Insulter copieusement du riz le fera-t-il pourrir ? À l’inverse, remercier et féliciter du riz le préservera-t-il du triste et inéluctable pourrissement ? J’ai fait l’expérience du riz d’Emoto, et voici les résultats.
Sommaire
L’expérience du riz
J’ai fait la fameuse expérience du riz que l’on voit partout sur internet. Il suffit de chercher sur votre moteur de recherche favori « expérience riz » ou « expérience riz Emoto » pour avoir des dizaines et des dizaines de retours dessus.
Masaru Emoto est le japonais à l’origine de la théorie du pouvoir des intentions sur la cristallisation de l’eau. Une théorie jamais prouvée qui met en avant le pouvoir des bonnes intentions pour former de beaux cristaux.
Tout le monde vous dira sur la toile, « mais fait l’expérience et tu verras bien ! ».
Ou bien encore ce type de commentaire, où l’on vous dit que « les résultats sont stupéfiants, le pot avec l’Amour ne moisit pas » !
Car oui, l’idée de l’expérience est d’observer des pots avec du riz blanc cuit qui seront insultés ou félicités, pour voir les fameuses moisissures se développer (ou pas).
La finalité ? Le pot où vous avez déversé votre haine pourrira, mais pas l’autre, celui que vous avez chérie de tout votre amour et gentillesse !
Lisez mon enquête complète sur cette expérience et son détricotage où je vous explique pourquoi, dès l’origine, cette expérience ne veut pas dire grand-chose. La moisissure étant de la… vie à la base même du premier antibiotique, qui nous sauve la vie.
Mais les témoignages que vous trouvez sur le net n’ont surtout rien de scientifique.
Enfin si.
Ce sont des expériences de très mauvaise qualité qui se veulent « scientifiques ». Ce n’est pas vraiment de la faute des auteurs. C’est probablement un manque de connaissance (et peut-être de recherche…) dans ce domaine pour construire une expérience qui tient la route.
J’ai donc décidé de ne pas suivre les expériences que l’on trouve sur le net. Seulement deux pots où les étiquettes sont visibles, sans aveugle donc, ce n’est pas sérieux du tout.
Mon expérience avec le riz
La méthode
La méthode, c’est le plus important.
Vous pouvez avoir toute la bonne volonté du monde, mais avec une méthode moisie, cela ne donnera rien. Des vues ou des « likes », peut-être.
Pour l’apport de connaissance, on repassera.
J’ai donc réfléchi un peu avant de me lancer, pour être sûr d’avoir une expérience fiable avec des évaluations et des analyses adéquates pour avoir les conclusions les plus rigoureuses.
J’ai donc décidé d’utiliser une loi hypergéométrique pour évaluer l’expérience.
La loi hypergéométrique, c’est compliqué, mais le Chat Sceptique (nom de chaîne) l’explique très simplement, et visuellement.
Dans mon cas, j’ai choisi 24 pots au total :
- 7 seront soumis à la haine et aux intentions négatives
- 17 seront soumis à l’amour et aux intentions positives
- Tous les pots ne sont pas identiques. C’était plutôt difficile d’avoir 24 pots identiques. Mais il n’y a pas de différence importante dans la taille et la forme des pots (3 formes).
- Tous les pots ont été lavés à l’eau chaude savonneuse et ébouillantés, avec leur couvercle
- Tous les pots et les couvercles ont été séchés à l’air libre au même endroit sur un torchon propre
- Tous les pots ont été remplis avec la même cuillère du même riz blanc cuit dans le même autocuiseur
- Tous les pots ont été remplis avec une cuillère de riz (cela n’a pas été pesé), déposé au fond, puis refermé.
- Tous les pots ont été numérotés de 1 à 24, avec 7 pots disposant d’une étiquette « HAINE » et les autres « AMOUR », masqués par une double étiquette (c’est important)
- Seul moi étais au courant de quel pot appartenait à quel groupe
- Tous les pots ont été copieusement insultés ou félicités chaque jour, séparément, en commençant par les intentions positives pour ne pas « parasiter » les autres pots (oui j’ai déjà entendu cette critique)
- Les pots étaient tous mélangés aléatoirement après les insultes/remerciements pour éviter un effet de la pièce ou de la lumière sur certains coins ou autre chose.
Pourquoi faire des études en « aveugle » ? (et qu’est-ce que ça veut dire)
Si vous avez déjà entendu parler des fameuses études en « aveugle » sans vraiment savoir de quoi on parle, vous aurez toutes les réponses à vos questions dans cet article.
L’évaluation des pots
On part du principe que les pots soumis à l’amour pourriront moins, voire pas du tout, comparé à ceux soumis à la haine et aux insultes.
L’évaluateur sera donc capable de deviner quels sont les pots « HAINE » sans lire les étiquettes, grâce au masquage.
Ma compagne a été cette évaluatrice.
Je me suis exclu de l’évaluation car j’ai un a priori négatif sur l’expérience, et je sais quel pot appartient à quel groupe. Ma compagne, c’est plutôt l’inverse. Elle pense que les intentions peuvent éventuellement jouer sur le développement des moisissures.
Elle a un léger a priori positif.
Tant mieux.
L’évaluation des pots est fixée au 7ème jour, pas avant et pas après. C’est à peu près la date où je vois sur internet des différences significatives apparaître avec des moisissures.
Une seconde, et une 3ème évaluation sont prévues au 10ème jour et 14ème jour.
Comment évaluer les pots ? Tous les pots seront présentés devant ma compagne, avec deux instructions claires :
- Parmi ces 24 pots, seulement 7 ont été insultés, rabaissés avec une étiquette « HAINE »
- Elle doit choisir, visuellement, en touchant et en observant attentivement les pots sans les ouvrir, les 7 pots les plus pourris selon elle.
L’évaluation est donc subjective. C’est difficile de faire autrement. Mais c’est comme ça que cette expérience se passe partout.
Les résultats de son choix seront confrontés au tableau de la loi hypergéométrique qui stipule que pour 24 pots au total (N), et 7 pots à choisir (K), elle a le droit de faire 2 erreurs.
Autrement dit, à partir du moment où ma compagne se trompe sur au moins 3 pots, l’expérience montrera que c’est le fruit du hasard.
Cela signifie qu’elle n’aura pas été capable de voir de différence entre la « HAINE » et « L’AMOUR ».
Si elle fait 2 erreurs ou moins, l’expérience sera significative. Il y aurait bien un effet des intentions sur la formation des moisissures. Suffisamment fort pour qu’elle choisisse les bons pots.
J’ai bien sûr quitté la pièce lors de l’évaluation pour ne pas influencer d’une manière ou d’une autre sa sélection. Elle avait tout le temps qu’elle désirait pour faire sa sélection.
Les secondes et troisièmes évaluations serviront à voir si les résultats changent au cours du temps avec le développement des moisissures. Pour les évaluations suivantes, j’ai interverti les numérotations des pots pour limiter un biais de mémoire en retenant les chiffres des pots sélectionnés.
Je n’ai jamais dévoilé les résultats de sa sélection pendant toutes les évaluations.
Un peu frustrant pour elle, mais la science rigoureuse l’impose !
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Les résultats
Qu’est-ce que vous pensez qu’il a bien pu se passer ?
Premier résultat intéressant, mais au bout d’une semaine, seulement 5 pots n’avaient aucune moisissure. Les autres étaient attaqués par des moisissures vertes, noires, grises et roses ou jaunes. Beurk.
Sur ces 5 pots exempts de champignons, 4 étaient soumis aux intentions positives. Voilà donc la preuve que ça marche ? Pas vraiment.
Car sur les 19 pots déjà attaqués par les moisissures, 13 étaient donc aussi félicités et remerciés.
Bon, j’arrête de tourner autour du pot, mais les résultats sont les suivants :
- 1ère évaluation : 3 erreurs. L’effet des intentions est donc exclu. Le hasard a fait son entrée.
- 2ème évaluation : 4 erreurs. L’effet des intentions est une nouvelle fois exclu. Elle n’a trouvé que 3 pots sur 7 soumis aux intentions négatives.
- 3ème évaluation : 4 erreurs. Même conclusion.
J’ai moi-même essayé. Je partage ce résultat quand bien même il n’est pas vraiment fiable, car je n’étais pas soumis à l’aveugle. J’ai essayé en toute bonne foi de choisir les pots les plus pourris. J’ai moi-même fait 4 erreurs.
Mais j’ai aussi d’autres résultats, car j’ai d’une certaine manière anticipé la critique du « ah mais tes pots sont différents ! », qui est une critique ma foi légitime.
J’avais donc 3 formes de pots différentes que je peux évaluer en sous-groupe, car chaque groupe comprend des pots « HAINE » et « AMOUR ».
Des pots en nombre suffisant pour utiliser la loi hypergéométrique (d’où l’intérêt de prévoir ces analyses et son protocole avant de faire une expérience).
Il y avait :
- 2 groupes avec 7 pots, dont 5 sous « AMOUR » et 2 sous « HAINE »
- 1 groupe avec 10 pots, dont 7 sous « AMOUR » et 3 sous « HAINE »
On remarque que dans tous les cas, elle n’a pas droit à l’erreur. Une erreur signifie l’échec dans la distinction entre les pots et les intentions.
Et patatras, les résultats sont sans appel.
Ma compagne n’a pas été capable d’identifier un seul bon pot dans les deux groupes avec 7 pots chacun. Elle a choisi les pots les plus pourris, alors que c’étaient justement ceux qui ont baigné dans l’amour et la gentillesse.
Dans le groupe avec 10 pots, elle a revanche pu identifier correctement 2 pots sur 7. Mais, elle n’avait pas le droit à l’erreur.
Elle n’a donc jamais été capable dans cette expérience maison de trouver les bonnes combinaisons.
Les conséquences de l’expérience
Mon expérience n’est pas parfaite. Aucune ne l’est.
Elle est toutefois autrement plus crédible que celles que l’on peut voir sur internet, et pour de nombreuses raisons :
- Elle repose sur 24 pots (genre 12 fois plus que ce que l’on voit sur le net)
- L’évaluation a été réalisée en aveugle (masquage des étiquettes)
- Une loi mathématique précise et adaptée a été utilisée pour différencier statistiquement l’effet du hasard
Rien que ces points différencient cette étude de la vaste majorité des autres.
Mais bien sûr, elle aurait pu être améliorée, car c’est toujours possible.
- J’aurais pu augmenter la taille des pots et ne choisir que des pots identiques (mais l’évaluation en sous-groupe montre que ça ne fonctionne pas)
- J’aurais pu faire appel à une troisième personne convaincue du pouvoir des intentions pour insulter/remercier les pots (mais bon, c’est l’intention qui compte non?)
- J’aurais pu faire des analyses statistiques différentes et plus poussées (mais celle choisie est adaptée)
- J’aurais pu faire l’évaluation avec plusieurs autres personnes
- J’aurais pu rajouter des pots témoins placés à côté sans intention particulière
Quoi qu’il en soit, et en ayant connaissance des limites méthodologiques de cette étude, elle montre que l’évaluateur masqué des intentions sur les pots n’a pas été capable de choisir les bons.
À 6 reprises, l’évaluatrice qui n’avait aucune idée de l’intention derrière les pots n’a pas été capable de trouver les bons. Un résultat statistiquement significatif qui rejoint l’idée que le simple hasard régit le développement des moisissures.
Il y a même des pots incroyablement intacts qui ont pourtant été copieusement insultés et dénigrés avec une étiquette « HAINE ».
En bref, on trouve tout et son contraire. Alors bien sûr, si je n’avais pris que deux pots, j’aurais pu malheureusement valider la théorie d’Emoto, à cause d’un biais d’échantillonnage. Trop petit.
J’aurais pu aussi faire une sélection précise des pots. Voici par exemple trois pots identiques, où l’on voit que le pot « HAINE » est presque entièrement conservé, alors que les deux pots « AMOUR » sont en train de sévèrement pourrir.
En bref, cette petite expérimentation démontre que la fameuse expérience du riz d’Emoto repose sur le développement au hasard des moisissures.
Les intentions n’ont aucun rôle là dedans. D’ailleurs, ne dit-on pas que l’Enfer est pavé de bonnes intentions ?
Découvrez ici pourquoi cette expérience n’a en réalité aucune logique.
25 commentaires
Je considère votre expérimentation comme un échec puisque vous annulez la condition première : A savoir qu’il s’agit de mesurer une intention dirigée sur un focus précis.
le faire à l’aveugle est une aberration puisque celle-ci annule l’effet dirigé/focus. Et tout méthode de test qui supprime cet élément primordial aura la même conséquence. Le pouvoir de l’intention est dirigé…. en connaissance de cause !
1. Vous avez oublié de valider votre processus en perdant de vue l’objectif initial. Dommage.
2. Vous vous êtes “exclu” du processus ? C’est chose impossible tant que vous en êtes le conducteur et vivant !
Ce faisant vous modifiez le paramètre du créateur/gérant et garant du test. Le seul moyen de ne pas être interactif est d’être mort ! Toute condition du vivant affecte son entourage, peu importe la volonté de ne pas en faire partie.
Cette illusion de ne pas faire partie du monde est chose courante, hélas.
3. Que vous ayez un apriori négatif est une chose. Que je ne vous impliquiez pas sincèrement en est une autre.
Si votre apriori vous empêche d’être honnête avec vous même, c’est évident que l’intention dirigée sera parasitée.
Le problème/souci reste dans la capacité psychologique en tant qu’émetteur d’être aussi clair que possible.
Comment allez vous mesurer la puissance et la capacité de propagation d’une intention par un cerveau ?
Si vous en avez les moyens et la capacité, refaite le test. Sinon, soyez correct et supprimez cette publication, elle ne vous fait pas honneur.
Ha, j’oublie un détail important, chaque cerveau est unique, comment allez mesurer honnêtement plusieurs cerveaux, et vérifier qu’il n’y pas de parasitage de croyance, de biais x ou y ?
La majorité des tests qui ont échoué sont du au manque de sincérité et de profondeur de l’expression de l’intention. Si vous êtes en mesure d’évaluer ceci, avec précision et fiabilité, le résultat sera différent.
Le pouvoir de l’intention et un processus mental, clair, correctement orienté et valablement exprimé. Sans ces 3 conditions de base, le risque d’échec grandi.
Toute condition visant a dissimuler et modifier une de ces trois conditions rendra un test biaisé et un échec quasi garanti.
Le hasard n’a pas de place dans cette démarche.
Avant la démarche “scientifique” qui n’est pas très vieille, il y a la démarche empirique ! Critiquer le chemin, oui, selon certains paramètres, mais d’abord regarder le résultat final !
Je vous laisse apprécier mes remarques à l’aulne de vos expériences et croyances.
Si vous arrivez a relever mes défis de conditions de mesures, d’avance je vous en félicite.
Avec mes salutations les meilleures.
A. Reymond
Bonjour Axel,
Manifestement, et j’en suis désolé, vous n’avez pas bien compris mon article et mes explications. Cela doit être ma faute, je ne dois pas être assez clair.
L’expérience a été conduite en aveugle pour l’évaluation des pots, pas pour l’effet des intentions. Bien entendu que j’étais parfaitement concentré sur chaque pot en connaissance de cause, avec des intentions négatives clairement dites ou positives, et même les étiquettes qui visent à rabaisser ou élever les molécules d’eau et donc l’énergie vitale.
Donc votre point n°1) n’a pas vraiment de sens, le processus a plus qu’été validé.
Pour le point n°2), oui je me suis exclu de l’évaluation des pots. C’est logique et rigoureux de le faire puisque je sais quel pot a reçu quelle intention. Il est tout à fait normal dans le cadre d’une expérimentation rigoureuse de passer par ce type de procéder. Je me suis exclu de l’évaluation des pots pourris ou non. Et encore, c’est à moitié, puisque je me suis prêté au jeu, et que je n’ai pas été capable de faire la différence :)
Pour le point n°3), je vous trouve bien présomptueux de douter de ma sincérité, qui était total. J’ai l’impression de lire – avec une certaine délectation – le sophisme de la solution parfaite : l’expérience a échoué car vos intentions n’étaient pas pure ou parasitée. Je vous rappelle que l’expérience est censée fonctionner avec seulement des étiquettes négatives ou positives. Donc cela ne tient pas.
Au lieu de me mettre au défi de faire une nouvelle expérience, c’est bien moi qui vous mets au défi de faire ce genre d’expérience :)
Présentez-nous les résultats et votre méthode que nous puissions tous la commenter ainsi que vos résultats !
EDIT : au final, en relisant votre commentaire, je réalise que je suis d’accord, cette expérimentation est bien un échec pour démontrer le pouvoir des intentions négatives versus positives sur le développement des moisissures !
A vous lire,
Bonjour Jérémy,
Je m’excuse si je vous ai donné l’impression de douter de votre sincérité, ce n’est pas le cas. Depuis le temps que je vous lis, j’ai pu apprécier votre sérieux. Merci pour cela.
je reprécise mon approche après avoir relu votre article.
Le point sur lequel je pose ma critique concerne le test à l’aveugle.
“Elle doit choisir, visuellement, en touchant et en observant attentivement les pots sans les ouvrir, les 7 pots les plus pourris selon elle.”
et
“L’évaluation a été réalisée en aveugle (masquage des étiquettes)”
Quel est le but du test du riz, savoir s’il va moisir ou non ? ou c’est de savoir si une intention dirigée à un effet quelconque ?
Si votre idée de conduire ce test est le premier proposé, en effet mes remarques n’ont aucun sens et vous pouvez simplement faire disparaître l’entier de nos échanges.
Si votre objectif principal concerne l’expérimentation de l’intention, je suppose que la conversation peut rester, libre aux autres lecteurs de se faire leur opinion.
Je vais me permettre une analogie : Conduisez vous un véhicule, une voiture, une moto, un vélo à l’aveugle ? Je vais supposer que non. Il y a bien plusieurs raisons à cela.
Mon invitation est de conduire ce test comme un véhicule. En regardant où vous voulez aller.
La conduite et la trajectoire suivie dépendra d’où se porte votre regard et c’est là que se porte l’effet d’un focus visuel. Si vous ne regardez pas au bon endroit où vous dirigez votre engin, vous risquez fort d’avoir un accident. C’est une importante source d’accidents et c’est ce qui est enseigné partout dans les cours de conduite pour éviter les erreurs de conduite.
Et par analogie c’est aussi de cette manière qu’une intention formulée dans sa tête peut prendre vie, via le regard entre autre chose, car quoi qu’on en dise, “l’animal” humain est prioritairement visuel dans l’usage de ses 5 sens.
Je ne vais pas refaire le test, qui s’est conclu de manière positive pour moi, pour la simple raison que je n’ai pris aucune photo. D’autre part, je considère que c’est une expérience qui doit être conduite de manière personnelle et mes résultats, qui sont valides pour moi, ne le seront pas pour autrui. C’est subjectif comme vous l’avez aussi mentionné.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre et je vous souhaite une bonne suite dans la rédaction de vos articles.
PS : 200 ans c’est long pour savoir si M. Masaru avait ou non raison… et si dans 20 ans la technologie pouvait y arriver ?
Cher Axel,
Je crois que l’on ne se comprends pas, et que le principe de la démarche scientifique n’a pas été clairement expliqué.
L’effet des intentions sur les pots n’a pas été réalisé en “aveugle”. Ce point-là doit être clair. C’est moi, sincèrement et avec concentration, qui ait envoyé mes intentions positives ou négatives sur les pots.
La suite de l’expérience consistait à la validation de l’hypothèse principale : est-ce que oui ou non, l’évaluateur (ou dans ce cas l’évaluatrice, mais cela n’a aucune espèce d’importance), peut faire la différence entre les pots “AMOUR” et “HAINE”. Une différence qui semble très importante sur les expériences faites sur internet où l’on voit bien que les pots sous “AMOUR” ne pourrissent pas ou peu par rapport aux autres.
Cette évaluation-là doit être faites en aveugle. C’est une nécessité pour la rigueur de l’étude.
Pourquoi ? Admettons que l’évaluatrice hésite entre deux pots. Si elle choisit le pot A, l’expérience est une réussite à l’inverse de choisir le pot B. Admettons maintenant que cette évaluatrice crois au pouvoir des intentions et qu’elle peut voir les étiquettes. He bien dans cette situation, il y a un risque qu’elle choisisse justement le pot qui va dans le sens de son idéologie et de la réussite de l’expérience. C’est pour cette raison que le masquage des pots ou bien la mise en aveugle de l’évaluateur est une nécessité absolue. Dans un sens comme dans l’autre. J’aurais très bien pu choisir justement le pot qui ne valide pas l’expérience et plaider la bonne foi.
Cela ne fonctionne pas ainsi. C’est pour cette raison que je trouve l’analogie avec la voiture peu pertinente. On parle d’évaluation, pas de la conduite de l’expérience à proprement parlé sur les intentions. C’est extrêmement différent.
L’histoire des 20 ans ne tient pas vraiment la route, car nous avons déjà toute la technologie à notre disposition pour faire l’expérience et en vérifier les résultats. Si encore, on observait quelque chose de significatif mais qu’on arrivait pas à l’expliquer rationnellement. Je peux comprendre qu’on aurait peut-être des réponses dans le futur. Mais là, ce n’est pas le cas, car l’expérience est négative. Ce qui est très logique.
Merci pour cet échange instructif que je laisse bien sûr sous cet article :)
Au plaisir de vous lire.
Bonjour Jeremy
c’est parce que ce n’était pas du riz bio que ça a échoué! le riz élevé naturellement sans pesticides est beaucoup plus sensible aux intentions!
quelle patience! bravo ! je m’étais dit que je ferais l’expérience , mais j’ai eu la flemme!
Bises
Michèle
Merci Michèle, comme toi, cela faisait un moment que je voulais faire l’expérience… Je crois que c’est à force d’avoir fini des pots de miel et de tomates séchés que je me suis dit que c’était le moment !
Amitié,
Bonjour, tout d abord désoler je m exprimé et écrit moin bien que vous, j espère que cela ne piquera pas vos yeux. En suite je félicite votre travail et permettez moi de donner mon avis en commençant par une question?
Quelle était votre réel intention en tant que septique? Je suppose que de base vous êtes un cartésien et que vous vous doutiez que cette expérience était du fake car pour mètre un tel protocole en place c est pour démonter tout les biais possible. On peut ce demander si au fond votre intention était de prouver que le pouvoir de l intention ne fonctionne pas car dans le monde septique, on cherche a déconstruire pour valider. Et vous êtes parvenu à réaliser votre réel intention. Je mène régulièrement une expérience similaire, bien moins « protocolaire » J en ai réalisé une ou je ne fais que de penser et de magnétisé, j ai toujours le résultat que je recherche. A chaque reprise j ai une différence claire : ce à quoi j émet du positif ce momifie et le négatif ce détériore beaucoup plus vite. La différence et très visible. Pour rire avec détachement complet, essayer de mener l expérience comme suite, sans protocole pour vous, avec une réelle intention positive et négative, en allant chercher des souvenir très positif ou négatif et en ce laissant envahir par l émotions, devant vos bocaux je suis persuadé que vous obtiendrez à chaque fois le même résultat que moi et que beaucoup d autre. Après si vous doutez de la bonne fois des autres, personnes qui ont mené cette expérience, on pourrait tout à fait douter de la votre aussi. je ne peut pas prouvé que c est mon intention qui modifie la matière, mais bizarrement ça va toujours dans la direction de mon intention et l effet positif correspond à l état que j éprouve quand je suis en émotion positive, Leger, aéré, lumineux ou noire lourd replié sur sois même sous une émotion négative, comme le riz au final. J aime le protocole scientifique mais là il fait plus de mal que de bien à mon sens. Pour vérifier les pouvoir de l intention il faudrait trouver une vingtaine de croyants de leur faire mener l expérience en même temps. Pourquoi des croyants? Car l intention est forte chez un croyants. Pour conclure je dirais que si de base votre réel intention était de prouver que l expérience du riz vue sur le net était fausse cela biaise l expérience car on ne parle que d intention.
Toute ma sympathie David Charriere
Bonjour David,
Merci de ce message qui soulève plusieurs points très intéressant et important.
1) Si j’ai mis un protocole aussi strict et assez conséquent en place, c’est justement pour être sûr que le résultat soit valable. Autant sur la méthode que sur l’analyse statistique des résultats.
C’est donc pour cela qu’il fallait être rigoureux.
2) Vous remettez en cause ma sincérité et mes intentions car les résultats ne vous plaisent. Soit, je l’entends mais cela ne tient pas, et pour de nombreuses raisons. Tout d’abord je n’avais aucune envie que l’expérience échoue ou réussisse. C’était pour moi l’occasion de tester cette hypothèse et de faire l’expérience. J’avais bien sûr un a priori négatif. Comme nous pouvons tous en avoir, et aussi bien positif. Mais l’évaluation des pots a été faite par une autre personne, elle plus sensible aux pouvoirs des intentions, donc avec un à priori plutôt positif.
D’autre part, le pouvoir des intentions comme décrit et expérimenté par Masaru Emoto se démontre uniquement par la pose d’étiquette avec des mots qui ont un sens. Or, on ne peut pas changer ou dénaturer l’intention d’un mot. Notamment “amour” et “haine”. Peu importe nos intentions de départ. Il y a l’amour, c’est beau et la haine, c’est moche.
Finalement, lors de l’expérience, je prononçais mes phrases dans le respect du protocole. J’ai même veillé à faire les intentions positives en premier pour éviter de “polluer” les pots avec les intentions négatives, comme j’ai pu le lire sur le net.
Donc en réalité, c’est moi plutôt qui vous invite à faire cette expérience selon les rigueurs de l’expérimentation scientifique et nous dire ce que vous obtenez. Car à lire votre témoignage, vous reproduisez en fait les expériences biaisées positives qu’on trouve sur internet. Vous essayez donc d’entretenir une sorte de croyance et les preuves d’expérimentations honnêtes, scientifiques et indépendantes qui ne vont pas dans votre sens n’auraient aucune valeur.
Ce n’est pas une attitude très correcte.
Cela me fait penser à l’attaque classique que l’on peut entendre dans certaines mouvances sectaires (alimentaires ou autres) : “tu n’as pas fait comme il faut”. C’est toujours de la faute du pratiquant si cela ne marche pas. En revanche, si par chance ça fonctionne, c’est grâce au conseil du gourou ! C’est pile je gagne et face tu perds… Ce n’est pas une façon honnête de percevoir et d’analyser notre monde et les phénomènes étranges que l’on peut voir.
Je note toutefois votre dernière remarque en utilisant des “croyants”. Pourquoi pas. Mais vous imaginez bien que dans le contexte limitée de cette expérience, il n’est pas aisé de trouver 20 croyants pour se livrer à cette expérience.
C’est de loin l’expérience la plus complète et la plus sérieuse qu’on puisse trouver sur internet à ce sujet. Et malheureusement elle se trouve être négative.
Pour la petite histoire, j’ai longtemps cru aux pouvoirs des intentions. C’était même une sorte de Bible dans mon plus jeune âge, une révélation avec Masaru emoto. Mais c’est sur que depuis la découverte du scepticisme et de l’esprit critique avec la méthode scientifique… on va dire que beaucoup de choses on été remise en question !
C’est pour cela que je vous invite à faire de même : remettez vos croyances en question !
Bonjour, merci pour votre réponse j apprécie l échange courtois c est très important avec cette période j ajouterai que j adore la méthode zetetique mais je ne m en sert pas pour tout c est d ailleurs le point de notre discorde.
Les points qui me semble incorrect
1) je pense qu au fond votre envie était que cette expérience échoue et du coup vous aller dans le sens du japonais puisque votre intention réel et profonde de prouver que c est du fake à été réalisé, je me permet de dire ça car je crois entendre que, le milieu sectaire, gourou et consorts vous déplaîs. Je n aime pas ça non plus
2) Si j ai bien compris, vous prétendez qu il y aurait eu un effet de balance car votre apriori était négatif et celui de votre partenaire positif?
3) il est faut de dire que le expérience de mr Masaru Emoto se démontre uniquement par la pose d’étiquette avec des mots qui ont un sens, puis que vous devez envoyer chaque matin une intention a l aide d un mot, de plus il utilise d autre type d expérience pour démontrer l effet du positif et du négatif sur la matière
4) « on ne peut pas changer ou dénaturer l’intention d’un mot. Notamment “amour” et “haine”. Peu importe nos intentions de départ. Il y a l’amour, c’est beau et la haine, c’est moche.« (vos mots) ne vous est il jamais arrivé de prononcer des mots de base négatif avec une intention positive. Si je dis je te déteste avec amour et gentillesse et un sourire, pouvez vous me garantir que les mots aurait la même impact, assurément que non.
5)la base de l expérience était de ce concentré sur l intention que l on donne le mot est là pour rappeler la direction de notre intention or je doute que vous avez fait pour chaque bocal ce que vous mentionnez plus haut dans votre intitulé « Le pot où vous avez déversé votre haine pourrira, mais pas l’autre, celui que vous avez chérie de tout votre amour et gentillesse !«
6) « Cela me fait penser à l’attaque classique que l’on peut entendre dans certaines mouvances sectaires (alimentaires ou autres) : “tu n’as pas fait comme il faut”. C’est toujours de la faute du pratiquant si cela ne marche pas. En revanche, si par chance ça fonctionne, c’est grâce au conseil du gourou ! C’est pile je gagne et face tu perds… Ce n’est pas une façon honnête de percevoir et d’analyser notre monde et les phénomènes étranges que l’on peut voir. »
là dessus en premier je dirais que je n attaque pas c est dommage que vous perceviez ça de cette manière, deuxièmement je n est rien a voir avec quelque gourou et j essaye d avancer avec honnêteté dans la vie
Troisièmement j entend encore votre colère ce qui biaise d avantage le résultat de l expérience, car il serait difficile de démontrer que l impact d une intention inconsciente n aurait pas biaisé l expérience.
Ce que je cherche à faire entendre en clair:
-on ne peut pas prouver que l intention inconsciente ne biaise pas le résultat
– que de nos jours il est important d avoir de l espoir et que de laisser penser que l intention positive ne fonctionne pas doit être mûrement réfléchi, doit on dire à un enfant qui croit au paradis sur sont lit de mort qu il n’existe pas car les de preuves manquent?Surtout que cette expérience a tendance à faire prendre conscience que d être bienveillant est meilleur, j espère que vous serez ok avec cela.
C est clairement cela qui me dérange, l impact que cela aura sur la personne fragile faible et perdue.
– je mène cette expérience régulièrement et à chaque foi b obtient le résultat que je souhaite le négatif accélère le pourrissement et le positif à momifier.
-je vais reproduire votre expérience cependant comment procéder pour que vous me fassiez confiance?
Je pense avoir dit le nessecaire veuillez accepter toute ma sympathie, au plaisir de vous lire.
Vous devriez mon autre article sur cette expérience de moisissure.
Car à la racine de cette expérience, rien ne tient la route.
Pourquoi la moisissure devrait apparaître avec les intentions négatives ? Quel est votre avis dessus ? Pourquoi les moisissures seraient négatives ?
C’est juste de la vie. L’expression de la vie même. La pénicilline est une moisissure à l’origine de médicaments. Dès le départ, le principe de base de la théorie d’Emoto ne veut strictement rien dire. On estime qu’il y a une hierarchisation du vivant, avec les “bons” et les “mauvais” organismes. Cela n’a aucun sens. Biologiquement parlant.
Mais pour l’expérience a proprement parler. Peu importe mon intention de départ, cela ne devrait pas avoir d’incidence. J’ai avec assiduité suivi la méthode. C’est à dire dit des choses gentilles ou méchantes à chaque pot selon les directives d’Emoto et de toutes les personnes qui ont pu faire l’expérience sur la toile.
La grande différence entre mon expérience et celle des autres qui fonctionnent est forte.
J’ai utilisé un grand nombre de pots. Ce grand nombre de pots m’a permis des réaliser des tests statistiques pour vérifier que ce n’est pas du au hasard.
J’ai utilisé une tierce personne pour faire l’évaluation, qui ne savait pas quel pot appartenait à quelle catégorie. Alors que toutes les vidéos sur internet n’ont pas d’aveugle des participants. Il est donc facile de choisir le pot qui convient à votre idée de départ.
Voilà les forces de cette expérience. Il n’aurait fallu qu’un seul ou deux pots qui soient dans l’autre catégorie pour que l’expérience soit un succès. J’aurais alors retranscrits ce succès avec des explications.
Tous chercheurs ou expérimentateurs partent avec des à priori positif ou négatif. Car nous sommes humains. C’est la raison pour laquelle la démarche scientifique permet de se protéger de ces biais là pour obtenir les résultats les plus fiables possibles.
Mon expérience est loin d’être parfaite. C’était surtout amusant à faire, si ce n’est laver les pots !
Elle confirme ce qu’Emoto a toujours dit : il sélectionne lui-même les images qui vont dans son sens. Il a l’avoué dans une conférence publique. Il a également financé plusieurs études scientifiques avec de vrai croyants comme vous le demandiez, et les résultats sont négatifs.
J’ai moi même été séduit par cette théorie étant plus jeune. C’est intéressant de penser que nos intentions puissent modifier notre monde. Mais ce n’est pas la réalité. C’est une sorte de fiction qu’on se raconte pour sa rassurer. Un peu comme le karma.
Je pense qu’il y a des personnes très malveillante, qui manipule et se servent des gens pour, par exemple, gagner beaucoup d’argent d’une façon malsaine, mais qui auront une très belle vie ! Ils seront ravie, malgré les intentions négatives ! Et inversement ! Après, si ces intentions peuvent aider des gens et les aider à aller mieux, pourquoi pas, cela peut-être très utile et ne doit pas être balayé d’un revers de la main.
Mais les théories d’Emoto n’ont jamais pu être démontré. L’intention ne modifie pas la matière, et ne favorise pas le développement de champignon car cela n’a aucun sens. Les champignons ou les moisissures sont des êtres vivants aussi respectable qu’un virus ou un moustique. Pourquoi devraient-ils être associé à quelque chose de négatif ? Cela devrait même être l’inverse !
Mon expérience montre simplement qu’il n’est pas possible de faire la différence entre les pots en fonction des intentions.
Autrement dit, c’est juste le hasard. Le hasard des bactéries qui se développe en fonction d’un milieu favorable ou pas.
Menez l’expérience exactement comme je la décris dans cet article et je vous croirais peu importe les résultats. Mais soyez prêt à remettre en question vos à priori, et surtout à expliquer dans le détail votre méthode (si elle diffère de la mienne) afin que nous puissions la commenter et l’évaluer.
Je pense que l’espoir n’a pas besoin d’être alimenté par des théories ou des idées fantaisistes. L’espoir peut naître de beaucoup d’autres choses autrement plus réaliste. L’espoir n’est pas lié à la croyance. Car malheureusement, je ne souhaite pas vraiment rentrer dans le domaine de la religion, car je n’en dirais pas du bien. La religion c’est… une croyance à l’origine de tellement de drame. Je ne crois pas que l’homme ait autant tué son prochain à cause d’autre chose que de la religion et de la couleur de la peau. Elle peut aider, mais globalement je ne la vois pas d’un bon oeil. Après chacun fait ce qu’il veut, et ce n’est pas le sujet :)
Au plaisir de vous lire.
Bonjour monsieur
Votre expérience est très intéressante
Je crois au pouvoir de l’intention mais je n’ai jamais eu le courage de faire un protocole suffisamment rigoureux
Personnellement je pense que l’intention ne modifie pas la matière mais que par contre le pouvoir de l’intention joue un rôle non négligeable dans les relations humaines et dans la façon de mener nos vies, il me semble qu’il est un levier puissant pour obtenir ce que l’on souhaite et sortir de nos schémas de construction initiaux
Bien à vous
Bonjour Isabelle,
Oui, et ce sont deux choses plutôt différentes.
Mais n’oubliez pas qu’on peut faire le bien avec de mauvaises intentions, et parfois faire le mal avec de bonnes intentions.
Ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions ?
Au plaisir
Bonjour, j ai placé deux commentaires, ils ont disparus, les avez vous lu quand même ?
Oui, mais les commentaires étaient des doublons avec beaucoup de passage copié/collé.
Dans le même registre, les études sur les effets de la priere pour autrui rapporté par Geneviève Turcotte ont abouti au même résultat, voir à des effets négatifs pour les personnes sachant qu’on priait pour eux, sans un effet du stress supplémentaire que ça provoque chez les malades.
Mais pour le riz pas de stress, donc un résultat nul, comme on pouvait s’y attendre.
En tous cas bravo pour votre patience!
On a tous envie de faire ce genre de débunkage avec de la méthode scientifique, mais un gros manque de courage!
Bonjour Jérémy et bravo pour cette expérience menée avec beaucoup de rigueur. Je n’avais pas trop de doute sur le résultat. Toutefois je me pose la question suivante. Pourquoi certains pots moisissent et d’autres ne moisissent pas ?
Est-il possible qu’un “germe” parasite ait été introduit de manière aléatoire dans les pots (stérilisation initiale imparfaite, germe en suspension dans l’air, ….). Les biologistes spécialisés dans les moisissures doivent pouvoir apporter une réponse rationnelle à ce questionnement.
Bonjour Bernard
Merci du commentaire.
Oui, il y a eu des stérilisations incomplètes et des contaminations aléatoires en remplissant les pots. Rien que le fait de respirer peut les contaminer.
Les cuillères utilisé aussi peuvent être des sources de contamination !
A vous lire
Pour la méthode de travail, il n’y a rien a dire. En tant que scientifique, vous devez effectivement avoir un protocole à suivre. Il faut aussi comprendre que cet article à aussi pour but de divertir et accrocher les gens. Cela fonctionne très bien aussi. Alors pour l’exercise, je vous félicite de l’effort et de la rigueur.
Mon point de vue est le suivant. Depuis toujours, les scientifiques essaient de trouver une réponse logique et rationnelle aux choses qui ne le sont pas. Comment pouvez-vous mesurer le fait que chaque personne aient vraiment eu de bonnes ou de mauvaises intentions envers les pots? Seulement par la parole? Il est pratiquement impossible de le vérifier. Et LA variable la plus importante dans cette expérience est celle-ci. Quelle est la VRAIE INTENTION et comment elle est prodiguée. Une intention seulement verbale à des fins ludiques n’est selon moi pas suffisante pour un vrai résultats. Alors ils faut apprendre aux gens comment prodiguer de vraie intention et le ressentir aux fonds d’eux. Pas facile.
À bientôt.
Bonjour Steve,
Merci du commentaire, même si je ne suis pas sûr de véritablement comprendre où vous voulez en venir. Peut-être bien que si.
Quand les résultats dérangent, on remet souvent en question l’intention, sa sincérité et son authenticité. C’est un peu facile.
Par exemple, si je m’excuse, mais que je suis persuadé d’avoir raison, l’intention est quand même là, positive, de m’excuser. Où est le problème ? Dans le cadre de l’expérience du riz, elle est souvent présenté sur le net avec seulement des étiquettes. On peut se demander comment des mots, sans verbalisation, pourraient avoir un impact. Alors que dire de la parole ? Mes intentions étaient clair. Insulter ou aimer des pots pendant un certains temps, en les aspergeant d’énergie positive ou négative.
J’aimerais que vous développiez votre idée de “vraie intention” s’il vous plait.
A vous lire
Bonjour,
— l’intention est à la base même de ce protocole. Si nous sommes inconsciemment dirigés par des intentions paradoxales, il est évident que ça biaise l’expérience. Vous connaissez sûrement l’effet Pygmalion: malgré toutes les bonnes intentions conscientes, les croyances souvent inconscientes dénaturent l’intention initiale.
– le fait qu’il y est un grand nombre de pot est une preuve de rigueur scientifique et en même temps biaise le processus dans la mesure où chaque jour, au bout du 15eme pot auquel on a “parlé”, un phénomène d’habituation s’effectue et l’intention n’est plus aussi forte, voir même se transforme en indifférence.
En tout cas, votre test permet d’en parler et d’en débattre !
Cordialement
Bonjour Marine,
C’est la justification classique des personnes qui n’acceptent pas les résultats et en reviennent à douter de la sincérité de l’expérimentateur et des intentions. C’est bien la première fois que j’entends parler de votre histoire d’intention paradoxales ou d’effet Pygmalion. Cet effet, s’il y était véritable pour notre cas des moisissures, aurait donc dû faire en sorte que les pots avec l’amour ne pourrissent pas (car il ne spécifie aucune intention paradoxale, et justement conforte les résultats en fonction des étiquettes que l’on donne. Je vous invite à mieux découvrir cet effet sur Wikipédia par exemple).
On réalise que les pots pourrissent aux hasards et qu’il est impossible de faire la différence.
Concernant votre deuxième point, là aussi je dois dire que je suis estomaqué par la capacité des “croyants” a inventer des justifications incroyables ! Le phénomène d’habituation est ici contrôlé par les étiquettes, qui sont là, et qui sont la base de l’expérience que l’on trouve sur le net et ce la théorie de Masaru Emoto. La rigueur de l’expérience vient donc de cette grande quantité de pot notamment pour éviter les fluctuations statistiques.
Non vraiment je suis désolé mais vos explications sont aussi farfelues que l’idée que les intentions positives puissent empêcher de la vie de proliférer. On devrait en fait observer tout le contraire ! L’idée de base est complètement illogique, mais elle flatte un égo new age où les bonnes intentions sont rois.
N’oubliez pas, l’enfer est pavé de bonne intention :)
Bonjour,
J’ai entendue parler de cette expérience hier et je suis tomber chez-vous pour comprendre le but et le protocole.
Je remarque que le but est de qualifier si une intention est bonne ou mauvaise. Mais quand est-il de l’absence d’intention ?
Ne faudrait t’il pas commencer plus simplement en observant l’influence que peut subir le riz a l’ignorance contre les intentions bonne ou mauvaise ?
Bonjour Steven,
Le but n’est pas vraiment de qualifier si une intention est bonne ou mauvaise. On va dire que ce sont des critiques des personnes qui n’acceptent pas la réalité des expériences un poil plus rigoureuses.
Je parle spécifiquement de ce que vous décrivez dans mon article : j’aurais pu rajouter un groupe “contrôle” qui n’aurait rien subi. Cette expérience aurait pu être améliorée/ enrichie de très nombreuses façon !
Bonjour,
C’est une expérience très intéressante et j’apprécie votre rigueur scientifique, bien que moi-même j’aurai plutôt un biais positif car je crois au pouvoir des intentions positives. Remarquez que je dis bien que je CROIS, car c’est une croyance personnelle qui me fait du bien et ça m’est totalement égal si d’autres personnes pense qu’elle est fausse ;-)
Je suis aussi d’avis que c’est étonnant de juger qu’un pot sans moisissures est “meilleur” qu’un pot avec moisissures, cependant si la personne qui fait les intentions le pense au moment où elle fait les intentions je crois que ça valide ce fait non? Donc si elle pense : “les pots que j’arrose d’amour ne développeront pas de moississures et les pots que j’arrose de haine en développeront”, en théorie c’est ce qui devrait se passer même si au fond les moisissures seraient plutôt un signe de vie tandis qu’un pot momifié serait plutôt un signe de mort.
Comme beaucoup de commentaires critiquent le fait que vous aviez un biais négatif, pour limiter cela je suggère de mener l’expérience selon votre protocole par 2 personnes différentes, une qui aurait un biais positif et l’envie sincère que l’expérience fonctionne et l’autre un biais négatif et l’envie sincère qu’elle échoue afin de voir si ça fait une différence. Je suis également d’avis qu’il serait important d’inclure des pots “neutres” qui ne subiraient aucune intention afin de voir s’il y a de base plus de pots qui moisissent ou non. De plus, l’expérience devrait être menée à plusieurs reprises (au moins 3x) afin de pouvoir confirmer statistiquement les résultats. Et sans doute qu’il faudrait aussi un plus grand nombre d’expérimentateurs pour limiter l’effet d’un pouvoir personnel “autre” comme quelqu’un qui aurait du magnétisme par exemple, ou un expérimentateur qui ne suivrait pas bien le protocole, …
Reste à trouver des volontaires motivés, autant à faire fonctionner l’expérience qu’à la faire échouer. Mais on pourrait encore estimer que la personne avec biais négatif va faire exprès de ne pas “bien” donner les intentions et du coup on jugerait plutôt l’effet du biais positif / négatif plutôt que l’effet de l’intention. Bref je pense que c’est difficile de mettre en place un protocole idéal…
Merci pour cet article qui pour moi ne répond pas à la question mais permet de nourrir le débat !
Bonjour Sylviane,
Merci pour ce commentaire circonstancié.
Je me permet de vous répondre pour détailler le raisonnement et pointer ce que je trouve de problématique.
Premièrement, il faut revenir à la base de la base : cette expérience est censé marcher chez tout le monde ! C’est comme ça qu’elle est présenté sur internet ! Elle est justement décrite comme pouvant convaincre les plus sceptiques qui n’y croient pas ! Donc déjà, ce n’est pas logique du tout. Car si l’expérience ne marche qu’avec les convaincus, alors cela démontre le problème de l’expérience. Non, il faut retrouver la raison. L’expérience est censé fonctionner, point. Il suffit bien souvent de placer uniquement des mots gentils ou agressifs pour obtenir les résultats. c’est bien ce que j’ai fait.
En rajoutant des intentions, négatives ou positives.
Quand bien même j’étais sceptique sur les résultats de l’expérience (et de très nombreuses personnes “sceptiques” ont eu des résultats positifs avec seulement 2 pots et sans rigueur scientifique), mon intention était claire, sincère, et honnête. La phrase que vous avez écrite est juste impossible à réaliser dans la vraie vie : je ne peux pas dire dire à haute voix, avec assurance et sincérité “je te déteste” et en même temps penser “les moisissures ne se développeront pas !” C’est impossible. Le riz, l’eau de ce riz et les vibrations étaient purement négatives ou positives selon les pots.
Pis, si ce raisonnement était réaliste, alors j’aurais du observer l’inverse ! C’est à dire l’absence total de moisissure dans les pots soumis aux intentions négatives (“car je ne veux pas qu’ils moisissent”) alors qu’en réalité, l’observation est la suivante : les moisissures se développent partout ! Peu importe les intentions.
Et ne dit-on pas : c’est l’intention qui compte ! Car c’est ça le fond de l’expérience. Même une personne mal-intentionné pourra faire plaisir à quelqu’un avec les bonnes intentions. La finalité est là.
Alors oui, j’entends bien l’argument qu’il faudrait utiliser des croyants pour réaliser l’expérience. Ce serait un plus non négligeable pour aller plus loin. On peut aller plus loin de bien des façons avec cette expérience amusante. Mais a aucun moment ces observations n’invalident ces résultats, qui sont les plus rigoureux qu’on puisse trouver à ce jour sur internet. Car je n’ai vu personne critiquer un sceptique qui obtient le bon résultat ! C’est à dire l’absence de moisissure dans les pots soumis à la joie ! He oui, car le biais de confirmation invite à dire “ben tu vois ça marche ! Même si tu n’y crois pas !”
C’est donc, une sorte de mauvaise foi ou plutôt une bien mauvaise attaque sur ce protocole.
Cet article répond donc parfaitement à la question posée. Le cadre rigoureux permet d’avoir les réponses les plus fiables possibles, même si le protocole n’est pas parfait. Aucun ne l’est. Mais entre ce que j’ai fait, et les expériences que l’on peut voir avec 2 pots, sans aveugle, ou rien… La différence est vite vue.
D’ailleurs, je pourrais utiliser votre argument pour discréditer les expériences des personnes qui y croient. Car selon vous, ça marche car elles ont voulu y croire, donc l’effet dépend de l’intention ? Donc cela démontre que l’intention n’a en réalité aucune prise sur le développement des moisissures ! Car n’importe qui pourrait “choisir” où elles vont se développer en fonction de sa croyance, peu importe les intentions ! C’est quand même fort.
Je vous invite plutôt à reproduire l’expérience que j’ai fait. La méthode est décrite, elle est simple et accessible, et vous semblez y croire. Donc, nous avons-là les conditions idéales pour montrer que cela fonctionne avec des “croyants”. Il n’y a plus qu’à se lancer et partager vos résultats avec nous !
au plaisir de vous lire
PS : après, il ne faut pas me faire dire ce que je ne dis pas. Les intentions positives ont un véritable pouvoir. Avec des mots gentils on peut faire beaucoup de choses, et inversement ! Mais l’impact de ces intentions sur le développement de moisissure est non prouvé. Les moisissures se développent aléatoirement en fonction de la qualité de la stérilisation et des contaminations éventuelles.
PPS : Cette critique, que j’entends, m’amuse un peu car on a l’impression que l’eau, les moisissures ou je ne sais quoi seraient capable de lire dans les pensées et d’être suffisamment puissant et omniscient pour déceler la réelle intention de la personne… alors qu’un humain est bien souvent incapable de le faire. C’est franchement assez dingue. Que dire si jamais je vous enregistre ou moi-même et que je passe la bande sonore sur les pots ? Ou bien si j’enregistre une voix synthétique sans pensée annexe possible pour la diffuser sur les pots ? Nous aurions là un parfait témoin pour mesurer l’impact d’une phrase – ou d’une onde et ses vibrations – purement positives ou négatives. Je vais peut-être reproduire l’expérience avec ce type d’enregistrement.