Accéder à des enquêtes de santé exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

Malgré les déceptions scientifiques, de grands essais cliniques pourraient encore renverser la tendance du célèbre antiparasitaire.

© Pawel Czerwinski | Unsplash

La course aux traitements

En complément de la stratégie vaccinale délicate avec des nouveaux variants, la course aux traitements efficace contre le Covid ne s’arrête pas.

Elle reste discrète.

Dans les hôpitaux ou même à la maison.

Ces traitements font partie intégrante de la lutte globale pour affronter la pandémie.

Parmi ces traitements, nous avons principalement identifié des médicaments pour traiter les phases tardives de la maladie.

Souvent chez des malades en très mauvaise santé, dans un état grave.

Mais nous savons qu’il est important de traiter le plus rapidement possible. Pour éviter une aggravation des symptômes et finir sa course sur un lit d’hôpital.

C’est bien ce contexte de pandémie que l’ivermectine continuer d’exister.

Ah bon ? Oui.

Même si on peut avoir un regard plutôt pessimiste sur son efficacité, des espoirs sont encore permis pour l’antiparasitaire.

Des essais cliniques sont en cours.

Ils pourraient renverser la tendance ou confirmer que cette piste doit être abandonnée.

C’est pour cette raison que c’est un peu plus compliqué que ça.

Phase tardive et précoce

L’ivermectine a fait couler beaucoup d’encre dans le monde et sur Dur à Avaler. Je ne compte plus les articles que j’ai publiés sur ce médicament.

J’en parlais pour l’île de Saint-Martin, en Afrique, au Mexique, en Inde, en Argentine, sous couvert de complot international et j’en passe !

Nous avons des centaines d’études à notre disposition pour l’ivermectine.

Des études sérieuses n’ont pas pu mettre en évidence de bénéfice sur les hospitalisations et la mortalité avec l’antiparasitaire, très utilisé dans les pays touchés par la cécité des rivières.

Mais il y a un, mais.

Il nous manque des informations sur son action en phase précoce de la maladie.

La fameuse phase dont tout le monde parle et qu’il serait malhonnête d’oublier.

Pour être tout à fait transparent : les chances restent relativement mince de trouver une efficacité.

Mais nous avons aujourd’hui trois grands essais cliniques indépendants qui évaluent au moment même où je vous parle l’efficacité de l’ivermectine dans cette phase critique (mais pas que l’ivermectine).

On parle de :

Les deux premiers se déroulent aux USA alors que Principle se poursuit au Royaume-Uni.

Avec un bémol pour notre étude britannique. L’approvisionnement en ivermectine poserait problème et l’essai aurait été mis en pause dans l’attente.

Le producteur d’ivermectine, Merck, avance qu’il décide de mettre l’accent sur d’autres médicaments avec de plus forte probablement de succès.

Et donc de rentabilité.

Décision inique alors que nous avons besoin de ces études pour avoir des réponses solides.

Des réponses nécessaires pour lutter contre une pandémie avec tous les moyens à notre disposition.

Des réponses, mais toujours des questions

Le débat sur l’ivermectine est dichotomique alors qu’il ne devrait pas.

On s’exprime parfois avec trop d’assurance, de mépris pour éviter de faire miroiter de faux-espoirs.

Il faut savoir raison-garder.

Si l’ivermectine a produit des résultats décevants avec pas mal de faux espoirs, il reste des pistes à explorer.

Ces pistes ne sont pas balayées d’un revers de la main.

Elles sont sérieusement évaluées avec la metformine, la fluvoxamine ou encore le favipiravir.

Il faudra toutefois rester patient pour avoir ces réponses. Ces essais cliniques sont toujours en route avec des publications qui devraient arriver.

Est-ce que ces résultats arriveront à temps ?

N’est-il pas déjà trop tard ?

Difficile à dire. Mais l’avenir est complètement incertain. Malgré l’immunité collective atteinte par la vaccination et les infections, des nouveaux variants arriveront très certainement avec un échappement immunitaire possible.

Même si ce virus devient endémique et autrement plus banal, nous aurions intérêt à développer des traitements efficaces pour soigner les malades.

C’est dans cet esprit que la recherche clinique continue.

Elle est importante et nécessaire.

On en saura davantage dans les prochaines semaines.

On reste en contact ?

D'autres enquêtes et articles doivent vous intéresser ! Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

3 commentaires
  1. Bonjour Jeremy,

    Très belle année 2022 avec un focus sur une excellente santé

    De toute façon nous ne risquons rien tant que nous nous vaccinons tous les 3 mois.

    C’est prouvé scientifiquement. tous nos responsables politiques l’affirme. Les grands médias l’affirme. donc c’est vrai.

    Cordialement.

    1. Bonjour Sten,

      Mes meilleurs voeux également.

      En revanche, je ne vois absolument pas le rapport entre votre commentaire et cet article.

      Est-il possible d’être plus constructif et en rapport avec les sujets abordés ?

      Merci beaucoup.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tous les commentaires sont soumis à modération à priori. En postant un avis, vous acceptez les CGU du site Dur à Avaler. Si votre avis ne respecte pas ces règles, il pourra être refusé sans explication. Les commentaires avec des liens hypertextes sont sujets à modération à priori. La partie commentaire d'un article réservé aux membres peut être accessible à tous, mais les commentaires des internautes non inscrits n'ont pas vocation à être publié. Merci d'émettre vos avis et opinions dans le respect et la courtoisie. La partie commentaire sera automatiquement fermé 30 jours après publication de l'article.