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La prestigieuse revue médicale The Lancet vient de lâcher une bombe sur les rôles majeurs et bénéfiques de l’allaitement tant sur la santé des nouveau-nés, que sur celle de la maman mais également sur l’économie locale des foyers et globale des systèmes de santé public. Découvrez également dans cet article les témoignages exclusifs de 62 mamans sur l’allaitement. Elles révèlent leurs secrets pour rendre cette expérience agréable, unique et enrichissante pour toute la famille.


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Magnifique illustration d’Esther en train d’allaiter. Photo prise par “Mademoiselle No Photography”

Selon la première publication de consortium international de chercheurs, l’allaitement exclusif durant les 6 premiers mois de la vie des nourrissons est aujourd’hui trop faible. S’il était généralisé aussi bien dans les pays sous-développés, en voie de développement que dans les pays développés, il pourrait prévenir le décès de 820.000 enfants et 20.000 mères tous ans.

Selon la deuxième publication internationale, toujours parue dans le prestigieux The Lancet, cette généralisation de l’allaitement permettrait d’économiser des milliards de dollars aux systèmes de santé publique du monde entier.

Ces publications majeures viennent aujourd’hui nous rappeler l’importance de valoriser massivement l’allaitement des nourrissons, au moins durant les 6 premiers de mois de la vie du bébé, comme le préconise l’Organisation Mondiale de la Santé.

Alors on va profiter de cet engouement scientifique international pour rappeler les bienfaits que vous êtes susceptible d’obtenir avec un allaitement voulu, en harmonie avec votre ou vos enfants.

Avant de recevoir une volée de critiques sur le côté « culpabilisant » de cet article pour les mères qui n’allaitent pas, l’objectif est surtout de motiver les mamans capables d’allaiter, qui le désirent mais qui hésitent, ou bien pour lesquelles certaines barrières existent.

Vous pourrez également lire les témoignages poignants et exceptionnels de plusieurs mamans qui ont allaité ou qui allaitent actuellement. Elles livrent ici des secrets pour franchir certains obstacles et vous expliquerons mieux que quiconque pourquoi cette expérience est enrichissante, formidable et enivrantes.

Alors voici tout d’abord les 8 Excellentes raisons d’allaiter votre nourrisson

Votre lait est idéalement adapté pour lui ou elle

Nul ne doit en douter. Comme je l’indiquais dans un précédent billet sur ce sujet, votre lait est idéalement adapté pour apporter l’ensemble des macros et micronutriments dont il a besoin.

Le fameux colostrum, définit comme le premier lait de la mère allaitante, permet de partager l’immunité de la mère vers son enfant. Vous devez savoir que la composition de votre lait change au cours des mois de vie de votre bébé, mais également durant la tété ! Le lait serait ainsi plus concentré en sucre, en lactose, dans la matinée et plus riche en oligosaccharides dans l’après-midi.

Votre lait devrait donc être l’unique alimentation de votre bébé durant ces 6 premiers de vie, mais également faire partie de sa future alimentation jusqu’à ces 2 ans, voire plus (découvrez l’article de Fabien sur l’allaitement jusqu’à 6 ans).

Pour faire le contrepied avec les alternatives industrielles, aucune boisson maternisée ne peut malheureusement rivaliser avec la complexité du lait maternel et s’adapter aussi parfaitement aux besoins en constante évolution de votre bébé.

Votre enfant sera en meilleur santé

Les bienfaits de l’allaitement sur la santé des nourrissons et des futurs adultes ne fait aujourd’hui plus aucun doute.

Les publications présentées dans cet article pointent du doigt les nombreux avantages de l’allaitement avec notamment un risque réduit d’infection (pneumonie, diarrhée ou asthme), d’obésité, de diabète ou de malocclusion dentaire et probablement des capacités cognitives supérieurs.

Le travail des chercheurs met également en évidence que l’allaitement pourrait prévenir plus d’1/3 des cas de mort subite du nourrisson. C’est tout simplement énorme.

Vous serez en meilleure santé

Au-delà d’être un acte extrêmement positif pour votre enfant, allaiter pourrait également être très bénéfique pour votre santé, vous qui allaitez.

Ainsi l’allaitement pourrait vous protéger contre le cancer du sein ou améliorer l’espacement des naissances (notamment en rallongeant la période d’aménorrhée). Dans une moindre mesure, l’allaitement pourrait également vous protéger contre le diabète de type 2 et le cancer des ovaires, et ça ce n’est pas rien.

Comme je le disais en introduction de ce billet, l’allaitement pourrait épargner la vie de 20.000 mères tous les ans à cause du cancer du sein.

Vous avez plus de chance de perdre du poids

On relaye souvent que la perte de poids est associée avec l’allaitement. Malheureusement ce n’est pas si vrai que ça, les preuves restent limitées, mais les chercheurs publiés dans The Lancet indiquent que les mères allaitantes bénéficient d’un indice de masse corporel inférieur d’un petit pourcent comparées aux autres mamans.

Vous épargnez de l’argent pour d’autres besoins

C’est tellement évident que je suis obligé de le rappeler… Allaiter, c’est gratuit. Toutes les économies que vous pourrez réaliser avec l’allaitement de votre enfant en évitant d’acheter des alternatives industrielles pourront être réinvesties ailleurs, dans des domaines qui vous feront plaisir, ou pour votre enfant.

Ces économies directes pour votre foyer doivent également tenir compte d’un état de santé de vous et votre enfant bien meilleure, et donc de potentielles économies indirectes en frais médicaux, médicaments, consultations, etc.

C’est tout de même un point majeur à prendre en compte dans notre société de consommation.

Vous participez activement aux économies du système de santé

C’est l’objet de cette deuxième publication internationale : allaiter permettrait d’alléger les charges des systèmes de santé à travers le monde, avec notamment des économies estimées à plus de 2.5 milliards de dollars aux USA ou encore 234 millions de dollars en Chine.

De plus, favoriser l’allaitement favoriserait les capacités cognitives (comme je le disais plus haut) et permettrait d’améliorer les revenus des futurs adultes. Ainsi, l’allaitement généralisé pourrait épargner plus de 300 milliards de dollars de pertes à l’échelle de la planète.

Alors c’est un « bienfait » fortement indirect aux problèmes réels des foyers, mais c’est tout de même une excellente raison pour apporter sa pierre aux économies de santé publique et pour se motiver afin de continuer d’allaiter. Tout est bon à prendre comme on dit !

Vous créez un lien unique avec votre enfant

Inévitablement, allaiter confère un contact privilégié entre la mère et son enfant. Bien que ce contact existe avec les biberons ou les mères qui n’allaitent pas, l’allaitement offre un moment de partage « peau à peau » durant lequel votre enfant sera capable de sentir battre votre cœur, vos odeurs et de jouir d’un moment de complicité unique.

D’une manière plus scientifique, les publications présentées dans ce billet indiquent que les mères allaitantes seraient moins sujettes à la dépression, même si le mécanisme et le sens de l’interaction est encore incertain.

D’autres raisons pour allaiter ? En voici quelques-unes en vrac !

Selon votre motivation et votre timidité, vous pouvez normalement allaiter votre enfant en toute circonstance, avec plus ou moins d’organisation.

Vous limitez votre consommation de produits industriels issus de la grande distribution, et donc votre consommation de plastique, d’emballages et par extension votre impact sur l’environnement.

Si vous n’êtes pas encore convaincu des avantages de l’allaitement, voici maintenant les témoignages exclusifs de nombreuses mamans pour vous apporter des réponses simples, des messages réconfortants et pour vous inviter tout simplement à tenter l’expérience de l’allaitement.

J’en profite pour remercier sincèrement les 62 mamans pour avoir pris le temps de répondre à mes quelques questions, dans le but de mieux comprendre l’allaitement et surtout pour apporter des conseils et des informations intéressantes pour toutes les mamans… Alors merci à toutes.

Les témoignages des mamans

J’ai donc reçu plus de 60 témoignages, tous extrêmement intéressants, que je vais tenter de retranscrire en synthétisant les réponses et en donnant la parole aux mamans.

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Illustration: un pur moment de bonheur entre Lara et son enfant.

A la question, « Qu’est-ce que le fait d’allaiter votre ou vos enfants vous apporte ? », les mamans répondent…

De l’Amour, avec un grand A et du bien-être. Incontestablement, toutes les mamans s’accordent pour dire que ce moment intime est un moment de « complicité, d’amour et de fierté » selon les paroles de Caroline (*).

Je partage intégralement la réponse de Chloé, 26 ans, et qui a allaité un seul petit bout. Chloé nous décrit l’allaitement comme « une belle expérience, qui mêle l’amour, la sincérité, la confiance et la fierté. C’est un beau moment entre la maman et son enfant, hors du temps ». Magique.

La relation que l’allaitement crée entre la mère et ses enfants est donc très forte, puissante, et les mamans n’hésitent pas à parler de « fierté », avec le « sentiment de faire le meilleur » comme nous l’exprime Odète.

Bien sûr, les mamans nous parlent également d’un bonheur indescriptible, comme le précise Nelly qui a eu plus de deux enfants, et qui nous parle d’une « satisfaction de le voir totalement apaisé et comblé ».

Je parlais de fierté, et c’est clairement un des points que les mamans soulèvent régulièrement. Justine (*), 28 ans avec un seul enfant, nous parle d’un « moment plein de complicité que j’étais impatiente de revivre à chaque fois que je quittais le travail, un moment 100% amour [et] partage. » Justine rajoute qu’elle était « fière de pouvoir lui apporter la meilleure alimentation possible ».

Le témoignage de Mélanie, 27 ans et qui a eu deux enfants, nous éclaire sur les raisons de l’allaitement maternelle. Selon Mélanie, le plus important pour elle « est d’abord d’apporter à mes enfants du lait sain, le meilleur lait pour eux, ensuite tous ces beaux moments de partage, d’amour de tendresse et de joie ». Voilà qui est joliment résumé.

Je pourrais vous parler encore longtemps des réponses à cette question, mais le bonheur reçu, tant pour la mère que pour l’enfant, semble extrêmement fort.

Edith, deux enfants et âgée de 38 ans, nous raconte que l’allaitement est « un merveilleux moment pour tous les deux », rajoutant que c’est une « une fierté de pouvoir nourrir naturellement ses enfants ». Edith termine sur une sensation personnelle, elle se sentait comme une « super maman, belle et tellement heureuse » car tout s’est déroulé comme elle l’imaginait.

Le témoignage de Céline, 31 ans et un seul enfant, en dit long sur cette expérience. Selon Céline, cette expérience est surement l’une des plus belles qu’elle ait vécue.

Ce jeune maman nous parle de « la douceur de ce contact, qui rassure tant, aussi bien le bébé que la maman d’ailleurs », rajoutant qu’en « allaitant on sécurise son bébé en gardant ce lien un peu plus longtemps, lien dans lequel l’enfant se construit ses premières expériences ».

Céline nous livre des détails passionnants… « Je savais qu’elle avait assez mangé, j’étais plus proche de ses besoins et évidemment je retiens cette fierté de nourrir moi-même mon enfant, pouvoir subvenir à ses besoins ».

Pour terminer, il y a également le côté pratique qui est mis en avant par les mamans. Selon Laurence, 37 ans et maman de deux petits bouts:

« Pas de biberon à préparer ou à laver »

Chantal emboîte le pas, et nous parle d’une méthode « tellement pratique, toujours à bonne température, instantané, le jour, la nuit, à la maison ou à la plage, au resto, chez les potes… ». Un point également important selon Caroline (*) qui mentionne tous les « attirails de stérilisation ».

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Illustration: l’incroyable “zen attitude” de Camile qui allaite toujours ses deux enfants.

Ensuite, j’ai demandé aux mamans si elles avaient connues des difficultés et comment elles s’étaient débrouillées le cas échéant…

Dans la plupart des réponses que j’ai eu l’occasion de lire, les mamans n’ont pas expérimentées de difficulté particulière. C’est un point très positif que j’aimerais souligner.

En revanche, beaucoup de mamans expriment avoir eu des difficultés au début de l’allaitement notamment à cause d’un manque de lait, comme le souligne Vanessa (*). Parfois ce sont des « montées de lait tardive » qui peuvent gêner le début de l’allaitement, mais Lisa (*) nous garantit qu’avec « un peu de persévérance l’allaitement finit par fonctionner ».

Beaucoup de mamans me parlent de douleurs, surtout au commencement, comme Isabelle, 32 ans avec un seul enfant. Selon cette jeune maman, « le commencement a été douloureux », principalement à cause de « déchirures et crevasses » autour des tétons.

Très souvent, les mamans m’indiquent qu’elles utilisent des crèmes pour soulager et lutter contre les petites blessures à cause de la succion. Jenny (*) nous indique que pour elle, jeune maman de 28 ans avec un seul enfant, « la meilleure solution a été l’application de la crème Lanolin », et cela « généreusement ».

Pour Nelly, et beaucoup d’autres mamans, les problèmes de douleurs aux tétons ont été résolus à l’aide de la crème Castor Equi, par exemple (non je ne reçois pas d’argent pour parler de cette marque^^).

Parfois, c’est la douleur de l’allaitement qui peut décourager les mamans. Ce point revient régulièrement dans les témoignages. Par exemple, Laure (*) nous parle de « douleurs atroces » qui lui auraient fait « douter de cette volonté d’allaiter ».

Heureusement, Laure, comme de nombreuses autres mamans, ont eu recourt aux embouts en silicone, ce « qui a tout changé » pour Laure, qui allaite depuis 13 mois sa fille. C’est exactement ce que nous rapporte Florange, une maman de 47 ans avec deux enfants, avec en plus une petite astuce pour limiter les douleurs et les crevasses : « Il faut parfaitement sécher le téton à chaque tétée ».

Géraldine, deux enfants et âgée de 42 ans, nous parle de « quelques petites crevasses durant les premières semaines, mais à partir de 3 semaines, c’est régime de croisière ». Son astuce pour lutter contre cela ? Toujours une crème, mais cette fois-ci au calendula bio.

L’utilisation de crèmes apaisantes ou cicatrisante, ainsi « qu’alterner le sein pour chaque tétée pour permettre à l’autre de se reposer » semblent être des stratégies efficaces pour poursuivre l’allaitement.

Un autre problème important ressort des témoignages, c’est les engorgements du sein qui empêchent le bébé de recevoir du lait et qui peuvent le décourager de téter. Mélanie, et bien d’autres mamans connaissent la chanson, et nous indiquent qu’il faut prendre « une douche chaude », et faire une « compression du sein » pour le vider et réenclencher la tétée. Chantal, notre maman de 54 ans, nous en parle également, avec selon ses mots « des petits problèmes vite surmontés à l’aide d’une bonne douche chaude ».

Petite astuce donnée par une jeune maman de 27 ans qui désire rester anonyme, mais les douleurs pourraient venir du frein de la langue de bébé qui serait trop court. Une petite manipulation et c’était « beaucoup mieux » selon cette maman, avec tout de même quelques douleurs persistantes.

Il peut également y avoir des difficultés pour assurer les tétées durant la nuit, comme le souligne une jeune maman de 26 ans anonyme : « la maman est au début apte à nourrir son enfant la nuit, et ça peut être dur d’être la seule des deux parents à devoir se lever toutes les nuits ».

Cette maman n’hésite pas, comme d’autres, à solliciter « papa » et le faisant par exemple participer en tirant le lait pour donner plus tard le biberon durant la nuit. C’est exactement ce que nous dit Camille, cette jeune maman de 27 ans avec un seul enfant. Les difficultés ? « Je les ai surmonte grâce au soutien du papa (soutient moral et logistique dans la maison), puis grâce a l’allaitement mixte j’ai pu m’octroyer du temps et prendre plus de plaisir pour les tétées restantes ».

Plusieurs mamans indiquent également qu’elles ont eu recourt aux conseils de sages-femmes, à l’utilisation d’huiles essentielles et a beaucoup de … patience également.

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Illustration: Marion en pleine “démonstration” à l’extérieur avec son enfant…

Finalement, j’ai voulu savoir de ces nombreuses mamans pleines d’expériences quelles étaient leurs meilleures astuces pour allaiter dans toutes les situations… Attention, un trésor d’informations est en approche.

Sans aucun doute, les mamans insistent pour se procurer des « vêtements adaptés », avec par exemple un « linge sur l’épaule » comme le précise Sandrine, cette jeune maman de 36 ans qui a allaité deux enfants. Fôve, une jeune maman monoparturiente avec un enfant, renchérit, il faut « avoir les vêtements adapter à l’allaitement ».

Plus précisément, Céline nous indique qu’il faut « évidemment adapter un peu sa garde-robe pour allaiter un peu partout. » Le mieux pour Céline a été d’utiliser un long tissu « pour recouvrir le bébé et ma poitrine le temps de la tétée ».

Toujours selon cette jeune maman, cette petite astuce servirait également comme un « petit cocon pour le bébé qui s’isole un instant du reste du monde, qui peut parfois être trop distrayant ».

A ce propos, les mamans parlent pratiquement toutes des fameux soutien-gorge d’allaitement, comme Eva (*), une maman de 48 ans avec deux enfants. Yveline nous fait sourire et nous le confirme avec ces propres mots : il faut « porter un tee-shirt, on soulève, on ouvre le bonnet du soutien-gorge d’allaitement et hop, on branche (le terme que j’utilisais quand Bébé tétait). »

Si le regard des autres peut gêner, les mamans s’accordent pour dire qu’il ne faut pas hésiter à allaiter « tranquillement à l’abri des regards » pour profiter de ce « moment intimité avec votre bébé ».

Après, les mamans insistent quand même pour allaiter en public malgré les regards potentiellement désapprobateurs. Edith, une jeune maman avec deux enfants, nous dit carrément qu’il ne « faut pas être pudique ». Edith se moquait bien de « ce que les gens pouvaient penser », et elle n’a d’ailleurs jamais eu de reproche nous dit-elle, « bien au contraire beaucoup trouvait cela merveilleux ».

Voilà qui rassurera les futures mamans.

Selon Isabelle, 32 ans avec un seul enfant, il faut « avoir les embouts en silicone » sur soi pour être prêt à donner la tétée à tout moment. Des vêtements adaptés, amples, et des langes absorbants pour limiter les tâches après la tétée.

Alors bien sûr, de nombreuses mamans me parlent du fameux tire-lait qui permet de faire des stocks de son propre lait pour en donner plus tard à bébé avec un biberon. Cette méthode est confirmée et sollicitée dans de nombreuses situations, et certaines nous indiquent que ce serait plus efficace à heures fixes.

Finalement, « impliquer papa » est également une stratégie pour gérer cette phase d’allaitement. Hé oui, le bébé c’est bien souvent à deux, alors les mamans conseillent, avec l’utilisation d’un tire-lait, d’impliquer le papa pour donner le biberon ou aider tout simplement « à la logistique ».

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Illustration: on peut allaiter partout, avec le sourire, et même avec deux enfants ! Superbe photo de Camile et ses deux enfants.

Pour terminer, et pour de vrai cette fois-ci, j’ai demandé aux mamans quels conseils elles pourraient donner aux autres mamans qui devront bientôt faire le choix d’allaiter.

Alors les conseils fusent de toutes parts, et très largement, les mamans conseillent de vous écouter, de vous faire confiance et de ne pas vous décourager si vous rencontrez des difficultés, car cela est normal.

Une jeune maman de 27 ans avec un enfant et qui a décidé de rester anonyme invite les mamans « à profiter de la grossesse pour se renseigner sur le sujet (les différentes étapes au début de l’allaitement, les poussées de croissance…) ». Bien sûr, cette maman conseille également d’être « bien entourée et soutenues », tant par papa que par des personnes expérimentées (i.e, d’autres mamans ou bien des sages-femmes).

Céline nous donne des informations très intéressantes sur la durée et la fréquence des tétées. Selon elle, « il faut se faire confiance pour la durée » car maman « sait toujours si le bébé a assez mangé » nous dit-elle. Pour la fréquence des tétées, Céline nous invite à suivre l’ultime conseil de sa sage-femme : « toujours garder 1h30 entre la fin d’une tétée et le début de la suivante ». Ce conseil aurait été salvateur pour Céline, qui n’hésite pas à nous dire que c’est la règle qui l’a vraiment aidée à ce que son allaitement se passe aussi bien.

Finalement, si beaucoup de mamans insistent sur le fait de tester cette expérience unique, elles restent néanmoins lucides : toutes les mamans ne pourront pas allaiter ou certaines pourront abandonner. Rien de grave selon les mamans, rien ne sert de culpabiliser, comme le précise cette jeune maman de 37 ans avec deux enfants : « il ne pas oublier que quel que soit la méthode choisie, l’amour qu’on donne à notre enfant reste aussi fort. »

« Peu importe ce que vous choisissez ce sera le bon choix ! » nous résume très clairement Anne (*), 27 ans avec plus de deux enfants. Ce point est confirmé par de nombreuses mamans, comme Cindy qui précise bien « de faire comme elles veulent ». Le principal étant « de se sentir bien avec son bébé et de ne pas culpabiliser ».

Pour terminer, l’allaitement apparaît donc comme une mission délicate et parfois douloureuse, où la position est ultra-importante selon Laurence (37 ans avec deux enfants). Faites-vous impérativement conseiller à la maternité, par des mamans ou des sages-femmes pour positionner bébé correctement, et éviter ainsi crevasses, douleurs et pleurs de votre enfant.

Erica, une jeune monoparturiente, pourrait parfaitement clôturer ce billet sur sujet :

« C’est une fusion merveilleuse, s’endormir avec son enfant au sein est magique. Ne pas s’inquiéter et écouter son enfant, car c’est lui qui guide et mange à la demande! Et ne pas se préoccuper du regard des autres, car il n’y a rien de plus naturel! S’affirmer sur ses choix à la maternité et s’entourer d’une sage-femme après l’accouchement est un plus pour être rassurée, consolée et conseillée ».

Alors voilà, j’en ai terminé. Et pour conclure, ce billet doit servir à plusieurs choses :

  • Motiver les jeunes mamans qui se posent des questions sur l’allaitement : c’est clairement une expérience unique et magique
  • Rassurer les mamans qui expérimentent des difficultés car il existe de nombreuses solutions (crème apaisante, tire-lait, embouts en silicone, vêtements amples, etc.) et qu’avec le temps et la pratique beaucoup de choses rentrent dans l’ordre.
  • Surtout ne pas faire culpabiliser les mamans qui arrêtent prématurément l’allaitement ou qui n’allaitent tout simplement pas : vous faites probablement le meilleur choix pour vous et votre enfant. Soyez toujours heureuse et convaincue du bien fondé de vos actions.
  • A ce titre, un dernier conseil : ne soyez jamais gênées d’allaiter en public. Toutes les mamans vous le diront, c’est le geste le plus naturel et beau qui soit pour une mère. Soyez en fière.

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Illustration du bébé d’Emma en train d’allaiter. Magnifique regard et émotion.

Je ne remercierais jamais assez les mamans pour les photos, les illustrations de cet article et pour la somme d’informations données. J’espère que ces informations pourront aider au maximum.

N’hésitez donc pas à consulter des sages-femmes, la très connue et très intéressante association Leche League pour aider toutes les mamans qui désirent allaiter (il y a une mine d’informations sur ce site) et tous vos contacts qui ont de l’expérience.

(*) les prénoms ont été modifiés pour conserver l’anonymat.

On reste en contact ?

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25 commentaires
  1. Un sujet qui me tient à coeur, merci pour ce beau article !!!
    Contente d’avoir pu aider a l’illustrer ;)
    Viva l’allaitement (et pour nous le co-allaitement :D) !!!

  2. Quels magnifiques témoignages ! Merci Jérémy de mettre en valeur ces mamans…
    Quand on sait que le lait de vache n’est pas fait pour l’Homme, prolonger l’allaitement autant que possible prend alors tout son sens :-)
    Bonne journée

  3. Quel bel article ou les photos parlent d elles mêmes,mais le vrai problème (pour moi) a été reprendre le travail et tiré son lait à la pause……. Rien n est encore fait pour aider à allaiter sereinement en ayant repris une activité professionnelle alors allaiter 6mois oui mais il faut quand même S armer de courage car c’est pas toujours compatible avec la vie professionnelle.

    Gaelle
    maman de 3 enfants 14,7ans ( les 2 allaités 9mois) et la derniere 3semaines allaitement en cours .

  4. Magnifique! Bravo à vous deux! je suis conseillère en allaitement j’ai donc envoyé l’article à toutes mes nouvelles mamans.
    Un très bel article à faire circuler le plus possible et des photos tellement touchantes!
    Merci!
    Lydia

  5. Bravo Jérémy,

    C’est complet, et c’est beau!

    Une couche avec le Bisphénol A, qui est interdit dans les biberons, on pourrait se dire que les bébés sont dorénavant à l’abri, eh non!

    Selon JF Narbonne de l’ANSES de Bordeaux, on en trouve encore plein dans les revêtements internes des boîtes de lait maternisés!

    Allaitement c’est sûr et pas oublier de supplémenter les mamans en vit. D3 surtout pendant l’hiver européen, mais ça Jérémy, tu sais pas de quoi je parle!

    1. Bonjour,

      Si l’on veut mettre en place un allaitement mixte (pour raison professionnelle), que peut-on leur donner alors comme lait si on veut éviter le lait de vache et toutes les choses mauvaises pour eux comme le Bisphénol A des boîtes?

      1. Bonjour,

        Il existe des laits végétaux pour bébé; le lait de riz de la marque “bébé mandorle” est semble t’il une solution très acceptable. Il est bio mais je ne sais pas si le revêtement de la boite contient du bisphénol…
        Je l’ai moi-même utilisé en solution de dépannage quand je n’arrivais plus à fournir suffisamment de lait malgré les tirages… J’avais alors épluché un peu toutes les solutions et c’est celle-ci qui m’avait paru la meilleure.
        Faites attention, si vous ne tirez pas votre lait et que vous passez à un allaitement mixte, votre production risque de baisser mais vous le savez probablement…
        Bon courage!

      2. Merci beaucoup Anaïs pour votre réponse :) En fait je vais juste devoir m’absenter pour une semaine à leurs 4 mois et j’aurais voulu mettre ça en place quelques jours avant mon départ pour que les petits ne soient pas complètement déboussolés puis reprendre l’allaitement exclusif dès que je rentre (je sais que les périodes de transition vont être un peu compliquées mais je suis super motivée). Le papa va devoir gérer les biberons pendant mon absence j’essaierai d’en faire avec mon lait en avance mais comme ce sont des jumeaux à mon avis j’aurai du mal à en faire assez…j’emmène les tire lait avec moi et prendrai des plantes pour stimuler la lactation malgré l’absence des petits pour que ça se passe au mieux dès mon retour.

      3. Des jumeaux? Waouh!
        Si vous êtes motivée et que le papa vous aide, vous y arriverez!
        Tant que vous tirez votre lait suffisamment, vos seins produiront. Je n’ai jamais essayé le fenugrec, il parait que c’est efficace. Et faire des réserves à l’avance, c’est quand même pas mal…
        J’ai passé des petits moments difficiles à la reprise du travail (je fais des gardes de 24h…) et la nounou donnait peut-être un peu trop du coup j’avais du mal à suivre le rythme d’où le recours ponctuel à bébé mandorle. Mais dès que la diversification est bien installée, c’est plus cool. Mon bébé a été allaité exclusivement 6 mois puis jusqu’à ce qu’il se sevre de lui-même à l’âge de 18 mois, il a une santé assez hallucinante comparé à ses petits copains…
        Et la diversification autonome, je ne sais pas si vous connaissez, c’est vraiment top!

  6. Magnifique article … Merci . Je voudrais rajouter que les enfants eux mêmes sont fiers de cette expérience ! J ai 3 enfants 16 ,7et 4ans… J ai allaite celui de 7 ans jusqu à ses 2ans et demi ( j ai dû arrêter car j étais enceinte !!) et il en parle encore quand il vient me faire un câlin . Et surtout il est fière d avoir eu ce privilège :pas de crèche et open bar au bon lait de maman … Mon mari et moi avons choisi que j arrête de travailler pour les 2 derniers … C était super pour tous ! J ai fait ce choix de l allaitement exclusif car le papa a un intestin “irritable” (son aîné de 20ans nourri au biberon, a un intestin irritable aussi)et je voulais éviter cela aux enfants . Ils ont une santé de fer et en sont heureux ! Maintenant je travaille quand ils sont à l école et je prône l allaitement à toutes mes patientes !

  7. Bonjour,

    Adepte de l’allaitement, j’adore et je n’arrive pas à arrêter pour ma deuxième fille.
    Cela dit… les articles prônant l’allaitement maternel oublie trop souvent un facteur très important: la vie sexuelle des parents. C’est un obstacle de taille car beaucoup de couple sont mis à l’épreuve pendant cette période.
    La mère peut voir sa libido tomber dans ses chaussettes car le contact avec le bébé lui suffit… et même lorsque les rapports sexuels existent, ils peuvent être douloureux (une histoire d’hormones entièrement consacrées à l’allaitement et plus à la sexualité, ne me demandez pas plus!!).
    Alors oui, c’est formidable d’allaiter, mais il est vraiment important d’en parler avec son conjoint, et surtout de lui expliquer qu’il va devoir être patient… Le désir revient au bout d’un moment…
    Pour moi, ça a été l’épreuve la plus dur et savoir que d’autres femmes sont passées par là m’a beaucoup aidé, donc parlons en!

  8. A-ton le droit de ne pas vouloir allaiter ? Je n’en ai pas envie !! C’est personnel et je veux que mon compagnon participe au nourrissage de notre enfant dès le début !! Je ne le prendrais pas bien si je tombe sur une puéricultrice ou un médecin qui insiste pour que j’allaite …; C’est dit !! Chacun ses envies, ses angoisses, ses goûts…

    1. Il me semble que c’est exactement ce que Jérémy écrit dans son article. Chacune fait ce qu’elle veut/peut. Il y a même des femmes qui veulent allaiter mais qui finalement n’y arrivent pas et abandonnent. Nous concernant, mon mari donnera les biberons aussi dès le début mais préparés avec mon lait parce que j’ai vraiment envie qu’il puisse participer à ce moment intime et je sais qu’il en a envie lui aussi…l’un ne va pas forcément sans l’autre et je pense que c’est important de prendre l’avis du papa en compte.

  9. Bonjour,
    Je vous avais déjà fait part de ma perplexité à ce sujet mais je ne comprends pas pourquoi vous n’abordez pas (si j’ai bien lu) la question du microbiote… qui a pourtant à voir avec l’alimentation et qui plus est avec l’allaitement, du fait que cet “écosystème” bactérien prend forme au cours des (3?) premières années de la vie… Vraiment, je serais curieux d’avoir une explication.
    http://microbiomejournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s40168-015-0104-7
    Bonne soirée à vous.

  10. Le lait artificiel ne doit pas être donné à moins de 2h30 ou 3h d’écart au bébé car son système digestif n’est pas adapté à ce lait, et on ne peut pas excéder 8 biberons par 24h. A la maternité, j’ai vu des nouveaux-nés hurler de faim, et leurs parents visiblement souffrant avec eux dans l’attente du prochain biberon. J’ai vu un papa se décomposer quand la puéricultrice lui a annoncé qu’il n’y avait plus qu’un biberon à donner pour la journée. Moi aussi ça me faisait mal au coeur de les voir ainsi, sans possibilité de soulager leur douleur (parce que pour un nouveau né, la faim est une souffrance)

    Avec le lait maternel, pas de restriction, le bébé tête quand il veut, et en bonus, la tétée a un effet analgésique (calme la douleur)

    Avantage n°9 de l’allaitement : le bébé ne pleure jamais longtemps.

    La maman secrète de l’ocytocine à chaque allaitement (appelée aussi hormone de l’attachement ou hormone de l’amour), c’est pour ça qu’on a souvent un “coup de barre” après la tétée, c’est parce ce qu’on est zen et détendue (un peu le genre de sensation qu’on peut avoir après l’amour, genre flagada, zéro stress : c’est la même hormone qui est en jeu ;-)

    Avantage n°10 : on déstresse grave! Et ça permet de supporter le papa (qui lui, si c’est son premier bébé, est un peu stressé, il faut bien avouer…)

    La prolactine, l’hormone qui gère la production de lait, permet à la maman d’avoir un sommeil de meilleur qualité : le passage en sommeil lent est accéléré, donc la capacité à récupérer. Elle permet également de se réveiller et se rendormir sans difficultés plusieurs fois au cours de la même nuit. Même quand on a peu dormi, on a la sensation d’avoir quand même récupéré. Une sorte de “super sommeil” quoi…

    Avantage n°11 : la maman est moins fatiguée que la papa
    (si si ! Même en se réveillant pour mettre le bébé au sein ! Je l’ai vécu et j’ai plein de témoignages qui vont dans le même sens)

  11. Merci pour cet article
    J’allaite toujours ma fille de 11 mois et je voulais juste ajouter un commentaire sur les début de l’allaitement difficile : j’ai eu des grosses crevasses la ou les 2 premières semaines (je ne me souviens pas exactement, pour moi c’est la preuve que le positif est vraiment plus important que les difficultés du début), et j’ai essayé quelques crèmes.
    Mais les sages-femmes à la maternité insistaient pour que je mettre juste du lait maternel dessus. Au début je n’osais pas à cause de la douleur, puis au bout de plusieurs jours à souffrir chaque fois que je “branchais” ma fille, j’ai pressé mon sein pour faire sortir un peu de lait, et j’en ai mis sur mes crevasses, plusierus fois dans la journée. Et là, miracle, elles ont guéri très rapidement, et je n’ai plus jamais eu de problèmes.
    J’espère que cette astuce pourra en aider d’autres.

  12. Bravo pour votre article, je crois que beaucoup est dit dans l’article et les commentaires (et oui oui pour l’histoire de l’hormone qui rend zen et épanouie et qui aide à se rendormir tout de suite la nuit, effet qui n’arrive pas avec le biberon)… Je n’ai pas tout lu j’espère que je ne répète pas trop :
    J’ai eu la chance d’accoucher dans un hôpital pro allaitement et voici aussi le conseil qui m’avait marqué : les chances de “réussir” son allaitement sont multipliées si on ne perturbe pas le bébé avec des odeurs artificielles qui masquent dans les premiers jours l’odeur de la maman (bannir les parfums) et ne pas laver le bébé le jour qui suit l’accouchement : il se sent, il sent que le lait de sa maman a la même odeur que lui même (s’il est encore enduit de liquide amniotique) et il y va direct et sans difficulté.
    Beaucoup de femmes trouvent que l’allaitement est trop animal et ne correspond pas à l’image qu’elles souhaitent donner d’elles-mêmes. C’est dommage, elles ratent beaucoup de plaisir (oui).
    On ne dit pas assez non plus qu’il y a une difficulté au bout de 3 semaines – un mois : pendant quelques jours le bébé trouve qu’il n’y a plus assez de lait, en fait il faut le faire têter plus souvent (oui c’est fatiguant, mais ça ne dure que quelques jours). Cela fait monter plus de lait pour correspondre à ses nouveaux besoins. Beaucoup de femmes arrêtent à ce moment là en disant “je n’ai pas assez de lait”.

  13. Le problème avec cet article, comme avec la plupart traitant d’allaitement, c’est qu’il parle… comme les fabricants de préparations artificielles ! Je vous explique : dire que l’allaitement c’est le meilleur, que les bébés allaités sont moins malades, etc, c’est placer l’alimentation artificielle comme étant la base, comme étant normale. Alors que c’est l’allaitement qui est normal, et l’alimentation artificielle est de ce fait forcément inférieure. Car ce qui est supérieur, dans l’inconscient collectif, c’est difficile à obtenir, et pas forcément nécessaire finalement, on peut se contenter de ce qui est normal… Vous voyez ? Refaites les calculs sur les différences de fréquence de maladies chez les bébés allaités et chez les bébés privés d’allaitement. Vous verrez que les dégâts de l’alimentation artificielle sont encore plus flagrants. Car encore une fois, un bébé allaité sera normalement malade, un bébé privé d’allaitement sera davantage et plus gravement malade. Au lieu de dire ce que le lait maternel a en plus, dîtes plutôt ce qu’il manque aux préparations artificielles. Au lieu de dire les sommes qu’on pourrait épargner en allaitant, dîtes plutôt le coût de l’alimentation artificielle (pour les parents, pour la société, pour la sécurité sociale, pour l’écologie, car c’est un désastre écologique !). Bref, arrêtez de parler comme Gallia et compagnie, et redonnez sa place normale à l’allaitement maternel ;-)

    1. Bonjour Claire,

      Merci de ce commentaire pour lequel je dois dire que je ne suis absolument pas d’accord.

      En fait, on peut choisir de le présenter sous deux angles différents qui racontent exactement la même histoire :

      – soit je dis que le lait maternel est supérieur pour la santé de l’enfant
      – soit je dis que les formules infantiles industriels sont inférieur pour la santé de l’enfant

      La conclusion est la même. Strictement la même. Mais surtout, vous oubliez une constante importante : la culpabilité. En accusant les formulations infantiles, vous pourrez faire culpabiliser les mamans allaitantes qui n’ont pas d’autre choix que les formulations infantiles. Elles pourront croire à tort que leur enfant va mourir presque instantanément.

      L’allaitement maternel est la normalité. Tout le monde le sait, sauf qu’aujourd’hui il y a la facilité, et peut-être le manque d’informations sur l’allaitement, les leviers pour surmonter les problèmes, mais aussi le résultat d’un lobbying extrêmement puissant de l’industrie concernée.

      Ce n’est pas parce que l’article n’est pas tourné exactement dans le sens que vous voulez, qu’il est faux. Bien au contraire, je préfère dans cette situation faire du renforcement positif et encourager à l’utilisation de l’allaitement avec des solutions plutôt que de taper sur les formulations infantiles. Surtout que j’ai déjà écrit un article “Lait infantile industriel : l’histoire d’une escroquerie“.

      Par ailleurs une bonne partie de votre commentaire est présenté dans l’article. L’avez-vous seulement lu ?

      Cet article est à l’exact opposé de la communication de Gallia, qui fait la promotion de son produit industriel. On fait ici la promotion de l’allaitement maternel. :)

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