Les cas explosent avec des conséquences dramatiques pour les familles touchées. Le TSA ou trouble du spectre de l’autisme semble devenir la norme dans les familles des pays développés. Pourquoi ? A-t-on créé un environnement générateur d’autistes ?
Sommaire
1. L’éléphant dans la pièce
2. L’épidémie silencieuse ?
3. Maudite génétique
4. Environnement « générateur » d’autistes
– Les vaccins
– Les écrans
– La malbouffe et la pollution
– Les médicaments
– Trop vieux et trop gros ?
5. Défaillance cérébrale précoce
6. Epidémie de diagnostics ?
7. Ce qu’il faut retenir
Il ne répond pas à son prénom comme les autres enfants et répète inlassablement les mêmes gestes. Des petites différences qui peuvent passer inaperçues au tout début de la vie.
Les enfants vont à leur propre rythme ne dit-on pas ?
Mais en grandissant, le diagnostic redouté ne laisse plus vraiment de place au doute. Si on parlait au départ d’autisme, il s’agit à présent du trouble du spectre de l’autisme ou TSA. Les manifestations sont nombreuses avec un socle commun et des déficiences bien établies :
- au niveau intellectuel,
- du langage
- des interactions sociales
Tous ces symptômes peuvent varier en intensité et gravité. Si certaines personnes autistes n’ont que de légers problèmes d’interactions sociales, d’autres auront un petit retard intellectuel avec peu de troubles comportementaux jusqu’aux formes sévères et l’incapacité totale d’être autonome.
Un trouble qui va généralement lourdement impacter le quotidien des familles touchées. Le choc du diagnostic est d’autant plus marqué que ce sera pour la vie. Aucun remède n’existe officiellement.
C’est le pédopsychiatre allemand Leo Kanner qui proposera le terme d’autisme pour décrire le comportement anormal d’une petite dizaine d’enfants qu’il a suivi pendant plusieurs années. Ces travaux pionniers ont été à la base de la reconnaissance de ce trouble, dont les contours ont largement évolué avec le temps.
Son incorporation officielle dans la bible des troubles mentaux en 2013 (DSM, Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) favorise la reconnaissance de ce problème, qu’on qualifie de neurodéveloppemental.
L’éléphant dans la pièce
Une chose semble certaine dans l’esprit collectif : jamais nous n’avons eu autant de diagnostics de personnes atteintes de TSA. Une explosion de cas. Une « épidémie » même selon d’autres. Partout, mais surtout dans les pays développés.
Et forcément, ce sujet déchaîne les passions. Comme le sucre dans l’hyperactivité des enfants et le rôle possible des césariennes sur cette question.
Pourquoi le TSA exploserait-il aujourd’hui ?
Les causes sont-elles identifiées ? A-t-on fait une différence claire entre les influences génétiques et environnementales ?
Justement, l’épigénétique et l’influence de notre environnement a le vent en poupe ces dernières années. Son intérêt dans le déclenchement de problèmes de santé est important. Pourquoi pas pour le TSA ?
- Est-ce que cela pourrait être lié aux vaccins infantiles, comme Robert Kennedy Jr le laisse entendre ?
- L’exposition précoce et massive aux écrans, tablettes et téléphones ? Peut-être la malbouffe, la pollution et certains médicaments ?
- Mais sommes-nous sûrs de la réalité de cette « épidémie » ?
On va faire le point avec les éléments les plus récents et sérieux sur un sujet qui devient de plus en plus important et préoccupant.
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