La sérieuse nouvelle de PasseportSanté.net
C’est en réalisant une banale recherche sur les yaourts et les probiotiques (dans le but d’en écrire un article) que je suis tout logiquement tombé sur le site d’information en nutrition PasseportSanté.net.
Je suis tombé sur ce site car il est extrêmement bien vu par les moteurs de recherche et affiche fièrement plus de 3 millions de visites par mois. Les ambitions des éditeurs sont à la hauteur du trafic colossal : être les numéros un des sites d’information francophones sur la santé. Et je dois dire qu’ils y parviennent, le site a décroché 3 années de suite le prestigieux label du « site de l’année » ainsi qu’un label d’excellence.
J’en reviens à mon histoire de yaourt ou yogourt comme aime l’appeler PasseportSanté. J’ai donc trouvé un article très complet sur la composition moyenne des yaourts, leurs effets sur la santé humaine, le rôle des bactéries et même une partie historique très détaillée. L’article est agréable à lire, il paraît complet mais surtout correct et donc fiable.
Pourtant, un paragraphe me laisse très dubitatif par sa simplicité et par un choix très étonnant des références scientifiques. En effet, la consommation de yaourt selon PasseportSanté.net serait un allié minceur, et ceci spécialement si vous êtes en surpoids. Vraiment ?
Quand yaourt = minceur
Selon cet article, la consommation de yaourt ou de calcium entraîne une forte perte de gras corporel, tout en maintenant la masse musculaire. En bref, on perd du gras et on garde le muscle, le yaourt et le calcium n’auraient que du bon selon 2 études publiées en 2004 et en 2005.
Mais l’article a tout de même été revu en juin 2008, n’y-a-t’il pas eu d’autres publications depuis 2005 pour tenter d’appuyer ou d’infirmer cette tendance ? Malheureusement, les auteurs nous préviennent que non et ils concluent ce paragraphe par une phrase bien timide :
« À ce jour, les études sur le sujet sont limitées et ne sont pas toutes concluantes »
Limitées ? Et pas concluantes ? Étrangement je n’en suis pas si sûr. Mais avant de s’attaquer aux éventuelles publications oubliées par la rédaction de PasseportSanté, il convient de jeter un œil aux 2 publications utilisées pour valider les bienfaits du calcium et des yaourts.
Les auteurs ont retenu un scientifique en particulier, Michael Zemel, qui est l’auteur des deux articles. Les deux articles ont étudié l’effet d’une consommation de calcium à travers des yaourts sur 66 participants (32 et 34 pour chaque étude) au maximum pendant 24 semaines. Outre le fait que les bénéfices des yaourts soient très légers, de l’ordre de 2 à 3 kg de plus comparé au groupe contrôle sans yaourt, les deux publications ont été financées par l’industrie laitière et céréalière américaines (1, 2).
D’autre part, Zemel a depuis 2002 déposé un brevet aux Etats-Unis pour une méthode d’amaigrissement à base de laitages. M. Zemel est donc fortement lié à la positivité de ses résultats avec les yaourts car cela impacte indirectement son commerce personnel avec ces mêmes laitages.
Finalement, Zemel est l’un des rares scientifiques qui a réussi à prouver un effet favorable des laitages sur la perte de poids.
La réalité des études scientifiques
Pour ne citer qu’une infime partie des études scientifiques sur ce sujet, 1 étude publiée en 2001 (3), 3 études publiées en 2004 (4-6) et 1 autre en 2005 (7) ont traité les mêmes questions que Zemel : les laitages et le calcium aident-ils à perdre du poids ?
Ces études regroupent près de 240 personnes (contre seulement 66 pour Zemel) avec des durées d’expérimentation autrement plus fiables, de l’ordre de 48 semaines pour la majorité. Aucune des 5 études n’a réussi à reproduire les résultats de Zemel : ni les laitages, ni le calcium n’aident à la perte de poids ou de masse grasse.
Ces 5 études ne sont malheureusement pas les seules. En 2003, une méta-analyse (une analyse d’un grand nombre d’études scientifiques) de 26 études sur le même sujet révèle que seulement 3 études démontrent un effet positif des laitages ou du calcium sur la perte de poids, alors que les 23 autres ne trouvent rien (8).
A la lumière de ces résultats, et en connaissant la date de mise à jour de l’article (juin 2008), comment les auteurs de PasseportSanté.net ont-ils pu rater ces nombreuses publications ? Le doute est bien là, et mon enquête qui va suivre entache la superbe image de ce site.
Des doutes sur l’indépendance des articles
Une fois qu’on a des doutes, il est impossible de se retenir de fouiner et de trouver la ligne gênante, la preuve embarrassante. Pour PasseportSanté, nul besoin de chercher très loin car une partie de la réponse se trouve dans la description de l’équipe.
On retrouve 3 organismes partenaires de PasseportSanté.net : un blog intéressant et à priori neutre sur les problèmes de vue; un institut qui travaille sur les maladies mentales (donc à priori neutre également); et le … CERIN. Oui, la vitrine de la propagande laitière en personne. Mais attendez, ce n’est pas tout.
Si l’on regarde de plus près les auteurs affichés de l’article sur le yaourt, en fait les auteurs ne sont pas issus de l’équipe de PasseportSanté, mais de l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF). C’est qui ce nouveau ?
L’INAF, c’est le plus important groupe de recherche basé au Canada qui se consacre à l’alimentation et à tout ce qui peut graviter autour. 3 clics plus tard, je tombe sur la page des partenaires financiers stratégiques du groupe, et sur qui je tombe ? Le CERIN ? Le CNIEL (le papa du CERIN) ? Non, rien de tout cela.
Je tombe en plein dans la marmite de lait ! Je dénombre pas moins de 10 industriels laitiers parmi les 16 présents ! Novalait, les Fromages Saputo, les Producteurs laitiers du Canada, Parmalat Canada, la Fédération des producteurs de lait du Québec, la FIL Canada (Fédération internationale de Laiterie), la fromagerie NutraLab ou encore Nestlé.
Si je résume : nous avons donc un site très reconnu (label d’excellence…), très fréquenté (3 millions de visites par mois) avec une qualité apparente pratiquement irréprochable… Mais qui est infiltré par plus d’une dizaine de sociétés qui commercialisent des produits laitiers et par des organismes privés (CERIN) qui n’affichent comme seul et unique but que la promotion des produits laitiers.
La conclusion de cet article est simple : les yaourts ne font pas maigrir, surtout si vous en consommez 3 par jour (et que vous ne faites pas de sport), et même les articles de PasseportSanté.net qui font référence en la matière doivent être vérifiés !
Notes et références
(1) Zemel, M. B., Thompson, W., Milstead, A., Morris, K., & Campbell, P. (2012). Calcium and dairy acceleration of weight and fat loss during energy restriction in obese adults. Obesity Research, 12(4), 582-590.
(2) Zemel, M. B., Richards, J., Mathis, S., Milstead, A., Gebhardt, L., & Silva, E. (2005). Dairy augmentation of total and central fat loss in obese subjects.International journal of obesity, 29(4), 391-397.
(3) Jensen, L. B., Kollerup, G., Quaade, F., & SØRensen, O. H. (2001). Bone mineral changes in obese women during a moderate weight loss with and without calcium supplementation. Journal of Bone and Mineral Research, 16(1), 141-147.
(4) Shapses, S. A., Heshka, S., & Heymsfield, S. B. (2004). Effect of calcium supplementation on weight and fat loss in women. Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 89(2), 632-637.
(5) Bowen, J., Noakes, M., & Clifton, P. M. (2004). A high dairy protein, high-calcium diet minimizes bone turnover in overweight adults during weight loss.The Journal of nutrition, 134(3), 568-573.
(6) Harvey‐Berino, J., Pintauro, S., Buzzell, P., & Gold, E. C. (2012). Effect of internet support on the long‐term maintenance of weight loss. Obesity research,12(2), 320-329.
(7) Thompson, W. G., Holdman, N. R., Janzow, D. J., Slezak, J. M., Morris, K. L., & Zemel, M. B. (2012). Effect of Energy‐Reduced Diets High in Dairy Products and Fiber on Weight Loss in Obese Adults. Obesity Research, 13(8), 1344-1353.
(8) Barr, S. I. (2003). Increased dairy product or calcium intake: Is body weight or composition affected in humans?. The Journal of nutrition, 133(1), 245S-248S.
50 commentaires
Merci de l’éclairage, j’avais remarqué que les articles publiés par Passeport et Santé étaient décevants par leurs conclusions toujours dans la ligne médicale classique en particulier pour les produits laitiers ; dans mon ignorance j’avais conclu qu’au Canada les gens étaient attachés au lait !
Tout comme toi j’ai eu la puce à l’oreille il y a quelques mois déjà mais je gardais ces infos sous le manteau pour en faire un bon article. Mais je pense qu’on peut tout de même conclure que les canadiens sont très attachés aux laitages et surtout les grands groupes industriels !
Bonjour,
C’est fou ce que ces industriels sont prêt à faire pour vendre toujours plus et gagner toujours plus d’argent. Franchement, vont l’influence qu’ils ont, je ne suis pas surpris d’en retrouver les conséquences au sein de sites importants. C’est dommage…
L’important, c’est de savoir qu’il faut vraiment limiter la consommation de cet aliment.
Ben oui au final cela semble logique, les gros sites génèrent du trafic important et peuvent -plus ou moins facilement- faire gagner ou perdre quelques centaines de futurs clients, c’est alors normal de retrouver des pressions et du lobbying à tous les niveaux.
Entièrement d’accord avec toi. Seulement, quand on sait les soucis qui peuvent être engendrés par le lait, c’est dégueulasse de voir ça. Mais bon, c’est loin d’être le seul cas…
Tu peux expliquer, ça m’intéresse de connaitre ces “réels” effets sur la santé car aujourd’hui, ce débat n’est pas prêt d’être mort. Et la puissance des lobbyes me fait penser à cette citation de Desproges :
« Ce n’est pas parce que je suis paranoïaque qu’ils ne sont pas tous après moi. »
Même si l’on essaye de nous vendre du lait, du soja, du bio…et j’en passe, les industriels ne sont pas “que” des vampires assoiffés d’argent et qu’ils vous empoisonnent par simple cruauté. Toujours garder un cran intellectuel de sécurité, les extrêmes sont toujours mauvais.
Ça me fait penser à ma collègue, une ayatollah anti-lait, qui fume, mange bio mais gras et salé et qui roule au diesel.
Après avoir lu le livre “Lait, mensonges et propagande” de Thierry Souccar, on se rend compte que le lait est impliqué dans certains (graves) problèmes comme par exemple le cancer de la prostate, l’ostéoporose, l’assimilation de la vitamine D, etc. Alors quand on lit ça, que faut-il faire ? Faut-il tomber dans l’extrême ? Non, tout comme toi, je trouve que ce n’est ni la meilleure solution, ni la plus simple. Par contre, réduire la consommation de ce produit est, je pense, une bonne solution.
Concernant ton point de vue sur les industriels, je suis plutôt d’accord avec toi : ils ne cherchent pas qu’à faire cela, mais on ne peut pas nier que c’est quand même un de leurs buts.
Personnellement, je ne suis pas un anti-lait : je consomme au moins un yaourt par jours, un petit peu de fromage de temps en temps. Par contre, je ne bois pas de lait. Au final, j’en réduis juste ma consommation.
Merci, bel article.
A chaque fois que je lis un de tes articles, je jubile et c’est un des rares éléments d’optimisme dans la semaine (les choses du monde sont rarement optimistes ces temps ci). Je me demandais en te lisant, quel est l’impact de chaque article incendiaire que tu as le mérite de publier, et de ton site en général, à la fois en clics et aussi au regard des entreprises ciblées elles-memes? Au fond, y a t-il une chance, compte tenu de l’évolution dans le temps de la popularité de tes articles (que je ne connais pas) pour qu’ils contribuent de manière importante à une sorte de réaction citoyenne efficace, qui affaiblisse vraiment à moyen terme la désinformation organisée? Du reste, s’intéressent ils à toi, les groupes que tu cites, t’ont ils repéré, et commencent-ils à envisager de contre attaquer en ré-organisant leur com ?
Pour le coup ton commentaire pousse à la réflexion: quel est l’impact d’un article sur la vie des internautes, sur le commerce des produits incriminés et sur la ligne marketing des sociétés de l’agroalimentaire ? Il est clair que mon blog ne fera jamais vasciller l’empire laitier français mais je le vois comme un petit ruisseau, qui additionné avec plusieurs autres, peuvent former une rivière de changement et de gêne pour les sociétés. A la suite de ces manifestations du web peuvent émerger des livres, des ouvrages grand public qui peuvent facilement impacter le commerce des industriels.
Donc pour résumer, mon blog seul n’apporte pas grand chose je pense bien que je compte tout de même une victoire (petite je te l’accorde) avec l’intervention d’un webmaster de Doctissimo, dont j’avais flinguer son article, qui nous annoncait qu’il l’avait changé. Bref, étant donné que Doctissimo est le site le plus fréquenté sur la santé, on peut dire que les choses changent…
Et je compte bien sur la viralité du net pour propager ces idées et pourquoi pas “gêner” des groupes hauts placés. By the way, merci pour ton chaleureux commentaire : )
A+, jérémy.
Je me suis souvent demandee si une part de l’attrait des yaourts ne venait pas de ce qu’ils rappelaient a certains leur enfance, a cause de la resemblance avec les petits pots pour bebes. J’ai souvent vu des collegues (femmes, en general) aller chercher leur yaourt (ou Muller rice et autres) au frigo quand elles etaient stressees, et j’ai meme eu une collegue qui mangeait regulierement des petits pots pour bebes!
Les yaourts et autres sont aussi attrayants pour les gens qui ont perdu des dents et ont du mal a macher: les maisons de retraite sont de tres bons clients!
Salut Jérémy,
Passeport santé ? C’est pas un site qui est censé parler de santé ? Manger 3 yaourt par jours auraient des vertus amaigrissantes ?
Je sais que les yaourt ont vraiment la côte en france et c’est l’un des aliments “marketing” les plus consommés, pas étonnant que les gros sites appuient l’industrie agroalimentaire !
Merci pour tes étude précise qui me sidèrent à chaque fois :)
Romain
@ Thomas:
Je ne pense pas que les industriels en aient quelque chose à faire de ce que nous avalons. Ils s’en moquent éperdument, il n’y a que la question des bénéfices qui rentrent en ligne de compte. Si ils peuvent trouver un moyen pour faire plus de bénéfices, ils le feront (je généralise volontairement), le bilan santé on s’en fou. Je parle bien entendu des grandes multinationales qui comprennent des centaines et des centaines de marques à travers le monde.
Donc, non thomas, on ne vit pas dans un mon de Bisounours où les agroalimentaire possèdent quand même une éthique… non, l’éthique c’est la société civile qui la fixe et encore quand elle est indépendante.
Pour répondre à Clement sur le lait et surtout Thierry Souccar.
Cet homme défend le modèle paléo (franchement je n’envie pas la bouffe des hommes des cavernes, avec leur espérance de vie limitée, et pas uniquement due à leur environnement hostile, et leur niveau intellectuel proche du singe. Surtout dans un contexte de vie moderne, totalement inadapté), cet homme qui défend les régimes de type Atkins, une belle vacherie et SURTOUT :) qui a ses billes dans l’industrie du soja… ça vous rappelle quelque chose?
Chacun défend son bout de gras. Parenthèse sur le soja, La transformation du soja rendent les protéines très pauvres, mais augmentent les acides phytique réduisant l’assimilation du calcium, du magnésium, du cuivre, du fer …l’oestrogènes dans cette vacherie.
On touche du doigt le problème : en pointant du doigt les industriels, on pointe du doigt du vent.
Après le fameux ” c’est la faute de la société” on tombe dans le “c’est la faute aux industriels”, quand je parle de sécurité intellectuelle, le consommateur doit être vigilent et ne pas faire d’excès. L’obésité n’est pas un problème de nourriture mais un problème d’individu.
Mon collègue qui est obèse parle de génétique et crache également sur un ennemi invisible alors qu’il est 100 % responsable de sa condition mais ça le rassure de se dédouaner et devenir VICTIME.
Le régime paléolithique ? Il paraît qu’il a de nombreux bienfaits sur la santé. Pour autant, je ne suis pas tenté de le faire. Pourquoi ? Comme tu l’as dit, c’est très contraignant et difficilement compatible avec notre société actuelle.
Concernant Thierry Souccar, je ne me suis absolument pas renseigné sur lui donc je ne pourrais pas juger ce que tu dis de lui. Mais peut-être as-tu raison. Et si cela est vrai, ça ne m’étonnerai pas puisque chacun défend ce dans quoi il y trouve des intérêts.
Néanmoins, son livre dévoile quand même pas mal de choses. De plus, ce que je trouve assez dérangeant, c’est la désinformation que l’on subit. Quand j’ai lu ce livre, j’ai appris des choses que j’ignorais sur le lait de vache. Par contre, le coup du : il faut manger trois laitages ou plus par jours, ça vous apporte du calcium, c’est enrichi en vitamine D, c’est bon pour les os, ça, on l’entend souvent. C’est souvent rabâché. Mais alors les effets néfastes, on essaye de ne pas trop les répandre. Non, on fait l’inverse. Donc, ce que fait Thierry Souccar dans ce livre est une bonne chose.
Quant aux industriels, peut-être ne sont-ils pas aussi néfaste que l’on croit, mais ils ne sont pas rose pour autant. Sur ce point, je serais plus d’accord avec Jérémy.
Mais là encore, je suis d’accord avec toi : il faut éviter de tomber dans les extrêmes.
On est tous d’accord au final.
Les bienfaits d’un régime, en fait tout dépend du point de départ, si je reprends l’état de mon collègue Fabrice, qui est énorme, ça ne pourra qu’être bénéfique.
Le plus dur est de savoir si cela fonctionne sur un “standard”.
Petit bémol sur le jeun de 24h ou plus… quand tu reprends ton cycle de bouffe, tu as une énergie de dingue. J’avais débuté le jeun en lisant un article ici et fin février, j’ai fait un triathlon. Un dimanche, le jeudi qui précédait, j’ai jeuné pendant 48h. Le dimanche j’ai piétiné mes performances sans une préparation de dingue. (expérience retentée il y a 1 semaine, j’étais dopé à l’avoine et au miel, sensation très difficile à canaliser et idéale pour les blessures mais une pêche d’enfer)
@ Thomas :
“franchement je n’envie pas la bouffe des hommes des cavernes, avec leur espérance de vie limitée, et pas uniquement due à leur environnement hostile, et leur niveau intellectuel proche du singe”
Je te cite. Il se trouve que l’espérance de vie de nos ancêtres étaient proches, si ce n’est supérieur à la notre qui est élevée uniquement grâce aux progrès de la médecine et à la science de la vaccination. Si tu l’as manqué, va vite lire cet article:
http://www.dur-a-avaler.com/esperance-vie-paleolithique-os-ancetre-hommes/
Pour Thierry Souccar et l’industrie du soja, tu as un lien ? Un article ? Une preuve ? Non pas que je ne te crois pas, je suis au contraire intéressé alors si jamais tu peux me fournir quoi que ce soit de concret.
L’obésité n’est pas un problème d’aliment mais d’individu ? Ne tombes tu pas toi même dans l’extrême ? Certes, ce sont les consommateurs qui “choisissent”, mais encore, ce choix n’est -il pas orienté par la publicité ? Une publicité parfois mensongère qui repose sur des articles scientifiques biaisés ? Il est où le libre arbitre ?
Non, je suis désolé. D’une certaine manière le consommateur lambda doit être “éduqué” mais la société doit fortement changer, et je pense bien entendu aux industriels et à l’agroalimentaire. Etant donné qu’il est plus difficile de faire bouger une multinationale, il convient de se concentrer sur les consommateurs, mais quelque part ce n’est pas juste. Mais la vie n’est pas juste de toute façon, c’est ainsi.
Ton ami n’est pas respnsable à 100% de sa condition. Si il n’yavait pas des produits de malbouffe, aurait-il pu en manger ? S’il n’était pas matraqué à longueur de journée par des publicité et des offres promotionnelles, serait-il obèse ? S’il n’était pas stressé par son environnement actuel, serait-il obèse ? Si on lui offrait des informations sûres, vérifiées et bonnes pour lui serait-il obèse ?
Je suis d’accord qu’il est facile de se cacher derrière des excuses, même si celle-ci reste valables. Après, s’il ne fait aucun effort, alors c’est une victime et là il faut changer ou l’aider.
Je complète mon commentaire sur le régime ou le modèle paléo par rapport à ton commentaire car je suis également un défenseur du régime paléo mais pour un paléo moderne et adapté à la société actuelle.
La nourriture des hommes préhistoriques ne te plait pas, et moi non plus. L’objectif n’est pas de bouffer des racines, et des bout d’os tous les jours mais bien de mimer une alimentation naturelle tournée vers les végétaux et des protéines de bonne qualité. Rien n’est plus simple.
Je ne veux pas trop débattre des croyances des autres, chacun voit la lumière de son point de vue mais je le répète l’alimentation des hommes du paleo était plus axée sur les morceaux que nous ne consommons plus, le cerveau, les charognes. Ce folklo américain ou cette fumisterite pour engraisser des diététiciens est encore un effet de mode débile, que le quidam va réussir à suivre 3 ou 4 mois.
On en revient à la supériorité du sport sur la bouffe, les gars dans leur savane, il faisait surement un seul repas par jour et marchait des heures et des heures, à des températures terribles… Je rêverais de voir Jean-Philippe qui débute son régime paléo avec son entrecote ou son poisson et passer ses 8 h vissées sur son fauteuil, le résultat de tout ça, car cela me semble très gras comme bouffe. Le raisonnement derrière ce régime est tellement absurde que je ne comprends pas qu’on puisse s’y intéresser, c’est d’une simplicité si naive. Une mode, venue des USA, qui débarque de je ne sais ou, ca ne vous met pas la puce à l’oreille ? Et vous pensez que les hommes du paléo mangeaient tous la même chose, selon les régions ? La viande d’aujourd’hui n’a rien à voir avec les bestiaux de l’époque, comment fait-on pour établir les normes alimentaires de l’époque ? Vous faites comment pour nourrir toute la population avec ce genre de régime ? Pareil l’agriculture s’est la mal ?Je ne sais pas il est important de réfléchir.
Pour l’espérance de vie, un article n’a jamais eu valeur de preuve et quand je lis « Gurven, Michael & Kaplan, Hillard (2007). Longevity Among Hunter », HUNTER, hunter, que les chasseurs dans la salle lèvent la main…
Pour Souccar, je te donne un indice et cela me prouvera cette capacité de «recherche », Thierry Souccar est le créateur du fameux site lanutrition.fr . Thierry Souccar+Lanutrition+soja devrait faire l’affaire (le site a été remis en cause par UCF que choisir, pour diffamation de tête). Site que je connais bien car un de leurs consultants sportifs (julien V) vient prophétiser sur des sites que je fréquente.
Je comprends tout à fait l’implication des autres dans l’obésité mais l’élément final est l’individu, même si effectivement nous naviguons dans un océan de « merdes » insdustrielles.
Ton ami n’est pas respnsable à 100% de sa condition. Si il n’yavait pas des produits de malbouffe, aurait-il pu en manger ? S’il n’était pas matraqué à longueur de journée par des publicité et des offres promotionnelles, serait-il obèse ? S’il n’était pas stressé par son environnement actuel, serait-il obèse ? Si on lui offrait des informations sûres, vérifiées et bonnes pour lui serait-il obèse ?
Malheureusement, on ne grossit pas uniquement à cause de la malbouffe, loin de la. Quand tu entres dans ce cercle vicieux, même une pomme ou des amandes peuvent devenir des ennemis. Mais je suis d’accord, la pub, l’environnement, l’éducation ne l’aide pas/
“une alimentation naturelle tournée vers les végétaux et des protéines de bonne qualité.”
Ahh mais la je suis milles fois d’accord mais pourquoi appeler çà paléo???? Pourquoi déguiser ce bon sens derrière un truc bizarre.
J’attends un article sur les protéines (végétales et animales), cela m’intéresse grandement.
Ayant testée une recherche sur mon pc perso, pas évident de trouver les infos donc, tu peux regarder du coté de Thierry Souccar et Hervé Berbille, première à droite vers Bionovation.
Bonjour Thomas,
Ma profession d’ingénieur en agroalimentaire m’a conduit à travailler sur de nombreux type d’aliments, produits laitiers (pour l’essentiel…), produits à base de viande, de céréales, et très rarement (une seule fois), un aliment contenant du soja, entre autres.
Il convient de bien distinguer deux choses: le travail d’ingénieur R&D, qui m’est demandé par mes employeurs ou mes clients, et mes propres convictions en matière de nutrition, que j’exprime dans les colonnes de La Nutrition, seul organe de presse acceptant de publier mes propos par ailleurs.
Quoi qu’il en soit, la revue Que Choisir, puisque je formule également des produits à base de lait et de céréales, aurait pu tout aussi bien m’accuser de rouler qui pour le “lobby du lait”, qui pour celui des céréales par exemple, ce que la revue Que Choisir s’est bien gardée de faire…
J’ajoute que l’industrie du soja, d’une part, et du lait et de la viande, d’autre part, ont des intérêts convergeant, et non pas opposés comme on le croit souvent à tort.
Pour produire 1 kg de viande de bœuf par exemple, il faut que l’animal ingère en amont 7 kg de protéines de soja (rappel: l’alimentation animale est le principal débouché du soja, 90%). Par conséquent, court-circuiter l’intermédiaire animal (comme je le préconise) en consommant directement des protéines végétales (soja ou autres) serait certes catastrophique pour l’industrie de la viande mais également celle du soja qui verrait en l’occurrence ses débouchés divisés par 7 !
Outre le fait que je n’entretiens aucun lien avec l’industrie du soja, m’accuser de soutenir le soja, que j’appelle industriel, comme le fait la revue Que Choisir, relève également d’un non sens économique, puisque moins que quiconque cette puissante industrie a intérêt à ce que nous consommions (directement) du soja.
J’ajoute le soja que je défends, bénévolement (!) à savoir, bio, local, commerce équitable “nord-nord”, échappe totalement aux multinationales impliquées dans la filière soja industriel destinée au bétail (Cargill, Dreyfus pour le négoce), Monsanto (OGM), etc.
Souhaitant vous avoir renseigné utilement,
Cordialement,
Hervé BERBILLE
Thomas,
Pour le coup, je suis d’accord avec toi. Je parie que le régime paléo va s’éteindre dans quelques années, il passera de mode c’est sûr. Il y a des gens qui surfent dessus, des diét, des Gourous, des éditeurs…
Cependant, pour te répondre correctement, on peut déterminer le régime alimentaire des hommes avec les restes trouvés dans les grottes et les analyses chimiques qui en découlent (http://www.hominides.com/html/dossiers/alimentation-prehistoire-nutrition-prehistorique.php). Par exemple, les rapports strontium/calcium et bien d’autres…
Il est évident que l’Homme n’avait pas un régime alimentaire, mais une diversité impressionnante au grès des abondances relatives de la faune et de la flore. Les premiers Hommes étaient peut-être des charognards, mais les suivants (au moins à partir de 1 millions d’année) chassaient parfaitement bien, et ils mangeaient tout de leurs butins. Donc oui, tu as raison, des abats, de la viande, de la moelle et ils rongeaient même les os.
Et tu as également parfaitement raison: le régime paléo est d’une simplicité naïve ! C’est simplissime et pourtant si difficile à réaliser pour beaucoup de monde. Il y a manger paléo mais également bouger paléo comme tu le soulignes. C’est vrai que manger comme un homme préhistorique et rester assis 8h par jour c’est mauvais au final. Mais bon.
Pour tester régulièrement la motivation des gens en surpoids ou désireux d’améliorer leur santé, il faut toujours une ligne conductrice, un “dogme” qui pousse. Le régime paléo n’est qu’une excuse qui peut motiver pour mieux manger. Moi, je ne vois ce régime que comme un outil qui peut être utilisé par tout un chacun pour améliorer son régime alimentaire.
Et finalement, je suis encore d’accord avec toi, le sport prime sur l’alimentation. Non en fiat, c’est un tout.
Pour Thierry Souccar et le soja, je vais faire des recherches et s’il y a quelque chose à trouver de désagréable, je le trouverai. Merci pour les petites infos en tout cas !
Re Thomas,
Alors, revenons sur cette histoire de Berbille, soja, UFC que choisir et de Thierry Souccar. Il se trouve que UFC Que choisir publie régulièrement des articles orientés contre le soja, avec l’appui d’experts qui sont notoirement liés avec l’industrie laitière.
Hervé Berbille, répond à ces articles et dénoncent les nombreux conflits d’intérêts des experts qui sont sollicités par Que Choisir. Il se trouve qu’Hervé Berbille est bien le fondateur de la société Bionovation à Bordeaux, qui travaille dans l’alimentaire et notamment sur des produits à base de soja.
Etant donné que Berbille défend le soja, il est potentiellement en situation de conflit d’intérêt, même s’il confirme que sa société n’a pas pu mettre en vente ce fameux et unique produit à basse de soja. Du coup, dans le genre conflit d’intérêt, on peut faire mieux. Ce qu’il détail d’une belle manière dans l’article de laNutrition.fr.
De ce fait, tu asssocies Souccar, chef de laNutrition avec Berbille uniquement parce que Souccar publie les réponses de Berbille ? Lanutrition prend toutes les précautions suffisantes, et publie les réponses des uns et des autres pour offrir un maximum de transparence dans le débat.
J’ai pu lire l’article en entier. (http://www.lanutrition.fr/communaute/les-grands-debats/les-produits-laitiers/produits-laitiers-toute-la-verite/herve-berbille-que-choisir-nous-fait-avaler-nimporte-quoi.html) Il est magistral tout de même.
Que Choisir est loin d’être une association indépendante, ou alors ne connaît plus vraiment la définition de ce terme…
Il n’y a priori aucun lien entre Souccar, le commerce du soja et lanutrition.fr; Mais soit, comme je suis en contact avec l’équipe, j’essayerais d’en avoir le coeur net !
Jérémy est-il possible d’obtenir le lien des flux rss des commentaires ? Comme je n’ai pas le réflexe d’aller sur tout les articles, je loupe des commentaires intéressants.
@Thomas : toutes tes objections sont soulevées dans les blogs de Sisson (plus intéressant que son bouquin), Wolff, De Vany, Guyenet, Minger, MasterJohn, etc. etc. les bouquins sont très insuffisants, mais tout ce dont tu parles a déjà été discuté. Je m’intéresse à la paléodiète non parce que je la suis, mais parce qu’à chaque nouvelle étude, ou découverte, ça m’intéresse de savoir quelles sont les implications sur les alimentations d’avant l’agriculture, ou les alimentations optimales pour l’homme. Mon approche est plus “in search of truth” et intello. Mais il est vrai que le modèle paléo est en retard (sur les sucres honnis, on sait que c’est faux, les légumineuses peut-être plus souvent consommés, et même les fameuses céréales, pas les monstres actuels toutefois). Le grand puzzle (the big scheme of things) m’intéresse disons.
Quant à défendre le régime préhistorique, Atkins et le soja, il n’y a pas vraiment de cohérence, non ? (sauf gagner de l’argent, ofc)
Le yaourt tout comme le lait contient un ingrédient qui permet de perdre du poids. C’est pourquoi on le considère comme un aliment minceur!
Le sport plus important que la diète, pas sur du tout cette affirmation. Le sport peut être une aide intéressante dans un régime alimentaire bien conduit, ce qui est important c’est la capacité de l’aliment à nous faire grossir en modifiant nos fonctions hormonales et notre métabolisme des nutriments, il y a des choses que le sport ne peut pas faire si on ne s’alimente pas correctement, et pour Thomas, parler de graisse ou de régime trop gras, ça n’a pas de fondement, tous les régimes pauvres en graisse échouent et si on veut connaitre une raison biologique ou biochimique on peut réfléchir à cette question, comment la graisse dans les cellules adipeuses est utilisée et est libérée, le paradoxe la derrière c’est que en absence de phospholipides, de lipoprotéines, de cholestérol, la graisse ne peut pas être transportée dans le sang car elle n’est pas hydrosoluble pas hydrophile mais hydrophobe et surtout l’insuline est très importante car elle favorise l’intégration de la graisse dans la cellule et en empêche le relâchement en modifiant l’activité de certaines enzymes. L’individu n’est pas responsable, il est parfois naïf et croit au bien fondé de ce qui lui est présenté comme information pour maigrir ou se maintenir en forme, son échec n’est pas un manque de volonté, mais un manque de connaissances et une trop grande confiance en tous ces organismes savants en conflits d’intérêt permanent qui ont réussi avec l’aide de mauvaise science, de mauvaises conclusions d’études épidémiologiques ou même cliniques à orienter la nutrition vers des voies de garage et une désinformation totale.
Une grosse différence entre manger “trop gras” et manger “sans gras”…je ne tombe pas dans le piège : si je mange gras, je vais faire du gras.
Au contraire dans ma collation qui intervient 45 minutes avant mon entrainement, j’intègre du gras pour ralentir la digestion des aliments et bénéficier de son incidence sur la production d’hormones/énergie. (idem pour les calories, je mange du sucre uniquement pendant cette collation)
Le paradoxe est que ce sont les plus sédentaires qui mangent le plus.
Le sport est indispensable car il est le meilleur vecteur pour s’intéresser réellement à sa diet et ses effets sur le corps, le sport calibre l’alimentation.
Au final, à quoi bon perdre 5, 10 ou 15 kg si l’on est en bonne santé ? De mon coté, 1 kg en plus je ressens “concrètement” les effets sur mes perfs, le gars qui vit lentement n’a aucun intérêt à supprimer son carré de chocolat, matin midi et soir, il est loin de l’obésité morbide.
Je me pose toujours cette question, pourquoi toutes ces personnes essayent de faire des régimes alors que leur mode de vie ne leur demande pas de s’y confronter (autour de moi, rare sont les personnes qui bousculent leur corps, sauf 1 mois avant les grandes vacances dans un soucis esthétique, abandonné 1 semaine après).
Il est bien plus dangereux pour une personne de faire 1h de jogging (surtout à paris en pourrissant ses poumons de pollution) quand elle n’est pas habituée que de manger une plaque de chocolat. Il y a un truc bizarre dans ces histoires de régimes. Ou s’affamer et se faire souffrir quand les motivations ne sont que superficielle (je parle bien de la nana ou du mec avec un peu de gras au bide, ne sortez pas les maladies cardiaques des obèses et tout le tralalala)
@ Olivier:
Pour le sport versus alimentation, c’est un tout en fait. Il est faux de penser qu’une bonne alimentation suffit pour être en bonne santé même si on ne bouge pas ses fesses. C’est même l’inverse qui se produit: une mauvaise alimentation mais une activité physique régulière apporterait plus de bénéfices que l’inverse, une bonne alimentation et aucune activité physique.
Après je ne dis pas d’arrêter de manger des légumes et des fruits au profit de la salle de sport. Le mieux étant évidemment de faire les deux, de manière raisonnable. Sinon pour le reste de ton commentaire, je suis parfaitement d’accord.
Bien se nourrir, bien s’entrainer, bien se reposer. Le cercle vertueux.
(la petite sieste du midi et la grosse nuit réparatrice)
Bon je ne suis pas d’accord avec tout, il y a dans ce que vous dites des choses pour lesquelles je suis entièrement d’accord et d’autres où il faut ajouter de la nuance à certaines affirmations, on peut manger “trop gras” sans grossir et sans que ça ait une quelconque influence sur le poids, il faut juste savoir quoi manger avec ce gras, mais je ne vais pas reprendre ce que j’ai dit dans d’autres commentaires, les plus sédentaires mangent le plus? pas forcément et je dirai que les plus sédentaires mangent le plus mal, le sport calibre l’alimentation et c’est bien le problème car ça pousse ceux qui manquent de connaissances dans le domaine alimentaire à s’alimenter encore plus et mal la plupart du temps, plus tu fais du sport, plus tu as faim car comme vous le savez on crée un besoin physiologique de manger, le meilleur vecteur pour s’intéresser à son alimentation? parfois le meilleur vecteur pour se dire que parce qu’on a fait du sport on peut en profiter pour faire des écarts et manger n’importe comment, je suis pratiquant de musculation dans une salle de sport et prof d’éducation physique, j’ai l’occasion de discuter avec des gens et de savoir que ceux qui s’intéressent à leur alimentation sont rares, ceux qui obtiennent des résultats en salle sont rares, ceux qui pensent avoir des connaissances en musculation sont nombreux et ceux qui pensent savoir quoi manger tombent dans la caricature. Je ne pense pas qu’il suffit d’une bonne alimentation pour être en bonne santé au niveau de tous les paramètres, mais je pense que la définition d’activité physique, sa nature, son intensité sont à prendre en compte, mon point de vue ne parlait pas de santé mais uniquement de maintien de poids, on peut tout à fait maintenir son poids sans accumuler de masse grasse sans faire de sport.
Ah mais entièrement d’accord et le sport pousse à manger, c’est déjà mieux que manger par gourmandise. Tout est dans la nuance, idem entièrement d’accord.
Mais tu pointes quelque chose de très spécifique, la salle de musculation. Sport qui n’est pas représentatif en matière d’alimentation, sans parler des culturistes. Entre les poudres de prot, la créatine, les bcaa, acides aminés, les oeufs en pagaille, on est dans une niche spécifique (même chez les débutants).
On est d’accord c’est spécifique, mais c’est probablement les endroits où les gens s’intéressent le plus à leur silhouette dans le but de mincir, se raffermir (pour les filles surtout), ou développer leur masse musculaire, c’est aussi là qu’on voit le plus d’aberrations dans la pratique de l’activité sportive que ce soit aux charges guidées, aux haltères ou aux appareils cardios.
C’est une niche très influencée par le marketing des produits, c’est clair et parfois à raison, parfois à tort, là encore il y a de la désinformation. En quoi est ce que ce n’est pas représentatif? besoin en protéines particulier? peut être mais à part ça?
Comme tu le dis, c’est spécifique. J’ai touours vu la musculation comme un complément, pour renforcer, par exemple mes épaules, et être plus performant dans mon sport. Faire uniquement de la musculation est trés spécial, stress des muscles, intensité, organisation des séances, alimentation, developpement musculaire souvent contre productif. Je ne trouve pas d’equivalent alors que je frequente bcp de sportifs competiteurs.
Bonjour,
J’ai lu une dizaine d’articles sur votre site.
Je suis diététicien de formation, avec 5 DU dans ce domaine, une licence de physiologie et double master en nutrition humaine et STAPS.
J’ai donc l’impression en lisant vos articles d’être sous influence totale des industries agroalimentaires, de mettre en danger mes patients en conseillant de consommer des produits laitiers.. En gros de faire un métier sans intérêt, totalement contre productif.
Nos formations seraient donc gangrenées par les industries, les conflits d’intérêts,….
Du coup où dois-je me former ? Sur votre blog ?
Bonjour Lionel,
Vous conseillez à vos patients de prendre des produits laitiers ? 1, 2, 3 ou 4 fois par jour ? Du lait de vache industriel ou du lait cru ? Des yaourts, du fromage ? Sont-ils intolérants ? Ont-ils une alimentation plus ou moins équilibrée ? Beaucoup de questions, mais indispensable pour bien comprendre le problème.
Ton métier n’est pas contre productif, dans l’ensemble. Je respecte la profession de diététicien (surtout avec ton cursus impressionnant) mais il convient de rester sceptique quant à la valeur d’un message ou d’un avis émis par un professionnel à cause: des manipulations lors de la formation et après la formation.
Donc oui, les plus gros secteur de notre société sont les plus verrouillé par les conflits d’intérêts et les manipulations gouvernementale… Mais l’Homme peut quand même développer un libre arbitre et ne pas se laisser influencer par le système de consommation de l’agroalimentaire.
Si tu as assez de recul pour comprendre cela, tu pourras aisément être ou devenir un professionnel de la santé hors du commun, et terriblement efficace. Nul n’en doute. Si tu lis mes articles, tu peux effectivement voir que les sociétés de l’agroalimentaire se retrouvent partout, fourrent leur nez dans toutes les affaires et à tous les niveaux (juridique, universitaire, gouvernement, expertise scientifique, etc.) Le fait de dénoncer ces abus ne doit pas décourager mais plutôt faire comprendre que le monde n’est pas rose du tout, avec des gentils médecins ou nutritionnistes. Mais bien des personnes potentiellement manipulées, que le système a formé pour servir le système.
Enfin bref, pour te répondre, mon blog peut être consulter à but “formatif” mais je considère qu’il est plutôt “informatif”. Tu as déjà toutes les connaissances de physiologie, biologie, nutrition, minéraux, etc, maintenant moi j’apporte des informations méconnu (généralement) et c’est à toi d’en faire ce que tu veux.
Rebonsoir,
Bien entendu que je ne vais pas me former sur ton blog.
Je considère que c’est la dernière chose à faire.
En effet je trouve tes prises de positions extrêmement.
Je comprends tout a fait ton regard critique, mais tu es selon moi un petit peu trop extrémiste, c’est a dire qu’en te lisant on a l’impression que réfuter quelques choses est une victoire.
Toutefois, je te rejoins complètement sur la médiocrité de l’article passeport santé (où nous avons l’impression que manger 3yts en + de notre alimentation habituelle nous ferais maigrir)
C’est une manipulation je suis d’accord.
Je ne pense pas que la recherche internationale soit manipulée dans son ensemble. C’est pourquoi dans le doute j’aime faire des détours sur pubmed.
Je me lance sur pubmed : milk obesity pour faire classique et a peu près coller au sujet.
Je prends 2 articles de 2013 sur les 4 premiers qui apparaissent (je ne suis pas un spécialiste du sujet, et je ne souhaite pas perdre mon temps a faire une grande recherche biblioG)
1)
Association between Milk and Milk Product Consumption and Anthropometric Measures in Adult Men and Women in India: A Cross-Sectional Study.
AuthorsSatija A, et al. Show all Journal
PLoS One. 2013 Apr 8;8(4):e60739. doi: 10.1371/journal.pone.0060739. Print 2013.
Affiliation
Public Health Foundation of India, New Delhi, India ; South Asia Network for Chronic Disease, Public Health Foundation of India, New Delhi, India.
2)
Dairy food consumption is inversely associated with the risk of the metabolic syndrome in Korean adults.
Authors
Kim J.
Journal
J Hum Nutr Diet. 2013 Apr 8. doi: 10.1111/jhn.12098. [Epub ahead of print]
Affiliation
Department of Medical Nutrition, Graduate School of East-West Medical Science, Kyung Hee University, Yongin, South Korea.
La seule existence de ces articles m’obligerait a ta place a tempérer mes propos vis a vis des produits laitiers.
Mais bon le premier article est indien, les vaches sont sacrées, il faut qu’elles donnent du lait plutôt que d’être tuées.
Faux, nul, zéro.
Tu dois faire de l’archéologie et de paléontologie, c’est le trip ambiant.
En passant, il y avait un colloque sur la paléontologie de Paris 6, mardi dernier, avec le gratin français des gens qui aiment gratter et matter des nonos et ils n’arrivent pas s’aligner sur la vie de nos ancêtres (alors que les néophytes parlent des habitudes alimentaires…vous voyez le décalage).
Lio, tu seras peut-être le messie nutritionniste préhistorique, un filon s’ouvre le régime des dinosaures pour mesurer 9 mètres. (par contre à titre personnel, tu devrais éviter de collectionner les diplômes, c’est toujours mal vu : je finalise ma thèse et j’ai 2 masters aux fesses, j’ai gagné !)
@ Lionel:
Merci d’avoir pris la peine de venir une seconde fois sur le blog pour donner ton avis. Je te remercie car tu me rassures dans mon travail d’information.
Malgré le fait que tu sois un diététicien de formation, avec 5 DU dans ce domaine, une licence de physiologie et double master en nutrition humaine et STAPS, tu ne sais toujours pas lire une publication scientifique, décrypter les résultats et analyser la méthode ainsi que les conclusions.
La 1ère étude que tu as choisi montre une ASSOCIATION et non une relation de cause à effet entre la consommation de lait entier avec l’IMC et le tour de taille. Or, les chercheurs concluent que les personnes qui consomment au MOINS 1 portions de lait entier par jour comparé à des personnes qui n’en consomment ont moins de risques de devenir obèse (ou avec un tour de taille élevé).
A aucun moment, avec cette publication, on peut conclure que la consommation régulière de lait protège contre l’obésité. D’ailleurs, ils ne prennent en compte que la consommation de lait entier, mais qu’en est-il des lait demi écrémé et encore mieux, des laits crus ? Rien du tout.
Tu dois également savoir que les chercheurs ont trouvé que les personnes qui consomment au moins 1 tasse de thé par jour ont PLUS de chance d’être obèses que les personnes qui n’en boivent pas ! Ce résultat ne te choque pas ? Les buveurs de thé sont-ils généralement obèse ?
Le problème vient évidemment des questionnaires (FFQ) qui présentent un nombre incroyable de faiblesse et de biais méthodologiques. Mais pour savoir cela, il faut lire les articles de mon blog et donc, oui, te former grâce à mon blog Lionel.
Je suis navré mais cette 1ère étude est loin mais alors très loin de prouvé quoi que ce soit. En matière de preuve, on fait mieux, je ne modifierais donc pas ma position (mais je suis disposé à analyser d’autres articles si tu le souhaites)
Pour la 2ème étude, c’est franchement pire. Mais faut-il encore connaître le sujet. L’étude prouve une ASSOCIATION inverse(encore une fois, ils ne démontrent aucune relation de cause à effet, ils peuvent seulement soulever des hypothèses) entre la consommation de lait et de yaourt avec le syndrome métabolique.
1. Le syndrome métabolique n’existe pas. Cela va peut-être te faire un choc, mais le syndrome métabolique n’est que la somme des facteurs qui le composent, il n’ajoute aucun risque en plus. C’est une invention de l’industrie pharmaceutique afin de vendre des médicaments (COMPLIA par exemple) et j’ai bien sûr les publications et références qui prouvent ce que j’avance.
2. Comme pour la 1ère étude, ils trouvent que les personnes qui consomment au MOINS 1 yaourt ou au MOINS 1 verre de lait souffre moins de syndrome métabolique qu’une personne qui ne consomme rien. Ils concluent d’ailleurs, qu’une “forte consommation de produits laitiers peut réduire les facteurs de risques du syndrome métabolique”.
Qu’on se le dise, est-ce que boire un verre de lait par jour c’est une FORTE consommation de produits laitiers ? Non, bien sûr que non.
Pour achever cette dernière étude, les participants devaient noter leurs consommations de lait de toute l’année PASSEE ! Ils devaient se rappeler 1 an de consommation de lait, de yaourt et de fromage ! Franchement, de brillant auteur américain on déjà plombé ce genre d’étude qui utilise des questionnaires non adapté.
Mais bien tenté Lionel. J’ai l’impression que tes nombreuse formations ne t’ont pas appris l’essentiel: UN ESPRIT CRITIQUE et un raisonnement SCIENTIFIQUE.
Un bon conseil: lis mes articles, ouais. A bientôt
Bonjour,
Tu m’obliges à revenir encore une fois. (Une nouvelle fois tu réfutes)
Contrairement à ce que tu peux penser j’ai très bien compris les articles (je t’accorde simplement que je ne me suis pas attardé sur les questionnaires, la différence entre un master et un doctorant doit aussi être la peux être)
Les articles donnent ils la preuve irréfutable de l’intérêt des produits laitiers ?
Non !!
Mais ils doivent pris en compte et je le répète “Ta prise de position est dangereuse” tant que des articles sortiront régulièrement avec des soi disant effets ou même des demi effet. Je ne m’aventurerai pas a affirmé l’inverse car j’estime que le risque d’erreur est trop grand.
Et si tu te trompais ? C’est à tes risques et périls…
Bonjour
Lionel, vos interventions me paraissent très pertinentes et réfléchies, pourriez-vous me contacter par email à : gweber@cniel.com
Je suis également diététicien (même si j’ai moins de DU que vous ;)
Jérémy, nous aurons peut-être l’occasion d’échanger sur vos articles. Effectivement j’ai aussi un avis assez différent du votre.
A bientot
Bonjour Grégoire,
Je me permet de signaler à tous les internautes qui pourraient lire votre message que votre adresse mail se termine par “cniel.com”
Le CNIEL est la maison du lait. Bref, je ne suis pas surpris que vous soyez du côté de Lionel qui à avancer des arguments très légers que j’ai tous pu réfuter avec l’analyse détaillées et poussées des articles scientifiques qu’il a lui-même avancé.
Donc je comprends bien que votre avis soit différent du mien, vous seriez plus du style “1 laitage à tous les repas… pour du calcium et des os solide” Je me trompe ?
Au plaisir (quand même)
@Lionel:
Salut et merci pour cette précision qui était importante car je comprends mieux ton état d’esprit et dans quelle logique tu te places.
On peut raisonnablement se poser la question:
“Faut-il prendre en compte tous les articles scientifiques ? Même ceux qui prouvent des demi effets ou soi disant effet ?”
Dans le domaine scientifique, et surtout dans le domaine médicale, il y a différent niveau de preuve. Les études épidémiologiques, comme c’est le cas pour les deux études que tu m’as sorti, ne prouvent rien et constituent la pire des preuve en matière de science médicale. D’autant plus que ces études conseillent de consommer au moins 1 produits laitiers par jour, ce que je concède totalement ! Attention, ne mal interprete pas mes propos: je n’ai jamais dit d’arrêter de consommer des produits laitiers. J’ai dit qu’il fallait en consommer en quantité raisonnable, et ces 2 études épidémiologiques vont dans mon sens.
La dérive de ces études, c’est de dire “il faut consommer BEAUCOUP de produits laitiers pour ne pas être obèse”. Faux, les auteurs vont trop loin dans l’interprétation d’une HYPOTHESE.
L’objectif d’une étude épidémiologique est de soulevée des hypothèses qui seront résolues dans le cadre d’une clinique ou d”intervention. Dans cette situation, on fera manger a un groupe 1 ou 2 produits laitiers par jour, tandis que le groupe contrôle n’en mangera pas pendant 2, 5 ou 10 ans. A ce moment, et uniquement à ce moment là, je pourrais m’attarder sérieusement sur les conséquences pour la santé d’une consommation de produits laitiers.
Et encore ! Il faut que l’étude soit indépendante, pas trop biaisée, etc, etc. Donc Lionel, pour te répondre, Non, on ne peut pas prendre toute sorte d’étude qui dise “machin semble bon”, “truc semble pas bon” pour en faire des conseils nutritionnels…
Si tu le fais, c’est toi le danger pour les patients, et pas moi. Moi j’apporte les informations les plus claires et validées sur le plan scientifique pour que chacun puisse en retirer ce qu’il veut, d’une manière la plus neutre possible.
Pour te répondre humblement à ton premier commentaire, tu peux conseiller à tes patients de consommer des produit laitiers, cela ne me dérange pas dans la mesure où tu conseilles de la qualité. C’est à dire des produits crus, non transformés qui n’apportent strictement plus rien.
Je bois de nouveau du lait de vache cru, c’est pour te dire… Ma position n’est pas anti-lait. Pour finir et à propos de mes “victoires” dès que je réfutes une position. Oui, c’est une victoire contre la société de consommation, contre les manipulations scientifiques, mais surtout cela rappelle à chaque fois aux lecteurs que l’on peut être manipulé par n’importe qui.
Tes deux articles sont des exemples typiques de manipulation de résultat. Dire, sur la base d’une consommation d’un produit laitier par jour, qu’il faut consommer beaucoup de produit laitier tous les jours pour être en bonne santé est une conclusion dangereuse, que seul les médecins et spécialistes peu regardant, et peu “scientifique” utiliseront avec leurs patients.
Et oui, faire des études ne signifie pas intelligence et intelligence ne signifie pas étude et c’est malheureusement le cas aussi pour l’esprit critique.
On tombe bien souvent sur des gens qui lisent le titre l’abstract et la conclusion et qui pensent que ça suffit pour émettre un avis objectif et au final quand on passe 5 minutes devant les données, les tableaux et les conclusions, on se rend compte qu’il y a pas mal de “chercheurs” biens trop contents d’appuyer positivement leurs hypothèses et qu’ils ont finalement un bien piètre esprit critique et surtout 0 objectivité et honnêteté intellectuelle.
Je me permets de répondre à titre personnel à la citation de mon nom dans votre article .La lecture de votre article m’aura au moins permis de soulever et corriger une erreur commise par passeportsante.com, puisque je ne suis pas nutritionniste mais attachée de presse freelance. Ceci signifierait-il que vous ne vérifiez pas vos informations? Il vous aurait suffit de m’appeler pour éviter de commettre cette erreur. Je laisse donc à la sagacité de vos lecteurs le soin de décrypter la pertinence de toutes vos informations.
Bien à vous
Cecile,
Bonjour et merci d’avoir apporter une correction importante. L’article aura au moins le mérite d’avoir mit en évidence une erreur de passeport santé.
Malheureusement, si j’avais l’occasion de vérifier la moindre information retrouvée sur le net, je le ferais, mais le travail ne serait plus du même ordre.
Vous m’envoyez donc navré pour la citation de votre nom à tord que je retire immédiatement bien entendu.
Pour ce qui est d’appeler directement, habitant relativement loin (aux antipodes) les coûts de téléphonie me freinent un peu.
@ Grégoire et à Lionel:
J’ai besoin de faire un point avec vous messieurs, car quand je vois vos commentaires, d’une part j’ai l’impression qu’il y a un incompréhension de mon message, et d’autre part, j’ai l’impression que vous ne comprenez pas comment faire une analyse critique d’un message scientifique (des publications par exemple).
1er point: C’est quoi mon message sur les produits laitiers ?
Mon message ultime, le seul, le vrai, celui qui ne changera pas de sitôt est de consommer des produits bruts, des produits frais, des produits naturels.
Je conseille d’éviter au maximum tous les produits industriels, les produits transformés issues de l’industrie agroalimentaire et que l’on retrouve principalement dans les supermarchés, la grande distribution.
Mon message est donc simple, il n’implique pas des connaissances scientifiques importante, c’est du bon sens. Tout le monde le sait, pour être en bonne santé il faut privilégier les produits naturels. Le lait cru en fait partie.
Si une personne tolère plutôt bien l’ingestion de lait cru d’animaux convenablement, alors dans ce cas ce produit sera un aliment intéressant, mais qui devra être quand même consommé avec modération.
Je ne parle pas des produits industriels, du lait de vache nourris avec du soja et des tourteaux et dont le lait est torturé par la chaleur (UHT et pasteurisation) et se voit priver d’enzymes, vitamines, etc. Ce lait là est un non sens nutritionnel, écologique et évolutif.
Malheureusement, Grégoire, à travers ton métier au sein du CNIEL (la maison du lait = l’industrie laitière française) tu fais la promotion du pire lait qui existe sur le marché français.
Il faut se rendre à l’évidence que le lait, à travers le calcium (car c’est bien cela ton message fondamentale que je viens de voir dans l’une de tes vidéos), n’est absolument pas indispensable dans le cadre d’une alimentation équilibrée et variée. Notre passé évolutif est la preuve que nos ancêtres maintenez une parfaite santé osseuse sans le moindre produit laitier.
Maintenant, passons au 2ème point.
2ème point: Tu es d’accord avec Lionel qui feraient des interventions pertinentes et réfléchies.
Penses-tu réellement que les interventions de Lionel sont pertinentes ?
D’une part, Lionel déforme totalement mon message, que je viens d’écrire plus haut, en imaginant que je diabolise totalement l’ensemble des produits laitiers (non, que les produits industriels). D’autre part, Lionel vient sur mon blog, armé d’un mur de diplôme, et nous prouve à tous (moi et tous les lecteurs) qu’il ne lit qu’à moitié les publications scientifiques en prenant soin de tout de même lire les abstracts.
Est-ce un raisonnement pertinent ? Réfléchi ?
Franchement Grégoire ? Malheureusement, tu t’es enfermés dans une croyance capitaliste en terme de profit. Tu dois vendre les produits laitiers. Il faut des produits laitiers, surtout ceux vendus par les grands groupes laitiers.
Ce message vacille fortement.
Mais vous savez quoi, amusons-nous à faire une bataille d’étude scientifique et d’observation anthropologique. Je parie qu’on pourrait y gagner beaucoup !
J’attends vos arguments, vos études scientifiques, mais s’il vous plait, faites au moins l’effort de les lire en entiers, pour que je ne les démontes pas en 5 minutes.
Merci de m’avoir lu !
Moi j,ai remarqué que le yaourt me fait vraiment maigrir
Lire: Lait, mensonge et propagande de Thierry Souccar
je viens de perdre 5kg en vingt huit jours en consommant les yaourts pendant deux semaines et lje consommais six yaourts par jours melanges avec les fruits secs.
apres deux semaines je consommais beaucoup plus des crudites et chaque midi en reduisant le nombre des yaourts quatre par jours apres chaque repas et je continue JE TIENS A SIGNALer que je ne melange mes yaourts avec des cereales et je ne consomme plus des feculents