un plateau télé canadien de Jacqueline lagace :Enseignant-Chercheuse directrice d’un labo de recherche Universitaire en immunologie, virologie, bacteriologie. Il j’y a 5 partie de 10 min voici la première : http://youtu.be/NXTUftVr2FM
Il y a tellement d’autres choses que j’aimerais vous faire découvrir sur l’alimentation comme vous avez pu me faire découvrir sur celle de nos animaux(d… Une alimentation qu’on appelle physiologique pour nos compagnons, il y en a une aussi pour nous pour fonctionner de manière plus optimal… ;-)
Au plaisir de te relire
Je connais tous ces poisons depuis trop peu de temps, j’ai 40 ans. Comment revenir sur 40 ans de mauvaises habitudes alimentaires ? Sans parler de pollution environnementale et de stress. Le jeûne me paraît tout indiqué. Mais pas le jeûne intermittent, qui ne me semble intéressant que pour les gens en bonne santé. Je parle d’un jeûne hydrique d’une ou plusieurs semaines.
Bonjour mon expérience me faisait préssentir ça. En effet je ne me sens jamais aussi bien physiquement et moralement que lorsque je ne me nourris que de protéines animales, oeufs, poissons, viandes et quelques laitages. J’ai expérimenté ça la 1ere fois dans le cadre du régime Dukan.
@ Elisabeth:
Je suis désolé mais je ne vois strictement pas le rapport entre le régime Dukan, que je déconseille dans les grandes lignes, avec cet article sur le jeûne et la restriction calorique.
Je vous conseille fortement de vous renseigner sérieusement auprès de personnes compétentes et qualifiées pour choisir de vrai régime santé.
Mais après, libre à vous de manger ce que vous voulez. Moi je rajouterais des légumes, des fruits, des oléagineux, bref, une alimentation variée quoi..
simplement merci!
Merci pour l’article !
Personnellement je ne m’intéresse même pas à se que pense les gens ou autres tellement leur réaction est débile et sans intérêt !
Je pratique le jeûne intermittent depuis déjà pas mal de temps et j’ai toujours le droit au même réflexion ! Mais bon c’est sûr si sa passe à la tv c’est mieux !! Formatage industrielle !
Si non hs : j’ai fait mon jeune de début d’année ! 3 j c’est chaud quand même !!
Merci pour ce témoignage Mathieu.
Personnellement, j’entends rarement des avis négatifs sur le jeûne quand j’en parle. Mais peut-être que les gens me connaissant n’osent pas rentrer trop dans le débat. Quoi qu’il en soit, ce genre d’article donne des arguments solides pour converser et défendre son point de vue face à des réfractaires ou bien des attaquants du jeûne ou de la restriction calorique !
Très beau papier, merci pour le lien.
J’ajouterai que la “simple” restriction calorique montre des effets évidents notamment sur les artères mais malheureusement avec une conséquence qui a un impact négatif sur la qualité de la vie: on manque de tonus, d’énergie et de libido.
Il est possible que le jeune intermittent soit une solution, en tout cas pour quelques maladies inflammatoires et pourquoi pas de manière préventive.
Personnellement j’ai eu des problèmes de tension quand je saute un repas et je n’essaie plus.
Quelle est votre Position quant au jeune intermittent pendant la croissance? Je pense que ce point mériterait un article.
Bonjour jérémy
merci pour vos articles formidables
J ai une leucémie limphoides chronique peut être allez vous pouvoir m éclairer. Ma fille m a tarabusté pour que j arrête le sucre car il faut affamer le cancer, je mangeai beaucoup de sucre notamment du miel par kilo Ma question est la suivante le miel est il mauvais pour le cancer?
Merci d’avance pour votre réponse, et bravo encore pour vos articles!!!i
Au plaisir de vous relire
Solange
Bonjour Solange,
effectivement le blocage de la glycolyse est une approche de la lutte contre le cancer, mais cette approche n’est pas valable pour toutes les tumeurs. Dans la vie les choses sont rarement noires ou blanches et en oncologie c’est encore plus vrai qu’ailleurs: chaque cancer est différent.
Ceci dit les oncologues sont des professionnels qui le savent mieux qui quiconque. Pourquoi ne pas leur poser la question à eux?
Merci pour votre article dont je partage le bon sens.
Nous sommes culturellement conditionnés et nous n’écoutons plus nos sensations…
J’étais addict au sucre, et les heures des repas étaient trrrrrrès importantes jusqu’à l’énervement, la rage…..depuis qu’enfin je ne consomme presque pas ou plus de sucre, j’ai faim normalement et suis capable de ne pas manger lorsque je n’ai pas faim, de même, j’offre à mon corps un breack de temps en temps, du soir 19h au matin 13H.; une possibilité de régénération, de nettoyage, de repos….sans difficultés….
C’est terrible l’addiction au sucre, très perturbant, et long à soigner…mais après, quelle plaisir, quelle légèreté…et soulagement…
et le jeune est alors possible et salutaire….
Bonjour, et bravo pour votre blog que je suis depuis longtemps.
Suite à votre article je me suis lancé dans un jeûne, mais j’ai fait une erreur car il se trouve que j’avais depuis quelque temps commencé un autre traitement basé sur les théories du Dr Karen Weatherby, et destiné à améliorer l’espérance de vie. Je peux vous dire que saliver toute la journée sans rien avoir à se mettre sous la dent est extrêmement perturbant.
Je souhaite donc en faisant part de mon expérience personnelle déconseiller aux lecteurs du blog (une minorité de lectrices sera concernée, je pense) de mener de front ces deux épreuves qui ont chacune leurs bons côtés
Bonjour Mallamba,
Vous pouvez nous détailler vos ressenties et la méthode de ce médecin ? Merci !
La chaîne TV ARTE rediffuse le documentaire LE JEUNE, UNE NOUVELLE THERAPIE ? le vendredi 6 mars à 22h30.
Merci Alain, j’ai regardé l’émission et je dois dire 3 choses: d’une part elle n’était pas objective, il n’y a pas eu le moindre commentaire de la part des opposants. Ensuite, on y montre le Dr Longo qui a fait des études sur les souris et on omet une chose que Jérémy n’accepterait pas: on omet de dire que ce monsieur a des conflits d’intérêts puisqu’il vend des compléments nutritionnels. Enfin, je dois dire que c’était vraiment intéressant et même convaincant.
L’émission est un documentaire qui accrédite l’intérêt et l’efficacité du jeûne thérapeutique. Il n’y a pas eu de débat à la suite du documentaire.
Le jeûne thérapeutique dure 3 semaines. De nombreux résultats positifs ont été consignés mais le jeûne thérapeutique n’intéresse pas les laboratoires pharmaceutiques puisque c’est un domaine peu lucratif.
Les laboratoires ne font de la recherche que dans un seul but : faire des profits financiers.
Les travaux réalisés par le Dr Longo permettre de développer la recherche sur l’utilisation potentielle du jeûne à des fins thérapeutiques et notamment une nouvelle approche complémentaire au traitement du cancer.
Il ne s’agit pour l’instant que de travaux de recherche. Les premières études effectuées sur des tumeurs cérébrales sembleraient être très prometteuses mais ne peuvent pas être généralisée, pour l’instant, à tout les types de cancer.
http://www.hebraud.fr/le-je%C3%BBne-m%C3%A9dicalis%C3%A9/je%C3%BBne-et-cancer/
L’émission en replay:
http://www.tv-replay.fr/le-jeune-une-nouvelle-therapie/
Bonjour, j ai toujours été adepte des cinq repas par jour ( 1 petit déjeuner, 2 repas principaux et 2 encas). J ai 1 de mes clientes qui fait le jeûne spirituel et 1 régime hyper protidique, je l ai fortement déconseiller car j avais peur qu’elle fasse 1 malaise. Puis je me suis renseignée et la je suis tombée sur le jeune intermittent. J ai trouvé ce mode de vie tellement intéressant que j ai voulu tenter l’expérience et dépasser ma Faim. Je me suis dit ” c est moi qui me contrôle ” et non mes démons. Cela fait 3 semaines que j ai entamé et j ai perdu 3kg6, je fais attention à ce que je mange : exclusivement des légumes verts accompagnés de poisson, de steaks de soja, de viandes. Si je me fais plaisir le week-end je ne mange pas le soir. Mes repas se situent à 13h, encas proteinés a 16h30 et repas a 20h . Pour 1,53 m mon poids de forme se situe à 48kg donc il me reste la moitié à perdre. Je suis très confiante et très motivée. Par contre j ai rajouté des graines de lins mixées à mon shake proteiné, mais côté transit ce n’est pas gagné. À plus tard pour des news.
Bonjour,
je fais le jeune intermittent depuis bientôt 1an et demi :
– un repas le midi
– un encas vers 17h00 si l’envie m’en prend (jambon, fruit frais, fruit sec : pas tout mais en piochant dans ces types d’aliment)
– un repas du soir fini vers 20h.
Avec cela, une alimentation basée à plus de 90% sur le paléo.
Je me porte très bien et j’ai perdu sur les 6 premiers mois 18 kg.
Je dois dire que je ne mange plus le matin alors qu’avant c’était le repas le plus important pour moi (avec des tonnes de cochonneries). Le jeune est venu naturellement quand on se met à l’écoute de son corps et de ses besoins.
++
Philippe
Je jeune regulierement. Le plus grand benefice que j’en tire : une grande lucidite d’esprit. C’est facsinant. Je pense plus clairement, je resout des problemes facilement, je suis plus creative.