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Aimer le sucre est-il une pathologie qui viendrait d’une affreuse colonisation intestinale par des champignons ? Les glucides et les sucres nous engraissent-ils comme des canards ? Les propos tenu par le Dr Michel Lallement sur la santé et la nutrition sont-ils sérieux ? Réponses à lire plus bas. 

© pvproductions | Freepik

Dur à Avaler
Dur à Avaler
[Podcast] J’ai écouté le Dr Lallement et ses avis catastrophiques
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J’étais tranquillement allongé dans mon canapé en train de chercher des vidéos parmi mes chaînes favorites quand je tombe sur une suggestion impossible à ignorer. Une vidéo au titre très évocateur qui déclenche aussitôt mon intérêt et mon détecteur de bêtises.

« Les cellules cancéreuses aiment le sucre ! »

Ah ! J’imagine déjà comment le ou les intervenants vont planter le décor ! L’histoire de Warburg, du sucre toxique qui nourrit le cancer avec probablement la diète cétogène ! Mais j’étais très loin d’ imaginer le nombre colossal d’absurdités que j’allais entendre sur le sucre et la santé.

Et je ne connais pas nos intervenants. Je n’ai donc aucun a priori positif ou négatif. C’est principalement un chirurgien et auteur de plusieurs livres sur la santé, le Dr Michel Lallement, qui intervient avec une autre personne qui reprend un peu benoîtement tout ce qui est dit.

Je n’ai pas lu les ouvrages du Dr Lallement et m’abstiendrai donc de tout commentaire. Ici on ne va revenir que sur les propos tenus pendant cette interview sur Beur FM.

C’est du lourd. On va parler de l’index glycémique, des champignons Candida albicans ou encore du gavage des canards !

Alors asseyez-vous confortablement et savourez.

Les erreurs, approximations et incohérences de Michel Lallement

L’attirance pathologique au sucre

Vous ne pouvez pas résister à l’envie de manger cette part de gâteau dans le réfrigérateur ? Ces biscuits ne pourront pas survivre plus longtemps dans vos placards ? En gros, vous aimez le sucre (comme tout le monde non ?) et ce serait pathologique.

Oui, une maladie.

« Ce n’est pas normal d’être attiré par le sucre, […] c’est même pathologique » selon le Dr Lallement

L’affirmation pourrait sembler logique dans le cadre d’une addiction qui mettrait littéralement votre vie en danger, mais elle contredit des centaines de travaux sur notre cerveau et son attirance innée pour le sucre.

Notre cerveau, notre espèce même, est fait pour être attiré par le sucre. C’est nécessaire, c’est vital. Nous avons évolué dans la recherche permanente de calories pour survivre et se reproduire. Les calories ne viennent pas de nulle part ! On les trouve dans les protéines, les graisses et les sucres.

On parle plus volontiers des glucides, car le « sucre » fait référence uniquement au sucre de table. Mais passons.

Pourquoi aime-t-on à ce point le sucre ? Pourquoi adore-t-on le gras ? Car la récompense est immédiate. Biologiquement et chimiquement parlant. L’organisme récupère ce dont il a le plus besoin et nous rappelle que c’était la bonne chose à faire.

Sauf que oui, parfois, cela vire à l’excès. On mange trop, et pour de très nombreuses raisons qui font que la perte de poids est délicate. Il y a donc une limite entre l’addiction qui crée une surconsommation de calories obésogènes, et une addiction naturelle et évolutive envers les glucides et les graisses.

Les industriels de l’agroalimentaire maîtrisent parfaitement le sujet. Ils ont créé des produits qui mélangent astucieusement le gras et le sucré – qu’on ne retrouve pas dans la « nature – pour favoriser les comportements addictifs.

Je serais aussi tenté de vous parler de certaines tribus de chasseurs-cueilleurs qui peuplent les savanes tanzaniennes. Les Hadza n’ont pour ainsi dire aucun des aliments industriels que nous consommons. On peut donc penser que cette addiction au sucre serait presque inexistante.

Capture d’écran d’un reportage sur une tribu Hadza qui récupère et mange des gâteaux de miel sauvages. Les ruches se trouvent généralement dans des troncs d’arbres. Les chasseurs les enfument et récupèrent à la main le miel, le pollen et les larves.

Et pourtant, comme nous le rappelle le magistral ouvrage de Stephan Guyenet, The Hungry Brain, le miel est l’un des produits les plus recherchés pour ses apports faciles en calories.

Si les Hadza s’aperçoivent de la présence d’un nid d’abeilles dans les environs, ils vont arrêter ce qu’ils étaient en train de faire pour le trouver.

C’est quand même étrange pour des peuplades non-industrialisées d’avoir une telle attirance pour le sucre. Car “l’attirance” se porte en réalité sur un aliment et ce qu’il rapporte pour survivre. Le miel apporte des calories, sans risque d’intoxication et en plus avec bon goût ! Que demander de plus ?

Alors on appréciera d’être plus nuancé de ce côté-là.

Aimer le sucre, et plus généralement les glucides, n’est pas une pathologie.

L’histoire des dangereux champignons

Cette addiction pathologique aux sucres ne serait pas le fruit d’une longue évolution pour trouver de la nourriture et des calories vitales, mais la conséquence d’une prolifération de champignons dans nos intestins. Les Candida albicans.

En gros, on retrouve ces champignons chez tout le monde, mais d’après le Dr Lallement, en quantité anormalement élevée chez les personnes accros au sucre. Et pour cause : ce sont ces champignons qui vous poussent à consommer du sucre.

Le cercle vicieux s’enclencherait rapidement. Plus on mange de sucre, plus les champignons se développent, et plus ils en réclament. Cette candidose serait la principale cause de notre addiction, et donc notre consommation excessive de sucres avec l’explosion de diabète, d’obésité et même des cancers.

Ces champignons sont purement illustratifs et ne sont absolument pas des Candida albicans. J’aurais bien été embêté de mettre une photographie de l’intérieur d’un côlon où l’on ne voit pas grand-chose (c) Phoenix Han

Ces champignons fabriqueraient des substances toxiques et seraient aussi responsables de plusieurs symptômes comme la fatigue chronique, la somnolence, ou des douleurs… sans que le Dr Lallement ne nous donne plus de détails ou n’énumère les « substances toxiques » fabriquées par les champignons.

Mais cette histoire de champignons n’est pas nouvelle. Elle a été relativement bien explorée et reste très bancale. En 2002, une équipe scientifique fait le point sur ces candidoses et les pathologies associées pour… ne rien trouver de concret. Ces candidoses apparaissent chez 4 à 88 % des personnes en bonne santé.

Ils précisent « qu’aucune des études disponibles jusqu’à présent ne fournit de preuves que des facteurs nutritionnels, des additifs alimentaires, des polluants, des anti-ovulants, d’autres types de médicaments ou le diabète sucré pourraient être des facteurs prédisposant à la colonisation intestinale par le Candida. »

C’est complexe, mais on retrouve par exemple ces Candida chez des personnes avec ou sans syndrome du côlon irritable. C’est d’ailleurs ces observations qui ont amené certains scientifiques à penser que des variétés génétiquement différentes pourraient être à l’origine de ces observations opposées.

Mais ces Candida albicans sont dans la vaste majorité des cas maîtrisés par notre système immunitaire et notre flore intestinale. Ces « pathogènes » exercent des actions négatives quand l’occasion fait le larron.

Dans le cadre d’une prise d’antibiotiques par exemple. Ces médicaments vont perturber la flore intestinale (créer une dysbiose, à vos souhaits!) et laisser le champ libre aux Candida (mais aussi à d’autres). En conséquence ? Des diarrhées peu réjouissantes.

Mais ces candidoses peuvent avoir des conséquences assez dramatiques dans de rares cas, en entraînant des infections généralisées après un passage de la barrière intestinale (1).

Des équipes scientifiques explorent cependant toutes les voies, et notamment la possibilité que l’infestation de Candida albicans puisse déclencher la maladie cœliaque (2). Ce sont des hypothèses.

Alors non, il n’y a aujourd’hui aucun élément scientifique qui atteste qu’une colonisation de champignons contrôle notre cerveau pour nous pousser à manger du sucre.

On va d’ailleurs voir dans le paragraphe suivant comment cette hypothèse s’écrase sur le récif des essais cliniques. Du caviar.

Les toxiques sucres rapides

On réalise que le docteur Lallement propage des connaissances vieilles de 40 ans, complètement désuètes, sur les glucides. Alors que le concept de « sucre lent / sucre rapide » a été abandonné depuis des décennies, l’ancien chirurgien considère que « ça reste une base fondamentale […] pour comprendre les pathologies et avoir une action dessus. »

Ah bon ?

Les sucres lents seraient ainsi bénéfiques, car nous les digérerions lentement. Ils évitent les fameux pics glycémiques et d’insuline qui font le lit de l’obésité, du diabète et des cancers. Cédrick Balestro, le second intervenant, parlera plus volontiers d’indice glycémique (IG) et je le remercie quand même pour ce rattrapage acrobatique !

Le docteur Lallement jonglera un peu entre ces deux notions dans son argumentaire… alors qu’elles sont contradictoires !

C’est un sérieux problème. Car le pain ou les pâtes sont des aliments riches en glucides complexes, faisant de facto de parfaits sucres lents, mais avec des IG élevés !

Peut-il seulement ignorer ça ? Je ne sais pas.

C’est d’autant plus gênant que la notion d’IG reste intéressante, mais hasardeuse. Prendre le seul IG des aliments pour faire son assiette n’est pas une riche idée. Des travaux ont montré que le bien mal loti pain blanc, « une bombe glycémique » selon le docteur Lallement, avait en réalité un IG compris entre 35 et 103 en fonction des individus ! Passant de faible à fort (3).

L’IG est un outil. Très imparfait, mais qui permet d’avoir une première idée sur l’effet de certains aliments. Tout comme l’IMC, qui fait des généralités et peut se tromper. Une personne obèse sur trois sera en réalité métaboliquement saine. On observe la même chose pour les personnes avec un IMC normal.

Même si le riz blanc n’est pas cité, on peut facilement imaginer qu’il sera loin d’être recommandable par le docteur Lallement.

  • c’est un produit raffiné
  • riche en glucides
  • avec un IG élevé.

Quoi de mieux pour Candida albicans et de pire pour le poids et la santé métabolique ?

Et si pour y répondre nous demandions à une centaine de participants obèses pesant en moyenne 144 kg ce qu’ils ont pensé d’un régime amaigrissant à base… de riz ? Oui de riz et uniquement de riz.

Petite parenthèse mais je parle des nombreuses différences entre les riz (blanc, complet, etc.) et la manière de le cuire pour en limiter les risques (pour les plus curieux, j’ai aussi fait l’expérience du riz et du pouvoir des intentions, une enquête réservée aux membres).

Ces travaux remontent au milieu des années 70. Des hommes et des femmes n’ont eu que du riz blanc pour nourriture apportant entre 400 et 800 kcalories pendant plusieurs semaines. Nous sommes bien ici dans une massive restriction calorique, mais avec ce qu’on pourrait faire de pire pour les marqueurs métaboliques avec des pics glycémiques et insulinémiques permanents !

Et pourtant. Ces cobayes ont perdu entre 59 et 70 kg à raison de 250 g par jour !

Extrait d’une photographie avant/après d’un homme obèse ayant suivi la “rice diet” pendant plusieurs semaines.

La glycémie à jeun et après un repas (postprandiale) a chuté après le régime. Les triglycérides aussi, mais plus légèrement.

Mais Walter Kempner à l’origine de la « rice diet » avait poussé le bouchon plus loin dès la fin des années 50. Il s’est prêté à la même expérience, mais cette fois-ci pour aider des diabétiques !

En voilà une idée saugrenue ! Donner à des diabétiques ce qui les a probablement rendus malades! Plus de 100 diabétiques, dont 72 s’injectant de l’insuline témoignant de la sévérité de la maladie, ont participé à la sordide expérience.

Au terme de l’étude les scientifiques en restent bouche bée.

« Étant donné que plus de 90 % des calories de ce régime proviennent des glucides, on s’attendait à ce que des quantités accrues d’insuline soient nécessaires pour maintenir le taux de sucre dans le sang à son niveau antérieur. Or, c’est le contraire qui s’est produit. Comme indiqué précédemment, non seulement le régime à base de riz est bien toléré, mais dans de nombreux cas, la glycémie et les besoins en insuline diminuent. »

Dans le détail, la glycémie s’est régularisée et les besoins en insuline ont baissé chez 42 malades parmi les 72 qui prenaient de l’insuline (58%). Parmi ces 42 diabétiques qui avaient besoin d’insuline, 18 n’en utilisent plus à la fin. 9 personnes ont dû augmenter les doses d’insuline.

Ces vieilles expériences montrent bien que les théories un peu farfelues du Dr Lallement ne tiennent pas vraiment. Les pics glycémiques et d’insuline après un repas sont des phénomènes tout à fait normaux. Notre corps a évolué pour faire face à des apports massifs en nutriments.

Quoi qu’il en soit, certaines personnes n’ont quand même pas pu observer de bénéfice. Sa fameuse « rice diet » a été par la suite modifiée pour entraîner une perte calorique plus importante. Car on le sait, l’obésité est le levier le plus important contre le diabète (4).

Mais n’aurions-nous pas des choses un peu plus récentes ? Si possible des essais cliniques randomisés ?

Deux études méritent d’être portées à votre attention et à celle du Dr Lallement. J’ai déjà écrit un article sur la première parue en 2021 tellement ses résultats étaient intéressants et contre-intuitifs. Pourquoi ? Car cette étude a voulu vérifier l’hypothèse obésogène d’une alimentation riche en glucides qui entraînent des pics de glucose et d’insuline.

Un groupe avait donc une alimentation riche en glucides, avec une charge glycémique moyenne de 85 contre seulement 6 pour l’alimentation pauvre en glucides, mais riche en graisses.

Nos participants n’avaient aucune restriction alimentaire. Ce qui est parfait pour mesurer la sensation de satiété et les envies pathologiques de sucres à cause des champignons !

Car selon la théorie défendue par le Dr Lallement, nos participants avec la diète à 75 % des calories sous forme de glucides devraient manger davantage, prendre plus de poids et engraisser leur foie avec l’insuline et les triglycérides.

Mais on observe l’exact opposé. Si ces participants avec une charge glycémique 14 fois plus importante ont perdu autant de poids que les autres, c’était surtout de la graisse viscérale plutôt que du muscle pour l’autre groupe !

Si on voit bien des pics de glucose et d’insuline avec le régime riche en glucides, les triglycérides restent stables, mais grimpent pour la diète pauvre en glucides. Mêmes choses pour les acides gras circulants.

Comble de l’ironie, mais en nourrissant abusivement les Candida albicans nos participants n’ont pas eu une folle et irrépressible envie de les nourrir. Ils ont en réalité ingéré 27 % de calories en moins que l’autre groupe ! À cela, aucune différence en termes de satiété entre les repas.

La seconde étude dont je voulais vous parler a été longuement discutée dans un récent article. Mais très rapidement, c’est le géant Barilla qui en est à l’origine pour tenter de montrer l’intérêt des pâtes à IG bas sur la santé métabolique.

L’étude clinique a donc proposé deux alimentations identiques sauf pour les IG, haut et bas selon les groupes. Au terme de l’expérience, on ne remarque aucune différence sur les principaux marqueurs métaboliques de l’obésité, de la résistance à l’insuline et du diabète (insuline, glycémie à jeun, HbA1C ou encore l’HOMA).

Quelles sont les seules conclusions que l’on peut en tirer ?

Les apports caloriques semblent primer plutôt que l’équilibre entre les glucides et les graisses. L’index glycémique ou la charge glycémique sont des outils imparfaits. On peut inverser l’obésité ou le diabète avec des glucides, même à IG haut.

Tout cela est intensément débattu dans la communauté scientifique. Les essais sont attaqués de toute part et chacun défend son modèle, le premier basé sur les calories et le second davantage sur les macronutriments. L’ultra-transformation de l’alimentation sera importante.

Les canards, le foie gras et le sucre

La démonstration par le gavage, il fallait la faire. Pour justifier le rôle toxique et dangereux des sucres, que le docteur Lallement mélange avec n’importe quels glucides, l’exemple du gavage des canards fait son entrée.

Quelle entrée ! La maladie du foie gras ou stéatose hépatique (non alcoolique, je précise) serait la conséquence des sucres. La preuve ? Car on gave les canards « avec du sucre comme le maïs, et non pas avec des graisses. Et le maïs est un sucre rapide » selon le docteur.

L’argument semble imparable. Et pourtant… le maïs n’est même pas un « sucre rapide ». C’est un “sucre lent” composé essentiellement de glucides complexes, et avec un IG moyen. C’est raté de ce côté-là.

Mais c’est surtout un mensonge par omission, ou par méconnaissance. Les canards développent un foie gras (jusqu’à 10 fois sa taille d’origine), car ils consomment des quantités astronomiques de calories en très peu de temps ! Le poids des canards est multiplié par 1,4 en 14 jours.

Pour un homme de 70 kg cela signifierait prendre 36 kg en seulement deux semaines. C’est faramineux. Ce serait prendre 2,6 kg par jour. C’est naturellement impossible. Le foie développe nécessairement dans ces conditions une stéatose hépatique massive.

On observerait le même phénomène avec de la graisse.

Mais on n’utilise pas le maïs par hasard. C’est une matière première très abordable pour le gavage. Facile à transporter et à stocker, avec de nombreux producteurs dans le monde.

C’est l’excès de calories qui déclenche cette stéatose hépatique.

Plusieurs études contrôlées ont ainsi montré qu’un “gavage” de 14 à 21 jours chez l’homme entraînait le même gain de poids, que l’alimentation soit riche en amidons et sucres ou en graisses animales (5, 6).

Les sirops et sucres « naturels »

Pour terminer, une petite douceur d’incohérence. Dans la fin de l’interview, le Dr Lallement recommande d’éviter les mauvais sucres industriels non naturels citant le seul et unique sirop de glucose, mais de « rester sur des alternatives naturelles comme le sirop d’agave et le sucre de coco. »

Et là, je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire et de soupirer. Car oui, si ces sucres-là sont des alternatives autrement plus intéressantes que le sirop de glucose (mais qu’il est impossible d’acheter pour un consommateur lambda que nous sommes…), on ne les retrouve pas « naturellement » dans l’environnement.

Le sirop d’agave nécessite de nombreuses étapes de préparation avant de goûter ce délicieux nectar. On doit récolter puis extraire le jus du cœur des agaves âgées d’au moins 7 ans. Il faudra filtrer et hydrolyser les glucides en sucres… Ce ne sont pas vraiment des procédés qu’on trouve spontanément dans la nature.

C’est un peu la même chose pour le sucre de coco où l’on va l’extraire des fleurs de palmiers matures pour ensuite le chauffer et obtenir un sucre sec sous forme de grain. On ne retrouve pas ces choses-là dans la nature.

Mais je chipote.

Mesurer “l’intoxication” du corps

Je sors du cadre de l’interview sur la chaîne Beur FM. Ce paragraphe n’était pas prévu mais en fouinant un peu sur le site du Dr Lallement, j’ai trouvé deux questionnaires en accès libre qui sont censés “estimer simplement le degré d'”intoxication” de notre organisme.”

Plus de 60 symptômes doivent être notés allant de 0 pour “jamais” à 4 pour “maximal”. Le Dr Lallement précise à propos des questionnaires qu’il a écrit que “nous devrions tous avoir un score proche de zéro… Il n’y a pas de seuil, mais plus le score est élevé, plus l’organisme est intoxiqué !

Aucun seuil donc. C’est un peu au doigt mouillé alors ?

J’ai commencé à faire le premier questionnaire, juste pour voir.

  • 1ère question, “Fatigue : physique, psychique, intellectuelle”. Bon ben je mets 1. C’est rare et c’est souvent peu intense, mais ça arrive.
  • Seconde question sur les “insomnies”. Là aussi, je dois mettre 1. Ca m’arrive, mais rarement…

En fait, on réalise que la plupart de ces symptômes sont si vagues et communs qu’il est presque impossible de mettre 0. On aura forcément selon la logique du docteur Lallement une sorte d’intoxication… quand bien même un score de 23 n’aura aucune interprétation objective possible.

Car on mélange des choses plus ou moins banales avec des choses plus sérieuses.

Capture d’écran d’un questionnaire du Dr Lallement où il propose de mesurer l’intoxication de l’organisme avec des questions non validées sur le plan scientifique et sans seuil.

Le questionnaire est parfois illogique puisqu’il demande d’estimer la gravité et la fréquence… de “tendinites fréquentes”… Et que dire “des angoisses injustifiées” ?

Bref, un autre exemple d’une sorte de gloubi-boulga médical qui n’a bien sûr aucune validité scientifique.

La vulgarisation défaite par K.O

J’ai rarement écouté un déballage d’autant d’approximations et d’erreurs en 35 minutes d’interview. Je ne connaissais pas le docteur Lallement avant de voir cet interview sur Beur FM et je dois admettre que j’en reste sidéré.

Et je n’ai pas pu parler de tout… J’ai entendu des énormités sur le pH et l’acidification du corps à cause des glucides… Je suis toujours étonné qu’il soit possible d’affirmer avec autant de certitudes des demi-vérités et de grossières erreurs, sans nuance ni prudence.

Le docteur Michel Lallement n’exercerait plus son métier de chirurgien mais serait aujourd’hui (j’ai du mal à réellement le décrire) une sorte de coach pour la “prise en charge globale du terrain des maladies chroniques et dégénératives” ainsi que “l’accompagnement des thérapeutiques anti-cancéreuses.

Si les propos du Dr Lallement dénotent avec la réalité scientifique dans cet entretien, on pourrait extrapoler que certains conseils pourraient bien valoir le coup. S’éloigner des produits industriels ultra transformés est une excellente chose (enquête réservée aux membres). Mais rester rigoureux dans l’interprétation de la science, c’est aussi important.

Et comme le veut la loi de Brandolini, cela m’a pris des heures et des heures pour écouter en détail les propos et les confronter à la réalité scientifique et médicale. On rajoute à cela le temps de rédaction, les relectures et les vérifications pour être complet et le plus précis possible…

Ce travail est épuisant, mais tellement nécessaire. Il me rappelle bien entendu mon intervention assez musclée sur les propos simplistes et faux de Kahina Oussedik.

Il ouvre bien sûr le débat sur les nombreuses pistes évoquées dans l’article. Car toutes les sources scientifiques possèdent des limites, des forces et des faiblesses. Tous les avis peuvent être entendus et discutés quand ils sont exprimés avec modération et bienveillance.

Et vous, vous pensez quoi de tout cela ?

On reste en contact ?

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12 commentaires
  1. Bonjour,
    Je suis en train de lire le livre du Pr Gabriel Perlemutter qui lui propose de vivre jusqu’à 100 ans si on écoute ses conseils diététiques, que je qualifierai presque d’ascétiques.
    Il me parait plein de bon sens en ce qui concerne l’équilibre alimentaire, notamment dans l’abondance des légumes et des fibres.
    Néanmoins, il me parait difficile d’être aussi strict.
    J’aimerais bien avoir ton avis.

    1. Bonjour Domi,

      Je ne connais pas ce monsieur. Il faut que je vois soit pour avoir l’ouvrage ou trouver des vidéos où il peut exprimer ses positions. Mais d’une manière générale je ne suis pas “fan” des conseils durs ou ascétiques car nous savons que cela ne tiendra pas sur le long terme et pourra être générateur de frustrations.

      On verra ce qu’il en est. Aurais-tu des liens ?

      A te lire

      1. Merci Domi,

        Je vais regarder. J’ai déjà commencé le premier lien par curiosité et je tique un peu sur le passage sur le foie gras des canards. Je n’ai pas voulu trop rentrer dans le détail dans mon article, mais non, malheureusement ce n’est pas naturel pour ces animaux de faire un foie gras comme le dit le professeur Perlemuter. On parle de canard hybride sélectionné et croisé pour que le foie s’engraisse alors que les études sur les migrateurs sauvages montrent que la graisses est répartie plutôt convenablement dans le corps et surtout en sous-cutané. Il répète un peu le message de l’industrie du foie gras qui utilise cet argument pour justifier le gavage industriel.

        Mais j’aime bien son calme :)

        Je vais continuer pour voir ce qu’il en est !

        EDIT 1 : ah oui ! D’accord, il est aussi au club des glucides sont des sucres en nous engraissent comme des canards ! Aïe aïe… comment peut-il ignorer l’immense richesse de la littérature scientifique qui le contredit ? Je trouve cela assez incroyable.

  2. Merci pour cet article où il n’y a pas la place pour le ni oui ni non ! Votre position très engagée me ravit et me rassure !
    Et bien sûr , vos commentaires et remises à niveau de tout ce fatras de bêtises sont d’autant plus convainquant sur !
    Je pense me réabonner du coup… car j’avoue avoir été un peu perturbée voici quelque temps par vos positions un peu hésitantes par souci , je n’en doute pas de rechercher la vérité , mais à la fin , je m’y perdais …
    Merci pour ce bel article ??

    1. Bonjour Fabienne,

      Merci de ce commentaire. Ma position est “engagé” quand les données scientifiques sont assez clairement établis, mais elles restent néanmoins sujette à évolution en fonction des preuves avancées de l’autre côté. Après, il faut savoir rester prudent quand des principes semblent “évidemment bon” à grand coup de bon sens alors que la réalité médicale est autrement plus complexe.

      Vous êtes aussi sur un blog où j’essaie de prôner la mesure et la prudence dans l’expression de recommandations qui peuvent avoir des conséquences importantes (bonnes ou mauvaises) sur de nombreuses personnes.

      Au plaisir de vous lire et ravie d’avoir pu convaincre de rester avec nous ! :)

    2. bonjour, je me permets de vous écrire suite à votre commentaire et surtout en réponse à cet article accablant le professeur lallemant qui guérit de nombreux enfants autistes, un de ses collègues m’a guérit d’un alzheimer de lyme dans lequel j’ai eu l’occasion de vivre ces envies de sucre effrênées et cette innévitable fatigue qui me faisaient saliver lorsque je pensais aux bonbons, mars ou autres… je ne pensais plus qu’à ça et m’en gavais mais ce n’était pas moi, c’était dû aux candidas albicans pour ma part, des bactéries pathogènes si la flore est perturbées, en dysbiose, bien sûr qu’elles s’en nourissent, j’ai arrêté tous les hydrates de carbone pendant une année et tout ça est derrière moi. je sais que beaucoup de docteurs s’amusent aux apprentis sorciers et d’autres croient détenir LA science, mais là je vous parle d’expériences personnelles qui rejoignent le docteur lallemant fort de toute une carrière à écouter les patients, ainsi que d’autres témoignages à ce sujet car j’en ai croisé d’autres comme moi tout au long de mon combat. 80% des enfants autistes pourraient être guéris à coups de bi-antibiothérapies pulsées comme le fait mon médecin, ce sont les chiffres qu’il ressort. al mafia médicale en france est telle que ces gens sont poursuivis par les autorités de santé au lieu de travailler “ensemble” sur leurs travaux. dans cet article il manque beaucoup d’étayage. ps: la réelle andémie n’est autre que celle de “la maladie de lyme” sexuellement transmissible et passe par piqûre de tous les insectes poux, taons, aoutats, araignées, moustiques(bill gates en fait relacher 30 000 000 par jour)… tout le monde est aujourd’hui contaminé par la borrélia donc la liste des symptomes ci-dessus ne m’étonne pas. bonne continuation, c’est du vécu .

      1. Bonjour Flooo,

        Merci de ce témoignage. Je tiens à vous rassurer, moi aussi je salive si je pense à des sucreries ou des produits industriels que j’aime… C’est une réaction tout à fait normal, physiologique pour préparer à la digestion. C’est l’action d’en manger trop, de manière boulimique en prenant du poids et en mettant sa santé en danger qui pose problème. Pas une réaction normale du corps humain.

        Ensuite, je ne comprends pas bien de quoi on parle. Le professeur Lallement est capable de soigner l’autisme ? C’est intéressant, et cela mériterait une petite investigation. Ensuite, vous parlez d’un “Alzheimer de lyme”… Mais qu’est-ce que c’est ? Ces deux problèmes sont différents et je ne vois pas vraiment le rapport.

        Je vois que vous partagez des théories très farfelues sur la maladie de Lyme… Vérifiez bien les informations que vous lisez, c’est important.

        Finalement, si vous trouvez que cet article factuel et respectueux “accable” le professeur Lallement, c’est que la démonstration des incohérences doit être faites. Vous m’en voyez désolé.

  3. On rencontre souvent en santé le débat sans issue entre la naturopathie qui part d’expériences vécues et les généralise avec des théories établies par des gens qui n’ont la compétence biologique à la hauteur de ce qu’ils échafaudent, et la science qui ne jure que par les études et les sacro-saints ECR et ne voit pas des évidences qui échappent à ces ECR car ceux-ci sont inaptes à évaluer la globalité.

    La candidose digestive chronique est un mystère qui reste coincé entre une approche qui raconte une histoire naïve et une autre qui n’a ni l’envie ni la voie d’expérimentation adaptée pour s’intéresser aux modifications de terrain. Mon point de vue aujourd’hui est que la candidose digestive n’existe que lorsqu’elle est posée comme diagnostic, et que le vrai problème est tout simplement une dysbiose, avec ses multiples formes, et sans doute un rôle de Candida albicans mais que l’on ne peut isoler de l’ensemble (https://sante-nutrition.eu/dix-questions-sur-la-candidose-digestive-chronique/)

    Sur la place des glucides dans l’alimentation, il me semble que nous venons d’une biologie qui n’y était pas adaptée (paléo) et que nous tendons probablement vers une capacité à être de plus en plus végétariens, donc avec davantage de glucides. Et nous ne sommes pas tous au même niveau, c’est pourquoi la proportion de glucides idéale dans l’assiette n’est pas la même selon chacun, et que toute généralisation de cet idéal est vouée à l’échec. On voit bien que le mode végane réussit très bien à certaines personnes et est catastrophique pour d’autres qui se régénèrent avec un régime paléo. Et les principes généraux de nutrition santé applicables à tous sont ceux qui sont communs à ces deux modes alimentaires (forte proportion de végétaux non transformés, ratio ω6/ω3 bas, charge glycémique des repas basse…) et que la présence ou non de viande et la proportion de glucides sont des variables individuelles.

    Il est difficile aujourd’hui de douter qu’une charge glycémique faible des repas (dans leur globalité) soit un facteur bénéfique et il n’y a pas besoin de tables d’index glycémiques (un marqueur hors sol !) pour tendre vers cela. Il suffit d’intégrer que sucre ajouté, céréales raffinées et pomme de terre ne sont pas des aliments de base et trouve leur place ponctuellement dans la diversité alimentaire.

    1. Bonjour Jacques,

      Je suis en partie d’accord avec toi, notamment sur les ECR avec des points de désaccords. Oui, c’est une erreur d’ériger les ECR en Graal absolue. J’essaie d’éviter cela et de me baser sur la totalité des évidences. Il y a quand même une hiérarchie dans la preuve et les ECR ont surtout un intérêt pour des évaluations fines, par exemple d’un médicament ou bien sur des variables précises dans l’alimentation (low fat versus high fat par exemple). C’est juste un outils qui doit être utilisé avec le reste des indices que l’on peut avoir sur un sujet.

      Je suis en désaccord avec toi sur la biologie/physiologie humaine. Au contraire, nous avons un système digestif qui est conçu pour s’occuper d’aliments très riches en nutriments, des protéines, des graisses et des glucides. Nous avons de nombreuses voies métaboliques pour traiter le glucose, symbole d’une très forte adaptation à ce macronutriment et qu’il a probablement toujours été présent. Je pense qu’on dénature un peu l’idée paléo. Avant, déjà on ne sait pas vraiment ce qu’ils mangeaient et probablement que cela devait dépendre des saisons, de la chance, des lieux géographiques. Les tubercules et la viande, avec tous les autres produits animaux, ont fait partie de l’histoire alimentaire de notre espèce. La consommation de miel aussi manifestement.

      Je te rejoins sur la difficulté de faire des généralités : oui, c’est un problème et il y a toujours des cas particuliers. Et c’est justement grâce aux études que l’on peut identifier les gènes, protéines et enzymes manquantes qui vont rendre la vie impossible à des végan ou inversement. Mais ce n’est pas vraiment ce qu’on voit dans la majorité des cas.

      La pomme de terre fait partie de l’alimentation de base de nombreux peuples à travers le monde, notamment en Amérique du Sud. Je pense que c’est un aliment très sain qu’on a (moi compris) un peu trop stigmatisé. Maintenant, et à cause de l’IG, tout le monde cherche des patates douces qu’ils vont acheté à l’autre bout du monde car l’IG serait plus bas, mais quid des oxalates et des problèmes rénaux ? La CG est un outils qui pourrait amener à écarter des aliments tout à fait respectable, il est très imparfaits. L’étude cité dans l’article montre bien l’absence d’intérêt d’une alimentation de qualité mais qui varie d’un IG faible à fort (ou plutôt modéré), cela devrait nous amener à plus de prudence sur ce sujet.

      Il me semble que les paysans d’autrefois n’étaient pas obèses ou qu’il n’y avait pas de problème de ce côté-là malgré une consommation de beaucoup de pain et de pomme de terre. Je pense qu’on doit pondérer tout cela avec l’excès, l’activité physique et d’autres paramètres environnementaux.

  4. C’est effectivement très compliqué de s’y retrouver dans tous ces conseils diététiques, surtout si on est cancéreux. C’est simple on finit par manger avec l’impression de se mettre des bombes a retardement dans la bouche. Les oncologues sont relativement peu prolixes en matière de régimes. Selon le mien (que j’adore) il faut manger normalement, équilibré, varié, cuisiner le plus soi-même, et ne pas oublier de se faire plaisir. Sauf que d’autres médecins médiatiques et une kyrielle de praticiens en médecines dites complémentaires, ainsi que certains cancéreux blogueurs nous bombardent et d’infos qui vont presque dans le sens que notre guérison – ou notre survie dans le cadre d’un cancer stade 4 – dépendrait presque uniquement de notre volonté à suivre une diète ascétique de dingue. Je suis issue d’une formation scientifique, je suis praticien de santé, non médecin. Je lis, j’écoute, j’essaie de trouver des vraies études scientifiques. J’y passe vraiment beaucoup de temps. Merci pour votre blog que je découvre et qui semble remettre les choses à leur place. Mon cerveau a besoin de sucre, ça je le sais et je le sens. Je n’ai jamais aimé les gateaux et autres douceurs sucrées et j’ai un cancer. Je n’ai jamais consommé de plats industriels, non plus. Mon IMC est au centre de la norme. Ah mince j’ai souvent mangé du saumon sûrement intoxiqué aux métaux lourds et je déjeune avec 2 morceaux de pain beurrés et un peu de confiture : aïe je nourris mes métastases. Le cancer c’est double peine si on décide de miser sur les conseils en alimentation.

    1. Bonjour Sandrine,

      Merci de ce commentaire, et je suis désolé d’apprendre cette nouvelle. Mais oui, tout le monde pense détenir la vérité face à la maladie avec sa recette miracle avec souvent les mêmes artifices sur des bases scientifiques, certes parfois intéressantes, mais préliminaires et encore balbutiantes. Jeûne, autophagie, alimentation cétogène ou compléments alimentaires… Ces personnes, et je parle des youtubeurs qui pensent avoir trouvé le remède miracle dans l’alimentation et le jeûne, ont bien souvent eu recourt à tous les traitements de la médecine conventionnelle mais ne s’en vantent pas ! Ces personnes confondent deux principes majeurs : la prévention et le traitement. Si l’alimentation saine est une option réelle de prévention des cancers qui ne fait pas de doute, c’est autrement plus compliqué pour le traitement d’un cancer bien en place.

      Je trouve que les conseils de votre oncologue font sens avec ce que nous connaissons aujourd’hui. Un discours qui n’est pas culpabilisant, ça fait du bien. Car là aussi, la contradiction n’étouffe pas ces personnes, influenceurs ou autres qui d’un côté vantent les guérisons par cancer avec une alimentation cétogène pauvre en glucides, et de l’autres avec des jus de légumes où les glucides sont les composants numéro 1 ! C’est assez extraordinaire.

      J’ai écrit une enquête sur l’un d’entre eux que vous avez peut-être déjà vu ou entendu parler : Guy Tenenbaum (mais l’article est payant) où je dénonce justement les conseils hasardeux et une sorte de faux-témoignage où l’on va cacher ses hormonothérapies, opérations chirurgicales et j’en passe.

      Donc je comprends très bien vos interrogations surtout dans le cadre d’un cancer et c’est aussi la raison pour laquelle j’ai commencé ce blog il y a plus de 10 ans ! Faire le tri dans toutes les informations pour proposer des analyses les plus objectives possibles et sans faux-espoirs. Alors oui, je dis souvent “on ne sait pas car il faut plus d’études” et cela peut paraître chiant ou inutile, mais je préfère un excès de prudence dans cette situation.

      A vous lire.

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