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Au Québec comme France, la population est invitée à suivre toutes sortes de recommandations alimentaires qui émanent d’organismes publics tels que le gouvernement fédéral canadien ou le fameux programme national nutrition santé (PNNS) en France.

Ces recommandations sont établies sur la base de nombreux rapports officiels rédigés par des collèges d’experts (en France nous avons l’ANSES) ou des comités consultatifs au Québec. Ces comités de conseil analysent la littérature scientifique et publient des recommandations dans tous les domaines qui touchent à la santé des québécois (vigilance des aliments, étiquetage, nutrition du nourrisson, réglementation alimentaire, quantité de sel optimale, de gras saturé, etc.)

Ces recommandations gouvernementales (ou Guidelines en anglais) sont très souvent critiquées par des communautés dissidentes qui analysent, indépendamment des comités d’experts, les preuves scientifiques. C’est à ce titre qu’une équipe de scientifiques canadiens ont mis en évidence la présence de nombreux conflits d’intérêts financiers entre les membres de ces comités consultatifs et les industriels du Québec.

L’article d’aujourd’hui va vous présenter tous les conflits d’intérêts des membres de plusieurs comités consultatifs gouvernementaux, qui sont censés émettre des avis primordiaux en matière d’équilibre alimentaire.

Vous allez découvrir qu’une triste majorité des membres déclarent ou ont déclaré des liens financiers avec des sociétés privées de l’agroalimentaire (les produits de la boulangerie, les producteurs de lait, etc.)

Au-delà de ces graves problèmes qui touchent les comités consultatifs du gouvernement fédéral canadien, c’est tout le réseau de formation universitaire et professionnel des experts en nutrition qui est touchée par des liens d’intérêts financiers, et donc vicieux.

Vous allez également découvrir dans cet article que les nutritionnistes (ou diététistes) formés au Québec, qui sont les seuls spécialistes reconnus en la matière, flirtent régulièrement et officiellement avec l’industrie agroalimentaire. Les Universités québécoise en charge de délivrer les diplômes de nutritionnistes affichent elles aussi des liens pour le moins surprenant avec les acteurs principaux de l’agroalimentaire.

Pourquoi est-ce que je m’intéresse au Québec ? C’est en tout premier l’étude du professeur Campbell de l’Université de Calgary qui m’a mis sur la voie  (1) (merci à Florence, une lectrice attentionnée du blog) mais également le tout récent courrier électronique d’une nutritionniste québécoise qui m’annonçait être surprise que je puisse parler de nutrition humaine et animale.

1ère Partie : Quand l’industrie s’infiltre partout

Dans cette première partie vous allez découvrir les nombreux liens financiers entres des institutions publiques (Universités, collèges et comités d’experts), des professionnels de la santé (nutritionnistes, diététistes) ou des scientifiques avec des sociétés privés de l’industrie agroalimentaire.

Les comités consultatifs du gouvernement fédéral canadien

Comme je vous l’ai expliqué en introduction, le gouvernement fédéral canadien s’appuie sur l’avis d’experts pour émettre des recommandations sanitaires.

Le premier comité consultatif sur la réglementation des aliments est composé de 20 membres principaux et de 8 membres ad hoc. Sur les 20 membres principaux de ce comité, 13 – dont le président et le vice-président, ont déclaré des liens d’intérêts financiers avec des sociétés à but lucratif.

M. Paul Paquin, le président de ce comité, est également le président de l’Équipe d’action de la Fédération Internationale du lait (FIL) depuis novembre 2010.

Plus impressionnant encore, M. Paquin est le vice-président de cette même organisation dont le but avoué est de « représenter le secteur laitier du monde entier en fournissant la meilleur source mondiale d’expertise et de connaissances scientifiques, pour soutenir le développement et la promotion de lait et produits laitiers de qualité afin d’apporter au consommateur la nutrition, la santé et le bien-être »

M. Paquin ne s’arrête pas en si bon chemin puisqu’il est également membre de la commission permanente (Standing Committee) des sciences et technologies des produits laitiers de la FIL, et du comité de conseil d’experts scientifiques du programme de recherche en nutrition des producteurs laitiers du Canada.

Je n’ai nul besoin de vous rappeler que les Producteurs laitiers du Canada sont « Dirigés par des producteurs, pour les producteurs, Les Producteurs laitiers du Canada sont la voix des producteurs laitiers canadiens. »

M. Paquin, le président du comité sur la réglementation alimentaire au Canada, détient des actions publiques sur des produits de santé naturels. Il est également en cours de discussion avec une société commerciale pour obtenir des Royalties sur la commercialisation d’un ingrédient.

Le site officiel du gouvernement fédéral Canadien nous apprend finalement que M. Paquin « Participe à de nombreux projets de recherche actifs, sur des sujets qui incluent la nutrition et les aliments fonctionnels, avec des contrats ou subventions provenant de l’industrie réglementée ».

Son vice-président, M. Mussar, présente également des liens financiers l’industrie agroalimentaire du Québec. Ainsi, M. Mussar détient des actions de Cadbury Schweppes, une compagnie très célèbre pour ces biscuits au chocolat et au lait !

Sur le site officiel de Cadbury, les informations nutritionnelles d’une barre classique de chocolat au lait laissent rêveur. Une barre de 45 g est composée de plus de 25 g de sucre (ce qui correspond à plus de 28% des apports journaliers recommandés au Royaume-Unis).

Ces barres chocolatées sont principalement composées de lait avec de l’huile de palme.

Le vice-président du comité consultatif sur la réglementation des aliments a également été consulté par la société Kellogg’s au sujet d’une allégation de santé et sert également de médiateur entre le gouvernement Canadien et la société Kellogg’s Canada. M. Mussar aurait reçu un soutien financier de l’ordre de 1 000 $ de la part de Kellogg’s pour deux réunions.

Un sous-ensemble de membres, dits ad hoc, peuvent être consulté pour épauler les décisions et avis des 20 membres principaux. Sur les 8 membres du comité consultatif ad hoc, 7 présentent des liens d’intérêts financiers avec l’industrie.

Au total, 20 membres sur 28 (soit 70%) du comité gouvernemental sur la réglementation alimentaire ont des conflits d’intérêts avec l’industrie agroalimentaire.

Un autre comité, sur la vigilance des produits de santé, comprend 13 membres dont 10 ont des liens financiers avec des sociétés privées à but lucratif.

Le groupe de travail sur le sodium quant à lui, où les apports en sel sont discutés, montre également une forte présence de l’industrie parmi les membres. Ainsi, 8 membres sur 16 (soit 50 %) présentent des liens financiers avec l’industrie.

Pour terminer sur ces comités, celui sur la nutrition du nourrisson qui est composé de 8 membres en compte 3 avec des liens financiers avec l’industrie.

Les professionnels de la santé du Québec

Au Québec, seul les nutritionnistes ou les diététistes peuvent donner officiellement des conseils en nutrition humaine et réaliser le suivi classique de patients. C’est l’Ordre Professionnel des Diététistes du Québec (OPDQ) qui est en charge de recenser tous les professionnels et d’assurer certaines formations.

Selon l’OPDQ, 3 Universités offrent une formation diplômante pour devenir nutritionniste. L’Université Laval, McGill et de Montréal propose des baccalauréats en nutrition composés en partie de 40 semaines de « stages pratiques de formation professionnelle supervisés en milieu de travail. »

Bien que je n’ai pas accès au programme de la formation des futurs nutritionnistes, il existe des preuves indirectes de la présence de l’industrie au sein même de la formation initiale et continue des seuls professionnels en nutrition humaine au Québec.

Sur le rapport d’activité de l’OPDQ pour l’année 2012-2013, 22 heures de formation continue ont été organisé par l’Ordre. Or, et comme je l’avais déjà dénoncé dans un ancien article, l’OPDQ entretien des relations privilégiées avec les acteurs de l’agroalimentaire.

Ainsi, tous les ans des sociétés comme General Mills (qui commercialisent des céréales), Danone ou les Producteurs laitiers du Canada offrent des prix de reconnaissance pour des nutritionnistes du Québec.

Danone et les producteurs laitiers du Canada offraient chacun en 2012 un prix d’excellence d’une valeur de 2 000 $. General Mills quant à lui offre 3 prix par an, le « Blés de General Mills ». En 2011, Danone a investi 5.000$ pour les prix de mérite, les Producteurs laitiers du Canada 2.000$ et General Mills 1.800$, toujours à l’attention des professionnels de la nutrition humaine.

La toile nous réserve quelques surprises, avec notamment ce symposium organisé par les Producteurs laitiers du Canada et soutenu par l’OPDQ sur le thème des protéines, « un nutriment mis en lumière) ».

Toujours selon le rapport d’activité de l’Ordre, l’Université de Montréal avec son représentant Nutrium, a assuré 15h de formation continue sur la nutrition et la santé. Malheureusement, le groupe Nutrium crée par l’Université de Montréal est financé par Danone, principalement pour la clinique universitaire de nutrition et pour les activités de formation continue.

Afin de mieux comprendre la position de Nutrium sur des questions de santé, il est intéressant d’étudier les articles du site Extenso qui est une émanation directe de Nutrium (et donc de l’Université de Montréal). Les positions des nutritionnistes d’Extenso sur la consommation de produits laitiers et sur le jeûne sont plus que discutables à la lumière des connaissances scientifiques actuelles et indépendantes.

Mais ce n’est pas tout. Vous ne serez absolument pas surpris d’apprendre que les Producteurs laitiers du Canada assurent 3 heures de formation sur les controverses en nutrition et en alimentation humaine !

L’Université Laval, qui assure l’une des 3 formations diplômantes de nutritionnistes, a dispensé en 2012 11 heures de formations au sein de l’OPDQ. Il est intéressant de noter que l’Université Laval dispose d’un imposant institut de recherche en nutrition nommé l’INAF (pour l’Institut sur la Nutrition et les Aliments Fonctionnels).

L’INAF se décrit comme « le plus important regroupement de chercheurs au Canada entièrement dédié à l’étude des aliments et de leurs composantes dans le contexte des liens entre la nutrition, la santé et la prévention des maladies chroniques ».

Pour fonctionner, l’INAF reçoit des fonds de partenaires publics et privés dont toutes les informations sont accessibles sur le site officiel de l’institut. Les partenaires financiers de l’INAF contribuent à « soutenir le développement, la recherche, la formation et le transfert des connaissances ».

Parmi ces partenaires, ne soyons pas surpris d’y retrouver des grands noms de l’industrie laitière tels que la société Novalait et les Producteurs laitiers du Canada.

Plus intéressant encore, l’INAF dispose d’un centre spécialisé dans la recherche sur les produits laitiers, le Centre de recherche en sciences et technologie du lait (STELA). Dans le rapport d’activité de l’INAF de l’année 2008-2009, nous apprenons que l’industrie contribue pour plus de 30 % aux fonds de recherches.

Le centre STELA dispose d’un comité de conseil composé entre autres par :

  • Les Producteurs laitiers du Canada,
  • Le Conseil des industriels laitiers du Québec (CILQ),
  • La Fédération des producteurs de lait du Québec (FPLQ),
  • La société Novalait.

Pour terminer et couronner le tout, nous apprenons dans le rapport d’activités de l’INAF pour la période 2009-2012, que M. Paquin fut le directeur du centre STELA, qu’il est le directeur de l’équipe de soutien à l’innovation (issu du secteur universitaire et de l’industrie) et qu’il est membre de l’axe 2 de l’INAF « Technologies et procédés pour matrices et aliments fonctionnels. »

Si votre mémoire est bonne, vous devriez vous souvenir que M. Paquin est aussi en charge du poste de président du comité consultatif sur la réglementation des aliments du gouvernement Canadien, et qu’il détient un triste record de conflits d’intérêts financiers avec l’industrie laitière.

Zoom sur les donateurs de l’Université de Montréal

Pour terminer cette 1ère partie, je vous propose de découvrir rapidement les principaux donateurs de l’Université de Montréal. Ce paragraphe concerne surtout les sociétés pharmaceutiques et non les sociétés de l’agroalimentaire.

Ainsi, Pfizer (très connue pour la commercialisation des statines polémiques) a donnée entre 5 et 10 millions de $ à l’Université en 2011. 7 autres sociétés pharmaceutiques mondialement connues (AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, Merck, Novartis Pharma, Sanofi-aventis, Eli Lilly et GlaxoSmithKine) intègrent le groupe des donateurs d’1 à 5 millions de $. Nous retrouvons également dans cette catégorie la Fédération des producteurs de porc du Québec !

Résumé de la 1ère partie

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Vous l’avez remarqué, l’indépendance des experts en commissions ainsi que des scientifiques et des professionnels de la santé humaine (les nutritionnistes) n’est pas certifiée. Pire encore, la présence de l’industrie agroalimentaire se révèle parfois être exacerbée, principalement dans les comités consultatifs du gouvernement fédéral canadien sur les questions de santé alimentaire.

Les Universités Québécoise n’échappent pas à la présence de cette industrie, surtout celle de la filière laitière et des produits céréaliers, qui sont bien souvent les deux plus grosses industries des pays développés.

On peut dès à présent se poser la question de l’impact ou de l’influence de ces conflits d’intérêts dans la conception des messages sanitaires officiels et dans la communication de ces messages au grand public.

Avons-nous des preuves que la présence de l’industrie agroalimentaire dans toutes les chaînes stratégiques de prise de décision dans le domaine de la nutrition humaine influence négativement (ou positivement) les prises de positions officielles ?

Ce sera le sujet de la 2ème partie.

Etes-vous choqué par les faits énoncés plus haut ? Pensez-vous que les recommandations officielles sont influencées par les lobbies ?


Notes et références

  1. Campbell, N., Willis, K. J., Arthur, G., Jeffrey, B., Robertson, H. L., & Lorenzetti, D. L. (2013). Federal government food policy committees and the financial interests of the food sector. Open Medicine, 7(4), 107-111.

 

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9 commentaires
  1. bravo enfin quelqu`un qui ose dire et un gros merçi à ceux qui vous on envoyer ce conterendue inscriver à la fin de votre article de faire suivre a tous meerçi

  2. C’est inquietant: le gouvernement quebecois depense beaucoup pour l’education, moins que la Norvege et la Suede, mais plus que le Royaume Uni. Si malgre ca les universitaires se font acheter…
    Cette mentalite du ‘bakchich’, c’est un phenomene auquel on assiste tous les jours dans le monde de l’entreprise: a Noel, l’un de nos fournisseurs a offert a mon entreprise 1 bouteille de vin pour chaque employe, et plusieurs autres nous ont offert, soit des boites de bonbons, soit des boites de biscuits secs. Pour le Nouvel An, ca a ete une avalanche de calendriers, agendas etc. Bien sur nous faisons de meme avec nos gros clients: nous leur payons le resto etc. Toutes les semaines, les conseillers recoivent des invitations a prendre part a un seminaire avec buffet et possibilite de ‘networker’ après… L’un d’eux a meme passé 2 jours a Dublin tous frais payes (vol, taxi, hotel etc.). Qui plus est, la plupart de ces ‘seminaires’ comptent pour la formation continue obligatoire, cad qu’y assister vous donne des credits (sans avoir d’examen a passer a la fin, meme pas un QCM). Tout ca pour etre reste 2 heures assis dans un fauteuil a ecouter un ancien champion de cricket et un ‘fund manager’ raconter des blagues,avant de se ruer sur le buffet, et surtout l’alcool (a volonte)! Tu parles d’une formation.
    Actions de Cadbury Schweppes detenues par un ‘nutritionniste’: pas vraiment etonnant. L’un de nos clients, generaliste, insiste pour acheter des actions de compagnies qui vendent du tabac, a cause des dividendes eleves. Il n’est pourtant pas dans la misère.

  3. Félicitations pour vos investigations.
    Avec les moyens actuels d’information, de plus en plus difficile de dire “on ne savait pas !”
    Même si c’est plus confortable pour certains…

  4. Bonjour Jérémy,
    En tant que Québécoise, je suis bien contente que tu abordes ce sujet.
    Depuis longtemps, je suis particulièrement irritée par la publicité du lait qui est supposément une source de “réconfort”. Une nutritionniste connue dans des émissions télévisées s’exprime dans une de ces pubs pour déplorer que nous ne consommons pas nos 3 portions de produits laitiers par jour.

    Un vrai lavage de cerveau, plus “blanc que blanc”, si on peut dire. MDR

    Sur le site “le lait point com”, on nous invite même à concevoir nos propres annonces !

    Je lis toujours tes articles avec beaucoup d’intérêt. J’apprécie la manière dont tu abordes les différentes thématiques, avec objectivité et un style clair et direct.

    Une excellente année 2014 à toi et longue vie à ton blog !

  5. Bonjour Jeremy
    Je ne peux pas dire que je suis etonnee de ton article. Si il y a des profits a faire avec des conflits d’interets a la cle, nous sommes champions en Amerique du Nord!
    Par contre, j’aimerai preciser que, lorsque tu parles du Federal, c’est tout les Canadiens qui sont concernes et non pas que les Quebecois.
    Il y a des Francophones dans toutes les provinces du Canada, alors s’il vous plait, ne nous oubliez pas. Moi je suis a Toronto, Ontario.
    Longue vie a ton blog!

  6. Hello Jérémy,
    C’est fou de voir que dans un pays moins pressé par l’industrie que la france comme le canada, on à déjà une omniprésence de financiers et de personnes impliquées de près où de loin dans l’industrie qui édictent les bonnes pratiques “santé”.
    Ca fait très peut tout ça :)
    Romain de PaléoFit !

  7. hello
    personnellement, en suivant et en me gavant de toutes ces recommandations venant de partout, j’ai pris plus de 40 kg.
    J’ai depuis détoxifier mon corps et choisi de me nourir que d’aliments qui me font plaisir, et qui ne me font jamais mal au ventre.
    J’ai donc quasi supprimer les sucres raffinés et les féculent, juste légumes, fruits et protéines, ça me suffit et je me porte tellement mieux !

    -30 kg en 2013, ce sera 15 en 2014 !

    j’oubliais : sans lait du commerce. On est des hommes, on est pas des vaches… c’est juste pas fait pour nous !

    stay focus sur plaisir santé et bonheur en 2014 !

    Thomas
    http://croque-la-vie.fr/

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