Se plonger dans le froid permet-il de retrouver l’odorat ? Oui selon une étude qui défraie la chronique scientifique avec un rebondissement juridique.
Quand le covid supprime l’odorat
C’était le symptôme bénin surpris de la pandémie de Covid-19 dans le monde : la perte d’odorat ou l’anosmie.
Une perte d’odorat qui s’accompagne inévitablement d’une perte de goût (l’agueusie), et bien souvent d’une perte d’appétit.
Ce combo anosmie-agueusie a été au centre de toutes les attentions avec des fréquences d’apparition comprises entre 10 et 80 % des patients (1).
Les variants de la souche originelle ont changé la donne avec des impacts différenciés, et moins de problèmes d’odorat/goût.
Tout rentre dans l’ordre dans la plupart des cas avec le temps. Nous avons vu fleurir devant la multiplication des symptômes des solutions thérapeutiques.
De l’éducation olfactive à la cryothérapie en s’exposant au froid, c’est bien cette dernière méthode qui va retenir notre attention dans cet article.
Pourquoi ? Car l’exposition complète du corps au froid a eu un important regain de popularité grâce à une étude positive sur le traitement de l’anosmie (2).
Devant le nombre de malades et l’inconfort durable de cette perte d’odorat, il y avait bien des cartes à jouer.
D’autant plus que la thérapie par le froid à le vent en poupe. J’ai traité des bienfaits potentiels de l’exposition au froid sur :
- le système immunitaire
- l’inflammation chronique
- des problèmes de santé comme le diabète ou l’obésité
- et bien sûr sur le légendaire Wim Hof !
Autrement dit : ce sujet est passionnant et d’actualité !
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