Accéder à des enquêtes de santé exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

gluten-maladie-coeliaque-ble-dietetistes

Outre atlantique, 3 organismes important du Québec dans le domaine de la santé et de la nutrition ont co-signé un article sur les dangers du régime sans gluten. Je dois cette découverte à Florence, une lectrice du blog, qui a littéralement « sautée au plafond » en lisant cet article (merci pour le lien ; ) ).

Intriguant. Le mot est lâché pour cet article qui nous parle de « complications graves » et de « risques de carences alimentaires » pour les personnes qui souhaitent commencer un régime sans gluten. Ces informations sont émises par M. Bernard Lavallé, un nutritionniste du site d’information Extenso, sous la houppette de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ, l’équivalent des diététiciens nutritionnistes en France) et du Collège des Médecins du Québec, rien que ça.

Risques de carences nutritionnelles

Le nutritionniste n’y va pas de main morte, dès le début de l’article nous pouvons lire que « suivre un régime sans gluten sans avoir obtenu un diagnostic de maladie cœliaque pourrait entraîner des complications graves et provoquer des carences alimentaires […] »

Pire encore, on apprend dans cet article que les aliments sans gluten sont moins nutritifs que leur équivalent avec du gluten. Bernard Lavallé nous parle même d’études qui prouvent cela mais n’en cite aucune.

D’après ce nutritionniste, magner sans gluten est « très restrictif », ce qui est plutôt vrai mais qui dépend beaucoup des personnes et du contexte, et également « monotone ». Prenez garde ! Les charcuteries, les sauces et les assaisonnements ne sont plus tolérés selon M. Lavallé. C’est à croire qu’il y aurait même du gluten dans l’huile de l’olive !

Finalement, le billet québécois tente même de décourager les futurs adeptes de ce régime sans gluten si leur objectif est de perdre du poids. Le nutritionniste fait le hasardeux lien entre le « gluten » et les « féculents » et assène que les « féculents ne font pas engraisser […] ». Nous ne relèverons pas le fait que les pommes de terre sont des féculents et ne contiennent pas de gluten.

En résumé, des organismes officiels de la santé publique du Québec prennent une position plutôt à contre-pied de ce qui a été démontré à ce jour : c’est-à-dire les effets négatifs du gluten, plus généralement du blé moderne à la base de nombreux produits industriels.

Dans la suite de cet article, je vais vous exposer les réels risques du gluten pour l’organisme. Nous allons voir que les aliments avec du gluten, comme le pain et les pâtes, font parties des aliments les plus pauvres nutritionnellement parlant. Finalement, je vous propose une enquête sur le site Extenso, son nutritionniste Bernard Lavallé, mais également sur l’OPDQ qui n’hésite pas à afficher sa proximité avec l’industrie laitière et agroalimentaire !

La suite risque d’être dure à avaler pour mes amis « diététistes ».

Aucune céréale n’est indispensable pour l’Homme

Quand les professionnels de la santé du Québec parlent de risques de carences nutritionnels et de complications graves pour les personnes qui suivent un régime sans gluten, ils balayent du revers la très longue et très instructive Histoire de l’Homme.

Pendant 7 millions d’années, l’Homme n’a jamais consommé une seul céréale et s’en portait probablement à merveille. Lanutrition.fr nous indique très justement la position de l’école de santé publique de Harvard sur ce sujet :

Les produits céréaliers ne sont pas indispensables à la bonne santé.

Les céréales ne contiennent aucun élément dit essentiel (que l’on ne retrouverait que dans les céréales) et peuvent tout à fait être écartés d’un régime alimentaire ou conservées si on les tolère.

Manger sans gluten, c’est prendre le risque de se priver de pain, très riche en sel et en glucides avec un index glycémique très élevé, de pâtes et d’une flopée d’aliments industriels du type plat préparé, les pires qui existent.

Manger sans gluten, c’est donc prendre le risque d’éviter les aliments les plus pauvres nutritionnellement. Le pain est considéré comme apportant des calories vides, avec un indice de densité nutritionnelle proche de zéro (1,5). Les pâtes lui emboîtent le pas, avec un indice faible (3,8) qui indique un aliment pauvre en nutriments, minéraux, etc.

Manger sans gluten, c’est finalement prendre le risque de manger plus de légumes et de fruits pour compenser les pertes et les manques en céréales. Ces produits, s’ils sont choisis frais et biologiques, participent activement à maintenir un bon état de santé, ou bien à le retrouver.

Je profite de cet article pour élargir le débat au-delà du gluten, qui est loin d’être le seul inconvénient de la consommation de céréales.

Le gluten n’est pas le seul coupable

Récemment, le blé moderne vient d’être sévèrement accusé par un journaliste scientifique français, Julien Venesson. Dans son ouvrage « Gluten : comment le blé moderne nous intoxique », l’auteur met en évidence le caractère profondément « toxique » du blé moderne qui contient par exemple 42 chromosomes, soit 28 de plus ajoutés par génie génétique au blé ancestral.

Dans une interview réalisée par Lanutrition.fr, Julien nous indique les raisons de « limiter, voire de supprimer le gluten ». Au mieux, le gluten traverse le système digestif sans être modifié ; au pire, il perturbe le fonctionnement de l’estomac avec des molécules pouvant passer dans la circulation sanguine et entraîner des perturbations parfois graves.

Je ne cesserais pas de citer l’article de Sylvain de l’excellent blog Clair et Lipide qui nous parle plus en détail du livre de Julien et des principaux points en relation avec le blé et le gluten. J’encourage les lecteurs à visiter l’article de Sylvain pour y découvrir certains points forts du livre.

Au-delà du message des nutritionnistes du site Extenso et des associations de diététistes et des médecins du Québec, il y a une partie intéressante sur les relations qui existent entre les professionnels de l’agroalimentaire et les professionnels de la santé au Québec.

Quand le jeu de piste nous emmène vers Danone et Kellogg’s

Je l’ai dit au début de l’article, c’est le nutritionniste Bernard Lavallé du site Extenso qui indique les dangers de suivre un régime sans gluten. Le site extenso est décrit comme un organisme à but non lucratif dans la mission est « sensibiliser la population à une meilleure santé nutritionnelle à travers une interprétation objective et une diffusion efficace des connaissances scientifiques actuelles en matière de nutrition ».

Le site en question bénéficie selon lui d’une crédibilité à l’échelle nationale car il a reçu en 2003 le prix du mérite annuel en diététique de l’OPDQ. Il existe donc une relation certaine entre le site Extension et l’Ordre des diététistes.

Sur le site officiel d’Extenso, on retrouve tout en bas l’organisme à l’origine de sa création, « Nutrium ». Nutrium est détenu par l’Université de Montréal et propose bien entendu de faire de la vulgarisation scientifique afin d’améliorer les habitudes alimentaires de la population.

Dans la page des partenaires du site, on y découvre la triste présence du sponsor officiel Danone qui participe au support financier de la clinique universitaire de nutrition et aux activités de formation continue. Evidemment, la relation entre Danone et mon article sur le gluten est discutable, même si les produits laitiers sont généralement ingérés avec des céréales (et donc du gluten) au petit-déjeuner, donc la relation (même si elle est légèrement « capilotractée ») existe belle et bien.

D’une manière plus discrète, le nutritionniste consulté pour parler du gluten a été consultant chez Enzyme Communication Marketing, une société qui travaille avec les plus grandes sociétés de l’agroalimentaire de la planète.

Parmi les partenaires, on découvre la présence de Danone (encore une fois), de la société Kellogg’s qui commercialise des céréales du petit-déjeuner (entre autres choses), de General Mills (le géant des céréales) mais également les magasins Leclerc, des groupes pharmaceutiques comme Pfizer, Servier, et bien d’autres sociétés hautement lucrative.

Pour se rendre compte de l’indépendance de la ligne éditoriale d’un site d’information, il suffit de lire les articles les plus polémiques, notamment sur le lait et le jeûne.

« Le lait, c’est pour les enfants »

Bien entendu, c’est faux pour les nutritionnistes d’Extenso. Et ceci même si 75% de la population mondiale ne synthétisent plus la lactase qui permet de digérer le lactose du lait. L’article met en avant le rôle essentiel du calcium pour la santé osseuse, avec évidement le lait comme la meilleure source de calcium et de vitamine D mais également la plus accessible !

Toujours selon eux, les récentes campagnes « anti-laits » se baseraient principalement sur l’aspect éthique de la production industrielle de lait et non sur l’aspect nutritionnel. De facto, les auteurs du site ignorent et n’abordent pas les dangers d’une consommation excessive de lait de vache industriel.

Ils ignorent complètement le fait que l’Homme a vécu durant 7 millions d’années sans produits laitiers à l’âge adulte, exception faite pour le lait maternel idéalement adapté.

Les auteurs de l’article ignorent également le fait que la consommation de lait est associée avec des risques accrus de diabète de type 1 chez les personnes prédisposées (1, 2).

Ils ignorent également le fait que l’OMS fait état du « paradoxe du calcium » en pointant du doigt les pays asiatiques et africains très peu consommateurs de produits laitiers et qui jouissent d’une excellente santé osseuse (3).

La prise de position du site Extenso sur les produits laitiers trahie, selon moi, une indépendance plus que discutable ou du moins une connaissance incomplète de la problématique de la consommation des produits laitiers.

« Le jeûne purifie l’organisme »

Dans un second article du site, le jeûne est démystifié par l’équipe avec une « purification illusoire ». Selon eux, le jeûne ne produit que des déchets (corps cétoniques) mais également des effets secondaires comme « les nausées, la lassitude, les chutes de la pression artérielle et les anomalies du rythme cardiaque ».

Encore une fois, il n’y a aucune référence scientifique pour appuyer ces propos. L’article est court, mal référencé et n’apporte aucun élément de réflexion. J’oppose l’article d’Extenso avec mes articles sur le jeûne, et les nombreuses références scientifiques à l’appui, qui atteste de nombreux bienfaits d’un jeûne intermittent sur la santé cardiovasculaire, sur le poids, sur le métabolisme de l’insuline et même sur les fonctions cérébrales.

Un mot sur l’Ordre des diététistes

Dans le paragraphe précédent sur la description du site Extenso, je vous avais dit que l’Ordre des diététistes attestait du caractère sérieux d’Extenso, en matière de conseil sur l’alimentation.

L’Ordre en question assure des évènements toute l’année, des conférences, des formations, etc. Qui dit évènement, dit sponsors. Sur la page de présentation d’une des journées organisée par l’Ordre, on y retrouve la Fédération des producteurs de porcs du Québec ainsi que la Fédération des producteurs de produits laitiers au Canada.

L’Ordre des diététistes décerne tous les ans des récompenses aux membres de l’Ordre. Lors de la cérémonie de 2011, il est intéressant de noter que trois prix, l’un pour l’excellence de la carrière, un autre pour le mérite en nutrition publique et le dernier pour le mérite annuel en diététique, ont été octroyé par Danone (à hauteur de 5.000$), par les producteurs laitiers du Canada (2.000$) et par General Mills (1.800$ au total). Et tous les ans, c’est la même histoire !

Pour terminer, l’analyse du rapport d’activité 2012 de l’Ordre nous indique la présence  des Producteurs Laitiers du Canada dans la catégorie des formations continues, des congrès et des colloques.

Conclusion et recommandations

L’article sur les dangers du régime sans gluten émit par le groupe Extenso n’apparait pas, à la lumière de cette petite enquête, très objectif, ni sérieux, et encore moins complet. Il est indéniable que le régime sans gluten pour un malade diagnostiqué n’est absolument pas une partie de plaisir, c’est une lutte quotidienne pour traquer les traces de gluten. J’ai d’ailleurs testé il y a quelque temps le régime sans gluten pendant 2 mois, mon expérience vous attend au détour de cet article.

En revanche, les personnes qui tolèrent plutôt bien le gluten ont tout à gagner à réduire leur consommation de céréales, donc de gluten. Je vous rappelle que les céréales ne contiennent absolument aucun élément que l’on ne peut pas retrouver ailleurs.


Notes et références

  1. Vaarala O. et al. Removal of Bovine Insulin From Cow’s Milk Formula and Early Initiation of Beta-Cell Autoimmunity in the FINDIA Pilot Study. Arch Pediatr Adolesc Med. 2012 Mar 5.
  2. Finnish TRIGR Study Group. Dietary intervention in infancy and later signs of beta-cell autoimmunity. N Engl J Med. 2010 Nov 11;363(20):1900-8.
  3. Régime alimentaire, nutrition et prévention des maladies chroniques – Rapport d’une Consultation OMS/FAO d’experts, OMS, Série de Rapports techniques 916, Organisation mondiale de la Santé, 2003

On reste en contact ?

D'autres enquêtes et articles doivent vous intéresser ! Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

51 commentaires
    1. Si, elles servent à nous apporter des hydrates de carbone. Le riz et le tapioca en sont une excellente source, inoffensive avec des niveaux de toxicité proche de zéro.

      1. 1 senedir zevkle düzenli olarak takip ediyorum bloÄŸu ama hiç yorum yapmamıştım :) severek takip edildiÄŸinizi bilin istedim :) bütün bu güzellikler için teÅŸekkürler… ve sevgiler.. :)

  1. Ce serait dire que les chinois, qui ont une alimentation sans gluten car la base de leur alimentation est le riz, seraient tous carencés. Au Québec nous n’avons pas tous la même opinion que monsieur Lavallée sur le sans gluten. Depuis que je mange sans gluten je n’y trouve que des avantages.

  2. Et si tout le monde mangerait sans gluten et sans lactose, MDR, l’industrie agroalimentaire ferait la grimace. C’est tellement mieux de manger des fruits frais et légumes (Bio) ou secs et pas de Gluten, des calories vides.. Pour ma part, ça fait déjà plusieurs mois que je ne mange plus d’aliments contenant du gluten ni de lactose et je me porte à merveille, beaucoup mieux qu’avant. Il y a tellement de choses que la nature nous offre….ceci à chaque saison.
    Bonne santé à tous !

  3. Et encore un article qui met en évidence des absurdités. :)
    C’est sûr que ce n’est pas en arrêtant de consommer du pain (surtout le pain blanc : http://www.lanutrition.fr/fraliment/fraliment/5592-pain-baguette.html), les pâtes raffinées et tout que l’on sera carencé. Vu le peu de nutriments que ces aliments apportent…
    Par contre, bonjour les quantités de sucre et de sel…

    C’est quand même dingue de voir des organismes affirmer des choses fausses tout en disant que des études prouvent cela sans jamais en voir la moindre trace…
    Corruption de ***** !

    En tout cas, très bien cet article Jérémy !

  4. Heureusement que j’ai lu cet article Quebecois! Ca fait plus d’un an maintenant que j’ai arrete le gluten, je me demande comment je tiens encore debout…
    Continue a deminer les articles ;-)

  5. Je suis en accord avec ce que vous écrivez sur les céréales industrielles par contre j’aimerais savoir pourquoi, on ne parle jamais de sarrasin, millet, quinoa, amarante, etc. ? Bio bien sûr. Est-ce un groupe mauvais pour la santé.

    Merci de bien vouloir m’éclairer!

  6. Bonjour Monsieur, voici quelques commentaires.

    Rapidement sans flafla

    1- Vous devriez aller à la source. M. Lavallée est interviewé dans l’article et la journaliste qui le questionne fait référence à un communiqué émis par 2 (et non 3) instances réglementaires (L’ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ) et le Collège des Médecins du Québec)

    2- L’OPDQ n’est pas l’équivalent de «diététiciens nutritionnistes en France». La formation de diététiste-nutritionniste au Québec équivaut à un Bacc + 5 (peut etre meme 6, je ne suis pas certain).

    3-Pas besoin d’études pour prouver que les produits commerciaux «sans gluten» sont souvent moins nutritifs. S’agit de savoir lire les étiquettes.

    4-Les effets néfastes du gluten n’ont été démontrés que dans des cas bien particuliers (Maladie cœliaque par exemple). Pour la très grande majorité de la population, ce n’est pas le cas. Je vous mets au défi de me citer vos études.

    5- tous ces arguments sur l’alimentation de l’homme ancien me font sourire… Pourtant, nous sommes l’animal avec le plus gros cerveau et une espérance de vie qui ne cesse de s’améliorer. Peut être que les gens qui synthétisent la lactase ne sont que le résultat de l’évolution et de la sélection naturelle ? Le régime omnivore a permis à l’homme de survivre dans des conditions extremes.

    6-Il est normal (je ne dit pas souhaitable) que l’industrie finance la recherche ou autre. Ils ont les moyens. Sans eux, bcp moins de recherche et d’avancement de la science. Mais pensez-y, croyez vous vraiment que tous les professionnels de la recherche sont des corrompus ? C’est tout simplement impossible. Par ailleurs, le seul fait d’être financer par l’industrie ne signifie pas qu’une étude soit nécessairement mauvaise. La seule façon de le savoir, est de la lire et de la juger (et d’avoir les compétences pour le faire)

    7- Je ne suis pas aller voir toutes vos références mais celle de la OMS oui. Je constate que vous avez retenu ce qui vous convenait et rejeter le reste. Le document en question soulève effectivement le paradoxe du calcium qui selon eux serait attribuable aux protéines animales consommées dans les pays développés. On y rapporte aussi que les besoins pourraient varier selon la culture (aspects alimentaires, géographiques génétique et du mode de vie) et que dans les pays industrialisés, une faible consommation de calcium augmente le risque de fractures. Enfin, outre les protéines animales, l’apport en vitamine D, en sodium, le tabagisme sont important dans l’analyse des causes de l’ostéoporose.

    Bonne journée

    1. Quelques réponses à vos points.

      3. L’étiquette du produit ne vous indiquera pas ce qui va être absorbé dans l’intestin ou non, ainsi un produit peut être séduisant sur le papier et pourtant les molécules peu disponibles à cause d’anti-nutriments.

      4. Vous parlez de cas bien particulier, mais vous oubliez les cas d’allergies au blé, de syndromes du colon irritables, de sensibilité au gluten en plus de la maladie coeliaque. Pour la très grande majorité de la population nous appartenons peut être à un génotype et sommes porteurs de gênes liés à la maladie qui sommeillent en attendant de s’activer.

      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18348715
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21224837
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23648697
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11600749
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23693012
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22716996
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22371218
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21839707
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22313950
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22237879
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22149581
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22212744
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22825366
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23211856
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23357715
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20560212

      Voilà la plupart des études et revues qu’on peut trouver sur pubmed pour soutenir le fait que le gluten pose problème et pas seulement chez les coeliaques. Ensuite la maladie coeliaque toucherait 1% de la population anglaise par exemple et on parle de 1 personne diagnostiquée pour 8 qui ont la maladie mais n’ont donc pas été diagnostiquées.

      5. Vous pouvez sourire mais la morbidité est une chose à prendre en compte, vivre vieux pour vivre vieux ne présente pas grand intérêt si dans le même temps le nombre d’années dans des conditions d’invalidité augmentent. Ensuite l’homme s’adapte et évolue pour survivre mais ça ne signifie pas forcément que c’est pour un mieux.

      6. Le problème est qu’il est très difficile de bousculer ce qui s’apparente à des dogmes biens établis, on évolue dans un système de croyances qui sont véhiculées dans les apprentissages que fournissent les écoles, écoles ou organismes subventionnés bien souvent par ceux qui ont le plus d’argent et l’agroalimentaire en fait partie. Ce n’est pas la bonté qui gouverne, c’est l’argent qui est roi. Après il peut y avoir du bon et du mauvais partout mais il a été démontré qu’une étude subventionnée ou commandée par un industriel aura bien souvent un résultat positif, ça n’aide pas à l’objectivité.

    2. Bonjour,

      Je vais me permettre de faire quelques remarques (basée sur ma réflexion et non sur mes connaissances) au sujet de certains de vos commentaires, même s’ils ne me sont pas adressés :

      Point 3 : « Pas besoin d’études pour prouver que les produits commerciaux «sans gluten» sont souvent moins nutritifs. S’agit de savoir lire les étiquettes »
      Comparer d’un point de vue nutritif des produits avec et sans gluten juste en regardant les étiquettes me semble particulièrement inapproprié étant donné que la majorité des produits industriels contiennent du gluten tandis que la majorité des aliments sous forme de matière première (hormis le blé) n’en contiennent pas (légumes, fruits, légumineuses, fruits à coques, viandes, poissons, nombreuses graines, etc…). Comment voulez-vous donc comparer des produits industriels, composés de nombreux aliments différents, à un aliment non modifié (ou au maximun par des procédés mécaniques : huiles, farines) et contenant par conséquent un aliment unique? Il me semble donc que c’est bien la combinaison de ces différents aliments de base qui fera la richesse nutritionnelle de l’alimentation. Pour ce qui est de comparer la richesse nutritionnelle de deux produits du même type (farine par exemple), l’un sans et l’autre avec gluten, je ne suis pas persuadée qu’une farine de sarrasin, par exemple, soit moins nutritive qu’une farine de blé (consommée raffinée dans la majorité des cas). Il me semble même que c’est le contraire… Pour ce qui est de comparer la richesse nutritionnelle de deux produits industriels « équivalents » (pâtes ou biscuits par exemple), l’un avec et l’autre sans gluten, je vous avoue que je n’en aie aucune idée. J’ai tout de même beaucoup de mal à m’imaginer que des pâtes ou biscuits avec gluten puissent être plus nutritifs (j’ai bien dit « nutritif » et pas « calorique ») que des pâtes ou biscuits sans gluten. Je prendrai donc la peine d’aller vérifier cette supposition en supermarché.

      Point 5 : « Le régime omnivore a permis à l’homme de survivre dans des conditions extrêmes ».
      Peut-être mais vivre dans des conditions extrêmes n’est absolument plus d’actualité (dans nos sociétés occidentales, j’entends).

      Point 6 : « Par ailleurs, le seul fait d’être financer par l’industrie ne signifie pas qu’une étude soit nécessairement mauvaise ».
      Peut-être pas nécessairement, mais augmente fortement ses chances de l’être. Sinon quel serait l’intérêt des industries de financer des recherches sur leurs produits ? Cette question n’est pas seulement rhétorique mais attends bien une réponse. Je ne m’y connais pas sur le sujet, il y a donc peut-être d’autres raisons que j’ignore.

      « La seule façon de le savoir, est de la lire et de la juger »
      Il me semble que c’est ce que fait généralement Jérémy, lorsque les références sont citées.

      Bonne journée

  7. J’aimerais connaitre votre parcours professionnel et/ou scolaire pour comprendre un peu les bases qui vous amènent à avoir un blog spécialisé sur la nutrition humaine ? Puisque de toute évidence vous ne devez pas être un nutritionniste…

    Et les sources scientifiques prouvant que le gluten est néfaste pour les gens non atteint de la maladie coeliaque m’intéressent aussi, si vous en avez.

    1. Salut Claudia,

      Pour faire court: je n’ai aucun diplôme en nutrition, alimentation, machin ou bidule officiel ou d’état.

      J’ai un master en science, et je suis actuellement en thèse (2ème année) dont le thème est hors-sujet avec la nutrition. Voilà voilà : )

    2. Ah! le sempiternel “argument d’autorité”… Une habitude bien française qui évite le recours aux véritables arguments dialectiques. Juste pour mémoire, Ampère, Edison, Davy, Faraday, et plein d’autres grands noms des sciences étaient parfaitement autodidactes.

    3. Je vous invite à lire ma réponse plus haut pour trouver les sources scientifiques existantes.

      On mange minimum trois fois par jour et ça peut avoir un impact considérable sur la santé, je ne comprends vraiment pas ton intérêt pour la nutrition Jérémy :D.

    4. Quelqu’un qui est indépendant et qui ne fait partie d’aucune Ordre, a beaucoup plus de liberté de paroles et par le fait même, ne se mets pas en position de conflit d’intérêt!
      Santé!

  8. Joli boulot Jérémy
    C’est fou ce que certaines personnes OSENT écrire comme absurdités ! Les aliments sans gluten moins nutritifs !
    Heureusement que t’es là pour démonter un peu tout ça ;-)

  9. Bonjour,

    Dans votre «bio» ci-dessous mentionnée, vous parlez de l’alimentation comme d’un «à côté» de votre vie professionnelle.

    “Ma passion pour l’alimentation est donc quelque chose « à côté » de ma vie professionnelle.”

    Cela se comprend rapidement à la lecture de vos blogs. Il m’apparaît donc pertinent de vous suggérez un retour sur les bancs d’école pour apprendre la nutrition.

    Avec vos nombreux diplômes et connaissances, il vous sera facile de valider un DUT ou BTS ou encore même une licence, et pourquoi pas un Master? Cela vous permettrez de poursuivre votre blog avec une qualité scientifique un peu plus adéquate que ce que vous nous proposez.

    Quant à votre article ; Peu importe mon avis de Nutritionniste Français. J’ai complété mes diplômes et acquis de nombreuses connaissances/compétences aux travers de mes expériences professionnelles en France et au Québec où je vis actuellement. J’ai simplement honte pour vous, honte de faire des liens sans fondement, honte de comparer des Ordres qui sont totalement différents, honte qu’un «scientifique» comme vous, dont le domaine d’expertise est, si je ne me trompe pas «***» se permettent de diffuser de l’information sur la nutrition. Vous faîtes de la Désinformation.

    Finalement, je vous serais reconnaissant d’expliquer à vos lecteurs, qu’elle serait la réaction d’un jury d’évaluation de thèse s’il prenait connaissance de votre «matériel et méthodes» :

    “J’ai découvert graduellement les effets de la nourriture sur la santé, et j’ai commencé par expérimenter mes nouvelles connaissances sur moi-même”

    Votre n=1 et il s’agit de vous. Belle rigueur mon cher.

    [Partie censurée: il n’y a nul besoin de citer mon travail professionnel dans se blog PERSONNEL, merci :)]

    1. Salut Julien,

      Tu ne m’en voudras pas, j’ai supprimé les parties de ton commentaire qui mentionnaient mon travail professionnel qui n’a strictement aucun rapport avec ce blog.

      Serais-tu capables de discuter des arguments de tes confrères ?

      Serais-tu capables de remettre en cause toute ta formation française ou québécoise (peu importe) à la lumière des données scientifiques et évolutives récentes (ou moins) ?

      Serais-tu capables, finalement, de confronter des idées et seulement des idées, au lieu de vouloir attaquer le CV d’une personne ?

      Si tu es effectivement capables de faire tout ça, alors on pourra discuter car à ce moment là, tu ne fais que brasser de l’air qui décrédibilise encore un peu plus ta profession et celle de tes collègues (bien que j’ai un respect sans fin pour les professionnels de la santé, ai-je besoin de le rappeler ?)

      Pour les lecteurs qui liront ton commentaire, je ne mélange absolument aucun Ordre du Québec. Je parle d’un site de nutrition et de l’Ordre des diététistes du Québec, deux choses extrêmement proches et très comparable mon cher !

      Au final, tu as perdu ton temps à venir répondre ici et moi également !

      Ceci étant dit, quels sont mes liens sans fondements ? J’ai hâte de lire ton prochain commentaire, avec s’il te plait, de l’argumentation et une focalisation sur mes idées (et non sur ma travail professionnel)

      Merci à toi ! ; )

    2. Ah! le sempiternel « argument d’autorité »… Une habitude bien française qui évite le recours aux véritables arguments dialectiques. Juste pour mémoire, Ampère, Edison, Davy, Faraday, et plein d’autres grands noms des sciences étaient parfaitement autodidactes.

  10. @ Kevin:

    Merci pour la réaction claire, en 7 points.

    1- C’est une erreur de ma part, je prenais en compte le site Extenso qui bénéfice tout de même des bonnes grâces de l’OPDQ. Pour information, voici le communiqué officiel des deux instances:

    http://www.opdq.org/extranet/manuel/OPDQ/pdf/ArticleGluten_2013.pdf

    2- Pour ce point, c’est de ma faute, j’ai du mal m’exprimer. En fait, je voulais dire que l’Ordre des diététistes était l’équivalent de l’Ordre français des diététiciens nutritionnistes (cet dénomination n’existe pas… je viens de l’inventer pour illustrer). Je ne fais pas de comparaison entre les formations, car je ne connais pas les formations au Québec.

    Je voulais simplement faire comprendre le terme “diététiste” au lecteur, car certains l’on peut être, tout comme moi, découvert avec cette article.

    3 et 4- Olivier et Léa apportent des réponses intéressante et de la lecture pour les curieux, merci à eux.

    5- Je ne sais quoi répondre…Une jeune internaute nous a apportée la preuve qu’une mutation génétique chez L’Homme de l’époque (surtout en Scandinavie, ceux qui consommaient beaucoup de lait) lui a permis d’inhiber la désactivation de la lactase une fois sevré. Autrement dit, ces personnes ne subissaient plus de sevrage. Cette mutation a entraîné un avantage sélectif sur les porteurs et donc la transmission de la mutation aux descendants.

    Pour lire la carte de la transmission de cette mutation, il faut se référer à la publication récente dans Nature:

    http://www.nature.com/news/archaeology-the-milk-revolution-1.13471

    Ensuite je ne perçois aucune réflexion sur le régime omnivore… Oui il a peut-être aidé certaines peuplade, et alors ? Les inuits vivent dans des conditions extrêmes avec un régime alimentaire plutôt particuliers… En tout cas loin des modèles alimentaires définis par nos organismes publics.

    6- Il est normal que l’industrie finance la recherche ? Effectivement, et j’aurais aucun à priori si toutes les recherches scientifiques financées ou non pas des industries étaient indépendante. Or, une étude publié en 2007 prouve que les résultats des études sur des produits alimentaires qui sont financées par le fabricant sont toujours positifs.

    (Lesser, L.I., et al., Relationship between Funding Source and Conclusion among Nutrition-Related Scientific Articles. PLoS Med, 2007. 4(1): p. e5.)

    Ils ont démontré qu’une fois sur 3, on ne retrouvait plus ces avantages dès lors que le financement devient indépendant. Nous avons clairement, aujourd’hui, une influence potentiel des résultats scientifiques à des fins commerciales. C’est pour cela que vous avez bien raison, il faut lire les publications pour y dénicher les traces de conflits d’intérêts et les confronter avec les autres publications dans le domaine.

    Heureusement qu’à l’heure actuelle, des financements publics (potentiellement indépendant) existe pour produire des résultats de qualité et qui auront une forte valeur en tant que preuve, contrairement aux études sur le lait financées par les grands groupes laitiers américains, ou aux études sur la bières financées par les brasseurs de la planète.

    7- Ma référence sur l’OMS est avant tout pour illustrer que même une organisation très importante et internationale (avec un peu moins de conflits d’intérêts) parle d’un paradoxe du calcium et met en avant des situations où la faible consommation de laitage protège bien les habitants du risque d’ostéoporose.

  11. Salut

    Ah, que de débats scientifiques… Allons vous savez bien qu il existe des études allant dans un sens comme dans l autre! J ai lu des 10zaines d études prouvant que manger 0 céréales étaient néfastes, que cette alimentation allait me faire ressembler à un Inuits (si si, il paraît que leur tête toute “ronde et ridée” en serait la cause) et des 10zaines de bouquin m expliquant le bénéfice de cette alimentation.
    D où a mon avis l importance de l expérimentation terrain : on se fout des chiffres, personne ne peut savoir ce qui nous convient Perso a part nous même! Je connais des tas de gens sur qui la Conso de céréales n a aucun effet néfaste à première vue. Si je prive mon mari de son pain du matin, c l hypoglycémie a 11h et l accident de voiture! Véridique
    Alors que pour moi, suite à mon parcours tumultueux d anorexique ( voir mon blog), je mange sans céréales et légumineuses de puis plus de dix ans. Mon intestin, fort détériore pendant mes années noires, n a pas retrouvé la capacité de les digérer
    Résultat de cette alimentation pendant 10 ans maintenant: pas de problèmes digestifs, ni allergiques. Niveau poids ( pour les filles ;)), je suis très (trop) fine alors même que je mange beaucoup de gras ( high fat low carb). Je ne connais pas l hypoglycémie.
    Certes, il m arrive d être à court d énergie parfois, un peu raplapla. Quelques rides prématurées sur le visage… Mais peut on l imputer à la non Conso de céréales? Peut être, peut être pas…

    Et si on laissait libre chacun, en toute connaissance de toutes ces études, de choisir ce qui est mieux pour lui? S écouter avant tout ;)
    Affranchissez vous des diktats, vivez merde !!!

    Mel

  12. Bonjour,

    Merci pour cette réponse. Je regrette votre manière de censurer les commentaires sur votre activité professionnelle quand, vous même, vous vous permettez de juger celle de Mr Lavallée.
    Ne voulant pas vous faire perdre plus de temps, je m’abstiendrais d’argumenter mes réponses. Interprétez-le à votre manière.

    1. Julien,

      Vous êtes en train de tout confondre. Mon activité professionnelle n’a aucune place ici car strictement sans rapport avec mon activité personnelle, celle de partager des informations sur la santé à travers mon blog. Là où j’aurais dérapé, ce serait si j’avais attaqué M. Lavallé dans sa vie privée. OR, vous êtes en train d’essayer de parler de ma vie privé, qui sur ce blog, est représenté par mon travail professionnel.

      Est-ce que je me suis fait bien comprendre ? La seule est unique chose que vous avez à savoir, c’est que je ne suis pas un professionnel de la santé, je n’ai reçu aucune influence (parfois très néfaste) à cause d’une formation comme vous avez pu recevoir, et je n’ai, moi, aucun conflit d’intérêt avec l’industrie agroalimentaire (bien au contraire).

      Je rebondis encore une fois sur votre premier commentaire et sur le côté “un peu plus scientifique” que mon blog aurait avec des diplômes en nutrition. Je pense très sincèrement, que la majorité des professionnels de la santé qui sortent des écoles ou des universités ne savant pas lire une publication scientifiques, ils ne savent ce que c’est une Review, un biais ou les biais d’une étude épidémiologique prospective par exemple. J’ai pu le voir avec un échange sur ce blog avec un diététicien nutritionniste multi-diplômé dans tous les domaines de la santé qui osait me parler des vertus du lait sur la base de 3 publications dont il n’avait lu que les abstract. Bien sûr, ces publications présentaient toutes des défauts majeurs dans la construction du protocole et dans l’interprétation des résultats.

      Je t’invite à lire les commentaires de Lionel, le sur-diplômé en nutrition, et mes réponses !

      >> http://www.dur-a-avaler.com/yaourt-produits-laitiers-calcium-maigrir-passeportsante/

      Donc, personnellement, si je suivais de telle formation, je pense que je ne réussirais pas les examens étant les absurdités et les conneries de l’industries et de la mauvaise science que l’on souhaiterait me faire recracher. Impossible.

      La démarche scientifique existe déjà sur ce blog, et malheureusement pour toi et la plupart de tes collègues, elle est inexistante. La preuve ? Tu es INCAPABLES de développer des arguments, et tu sais très bien que je pourrais les démonter avec les méta-analyses les plus sérieuses, et que de toute façon, ce blog perturbe trop les professionnels dans leur routine “Pain-Lait-Viande”

      Je te conseille de lire mon article écrit sur des professionnels tel que toi:

      >> http://www.dur-a-avaler.com/conseils-nutrition-pire-professionnels-dieteticien-nutritionniste/

  13. Les bagarres de diplômes ou de bêtises de ce genre ne m’interressent pas car ce n’est pas le débat en plus
    d’ailleurs je suis contre l’école à tout point de vue sauf quand on arrive à un certain niveau d’études qui imposent une loi de connaissance et encore…. je suis auto didacte pour tout
    on n’a pas besoin d’être nutritioniste pour bien manger lire les paquets dans mon cas jamais donc j’achète plus c’est simple de plus je lis tout en “diagonale”!
    pour faire des plats raffinés et BCBG bio à base de millet amarante etc en pâté mélangé à plein d’autres choses non animales c’est long mais agréable quand au résultat il faut tester les plats avant de les présenter à des amis etc….
    d’autre part je dois vous dire qu’en alimentation c’est comme tout c’est suivant les circonstances de la vie
    après 4 mois d’hosto mon mari est revenu en ayant perdu quasi la moitié de son poids !!!!!(il ne pesait que 70kgs pour 1m75)
    alors quand on le voit revenir à la vie et à la maison dans quel état après un passage à l’höpital et plusieurs opérations on se pose pas de question d’étiquettes etc on mange toujours sainement mais comme la personne doit revivre au sens propre du terme il vaut mieux qu’elle mange n’importe quoi… ce qu’elle désire en fait !!!
    alors tout est relatif dans la vie
    je viens personnellement de faire un jeûne de 2 jours (dorénavant ce sera lundi et mardi) ça n’est pas du tout pénible mais on a tellement de boulot ……physique que manger devient une necessité biologique néanmoins avec une alimentation végétarienne ou je mets des choses avec gluten d’autres sans gluten
    du lait cru du lait de noisette etc………
    mais pas de “cochonneries bien entendu” cad les plats tout prêts on n’en jamais acheté!!!

  14. Vaut mieux tard que jamais ! Un bon débat en vaut toujours la peine !

    Je vais commencer par quelques spécifications.

    D’abord, pour votre information, il n’y a pas de complot. L’industrie alimentaire veut faire de l’argent (elle ne s’en cache pas!), tout comme l’industrie du sans gluten d’ailleurs, et la plupart des professionnels de la santé veulent… que vous soyez en santé. Il s’agit d’être dans le milieu pour le constater. Les gens qui sautent sur l’argument de la corruption et du complot sont généralement à l’extérieur du système et ignorent son fonctionnement véritable et sous-estime grandement les scientifiques qui en font partie. Croyez-vous vraiment que parmi les scientifiques, personne ne remet en question les faits établis ? Au contraire, c’est justement le propre du scientifique de douter. Croyez-vous vraiment qu’aucun scientifique ne monte aux barricades quand vient le temps d’élaborer les grandes lignes de l’alimentation santé ou du traitement nutritionnel optimal pour différentes maladies afin de s’assurer que l’industrie ne s’impose pas en maitre ? Comment expliquez-vous que la plupart des guides alimentaires soient pratiquement identiques dans les différents pays du monde ? Pourtant l’industrie laitière ne fait pas partie de toutes les économies. Et coca-cola n’a pas réussi à s’y immiscer !

    Sachez aussi, que depuis quelques années, aux états unis au moins (faudrait vérifier pour les autres pays, je ne suis pas certain que ce soit en place, mais c’est sans aucun doute un standard qui s’imposera partout si ce n’est déjà fait) les études cliniques sur des humains doivent être obligatoirement enregistrées (on peut consulter ce registre) et les résultats doivent être obligatoirement publiés (positifs ou négatifs) sous peine de prison. Alors quand les gens disent que les scientifiques sont tous une bande d’ignorants et/ou de corrompus, il me semble que l’argument manque de nuance (pour le moins) et qu’il ne tient pas la route.

    Pour répondre à certains commentaires, personne ne prétend pas que le régime sans gluten cause automatiquement des carences, mais bien qu’il présente des RISQUES de carences. D’ailleurs, les tenants du sans gluten martèlent qu’on en consomme trop, qu’il est partout; d’où le RISQUE de carences s’il n’est pas remplacé adéquatement dans l’alimentation (impliquant que de le remplacer adéquatement est évidemment tout à fait possible).

    Ceci dit, le message principal du communiqué original à l’origine du billet n’est pas le risque de carences du tout. Ce que le communiqué original dit, ainsi que la majorité des spécialistes dans le domaine c’est : Si le régime sans gluten est entrepris sans tests médicaux visant à exclure la maladie cœliaque, une personne pourrait ignorer sa véritable condition et l’empirer. Ceux qui se sentent mieux en excluant le gluten devraient s’assurer de ne pas avoir la maladie cœliaque (ou une ataxie liée au gluten, ou une dermatite herpétiforme ; parenthèse pour Olivier Ramirez qui n’a pas compris que lorsqu’on écrit ”la maladie coeliaque, PAR EXEMPLE” cela implique que la liste n’est pas exhaustive). Le 2e message principal du communiqué original: Pour avoir un diagnostic fiable de la présence ou de l’absence de MC, il faut en consommer sous peine de recevoir un résultat faux-négatif. Enfin, si les tests médicaux confirment l’absence de la MC, les adeptes de l’alimentation sans gluten pourront faire ce qui leur semble le mieux pour eux, la tête tranquille, sans risque d’empirer leur état. Ils pourraient même, s’ils le désirent, être suivi par un gastroentérologue et une diététiste-nutritionniste afin d’obtenir du support dans leur démarches et s’assurer que la cause première des malaises est traitée (gluten ou autres : ex maladie de Crohn, cancer de l’intestin, syndrome du colon irritable, diverticulite, ou peut être même, cette nouvelle entité à l’étude, la sensibilité au gluten).

    Ceci m’amène donc à répondre au commentaire de Olivier Ramirez. Je ne suis pas d’accord lorsque vous dites que Pour la très grande majorité de la population nous appartenons peut-être à un génotype et sommes porteurs de gènes liés à la maladie qui sommeillent en attendant de s’activer.

    D’abord vous ne pouvez pas dire dans la même phrase : la très grande majorité suivie de peut-être. C’est un non-sens de syntaxe. Ensuite, il semble de plus en plus évident que TOUS les humains ont des gènes potentiellement délétères, qui sommeillent, toutes maladies confondues. La révélation du génome humain depuis quelques année nous en apprendra sans aucun doute davantage à ce sujet dans les prochaines années. Enfin, pour le moment, la susceptibilité génétique connue de la maladie coeliaque est le gène HLA DQ2-DQ8 dont environ 25-30 % de la population est porteuse. Par contre, bien que près de 100% des coeliaques aient le gène (marqueur spécifique), plusieurs personnes ont ce gène sans problèmes avec le gluten (marqueur non sensible). Donc les susceptibilités génétiques existent certes, mais ne peuvent être traitées en silo puisqu’il est connu que l’environnement joue un grand rôle sur l’expression des gènes (l’épigénétique).

    Maintenant le vif du sujet. Les études d’Olivier Ramirez. Je suis heureux de constater que nous fréquentons les mêmes sources. Mais perplexe devant l’interprétation que vous en faites. Ces études ne représentent pas des PREUVES des effets néfastes du gluten. Elles représentent une goutte d’eau dans l’océan de la connaissance à ce sujet (une goutte d’eau indispensable il va sans dire, mais une goutte d’eau tout de même). Je ne comprends pas comment vous en arriver à cette conclusion (et serait ravi de l’apprendre). Sans aller commenter chaque étude, allons-y pour les premières:

    Étude 1 : N=58 généralisation impossible. Étude testant l’alimentation végétalienne sans gluten; impossible de savoir lequel des facteurs a agi, donc pas une preuve que le gluten est toxique. D’ailleurs c’est précisément la dernière phrase de l’auteur (comme quoi, les scientifiques doutes et se remettent en question)

    Étude 2: Étude très intéressante RC (une des rares) par un chercheur rigoureux (voir étude 3).: N=34 atteints de SCI; généralisation impossible. De plus, aucune différence notée dans les marqueurs biologiques (objectifs). Différences par contre dans les marqueurs subjectifs. Points forts de l’étude: exclusion des FODMAP, connus aussi pour pouvoir parfois causer des malaises gastro-intestinaux Enfin, tiré du texte (introduction) Despite increased prescription of a gluten-free diet for gastrointestinal symptoms in individuals who do not have celiac disease, there is minimal evidence that suggests that gluten is a trigger. (Conclusion de l’abstract) “Non-celiac gluten intolerance” may exist, but no clues to the mechanism were elucidated. J’attire de plus votre’attention sur le temps du verbe MAY (expressing possibility) équivalent du conditionnel présent. Pour les lecteurs du blogue qui seraient moins familiers avec la lecture scientifique, ce détail n’est pas choisi au hasard. C’est que les PREUVES ne sont pas assez solides pour utilisées le verbe au présent et dire tout simplement blablabla existe (là, ont dit blablabla POURRAIT exister) pas la même chose. Donc il semble que l’auteur ne soit pas en accord avec vous Olivier.

    Étude 3: même chercheur que étude 2 avec amélioration de la méthode. Je suis étonnée que vous ayez mis cette étude dans le lot puisqu’elle dit l’inverse de ce que vous prétendez. Conclusion de l’auteur : In conclusion, these consecutive double-blind, randomized, placebo-controlled, cross-over rechallenge studies showed no evidence of specific or dose-dependent effects of gluten in patients with NCGS placed on a low FODMAP diet.

    Étude 4 : Bis étude 1.

    Étude 5: revue de littérature faisant état des connaissances. S’appuyant sur la définition de : NCGS est d’abord l’absence de maladie coeliaque (petit rappel du communiqué à l’origine de ce billet) répondant positivement au retrait du gluten. Définition controversé (voir l’étude 3 qui apporte des éléments pouvant contredire cette définition (présence de FODMAP)). À noter que la qté de gluten et de FODMAP est très souvent liée positivement dans les aliments (sauf légumineuses). Pas accès à l’article complet donc difficile de critiquer d’avantage.

    Je dois m’arrêter ici, le devoir m’appelle. Mais toute les études que vous avez mises Olivier, je les ai lues et voici ma conclusion générale.

    Les effets du gluten méritent d’être étudiés dans des études de qualité afin de mieux soigner les gens qui pourraient en souffrir. Toutefois, à l’heure actuelle, les connaissances sont minimes à ce sujet, parfois contradictoires, les mécanismes inconnus et les marqueurs objectifs diagnostiques absents (selon Verdu, marqueurs présents chez des animaux) Pour ces raisons, il est beaucoup trop tôt pour statuer sur la possible toxicité du gluten. Il serait tout de même étonnant que la majorité de la population y soit sensible. Il reste plusieurs données à recueillir avant de cerner et expliquer ce «syndrome». En voici quelques exemples:
    • Les caractéristiques des échantillons varient énormément d’une étude à l’autre (sérologie, génétique, autre pathologie, symptômes)
    • La définition la plus répandue de la sensibilité au gluten (non coeliaque répondant à une GFD) ne tient pas compte d’autres composantes des aliments contenant du gluten (FODMAP ou autre protéine)
    • Les gens en santé (cette clientèle adhérente ayant arrêté le gluten sans symptômes préalables mais disant se sentir mieux sans gluten quand même) sont rarement étudiés
    • Mécanismes physiologiques non identifiés
    • Les études ne permettent pas de savoir si le «syndrome» NCGS est réversible ou non (altération ponctuelle du microbiote?)
    • Dans plusieurs études, l’exclusion de la MC est basée le critère de marsh 0 ou 1 mais avec sérologie positive = MC latente ???

    Donc, quand les gens parlent de preuves scientifiques que le gluten est toxique, soit ils ne connaissent pas la définition de preuves scientifiques, soit ils ont mal interprétés les résultats, soit il sont de mauvaise foi (j’ose espérer que non!).

    De la part d’un scientifique de la nutrition, averti et raisonnablement sceptique:
    • Si vous avez des problèmes digestifs qui vous incommodent au point de déranger vos activités quotidiennes : Voyez un médecin (ouvert et compétent, oui ca existe! En tous cas, au Québec!).
    • Méfiez-vous des gens qui affirment sans nuance (qui mettent tout dans le même panier, du genre, les scientifiques sont corrompus! le gluten, c’est toxique! les produits laitiers, c’est mauvais!) et qui ont tendance à se fâcher lorsqu’on les contredit (scientifiques ou non).
    • Ne soyez pas impressionnés outre-mesure par les références scientifiques. On peut leur faire dire bien des choses. Surtout qu’on sait bien que les gens ne vont pas vérifier.
    • Enfin, rappelez-vous que certaines personnes n’étant pas dans le domaine de la nutrition (ou autre domaine) ignore ce qu’ils ignorent au sujet de ce domaine. Mais quand la nutrition est notre profession, nous avons plus de chance de savoir ce que nous ne savons pas, et où chercher pour trouver une réponse fiable. (oui oui je sais, des incompétents, ils y en a partout, inutile de me le préciser!).
    • Moi, je vous le dis, je suis compétent, rigoureux et sceptique (et je ne suis pas seul dans mon domaine). Et le gluten, on l’étudie avec personne qui nous soudoie! (Pas obligé de me croire !)

    PS. Je ne me relis pas, c’est trop long, désolé pour les coquilles !

    Pour agrémenter vos réflexion :
    1. Volta, Umberto MD, Tovoli, Francesco MD, Cicola, Ronny MD, et al. Serological Tests in Gluten Sensitivity (Nonceliac Gluten Intolerance). [Article]. Journal of Clinical Gastroenterology September. 2012;46(8):680-5.
    2. Biesiekierski JR, Peters SL, Newnham ED, Rosella O, Muir JG, Gibson PR. No Effects of Gluten in Patients With Self-Reported Non-Celiac Gluten Sensitivity After Dietary Reduction of Fermentable, Poorly Absorbed, Short-Chain Carbohydrates. Gastroenterology. 2013;145(2):320-8.e3.
    3. Gibson PR, Muir JG. Not All Effects of a Gluten-Free Diet Are Due to Removal of Gluten. Gastroenterology. 2013.
    4. Nijeboer P, Mulder C, Bouma G. [Non-coeliac gluten sensitivity: hype, or new epidemic?]. Ned Tijdschr Geneeskd. 2013;157(21).
    5. Vanga R, Leffler DA. Gluten Sensitivity: Not Celiac and Not Certain. Gastroenterology. 2013;145(2):276-9.
    6. Vazquez–Roque MI, Camilleri M, Smyrk T, Murray JA, Marietta E, O’Neill J, et al. A Controlled Trial of Gluten-Free Diet in Patients With Irritable Bowel Syndrome-Diarrhea: Effects on Bowel Frequency and Intestinal Function. Gastroenterology. 2013;144(5):903-11.e3.
    7. Aziz I, Hadjivassiliou M, Sanders DS. Does gluten sensitivity in the absence of coeliac disease exist? BMJ. 2012;345:e7907. Epub 2012/12/04.
    8. Aziz I, Sanders DS. Emerging concepts: from coeliac disease to non-coeliac gluten sensitivity. The Proceedings of the Nutrition Society. 2012;71(4):576-80. Epub 2012/09/08.
    9. Brottveit M, Vandvik PO, Wojniusz S, Lovik A, Lundin KE, Boye B. Absence of somatization in non-coeliac gluten sensitivity. Scand J Gastroenterol. 2012;47(7):770-7. Epub 2012/04/24.
    10. Brown AC. Gluten sensitivity: problems of an emerging condition separate from celiac disease. Expert Rev Gastroenterol Hepatol. 2012;6(1):43-55. Epub 2011/12/14.
    11. Carr AC. Depressed mood associated with gluten sensitivity–resolution of symptoms with a gluten-free diet. The New Zealand medical journal. 2012;125(1366):81-2. Epub 2012/12/21.
    12. Carroccio A, Brusca I, Mansueto P, D’Alcamo A, Barrale M, Soresi M, et al. A comparison between two different in vitro basophil activation tests for gluten- and cow’s milk protein sensitivity in irritable bowel syndrome (IBS)-like patients. Clinical chemistry and laboratory medicine : CCLM / FESCC. 2012:1-7. Epub 2012/11/28.
    13. Di Sabatino A, Corazza GR. Nonceliac gluten sensitivity: sense or sensibility? Ann Intern Med. 2012;156(4):309-11. Epub 2012/02/22.
    14. Di Sabatino A, Corazza GR. Nonceliac Gluten Sensitivity: Sense or Sensibility? Annals of Internal Medicine. 2012;156(4):309-11.
    15. Elli L. Where’s the evidence for gluten sensitivity? BMJ. 2012;345:e7360. Epub 2012/11/06.
    16. Ferch CC, Chey WD. Irritable bowel syndrome and gluten sensitivity without celiac disease: separating the wheat from the chaff. Gastroenterology. 2012;142(3):664-6. Epub 2012/01/28.
    17. Jackson JR, Eaton WW, Cascella NG, Fasano A, Kelly DL. Neurologic and psychiatric manifestations of celiac disease and gluten sensitivity. The Psychiatric quarterly. 2012;83(1):91-102. Epub 2011/08/31.
    18. Khayyat YM. Serologic markers of gluten sensitivity in a healthy population from the western region of Saudi Arabia. Saudi journal of gastroenterology : official journal of the Saudi Gastroenterology Association. 2012;18(1):23-5. Epub 2012/01/18.
    19. Lundin KE, Alaedini A. Non-celiac gluten sensitivity. Gastrointestinal endoscopy clinics of North America. 2012;22(4):723-34. Epub 2012/10/23.
    20. Nelsen DA, Jr. Gluten sensitivity: fad and fact. The Journal of the Arkansas Medical Society. 2012;109(4):60-1. Epub 2012/09/18.
    21. Pietzak M. Celiac disease, wheat allergy, and gluten sensitivity: when gluten free is not a fad. JPEN Journal of parenteral and enteral nutrition. 2012;36(1 Suppl):68S-75S. Epub 2012/01/18.
    22. Volta U, De Giorgio R. New understanding of gluten sensitivity. Nature reviews Gastroenterology & hepatology. 2012;9(5):295-9. Epub 2012/03/01.
    23. Volta U, Tovoli F, Cicola R, Parisi C, Fabbri A, Piscaglia M, et al. Serological tests in gluten sensitivity (nonceliac gluten intolerance). Journal of clinical gastroenterology. 2012;46(8):680-5. Epub 2011/12/06.
    24. Armstrong D, Don-Wauchope AC, Verdu EF. Testing for gluten-related disorders in clinical practice: the role of serology in managing the spectrum of gluten sensitivity. Canadian Journal of Gastroenterology.25(4):193-7.
    25. Aziz I, Sanders DS. Emerging concepts: from coeliac disease to non-coeliac gluten sensitivity. Proceedings of the Nutrition Society.71(4):576-80.
    26. Brown AC. Gluten sensitivity: problems of an emerging condition separate from celiac disease. Expert review of gastroenterology & hepatology.6(1):43-55.
    27. Hadjivassiliou M, Sanders DS, Grunewald RA, Woodroofe N, Boscolo S, Aeschlimann D. Gluten sensitivity: from gut to brain. Lancet Neurology.9(3):318-30.
    28. Newnham ED. Does gluten cause gastrointestinal symptoms in subjects without coeliac disease? Journal of Gastroenterology & Hepatology.26 Suppl 3:132-4.
    29. Sapone A, Bai JC, Ciacci C, Dolinsek J, Green PHR, Hadjivassiliou M, et al. Spectrum of gluten-related disorders: consensus on new nomenclature and classification. BMC Medicine.10:13.
    30. Saturni L, Ferretti G, Bacchetti T. The gluten-free diet: safety and nutritional quality. Nutrients.2(1):16-34.
    31. Tilg H, Koch R, Moschen AR. Proinflammatory Wheat Attacks on the Intestine: Alpha-Amylase Trypsin Inhibitors As New Players. Gastroenterology. (0).
    32. Troncone R, Jabri B. Coeliac disease and gluten sensitivity. Journal of Internal Medicine.269(6):582-90.
    33. Marsh MN. Gluten, major histocompatibility complex, and the small intestine. A molecular and immunobiologic approach to the spectrum of gluten sensitivity ([ldquo]celiac sprue[rdquo]). Gastroenterology. 1992;102:330-54.
    34. Hadjivassiliou M, Williamson CA, Woodroofe N. The immunology of gluten sensitivity: beyond the gut. Trends Immunol. 2004;25:578-82.
    35. Lee AR, Ng DL, Zivin J, Green PH. Economic burden of a gluten-free diet. Journal of human nutrition and dietetics : the official journal of the British Dietetic Association. 2007;20(5):423-30. Epub 2007/09/12.
    36. Wahnschaffe U, Schulzke J, Zeitz M. Predictors of clinical response to gluten-free diet in patients diagnosed with diarrhea-predominant irritable bowel syndrome. Clin Gastroenterol Hepatol. 2007;5:844-50.
    37. Hopper AD, Cross SS, Sanders DS. Patchy villous atrophy in adult patients with suspected gluten-sensitive enteropathy: is a multiple duodenal biopsy strategy appropriate? Endoscopy. 2008;40:219-24.
    38. Verdu EF, Huang X, Natividad J. Gliadin-dependent neuromuscular and epithelial secretory responses in gluten-sensitive HLA-DQ8 transgenic mice. Am J Physiol Gastrointest Liver Physiol. 2008;294:G217-G25.
    39. Fan X, Sellin JH. Review article: small intestinal bacterial overgrowth, bile acid malabsorption and gluten intolerance as possible causes of chronic watery diarrhoea. Alimentary pharmacology & therapeutics. 2009;29:1069-77.
    40. Hagen KB, Byfuglien MG, Falzon L, Olsen SU, Smedslund G. Dietary interventions for rheumatoid arthritis. Cochrane Database of Systematic Reviews. 2009(1):CD006400.
    41. Hall NJ, Rubin G, Charnock A. Systematic review: adherence to a gluten-free diet in adult patients with coeliac disease. Alimentary pharmacology & therapeutics. 2009;30(4):315-30.
    42. Kurppa K, Collin P, Viljamaa M, Haimila K, Saavalainen P, Partanen J, et al. Diagnosing Mild Enteropathy Celiac Disease: A Randomized, Controlled Clinical Study. Gastroenterology. 2009;136(3):816-23.
    43. Verdu EF, Armstrong D, Murray JA. Between celiac disease and irritable bowel syndrome: the no man’s land of gluten sensitivity. The American journal of gastroenterology. 2009;104:1587-94.
    44. Smedslund G, Byfuglien MG, Olsen SU, Hagen KB. Effectiveness and safety of dietary interventions for rheumatoid arthritis: a systematic review of randomized controlled trials. Journal of the American Dietetic Association. 2010;110(5):727-35.
    45. Biesiekierski JR, Newnham ED, Irving PM, Barrett JS, Haines M, Doecke JD, et al. Gluten Causes Gastrointestinal Symptoms in Subjects Without Celiac Disease: A Double-Blind Randomized Placebo-Controlled Trial. The American journal of gastroenterology. 2011.
    46. El-Chammas K, Danner E. Gluten-free diet in nonceliac disease. Nutrition in Clinical Practice. 2011;26(3):294-9.
    47. Rojahn R. Dietary interventions for rheumatoid arthritis. American Journal of Nursing. 2011;111(3):69.
    48. Sapone A, Lammers K, Casolaro V, Cammarota M, Giuliano M, De Rosa M, et al. Divergence of gut permeability and mucosal immune gene expression in two gluten-associated conditions: celiac disease and gluten sensitivity. BMC Medicine. 2011;9(1):23.
    49. Extenso Le centre de référence sur la nutrition de l’Université de Montréal. La maladie coeliaque, l’intolérance au gluten et de la sensibilité au gluten : confusion à propos du gluten2012 2 mai 2013. Available from: http://www.extenso.org/zone-professionnels-de-la-sante/l-etat-de-la-question/la-maladie-coeliaque-l-intolerance-au-gluten-et-de-la-sensibilite-au-gluten-confusion-a-propos-du-gluten/.
    50. Husby S, Koletzko S, Korponay-Szabo IR, Mearin ML, Phillips A, Shamir R, et al. European Society for Pediatric Gastroenterology, Hepatology, and Nutrition guidelines for the diagnosis of coeliac disease. J Pediatr Gastroenterol Nutr. 2012;54(1):136-60.
    51. Sapone A, Lammers KM, Casolaro V, Cammarota M, Giuliano MT, De Rosa M, et al. Divergence of gut permeability and mucosal immune gene expression in two gluten-associated conditions: celiac disease and gluten sensitivity. BMC Med. 2011;9(23):1741-7015.
    52. Fasano A. Leaky gut and autoimmune diseases. Clin Rev Allergy Immunol. 2012;42(1):71-8.
    53. Volta U, Caio G, Tovoli F, De Giorgio R. Non-celiac gluten sensitivity: questions still to be answered despite increasing awareness. Cell Mol Immunol. 2013;12(10):28.
    54. Mooney PD, Aziz I, Sanders DS. Non-celiac gluten sensitivity: clinical relevance and recommendations for future research. Neurogastroenterology & Motility. 2013:n/a-n/a.
    55. Carroccio A, Mansueto P, Iacono G, Soresi M, D’Alcamo A, Cavataio F, et al. Non-celiac wheat sensitivity diagnosed by double-blind placebo-controlled challenge: exploring a new clinical entity. The American journal of gastroenterology. 2012;107(12):1898-906.
    56. AGA Institute Medical Position Statement on the Diagnosis and Management of Celiac Disease. Gastroenterology. 2006;131(6):1977-80.

    1. Vous êtes compétent, rigoureux et sceptique mais ce n’est pas le cas de tout le monde dans le milieu de la recherche et dans les professionnels de santé, l’idée n’est pas de rentrer dans des théories complotistes mais bien de dire que la corruption existe et aucun milieu n’y échappe. J’ajouterai que des complots il y en a eu des tas (obsolescence programmée, arrangement sur les prix, etc, etc) Ne pas mettre en doute ce qu’on a appris est une autre chose qui existe dans bien des professions.

      Le propre des scientifiques est de douter et pourtant la remise en question des faits établis n’est pas légion et bien des études sont biaisées, les conclusions orientées, les données interprétées de manière erronée et parfois un avis déjà catégorique avant les résultats. Certes à l’heure actuelle et depuis peu, 2005, il y a obligation d’annoncer et déclarer les études cliniques à cause des abus qui se sont produits dans le passé.

      Cependant regardons par exemple, l’ANSES, la déclaration des liens d’intérêt est obligatoire sous peine de poursuite judiciaire et pourtant certains se permettaient de ne pas la rendre en toute impunité. Le simple fait de déclarer ses liens dédouane et justifie tout, ils sont déclarés mais on ne vérifie pas quelle personne travaille dans quel groupe de projet, pour quelle prise de décision et si cette personne a un conflit d’intérêt, c’est jouer avec le feu.

      L’industrie s’impose en maitre de toute manière par la publicité, et dire que l’industrie laitière ne fait pas partie de toutes les économies est un peu hasardeux à mon avis si vous parlez des occidentaux. Quant aux guides alimentaires, quel pourcentage de la population en a quelque chose à faire, la plupart des gens font la même chose que ce qui se produit dans le milieu médical, on réfléchit à traiter le problème et rarement à le prévenir.

      Mea culpa, il semble que j’avais manqué le “par exemple”.

      J’ai écrit “peut être” car je pense que le doute est quelque chose d’important, qu’il faut rester hypothétique et ne pas avoir un avis trop figé et accepter de se planter totalement.

      les études et revues que je vous ai envoyé ne sont pas des preuves et ce n’est d’ailleurs pas ce que j’ai écrit. J’ai été vite en besogne pour l’étude 3, je suis tout à fait d’accord.

      J’avais lu et consulté ce que j’ai pu sur les FODMAP, la fodmap diet etc et j’avais vu tout comme vous que ça pouvait être un facteur confondant, que le gluten n’est pas le seul composant pouvant être responsable, dans le blé par exemple et je suis tout à fait ouvert au fait que le gluten pourrait être une conséquence et non une cause d’un autre problème, cependant j’avais signalé dans un autre débat sur un autre article que les études scientifiques manquent à l’appel.

      Si vous avez regardé les liens que je vous ai envoyé, il y en a que vous m’avez renvoyé, dont certaines revues qui restent dans l’hypothèse, dans le scepticisme, le doute de l’existence de cette “condition nouvelle” qu’est la NCGS, j’ai bel et bien signalé que c’était les revues et études que l’on peut trouver pour soutenir le fait que le gluten pose problème et je rajouterai même “peu ou pourrait poser”. J’avais aussi signalé dans le débat qu’il fallait au moins garder un principe de précaution par rapport au gluten, et ce sans forcément rentrer dans la paranoïa.

    2. bjr c est la première fois que j intervient dans un site mais je vient de tous vous lire et la réaction de bcp m inquiete j ai 53 ans et je suis diabetique depuis 2004 j ai fais jusqu a maintenant n importe quoi avec la nourriture je me suis renseigner sur bcp de sites ai vu des émission à la télé tard bien sur pour que moins de personnes ne les voient ma famille à change sa façon de se nourrir et bien je ne comprend pas que vous n ayez pas encore compris que ce que l on mange es de la ….. au sujet du sans gluten c est pas le gluten qui es en cause mais le blé qui ne vaut plus rien.Rien n avoir avec le ble de nos ancien donc si on veut éviter le blé et bien plus de gluten quand au lait effectivement nous n en avons plus besoin adultes le lait de vache et le fromage de vache amene dans le corps que de l acidité qui nous donne toute nos douleurs et effectivement le corps humain n est fais que pour manger des légumes des fruits je sais pas si vous réalisé le nombre de maladie de cancers toute du à la nourriture à la mal bouffe nos ancien on vécu vieux mais dites vous se sera plus le cas les jeunes mangent trop mal pizza hamberger plat préparé alcool cigarette moi j ai dit stop à tout cela je mange maintenant des légumes souvent du cru du lait d amande du fromage de chèvre des fruits et des céréales sans gluten et je pète la forme . je n avalerai plus toutes c est cochonnerie qu il voudrais bien qu on mange et je suis d accord avec je sais plus sont prénom qui dit c est que le pognon qui compte pour eux c est clair il s en foute si vous etes malade si vous n avez pas encore compris c est dommage

  15. Ca me fait rire les anti ou pro lait/gluten etc. Moi je vois tout ça comme une grosse mode qui passera. Je vois par exp. mes grand-parents à leur époques qui navaient que du lait (pas de café ou autre) de la ferme, du pain bref les aliments soit disant toxiques, et ils ont plus de 90ans, mon grand-père lui malgré une amputation suite à un accident, arrive encore à marcher, s’occuper de ses animaux etc, avant l’accident il partait chercher du foin ou la canne tout ça à pied.
    Par contre oui on bouffe de plus en plus de trucs pourri à cause des produits ou modifications etc. Mais je pense qu’on devrait parler d’abord des vrais aliments ‘bio’ et ceux qui ne le sont pas, parce que c’est bien beau de ne plus manger de gluten mais si c’est pour avoir des légumes ou fruits bourrés de pesticides mouais, j’ai pu constater l’ampleur des dégâts d’un verger bio y’a de grosses pertes, mais quand je vois les pommes parfaites au supermarché ça doit être un cocktail ‘explosif’…
    Bref moi je continue à me nourrir comme ça me plait, je pense que manger de tout sans excès et variés, le juste milieu est la meilleure solution.

    1. Salut Kev et merci pour ton témoignage.

      Tu as une réaction tout à fait justifié. Dans cette guerre “nutritionnelle”, on voit apparaître de nouveaux ennemies, parfois difficile à cerner et à comprendre comme le gluten. Il faut comprendre qu’il y a à la fois des enjeux financiers des deux côtés (des grands groupes céréaliers et des groupes du “sang gluten”) qui se battent pour faire valoir leur denrée. Peut-être que le “sans gluten” est aujourd’hui un effet de mode, et qu’il pourrait être abandonné sous peu ou bien tout l’inverse ! Si les preuves s’accumulent contre le gluten, avec de plus en plus de personnes atteintes, je me demande bien ce que l’on pourrait voir sortir…

      Après, je te rejoins sur le fait qu’il y a peut-être des combats plus important “relativement” que celui du sans gluten. Les bombes chimiques que sont maintenant les fruits et légumes des supermarchés sont en effet un cheval de bataille énorme, c’est le gant de fer contre le pot de terre. Je pense que tes grands parents n’ont pas connu l’arrivée massive des pesticides dans l’alimentation et qu’ils étaient autrement plus actifs que nous, la jeune génération d’aujourd’hui. Je me rappelle que Michel bourguignon, le célèbre microbiologiste français, relate ces faits, et notamment l’arrivée massive des pesticides que l’on ne pourra estimer les dégâts que dans quelques années sur les générations suivantes, donc nous et nos enfants.

      Aujourd’hui, je pense que manger “de tout” et “sans excès” n’est plus une solution viable globalement. bien sûr qu’à l’échelle d’un individu, manger un peu de tout, des fruits, des légumes, un peu de plats préparés, un peu de viandes, de poissons, de pain, de lait, de fast-food etc. ne sera pas forcément préjudiciable. Et pourtant, manger un peu au fast-food, c’est soutenir “un peu” cette économie, ce mode de fonctionnement. Manger un peu de plat préparé, c’est la même chose !

      Certains combats sur le blog sont à relativiser. Ma bataille contre le pain blanc, le “plasti-lait”, le gluten sont des cours d’eau qui nourrissent une guerre d’une autre échelle. Ma conviction passe par la modification légère de nos comportements, qui mis bout à bout, peuvent faire changer les choses.

      Par exemple, pour la première fois je me lance dans l’agriculture, ou la permaculture plutôt. Premiers semis, premières expériences, mais je ne supporte plus acheter mes légumes et mes fruits en supermarché. Chacun peu agir à sa façon, et le sans gluten est une voie parmi d’autres ! A bientôt !

      1. J’allais dire la même chose que toi Jérémy, par rapport aux enjeux financiers et c’est pour cette raison aussi que c’est se foutre le doigt dans l’oeil que d’imaginer ça comme un effet de mode. Le sans-gluten a été crée dans les années 50 et est en expansion de manière extrême c’est clair mais on peut faire la comparaison avec les produits light, peu importe les pours ou les contres les industriels ne sont pas près de lâcher le filon.

    2. Selon toi qu’est ce qui est mieux : traités aux pesticides, ou du bon bio plein d’Escherichia coli x) … Ce n’est parce que tu manges bio (j’avoue, l’étiquette est verte et jolie) que tu es à l’abri de tout … Comme pour tout, le bio n’a pas seulement des avantages, mais aussi des inconvénients … Et au lieu de devenir obsédés (la je parle de tout le monde, pas seulement de toi) par ce que vous pouvez manger, ce que vous ne pouvez pas manger, et au lieu de critiquer tout et n’importe quoi (les céréales, les produits laitier, les aliments traités, les additifs etc.) et de dire que votre mode de vie et meilleur que celui des autre, dites vous que quelque soit votre mode de vie, vous finirez par vieillir et par crever (ou même par crever avant de vieillir, si vous n’avez pas de chance avec vos légumes bio x) ou traités aux pesticides). Tout ce que vous pourrez manger finira par avoir une conséquence sur votre santé … parce que de nos jours, malgré toute la volonté du monde, il n’y aura pas assez de bio pour nourrir tout le monde (en estimant que ce bio soit sans danger x) …), il y’aura toujours plus d’additifs, et de conservateurs partout, et ça va être de pire en pire ;). Si vous pensez qu’il vaut mieux acheter vos œufs à la ferme plutôt qu’au super marché, dites vous que chez le fermier qui vient vendre ses quelques produits au marché, les oeufs sortent du cul de la poule, et ne sont pas controlés … Un bon moyen de se choper une toxi-infection x). Vous pensez que tout ce qui est industriel est mauvais, mais bon vous préférez des oeufs surs, ou des oeufs probablement contaminés ? Vous me direz, il y en a qui sont capables de vendre du cheval en disant que c’est du boeuf … Tout ça pour dire, ayez un esprit critique, tout n’est pas blanc ou noir …

      1. Quel pessimisme ! J’ai l’impression d’entendre “on doit bien mourir de quelque chose, alors pourquoi tu me fais chier !”

        Mais si tu n’as aucun problème pour manger de tout et surtout de n’importe quoi, et bien aucun problème pour nous aussi ! D’ailleurs, pour prendre tout de même la défense du “bio”, certes ce label n’est pas parfait, mais des études ont tout de même prouvé que les produits estampillés “bio” contenaient moins de pesticides !

        Heureusement que l’on peut se nourrir de produits naturels, et qu’il est tout de même possible d’éviter les additifs, les conservateurs, etc.

        Sur ce blog, on ne critique pas n’importe quoi. Les céréales ? Ils sont critiquables à de maintes égards. Les produits laitier ? Même chose. Les aliments industriels ? C’est pire !

        Va donc lire les autres articles, ou bien vieillir en silence ! ; )

      2. je suis comme d’hab’ vraiment déçu de lire de tel arguments… AMKE !
        même sans parler de santé… personnellement manger des oeufs fait par des poules qui ne voient pas le jour de leur vie et son enfermées dans des cages, serrées les unes sur les autres, nourris à je ne sais quoi, me donne en plus de prendre soin de ma santé, de militer contre cela. Et aujourd’hui pour montrer qu’on n’est pas d’accord c’est au travers de nos actions. Au delà d’une action pour une santé personnelle, nous avons à agir chacun pour le respect du vivant. C’est par une masse de personne pensant comme toi, et vivant en choisissant l’ignorance, que le monde ne changera que trop lentement…. ou l’homme s’y verra obligé mais ceci est un autre débat….

      3. Jeremi tu a tout à fais raison mais je vois autour de moi il es dur de faire comprendre au gens que l on vit dans un monde de consommation et que se que l on nous propose est très mauvais pour nous je suis heureuse d avoir évolué mais les gens ne comprennent pas qu il mettent leur santé en danger

  16. je commence juste à essayer car j’ai entendu à la télé que çà faisait maigrir et qu’on souffrait moins de rhumatisme…alors il faut etre sourd pour ne pas essayer..je dis que mon chien qui ne veut pas de pain,ni de cake maison à la farine mange les gateaux que je fais avec une farine sans gluten !! il aime et moi je trouve çà trop lourd je n’aime pas alors c’est lui qui mange le gros gateau que j’ai fait avec meme de la levure sans gluten…c’est lourd collant ,je crois que çà fais plutot grossir…mais si le chien difficile avec un flair immensse (lassa apso qui detecte les faux billets de banque utilisé par la police ce chien) si il aime c’est que c’est bon pour la santé….et le blé mauvais car il deteste..et les patates mauvais il deteste mais il adore les haricots verts et les haricots blancs donc les haricots sont bons pour la santé…les blancs font aller à la selle comme les noix,les pruneaux,les choux,les épinards les compotes de pomme ,etc….
    le pain çà constipe…
    mais je sacrifierai jamais la bière ni la levure de bière qui cependant contient du germe de blé (bon pour les cheveux,les ongles )
    j’espère que c’est vrai qu’on aura plus de douleur d’arthrose !!c’est cela qui me motive le plus..

    car les croissants,les baguettes au déjeuner c’est dur dur de s’en passer…

  17. eh bah dites donc ça pétille par ici !!! Juste une vidéo que je conseille de regarder, voir même de s’intéresser à ce professeur, cancerologue conférencier dont je trouve les infos absolument enrichissante. Je ne suis pas intolérante au gluten mais voici 3 mois que j’ai pris la decision de me nourrir sans gluten (ni caséine donc plus de laitage) et bio (bio depuis 1 an et 1/2) et ce fut radical pour moi : plus aucune douleur dans les os articulation ; une peau sans bouton ; effectivement j’ai perdu 3 kg mais je ne l’ai pas fait pour maigrir, j’ai voulu testé suite à mes recherches pour vivre sainement et non en écoutant bêtement les infos basiques. Mon transit est super, plus d’acidité. Et mon enfant qui devait se faire retirer les amygdales pour cause d’angines à répétition, ne fait plus aucun angine !!! Merci jérémy pour tes infos. On n’a pas besoin d’être nutritionniste pour considérer tout savoir. Bien au contraire, savoir réellement c’est aller dans des recherches tout au long de sa vie. je terminerai pas une phrase de Mandela “Il est difficile d’expliquer à quelqu’un qui a les idées étroites qu’être éduqué ne signifie pas seulement savoir lire et écrire et avoir une licence, mais qu’un illettré peut être un électeur bien plus éduqué que quelqu’un qui possède des diplômes”
    http://www.youtube.com/watch?v=p2vDY_O3xe4&feature=share

  18. Je n’ai pas tout lu les commentaires de tous et chacun mais par mon expérience sans gluten et presque sans céréales tous confondue et ce depuis un an ne m’a apporté que bienfait. A vrai dire je ni jamais eu autant d’énergie. Les tests sanguins de vitamines et minéraux et Cie tous très beau. Alors à ceux qui indiquent et ce sans fondement qu’un tel régime est dangereux vous pouvez aller vous rasseoir.

  19. Personnellement j’ai supprimé les laitages et réduit considérablement le gluten de mon alimentation et je ne m’en porte que mieux. Meilleure énergie dès le matin etc.

  20. Très contente d’avoir lu ton article…je me sens enfin moins seule dans cette jungle de diététistes qui n’encouragent pas réellement la santé…
    Ici au québec, c’est très connu que les diététistes ne peuvent pas parler de régime qui excluraient les produits laitiers ou bien le gluten sinon ils perdent leur licence auprès de l’ordre des diététistes du québec.
    Et le plus ironique dans tout ça c’est qu’ils sont tous financés par les cie de produits laitiers ainsi que par les cie qui fabriquent du pain et autres produits glutineux….

    Alors ils sont là à crier haut et fort combien le lait est essentiel à notre santé des os (alors qu’on est le pays qui a le plus d’ostéoporose, comparé aux pays qui n’en consomment que très peu… ) et à crier haut et fort que c’est dont bien dangereux de ne pas manger de gluten…

    Alors que ce monsieur soit financé par en dessous par danone ne me surprend pas, et encore moins que si on pousserait les recherches on trouverait des cie de produits céréaliers pas très loin derrière…

  21. Je voulais simplement dire que les commentaires de Mel de http://www.caloriepholie.com et de Kevin, sont ceux que j’estime le plus.

    Mel y va avec le gros bon sens. Chaque personne est assez différente d’une autre pour savoir qu’il n’est pas toujours possible d’appliquer une règle générale pour tous. C’est la même chose coté activité physique. Il y a des choses et des gestes qui seront dommageable pour certain et non pour d’autre. Il faut cesser de généraliser, il faut s’écouter surtout avant d’écouter les autres, et adapter nos actions, faits et gestes en conséquence des résultats que l’on veux atteindre et du “prix” que l’on désire payer.

    Pour Kevin, j’y vois une bonne rigueur et surtout une lecture et un rendu sans biais. Il est difficile de ne pas tomber dans le piège de nos propres croyance quand nous lisons certaines choses.

    Une chose est certaine c’est que les produits dit “industriels” avec beaucoup de raffinage, et de concentration de certains nutriments, ainsi que certaines substances artificielles devrait être évité le plus possible.

    Vous savez, aussi, comme certaines vitamines ou minéraux (fer par exemple), qui sont essentiel et bénéfique pour notre santé, peuvent être néfaste et même toxique a certaine dose….alors c’est la même chose pour le sucre, le sel, les gras alouettes….

    La nourriture est maintenant tellement accessible, disponible et ce a l’année longue, et elle est plus concentré qu’avant , surtout les aliments industriels et en plus de plus en plus de gens sont sédentaire….alors vous avez un grande parti des problèmes reliés a l’alimentation.

    J’aimerais aussi spécifier, que le coté nutritionnel d’un pain fait de farine non raffiné agrémenté de noix et de fruit, et le plus possible sans ajout de sucre n’est pas du tout dans la même catégorie nutritionnel que le pain blanc. Alors quand je vois des articles démoniser le pain (terme générique) pour argumenter sur le gluten je décroche…..

  22. Bonjour je suis passée d’une alimentation sans gluten qui a durer plusieurs mois et d’un coup je suis repassée à manger du gluten as en grande quantité mais le fait est que des ue je mange quelque chose désormais j’ai une envie de vomir je me demande si le fait de manger sans gluten ne m’a pas habitué à ne pas avoir trop de consistance et que le.gluten en a plus et que cela me révoqué c’est réaction
    pouvait vous m’éclairer et me dire si c’est normal ou non ? Merci d’avance

  23. Bonjour, moi je mange de tout et le gluten en fait parti, et je suis en forme depuis 40 ans. Je n’aime pas vos positions sur trop de ci trop de çà… pour moi on doit tout manger même ce qui viens des grosses entreprises ou ce qui viens de son jardin en fin de compte on arrive grâce à cette alimentation varié à vivre bien plus longtemps qu’il y a 100 ans, donc le gluten c’est aussi bon que les insectes et puis faut pas faire les difficiles quand on voit le nombre de bouches à nourrir sur la planète. Bon appetit à tous ! Si t’es content pourquoi tu prend la tête ! Danke

  24. bonjour
    que de débats, notamment à coup de diplômes et d’études
    je ne suis pas nutritionniste mais j’ai l’expérience de ma fille, et puis la mienne ensuite (donc si je compte bien une + une ça compte pour des prunes, ou alors peut-être en ajoutant toutes les unes et les uns qui on essayé en solo comme moi on aura le droit à la reconnaissance minimum)
    les problèmes de santé étaient différents et l’approche du “régime” aussi mais globalement on est bien dans le sans gluten
    pour ma fille sans gluten ni lactose (et du coup pas mal bio avec un peu moins de viande)
    pour moi sans gluten et moins de fromage ou laitages de vache remplacés par chèvre ou soja (et oui un peu bio aussi et curieusement un peu moins de viande aussi ce qui est venu naturellement et qui n’était pas le concept de départ)
    après plus de six mois l’entourage de ma fille (donc non pas seulement son propre avis qui pourrait ne pas être objectif)a constaté des “mini-changements” cheveux plus épais, ongles qui poussent, cernes (pourtant permanents) qui disparaissent complètement et tout cela de manière assez évidente pour que même ses amis à l’étranger le voient rien que sur les photos(non avoir de beaux cheveux n’est pas vital en soit mais à mon sens c’est déjà assez révélateur de la santé interne tout comme les cernes)
    et puis ses problèmes immunitaires ont diminué (moins de douleurs, plus d’aisance aussi)et on lui a diminué son traitement (très légèrement) pour la première fois
    alors je vous vois venir, puisqu’elle avait un traitement bah ça vient de là, fallait juste attendre quelques mois de plus …. pourquoi pas
    quand à moi aucun traitement sauf : un anti-acide/anti-reflux à raison de 8 à 10 par jours (oui chaque jours et même parfois pour un piètre résultat) et la cohorte de désagréments qui vont de pairs depuis 2 ans bien révolus
    j’ai tout arrêté pour ne pas attribuer le mérite à un régime alors que je prenais quoi que ce soit pouvant brouiller les pistes
    et comme ma fille en premier mes cheveux ont repoussé (parce que j’avais une petite “tonsure” depuis déjà pas mal d’année et restée sans solution)et puis les ongles enfin assez forts pour pousser (et ça c’est bien la première fois même si c’est difficilement croyable quand on ne me connait pas) le transit s’est régulé et le sommeil aussi (bon pour le sommeil tellement de choses peuvent jouer …) et puis finalement l’acidité et le reste on entièrement disparus (oui oui j’ai bien écrit entièrement)
    et petit plus : les douleurs aux doigts on largement diminué et je semblerait plus résistante aux maux de l’hiver (pas encore de bronchite pour quelqu’un qui en faisait 5 par ans j’ai déjà du retard) mais ça reste à vérifier

    alors est-ce que je me sent mieux ? clairement OUI
    est-ce que je veux faire machine arrière ? tout aussi clairement NON
    et la variété alimentaire dans tout ça ? et bien sans gluten on mange ENCORE PLUS VARIE qu’avec gluten (et plus CLEAN aussi finalement)
    ça vient “presque naturellement”, on fait de plus en plus attention à la qualité (on rentre dans un magasin bio pour trouver des farines adaptées par exemple), on cherche des recettes (parce qu’au début quand même c’est un peu déconcertant) on rajoute des légumineuses ou féculents qu’on avait oublié, par la force des choses on laisse tomber les sauces et plats tout-prêts (et là si y’a un nutritionniste assez audacieux pour se renier au point de dire que finalement les plats tout prêts c’est la vie !!!) en choisissant une bonne marque (italienne notamment) on trouve d’excellentes pâtes et côté desserts on peut tout faire en modifiant juste les farines
    socialement c’est jouable pour le bureau, cantine, resto – pour les amis je fais parfois des écarts calculés (que je paye très rapidement)
    j’ai commencé ce mode alimentaire incitée par ma fille et ses résultats obtenus mais sans y croire du tout, je m’étais fixé 2 mois avant d’arrêter pour absence de résultat : ça va faire 4 mois et c’est un vrai bénéfice pour moi (et quoi qu’en pense certains nutritionnistes je mange mieux qu’avant : cuisiné maison et plus varié)
    voilà : expérience et résultat d’une seule personne …

    alors le sans gluten, il y a certainement beaucoup de gens qui peuvent s’en passer et pas mal d’autres qui y trouveront largement leur compte
    ce qui est sûr pour moi c’est que la théorie du savoir n’exclut pas l’expérience “sur le terrain” et mon expérience personnelle est positive

    merci Jérémy

  25. J’ai la maladie de coeliaque donc j’ai un régime sans gluten à vie, pas de restaurent, pas d’alimentation industriel. Et je suis dépressif car j’ai envie de manger un peu comme tout le monde….

    Et j’ai aucun problème de carence alimentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tous les commentaires sont soumis à modération à priori. En postant un avis, vous acceptez les CGU du site Dur à Avaler. Si votre avis ne respecte pas ces règles, il pourra être refusé sans explication. Les commentaires avec des liens hypertextes sont sujets à modération à priori. La partie commentaire d'un article réservé aux membres peut être accessible à tous, mais les commentaires des internautes non inscrits n'ont pas vocation à être publié. Merci d'émettre vos avis et opinions dans le respect et la courtoisie. La partie commentaire sera automatiquement fermé 30 jours après publication de l'article.