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Voici la sordide histoire où les faits se fracassent d’une réalité à une autre. Les conséquences sont pourtant énormes. Notre responsabilité doit être exemplaire.

© Nathan Dumlao | Unsplash

Les enseignements de l’ivermectine

L’histoire de l’ivermectine est une source intarissable d’enseignements.

Aussi bien dans le domaine médical, que psychologique ou politique. C’est proprement fascinant.

Et aujourd’hui c’est une grande première pour moi, car j’écris en réponse d’un article de l’AIMSIB, l’association internationale pour une médecine scientifique, indépendante et bienveillante.

Le 19 décembre 2021, l’AIMSIB publie un article au titre explosif sur la controverse de l’ivermectine et son torpillage international.

« L’ivermectine n’est pas reconnue comme traitement de la covid parce que son expert OMS a été corrompu »

Sauf que 4 jours plus tôt, je partageais le fruit de mes recherches sur ce même sujet, et nos conclusions divergent diamétralement.

En fait, on n’est pratiquement d’accord sur aucun point avec l’AIMSIB.

  • Comment est-ce possible ?
  • Comment peut-on autant diverger sur ce sujet ?
  • Est-ce un problème d’interprétation d’une même information ? Est-ce un problème de recoupement et vérification de l’information ?
  • Le problème est-il ailleurs ? Dans la recherche de sensationnalisme à défaut d’être plus rigoureux, mais beaucoup moins sensationnel ?

C’est un mélange de plein de choses.

Les points de crispation

On va voir ensemble les points de crispation où on diverge afin de comprendre et revenir à une analyse froide des faits.

La suite sera en mode « ce que dit l’AIMSIB » suivi par « Les faits » et parfois d’autres points quand c’est nécessaire.

Litige avec la Fondation Gates

Ce que dit l’AIMSIB : Andrew Hill est un conseiller pour la Fondation Bill et Melinda Gates

Les faits : Cette phrase sort de nulle part. Aucune source n’existe pour prouver cette affirmation. Aucune recherche ne laisse sortir le moindre article parlant d’un partenariat entre cette fondation et le docteur Hill.

[MAJ-07/01/22] Sauf que cette phrase ne sort en réalité par vraiment de nulle part.

Grâce à un lecteur avisé, nous avons trouvé une seule et unique référence sur le web qui mentionne ce lien entre Andrew Hill et la Fondation Gates.

Le site en question semble sérieux et une biographie du docteur Hill le présente bien comme “un conseiller des Fondation Clinton et Gates, pour la conception de programmes d’essais cliniques et d’optimisation des doses d’antirétroviraux.”

On ne sait pas de quand date ce lien, ni la nature exacte (avec ou sans rémunération) et s’il est toujours d’actualité.

Pour en avoir le coeur le net, les réponses plus précises ne pourront venir que d’une seule personne : Andrew Hill.

Conclusion : à priori correct, en attente de confirmation.

Litige sur l’étude fantôme

Ce que dit l’AIMSIB : « Hill fut chargé par l’OMS d’une mission d’évaluation très attendue sur la pertinence éventuelle de l’ivermectine en traitement de la Covid. Ces conclusions initiales seront dithyrambiques pour la molécule avant qu’inexplicablement tout ne change. »

Et de rajouter : « , les premiers résultats publiés par Hill et al. allégueront d’une possible diminution de mortalité sous ivermectine égale à 75% ».

Pour finir : « Puis en peu de semaines, Hill change de registre, hésite puis se dédit : Non, l’ivermectine ne peut être considérée comme une thérapeutique fiable de la Covid au stade actuel de nos connaissances, de plus amples études nécessitent d’être menées à l’avenir. »

Les faits : ici l’AIMSIB nous décrit une version des faits où le docteur Andrew Hill aurait publié deux études en janvier, dont la première serait élogieuse et dithyrambique, et la seconde sombre et grave pour l’ivermectine.

Mais pour connaître plutôt bien ce sujet qui m’intéresse depuis le départ, il n’y a qu’une seule et unique publication d’Andrew Hill en janvier.

Pas deux (ni quinze !).

Une seule dans laquelle le chercheur britannique précise les résultats incroyablement bénéfiques de l’ivermectine, qu’il assortit d’avertissement à cause de la mauvaise qualité des études.

Andrew Hill n’a en réalité jamais changé d’avis sur ce sujet. En fait, il s’est montré lors d’interviews informels relativement optimiste sur l’ivermectine. Mais c’est tout.

Conclusion : Non sourcé et factuellement faux.

Réflexion : d’où sort cette publication fantôme où Andrew Hill changerait son fusil d’épaule ? J’attends toujours la source.

Litige sur le sabotage

Ce que dit l’AIMSIB : « Hill confirme qu’il a saboté ou laissé saboter la conclusion de sa méta-analyse »

Les faits : Theresa Lawrie, fervente défenseuse de l’ivermectine, aurait obtenu cet « accablant aveu » selon l’AIMSIB au cours d’un Zoom enregistré.

Or, ce Zoom a été retranscrit dans un livre électronique publié par Robert Kennedy Junior.

Il coûte 2€ sur Amazon.

J’ai donc acheté cet ebook pour découvrir la retranscription, et comble de l’histoire, jamais le docteur affilié à l’université de Liverpool ne dit ça.

Ce n’est écrit nulle part.

Conclusion : Non sourcé et factuellement faux.

Réflexion : Soit cette phrase a été totalement inventée, et je n’arrive toujours pas à me l’expliquer, soit elle a été réellement dite, mais aurait été, pour des raisons qui m’échappent, non retranscrite dans l’ouvrage explosif de Kennedy Junior. Et ce ne serait pas très malin.

Litige sur l’auteur fantôme

Ce que dit l’AIMSIB : Unitaid, le sponsor de l’étude, a imposé un auteur fantôme – qui serait Dominique Costagliola – pour plomber l’ivermectine.

Les faits : Toujours dans le même livre que j’ai pu acheter et lire (ce qui est encore plus facile en format électronique), jamais le docteur Hill n’avoue avoir caché un auteur sous la pression d’Unitaid.

Ce n’est écrit nulle part.

La seule preuve que Dominique Costagliola serait l’auteur fantôme réside dans deux tweets qui partagent mot pour mot la conclusion de l’étude de Hill.

Un « hallucinant copié-collé » pour l’AIMSIB alors que des centaines d’autres comptes – mais moi aussi – on exactement fait la même chose. Un banal copié-collé d’un texte d’intérêt.

Par ailleurs, j’ai contacté Andrew Hill à ce sujet, et il m’a confirmé que la conclusion était acceptée par tous et que son travail s’est déroulé sans la moindre pression.

Conclusion : Non sourcé et factuellement faux.

Ivermectine : l’assassinat en règle de l’OMS

C’est officiel, l’Organisation Mondiale de la Santé vient de mettre fin aux espoirs d’autorisation globale et massive de l’ivermectine pour traiter la Covid-19. L’agence appelle à mener de plus larges et rigoureux essais cliniques.

Litige sur Unitaid

Ce que dit l’AIMSIB : Unitaid serait sous le contrôle de la Fondation Gates (expliquant aussi pourquoi Hill a tué l’ivermectine puisqu’il serait aussi un conseiller de la fondation)

Les faits : la Fondation Gates injecte bien des sommes très importantes dans le fonctionnement d’Unitaid. C’est incontestable. La fondation est même remerciée en pleine page sur le site d’Unitaid.

Mais ces sommes d’argent sont relativement faibles. Pour la période 2006-2020, la Fondation Gate a participé à hauteur de 4 % du budget total d’Unitaid selon les rapports d’activités officiels.

4 %, nous devons admettre que c’est relativement peu pour avoir « largement pris la main » sur le groupe.

Conclusion : L’affirmation ici est exagérée.

Litige sur la corruption

Ce que dit l’AIMSIB : Andrew Hill s’est laissé corrompre pour de l’argent, et pour pas moins de 40 millions de dollars. La preuve ? Unitaid verse quelques jours avant la publication de son étude décriée cette somme d’argent à l’université de Liverpool, son employeur.

Les faits : Alors déjà, en général, les pots-de-vin de cette taille se font plutôt discrètement. Vous savez, avec des mallettes en cash au détour d’un café et des inconnus en veste noire.

Comme dans les films quoi. J’ai rarement vu des actes de corruption aussi importants à la vue de tous. C’est publiquement affiché par Unitaid et l’Université de Liverpool.

En plus, Andrew Hill n’est pas directement le receveur…

Mais passons.

En fait, les calculs sont pas bons Kévin. L’Université de Liverpool précise – mais il faut un peu chercher – qu’elle a bien reçu 40 millions de dollars d’Unitaid… avant que le Covid-19 ne devienne une pandémie !

Donc avant même que l’ivermectine ne soit étudiée. Bien avant – un an exactement – que le chercheur britannique ne publie son étude controversée.

L’idée d’une corruption par anticipation d’une crise sanitaire mondiale pour un traitement dont personne ne parlait encore me laisse… perplexe.

C’est pourtant la version défendue par l’AIMSIB.

Conclusion : Non sourcé et factuellement faux.

Ce qu’il faut retenir

Le sensationnalisme c’est bien pour attirer les foules et avoir des clics. C’est encore mieux s’il est corroboré et soutenu par des faits.

Des faits vérifiés et recoupés.

Mais l’article de l’AIMSIB s’éloigne d’une démarche bienveillante.

De nombreux points sont tout simplement inventés, quand d’autres sont fort mal interprétés.

Le problème, c’est que nous parlons de vie humaine.

On parle aussi de la réputation d’un homme.

Andrew Hill est harcelé depuis sa publication controversée. Il a dû se retirer des réseaux sociaux à cause de menaces de mort, alimentées par des accusations gravissimes sans la moindre preuve solide.

Nous avons tous une responsabilité importante pour dénoncer des choses que l’on estime graves, mais essayons de ne pas oublier que nos écrits peuvent alimenter des sphères malveillantes et même dangereuses pour la vie de ces personnes.

« Des faits, rien que des faits » peut-on lire dans l’article de l’AIMSIB.

Pourtant, je n’en vois aucun.

Toute cette histoire est d’autant plus abracadabrantesque qu’on souhaite donner une énorme responsabilité à Andrew Hill.

On essaye de nous faire croire que son étude, la sienne et pas une autre, est responsable de l’invalidation de l’ivermectine à l’internationale.

Sauf que c’est faux. C’est donner un pouvoir à cet homme qu’il n’avait jamais eu.

Avec ou sans son étude, les données des études cliniques sérieuses avec le moins de faiblesses méthodologiques nous apportaient déjà des réponses assez claires.

Le mérite du travail d’Andrew Hill se résume à une certaine intégrité scientifique pour reconnaître, à son époque (en janvier 2021), l’absence de données sérieuses pour recommander quoi que ce soit.

Lisez mon article dédié à ce sujet pour en savoir plus :

Ivermectine : trafic d’influence et corruption au sommet ?

Ou encore cet article qui fait le point sur tout ce qu’on peut trouver sur l’ivermectine.

Ivermectine : trop beau pour être vrai ?

On reste en contact ?

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6 commentaires
  1. On devrait écrire “AIMsIB” plutôt que “AIMSIB”, au point où ils en sont avec la vérité scientifique (et factuelle en général) !

  2. Et je ne les trouve pas trop “bienveillants” non plus ! En fait, ils me paraissent même assez violents dans leurs propos et pensées.

  3. Tout d’abord je vous souhaite une bonne année 2022 ainsi (et surtout) une bonne santé !

    Merci encore une fois pour cet éclairage, mais votre première affirmation semble fausse car Andrew Hill travaille (ou a travaillé pour la fondation Gates). Voici le lien : https://academicmedicaleducation.com/andrew-hill-md

    Ce n’est pas le sujet mais on entend de plus en plus parler de nanotechnologies dans les vaccins avec photos microscopiques à l’appui, qui permettraient de nous “localiser”, “contrôler” etc… et non pas uniquement à entourer d’une couche de lipides l’ARNm. J’ai du mal à y croire mais les clichés font froid dans le dos… voici un lien, si vous pouvez y jeter un coup d’œil avisé je vous en serai reconnaissant : https://www.crashdebug.fr/la-microtechnologie-dans-le-vaccin-de-pfizer-la-quinta-columna

    1. Bonjour Laurent,

      Merci et bonne année également à vous !

      C’est bien vu pour le lien qui m’avait échappé ! Je vais faire les recherches plus poussées, mais il ne ressort que cette unique page qui présente le Dr. Hill comme un conseiller de la fondation Gates pour un sujet très précis sur les essais cliniques en lien avec les antirétroviraux pour le VIH. L’est-il toujours ou pas ? C’est aussi une question qui se pose. J’espère avoir des réponses prochainement du Dr. Hill et d’autres personnes. Je vais faire cependant une mise à jour de cet article avec cette information qui vient tempérer le ton général et ce point précis. Merci encore pour cette vigilance.

      Pour l’autre sujet, mes connaissances dans ce domaine sont malheureusement trop faible pour y voir un montage, ou quelque chose de vrai. Dans le doute, je trouve cela étrange et un peu trop gros, je m’abstiendrais de commenter d’avantage et vous inviterez à la méfiance quant à ces informations.

      Au plaisir de vous lire.

  4. Bonjour Jérémy,

    Quelques élément qui ne concordent pas avec votre vérification:

    Contrairement à ce que vous dites, on trouve la transcription de l’entretien Lawrie-Hill dans le livre de Robert Kennedy Jr (version Kindle achetée sur Amazon), aux pages 137 à 144.

    On peut aussi les retrouver ici, reprenant les données du livre:

    https://www.conservativewoman.co.uk/the-vaccine-gold-rush-and-the-damning-ivermectin-tape/

    On peut encore vérifier avec un PDF facilement téléchargeable sur avalonlibrary.net
    Honnêtement, je ne comprend pas comment ça a pu vous échapper et vous conduire à conclure avec assurance: non sourcé et factuellement faux.

    Pour ceux qui douteraient de l’existence de cette séance Zoom, on a ici un extrait vidéo, dans laquelle face aux questionnements de Lawrie, Andrew Hill semble très mal à l’aise:

    https://youtu.be/qcnBYMtZAjE?t=562

    Traduction:

    Lawrie: D’accord. Alors, qui a aidé à… Quelles sont les conclusions de l’examen que vous avez fait ? Qui n’est pas répertorié comme auteur ? Qui a réellement contribué ?

    Hill: Eh bien, je veux dire, je ne veux pas vraiment entrer dans, je veux dire, ça… Unitaid…

    Lawrie: Je pense que… il faut que ce soit clair. J’aimerais savoir qui, qui sont ces autres voix qui sont dans votre papier et qui ne sont pas identifiées ? Unitaid a-t-il son mot à dire ? Influencent-ils ce que vous écrivez ?

    Hill: Unitaid a son mot à dire dans les conclusions du document. Ouais.

    Lawrie : D’accord. Alors, qui est-ce dans Unitaid ? Qui vous donne des opinions sur vos preuves?

    Hill: Eh bien, ce sont juste les gens là-bas. Je ne …

    Lawrie: Ils ont donc leur mot à dire dans vos conclusions.

    Colline: Ouais.

    La suite, qui n’apparaît pas dans la vidéo mais dans la transcription, est troublante:

    Lawrie: Pourriez-vous s’il vous plaît me donner un nom de quelqu’un à UNITAID à qui je pourrais parler, afin que je puisse partager mes preuves et espérer essayer de les persuader de le comprendre?

    Hill: Oh, je vais devoir réfléchir à qui, pour vous offrir un nom… Mais je veux dire, c’est très difficile parce que je suis, vous savez, j’ai ce rôle dans lequel je suis censé produire ce papier et que nous sommes dans un équilibre très difficile et délicat…

    Lawrie: Qui sont ces gens? Qui sont ces gens qui disant cela?

    Hill: Ouais… C’est un lobby très fort…

    Ensuite, concernant le fait qu’il y aurait qu’UNE SEULE étude:

    Dans cette une vidéo en date du 28 déc. 2020, Hill présente ses premières conclusions, faisant mention de 11 essais retenus.

    https://youtu.be/yOAh7GtvcOs

    Le document, portant les sceaux de Unitaid, de l’Université de Liverpool et de l’ACTaccelerator (OMS) a par la suite fuité, comme indiqué dans cet article du Dailymail qui parle de cette étude:

    https://www.dailymail.co.uk/news/article-9110301/Cheap-hair-lice-drug-cut-risk-hospitalised-Covid-patients-dying-80-study-finds.html

    On peut le trouver ici, avec ses conclusions faisant état de 83% de réduction de mortalité:

    https://swprs.org/wp-content/uploads/2021/01/andrew_hill_ivermectin_slides_december_2020.pdf

    Par ailleurs, l’étude en prépublication est différente de celle qui a été validée et publiée (ce qui m’étonne quelque peu…). Elle fait état d’une réduction de 75% de la mortalité (p6) avec 18 ECR:

    https://assets.researchsquare.com/files/rs-148845/v1_covered.pdf

    La publication finale dans la revue de l’Infectious Deseases Society of America recense 23 RCT et indique que l’ivermectine n’a pas montré d’effet statistiquement significatif ni sur la survie ni sur l’hospitalisation.

    https://academic.oup.com/ofid/article/8/11/ofab358/6316214

    Donc oui, il y a bien au moins DEUX publications, voire TROIS, dont les conclusions changent du tout au tout (elles n’ont de surcroît pas exactement les mêmes auteurs, beaucoup de ceux du preprint sont absents de la version définitive).

    En dépit de cela je tiens à préciser que réprouve moi aussi formellement les accusations sans preuves de corruption contre Hill (reprises par l’AIMSB essentiellement du livre de Kennedy) et le harcèlement dont il a fait l’objet, mais même si effectivement on ne peut décemment pas lui faire porter le chapeau de l’abandon de l’ivermectine, il reste des éléments troublants dans cette affaire.

    Pour finir, vous dites l’avoir contacté et qu’il vous “confirmé que la conclusion était acceptée par tous et que son travail s’est déroulé sans la moindre pression.” Vous vous attendiez à autre chose?

    1. Bonjour David,

      Merci pour ce commentaire constructif.

      Il y a une forte méprise dans votre commentaire. Je ne nie pas l’existence de cette séance Zoom entre Lawrie et Hill. J’ai pu voir un extrait vidéo même, je ne suis quand même pas fou au point de nier une réalité telle que celle-ci.

      Ce que je démens, ce sont des affirmations extraites de ladite interview Zoom, pour laquelle on ne retrouve justement pas ce qui est censé être dit. Avec votre extrait, vous confirmez donc ce que je dis dans mon article pour les passages discutés.

      Pour le passage sur les études scientifiques, c’est délicat. Il faut qu’on reprenne tout.

      Je parle d’une seule étude en Janvier. Pas après, car après, oui, il y a eu au moins deux autres études (une publiée dont vous donnez le lien) et une autre toujours en preprint sur la faiblesse des études sur l’ivermectine.

      Mais je parle bien de la période de janvier uniquement. Je ne parle pas des slides et des résultats informels donnés rapidement au cours d’une présentation car ce n’est pas une étude scientifique.

      Ce sont des diapositives. Ce qui n’a rien à voir. Et je pense que vous serez d’accord avec moi.

      Il n’y a donc jamais eu d’étude avant la première publication de Hill où ses conclusions ne sont pas favorable à l’ivermectine. Il y a certes eu des présentations de ses résultats, mais c’était le travail justement en cours de rédaction et de finalisation.

      Mais oui, l’étude en prepublication est différente de celle publiée. Les auteurs qui ont disparu sont les auteurs des études cliniques analysées dans l’étude. C’était normal qu’ils disparaissent car ils n’avaient rien à faire là au départ.

      Donc oui, il y a eu plusieurs publications sur ce sujet de la part de Hill. Il a d’ailleurs rétracté lui-même sa propre étude publiée (celle parue dan Open Forum Infectious Disease) pour publier un correctif. Donc en fait, on peut même monter à 4 études.

      Mais la chronologie et les termes sont importants dans cette affaire.

      Je parle d’études scientifiques, publié ou en prépublication, et surtout de la période autour de janvier 2021. Pas après. Et pas des slides de travail préliminaire qui ne sont pas des études scientifiques.

      Effectivement Hill ne m’aurait pas répondu autre chose. Mais c’est sa parole contre celle de Lawrie. Et en l’occurrence, Lawrie n’apporte pas les preuves de ses dires.

      EDIT : d’autre part, après écoute attentive de la communication de Hill sur ce sujet avec ses diapositives, il est clairement spécifié les limites importantes de son travail avec les biais importants des études incluses (dont une partie s’avéreront être des fraudes scientifiques plus tard). Il précise également le retour de l’OMS, du NIH et du MHRA sur ce sujet qui ne trouvent pas de consensus ou de données suffisamment solide pour approuver l’ivermectine. Hill précise lui-même que les prochaines étapes de ce travail seront de prendre en compte les prochains essais clinique et que l’ivermectine doit être évalué au sein d’essai clinique. Une position tout à fait cohérente avec celle du premier preprint sous l’égide d’Unitaid.

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