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Les ventouses avec ou sans lacération sont de plus en plus populaires pour traiter de nombreuses affections. Mais les doutes ternissent les nombreuses promesses. Enquête sur une pratique traditionnelle vieille comme le monde.

© katherine-hanlon| Unsplash

Précieuses ventouses

De nombreuses personnes des régions asiatiques et du monde arabe ont très régulièrement recours à la pratique ancestrale des ventouses pour soulager diverses douleurs et soigner de nombreuses maladies. Cette médecine traditionnelle repose sur la succion du sang dans des endroits précis du corps humain.

Les ventouses peuvent être « sèches » ou « humide » avec des lacérations qui permettent d’extraire du sang, des déchets et autres toxines.

On parle de l’Hijama pour l’origine arabe de la pratique (de « cupping » pour la version anglaise) ou de ventousothérapie dans d’autres cas.

La pratique se réalise souvent avec l’acupuncture dans ses origines traditionnelles chinoises et peut virtuellement s’appliquer pour tous les problèmes de santé.

  • Douleurs chroniques
  • Acné
  • Goûte
  • Diabète
  • Hypertension
  • Migraine
  • Syndrome métabolique…

Les ventouses permettraient à la fois d’avoir des actions concrètes sur l’organisme, en améliorant la circulation sanguine et boostant l’immunité, mais aussi sur l’énergie vitale du malade en manipulant le « chi ».

J’ouvre une parenthèse pour vous inviter à lire l’enquête sur un grand maître Qigong qui affirme pouvoir neutraliser des cellules cancéreuses à l’aide de son « chi » (le sujet du Reiki et de la reikiologie pourra aussi vous intéresser!)

La pratique s’exporte plutôt bien dans les pays occidentaux, à la faveur des coups de publicité quand des célébrités se mettent en scène en pleine action.

Capture d’écran de la publication Instagram de Karim Benzema en pleine session de ventouse humide et lacération pour l’extraction du sang.

On a tous l’image de Karim Benzema dans la tête quand on pense à cette thérapie par ventouses. Il concède l’utiliser régulièrement et atteste des bienfaits sur sa pratique sportive, comme beaucoup d’autres.

Mais au-delà des anecdotes personnelles et des célébrités, que savons-nous réellement de l’effet des ventouses sur la santé ?

Permettent-elles de soigner si bien ces nombreuses maladies ?

L’effet placebo a-t-il un rôle dans la gestion de la douleur ?

Peut-on extraire du sang chargé de déchets et toxines grâce à la pratique ? De quelle toxine parle-t-on ?

On va se plonger dans l’univers mystérieux et complexe de cette thérapie aussi plébiscitée que controversée.

Ventouse et bursite

J’ai eu il y a quelques mois un souci au talon. Rien de bien grave je vous rassure !

Une bursite rétrocalcanéenne pour ceux qui adorent le jargon médico-anatomique. Une « banale » inflammation à l’arrière du talon à cause d’une trop forte sollicitation au sport et surtout du port de chaussure maladaptée (de sécurité dans mon cas, la faute à ma prudence!)

En avant-première, l’image de ma radio du pied, mais qui ne sert strictement à rien car c’est bien l’IRM qui permet de montrer l’inflammation des bourses séreuses.

On me prescrit du repos et quelques séances de kiné.

Je n’ai rien à redire sur les séances sauf l’utilisation anecdotique d’une ventouse sèche sur le côté de mon talon. Je n’avais pas d’a priori positif sur la pratique, et j’ignorais même que l’Ordre des kinésithérapeutes interdisait son utilisation… Car la pratique serait « insuffisamment éprouvée et faisant courir au patient un risque injustifié de lésion. »

Après plusieurs séances et surtout plusieurs mois de repos et de rééducation chez moi, j’ai pu reprendre une vie tout à fait normale, et fréquenter de nouveau le gymnase pour échanger des smashes des gouttes de sueur.

Mais la ventouse a-t-elle eu le moindre effet ? Impossible à dire.

C’était tellement anecdotique que mon expérience n’a aucune valeur. Et surtout, comment pourrais-je comparer ? Il faudrait que je me fasse une seconde inflammation – et la même – pour la traiter exactement pareille, mais sans ventouse pour comparer.

C’est juste mission impossible.

D’où l’intérêt des études scientifiques qui ne sont en réalité que des récits froids et normés de nombreux cas traités avec des ventouses ou des procédures placebo (des ventouses posées sans succion)

C’est bien ce qu’on va voir dans la suite de cette enquête, où il faudra vous connecter à votre espace membre ou bien vous abonner ici.

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3 commentaires
  1. Intéressant et équilibré. J’ai des ventouses sèches automatiques dont on peut régler la puissance, la largeur du cône, les cycles d’aspiration / relâchement. Je dois dire que la pratique n’est pas agréable et laisse des marques disgracieuses plusieurs jours.
    je les ai rangé après le 1er essai… mais à ressortir en cas de lombalgie, de douleurs, ou d’acné!

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