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Les derniers résultats de l’Institut Hospitalier Universitaire de Marseille rapportent les meilleurs résultats pour l’hydroxychloroquine en association avec l’azithromycine et les pires pour l’ivermectine.
Capture d’écran d’une des dernières vidéos de l’IHU de Marseille sur l’ivermectine.

La mauvaise blague ?

L’IHU Méditerranée – Infection qui a été pendant de longues années sous la direction du professeur Didier Raoult n’est plus à présenter.

Un institut qui s’est fait remarquer pendant la crise sanitaire de Covid pour ses prises de positions divergentes et ses moyens considérables pour la détection du virus dans la population.

Mais l’IHU est surtout connu pour avoir popularisé le fameux duo médicamenteux à base d’hydroxychloroquine (HCQ) et d’azithromycine (AZT).

  • L’HCQ est utilisé depuis très longtemps pour traiter des maladies inflammatoires spécifiques, comme les lupus ou les polyarthrites rhumatoïdes
  • L’AZT est un antibiotique initialement utilisé pour les infections bactériennes (dont on discute de son intérêt pour soigner le covid ici)

Didier Raoult et ses équipes défendent mordicus que cette association soit extrêmement bénéfique pour les malades atteints de covid, malgré d’intenses débats scientifiques.

L’équipe marseillaise possède le plus important suivi médical de patients au monde, dans un seul centre, avec plus de 30.000 participants.

Les résultats de ce suivi très attendu viennent d’être prépubliés par l’IHU de Marseille sur la plateforme en ligne MedRxiv (1). Je vous invite à lire cet article qui détaille les avantages et les inconvénients des prépublications scientifiques, une véritable arme à double tranchant.

Le papier en question détaille l’impact d’une prescription d’HCQ et AZT sur la survie des patients. C’est un point important que nous allons aborder ensemble.

Mais aussi l’effet de l’ivermectine, le célèbre antiparasitaire ultra-répandu dans les pays touchés par la cécité des rivières notamment, qui aurait les bénéfices les plus extraordinaires sur cette maladie virale.

Le miracle africain contre le Covid-19

Les pays d’Afrique ont 10 fois moins de décès que leurs voisins européens ou américains. Mais pourquoi sont-ils miraculeusement épargnés par la Covid-19 ? L’âge ? Le mode de vie ? L’ivermectine ?

Enquête sur le miracle africain.

Didier Raoult et son IHU ont à plusieurs reprises discuté de l’intérêt thérapeutique de ce médicament avec des avis très favorables quant à son utilisation, et proposant même un protocole d’utilisation (2, 3, 4).

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10 commentaires
  1. Je ne comprends ce que mesure l’axe vertical (de 0 à 60) sur le graphe en bâtons, et, entre autres, où apparaît le “près de 3 fois plus de seniors de plus de 70 ans” sur ce graphe…

    1. Salut Bernard,

      Je vais amender le graphique s’il manque de clarté. L’axe vertical représente le pourcentage d’individu (ou d’autres paramètres) dans nos deux groupes (avec ou sans bithérapie). Les “seniors” sont les plus de 70 ans dans ce graphique, la partie du milieu.

      1. Dans ce cas, ce sont les rectangles rouges, et non les bleus, qui représentent le groupe “traité avec l’HCQ + AZT” et non le groupe “avec autres traitements”…
        Et je ne comprends pas le “Près de 3 fois plus de seniors de plus de 70 ans”…

      2. Bien non…

        En bleu, c’est le groupe traité avec la bithérapie. Ce groupe comporte plus de personnes jeunes (donc moins de 50 ans) et donc moins de “vieux” (ce que j’indique avec les plus de 70 ans). Il n’y a pas d’erreur mais peut-être que ce n’est pas clair. Il y a 2,7 fois plus de personnes qui ont plus de 70 ans dans le groupe “autre traitement” que dans le groupe “bithérapie”.

      3. C’est en contradiction avec ce qui est écrit dans le texte :

        “On remarque le groupe traité avec l’HCQ + AZT avait :
        Près de 3 fois plus de seniors de plus de 70 ans”
        Près de 3 fois plus de personnes nécessitant d’être hospitalisé”

        C’est “trois fois MOINS” qu’il faudrait lire…

      4. Ahhhh ! Mais oui, tu as parfaitement raison !

        Mea maxima culpa, je pensais que l’erreur était sur le graphique, mais c’était dans le texte. J’ai m’emmêler les pinceaux avec les groupes pendant que je faisais le graphique. J’ai fait la modification et merci pour cette vigilance !

  2. En fait, l’étude de Millon M et al. n’est plus en “prépublication” mais a été définitivement publiée :
    https://doi.org/10.31083/j.rcm2203116

    Avec des commentaires sur PubPeer :
    https://pubpeer.com/publications/B2AA735D4A29BCF05CBFDF47172C7D

    où Elisabeth Bik explique :

    It was first published as a preprint on the IHU Mediterranee Infection website here: https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/04/MS-IHU-Preprint.pdf under DOI: 10.35088/vadm-jx92
    Several Pubpeer comments were left on the preprint here: https://pubpeer.com/publications/07566905710514AB834FB273C521EC
    It appears to have been initially published in the International Journal of Infectious Diseases, where it was withdrawn under DOI: 10.1016/j.ijid.2021.05.065 in September 2021.
    See withdrawal statement here, as found on NCBI’s PMC site: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8491565/pdf/main.pdf
    It reads: “This article has been withdrawn at the request of the author(s) and/or editor. The Publisher apologizes for any inconvenience this may cause”
    After its withdrawal, the paper reappeared in Rev. Cardiovasc. Med. 2021, 22(3), 1063–1072; https://doi.org/10.31083/j.rcm2203116. It was submitted on 10 August 2021 and accepted on 30 August 2021.

    Bref, c’est compliqué ! ;-)

    1. Tu fais référence à une précédente étude avec tes liens. Elle a été soumise en prépublication en 2021, avec seulement 10.000 patients suivi.

      Celle-ci dans l’article est la dernière “version” actualisée avec plus de 30.000 patients, et à ma connaissance toujours en prépublication.

      A te lire

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