Se rafraîchir l’entrejambe avec des poches glacées pour soigner à peu près tous les soucis de santé ? C’est la promesse aussi miraculeuse que controversée de France Guillain. Voici l’enquête la plus complète sur les bains dérivatifs.
Sommaire de l’enquête
1. Se refroidir l’entrejambe pour retrouver la santé ?
2. Se rafraîchir, comme tous les mammifères ?
2.a Bain dérivatif ou… toilette ?
2.b Contradiction dans l’argument ancestral
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3. Fascia et graisses brunes : clé de voûte de la méthode
4. Bain dérivatif et science : le néant
4.a La science aux oubliettes ?
4.b Du froid aux graisses brunes : pourquoi ça coince ?
4.c Les méchantes graisses blanches
4.d Quiproquo avec les recettes « Miam »
4.e Les vessies de glace à la rescousse
5. L’efficacité avérée… par des témoignages
5.a Perte de cheveux et chimiothérapie : le grand bazar
5.b Adieu cheveux grisonnants !
5.c L’évacuation magique des déchets
6. Des théories farfelues
7. Derrière la méthode, le business
8. Bains dérivatifs : pourquoi ça marche
9. Jamais assez longtemps, ou jamais assez bien
Se refroidir l’entrejambe pour retrouver la santé ?
L’idée peut faire sourire.
Elle est saugrenue.
Mais en rafraîchissant une zone bien précise de notre corps, le périnée, nous aurions tous la possibilité d’activer des cascades biochimiques bénéfiques capables de soigner à peu près tous les problèmes de santé.
Des pépins allant de la simple insomnie aux boutons d’acné, en passant par les plus handicapants problèmes d’arthrose et même en s’occupant de maladies neurodégénératives graves comme Alzheimer ou Parkinson.
Incroyable, non ?
Les bains dérivatifs, comme on les appelle, pourraient même aller plus loin.
Vous faire retrouver l’être aimé ? Non, n’exagérons pas, mais vous pourrez de nouveau admirer avec délectation votre crinière flambant neuve, complètement dégrisée !
On pourrait inverser la calvitie et faire disparaître les cheveux blancs !
Oui, c’est bien ce qu’affirme France Guillain, écrivaine, navigatrice et ingénieure, qui a publié deux ouvrages de référence sur ce sujet :
- La méthode France Guillain, notamment à base de bains rafraîchissants dans l’entrejambe (éditions du Rocher, 2015)
- Le bain dérivatif, exclusivement centré sur cette méthode (éditions du Rocher, 2018)
Au centre de cette méthode, l’inflammation.
C’est l’ennemi public n°1 décrit par France Guillain, à l’origine de tous nos petits et gros maux.
Des règles douloureuses aux cancers.
Mais par chance, le bain dérivatif est un moyen :
- simple
- peu coûteux
- et sans danger…
Pour mettre cette inflammation silencieuse au tapis (j’en parle ici de mon côté)!
Une inflammation vicieuse contrecarrée par un pilier des bains dérivatifs… Les graisses brunes. Des graisses que l’on verra dans le détail tant elles sont plébiscitées par France Guillain, et moi-même !
Une méthode millénaire utilisée dans le monde entier depuis la nuit des temps.
Des « bains » qui ne font que mimer ce que nous devrions faire dans la nature : s’aérer sans gêne nos bijoux de famille que l’on cache sous d’épaisses couches de vêtements.
La pudeur nous ferait-elle autant de mal ?
Au-delà du principe simplissime et des promesses alléchantes, tout ceci est-il bien sérieux ?
Au-delà des centaines de témoignages positifs pour apaiser des douleurs diverses et variées, et même soigner des problèmes réputés incurables (calvitie, acouphène), qu’avons-nous de concret, de mesurable et d’objectif ?
Car vous ne trouverez pas le moindre article critique sur les bains dérivatifs.
Tout le monde répète benoîtement les mêmes mantras, sans remettre les fondements en question. Sans interroger la littérature scientifique non plus.
Cette enquête est aujourd’hui la plus complète en français sur ce sujet. Elle se fonde sur les deux ouvrages de référence écrits et publiés par France Guillain, mais aussi par une expérimentation personnelle de la méthode (publication à venir).
Je vous propose de découvrir ou redécouvrir la méthode, sous un angle nouveau, plus sceptique et pragmatique.
On va naviguer à notre manière dans l’océan du doute et de la recherche scientifique où s’entremêlent de nombreux témoignages positifs et négatifs aux débat d’experts.
J’ai eu la chance d’avoir quelques éclaircissements sur des points précis de la part France Guillain.
Plongez dans le grand bain, made in Dur à Avaler !
Irène Grosjean, bains dérivatifs et santé
Les bains dérivatifs ont été mis sur le devant de la scène avec une récente interview d’Irène Grosjean, naturopathe surnommée la “Papesse du cru”. Si vous souhaitez en découvrir plus sur ce personnage, lisez l’enquête de Dur à Avaler.
Se rafraîchir, comme tous les mammifères ?
Le principe fondateur des bains dérivatifs repose sur une exposition froide de la zone comprise entre le sexe et l’anus. Dit moins crument : de l’entrejambe.
Cette méthode est loin d’être nouvelle. France Guillain le reconnaît sans peine.
Louis Kuhne est pour ainsi dire le précurseur de la méthode, l’appelant bain de siège à friction. France Guillain a donc adapté la découverte de ce naturopathe pour l’épurer.
La friction se révèle être une pratique « puissante » et ne conviendrait pas « aux organismes affaiblis » selon la navigatrice.
Cette fameuse friction servirait à mimer l’action de nos cuisses et de notre entrejambe qui se frottent quand on se déplace. Autrement dit : le sport ou l’activité physique suffit à reproduire ce geste naturel, et soi-disant bienfaiteur.
Si France Guillain en parle, elle recommande un « bain dérivatif de la manière la plus douce en appliquant un froid doux et sans frictions dans l’entrejambe ».
Il suffit de placer une bouteille d’eau congelée convenablement enveloppée pour rafraîchir, aussi longtemps que possible la zone stratégique, selon France Guillain.
Mais à une méthode vieille comme le monde s’ajoute la modernité ! Car France Guillain fait la promotion des poches spécifiquement conçues pour refroidir en toute sécurité et praticité nos entrejambes.
Elles s’appellent les poches « 36.6° » pour nous rappeler la température que notre corps devrait avoir pour être dans les meilleurs conditions de travail, sans inflammation. Ces poches ressemblent fortement à des serviettes hygiéniques que l’on dépose au fond des sous-vêtements.
Mais revenons à nos moutons ! Les mammifères se rafraîchissent-ils l’entrejambe ?
Bain dérivatif ou… simple toilette ?
France Guillain affirme dans son ouvrage (Bain dérivatif, 2018) que tous les animaux sauvages se lèchent l’entrejambe après avoir mangé.
Le but ? Se rafraîchir l’entrejambe bien sûr ! Une forme de bain dérivatif naturel.
Tous les mammifères feraient ça. Mais la navigatrice ne serait-elle pas en train de confondre une simple toilette pour se nettoyer avec ce qu’elle appelle un bain dérivatif ?
Il y a fort à parier que oui.
J’ai eu l’occasion de le vérifier moi-même avec mon chat, depuis bien longtemps. Car il se trouve que je travaille à la maison. Et qu’en plus de ça, on nourrit fréquemment notre poilu en petite quantité car c’est un glouton de première catégorie.
10 g toutes les heures. Oui je sais, c’est de la torture mais c’est pour son bien !
Après des heures et des jours d’observation impliquant ma vie, je dois dire que neuf fois sur dix il fait systématiquement la même chose (comme beaucoup de chats, en fait) :
Il se lèche les pattes, et se frotte la tête avec
Il va se coucher ou se promener en fonction de l’heure, et probablement de son envie
De temps en temps je le vois faire une toilette complète. Avec des contorsions que seuls les chats sont capables de faire, il se lèche partout où il peut, et la région du sexe et de l’anus bien entendu.
Pour se rafraîchir ? Comment le savoir ?
On dirait plutôt que France Guillain fait de l’anthropocentrisme avec sa propre méthode.
Je n’ai personnellement jamais vu un animal sauvage (ou non) se mettre uniquement l’arrière-train dans l’eau pour refroidir cette zone stratégique.
Contradiction dans l’argument ancestral
En y réfléchissant plus, je remarque une contradiction assez étonnante dans l’argumentaire de France Guillain.
Un argumentaire qui s’appuie sur l’ancestralité de la pratique. Sur la nature propre de l’homme : celle d’être nu.
Etre nu comme un vers serait une condition absolument normale et saine pour notre corps. Selon elle, « nous sommes conçus pour vivre nus dans une nature favorable, les Tropiques tempérés sans grands froids ni fortes chaleurs ».
Etre nu permettrait de rafraîchir naturellement l’entrejambe, et donc de nous protéger des dérèglements de notre organisme, des maladies.
Comment ? Grâce à l’accumulation de sueur qui en s’évaporant permet de rafraîchir cette zone et réguler notre température interne.
Le phénomène est donc naturel, passif, chez l’homme.
Mais nous sommes des mammifères, et France Guillain répète que nous sommes tous pareils.
Pourtant, pourquoi les autres mammifères (notamment les chats pris en exemple) devraient se lécher spécifiquement cette partie rappelant les bains dérivatifs ? Ne devrait-il pas y avoir un système naturel ?
Ils sont pourtant « nus »
Il sera bien difficile d’avoir des réponses précises sur ce sujet.
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22 commentaires
Ce dossier est excellent ! Il confirme toutes les observations et lectures (bien moins nombreuses) que nous avions faites à ce sujet, y compris les témoignages d’adeptes de naturopathie qui ont pratiqué les “bains dérivatifs”.
Dans sa version la plus ancienne (de Kuhne, peut-être, je n’ai plus le livre sous la main) on appliquait l’eau froide quelques secondes puis on faisait une pause de quelques secondes, le temps de retremper le gant dans l’eau glacée. C’était, selon l’explication, cette alternance de froid et de chaud qui agissait comme une “pompe” (des toxines). L’application était sur la partie la plus sensible des organes sexuels, et non le périnée. Cette sensation était effectivement agréable, même si les cheveux continuaient à blanchir… Mais au minimum l’effet (placebo) était celui de prendre soin de soi et remobiliser son “énergie”. En général, quand on se lance dans cette pratique, c’est qu’on a un peu de temps et une forte intention d’améliorer son style de vie : nutrition, sommeil, exercice, etc. Donc, effectivement, de nombreux facteurs de confusion.
Sur trois décennies je n’ai entendu aucun témoignage direct de guérison ni de perte de poids avec les “bains dérivatifs”. Je constate dans cet article que France Guillain s’est empressée d’ajouter toutes les hypothèses qui flottaient dans l’air : graisse brune, fascias etc. pour justifier une pratique qu’elle avait modifiée afin de rendre possible le commerce de poches spéciales et autres gadgets — parce que les gants de toilette ce n’est pas très rentable !
Pour ce qui est du chaud/froid, il me paraît évident qu’aucun essai clinique ne pourrait conclure en raison même de la diversité des effets selon les individus, le lieu et temps d’application, etc. Je rappelle souvent l’essai de Davis Zeevi et collègues (https://leti.lt/py31) que j’ai commenté sur ma page “Nutrition : qui écouter ?” (https://leti.lt/swms) : l’extrême variété des réactions aux aliments en termes d’élévation du taux de glycémie. Dans nos pratiques de soin manuel, il apparaît clairement que certains endroits de l’organisme sont momentanément en demande de chaud ou de froid, et que satisfaire cette demande apporte le même réconfort que manger quand on a faim. C’est on ne peut plus simple : écouter les besoins qui se manifestent vis à vis des sensations de froid ou de chaud, et vérifier que leur satisfaction induit une amélioration de l’état. Pas besoin de théorie, d’essai clinique ni d’affirmations gouroutisantes pour cela, ce n’est pas de la thérapie mais du soin “domestique”, comme prendre un bain…
On m’avait parlé au début du siècle de cette théorie d’un renversement brusque de l’axe de la terre qui aurait été causé par le passage ou la chute d’un objet céleste. J’avais lu à ce sujet le bouquin d’un ingénieur hollandais, qui balançait des équations. Selon sa théorie c’était 180° et non 90°. Mais dans les deux cas on peut se demander comment un choc causerait une rotation d’exactement 90° ou 180°, et non d’un angle quelconque ? J’aimerais voir l’expérience sur une maquette (ou un modèle math) !
Un peu de bon sens dans un océan de bêtise et de désinformation fait un bien fou,merci à vous.
Merci pour eclaircissements.
Avec plaisir!
hello Jérémy !
On m’en avait parlé en bien… mais je n’ai jamais pris le temps de m’informer ni d’essayer…
Je crois, après lecture de ton article, que j’ai bien fait de ne pas perdre mon temps avec ça !!
toujours un plaisir de te lire.
Gaëlle
Bonjour Gaëlle,
Merci du retour ! Après libre à toi de tester ou pas. Au moins, tu as une vision différente et peut-être (surement) plus pragmatique que ce qu’on trouve habituellement sur la toile !
au plaisir.
Je suis tombée dans le panneau des bienfaits annoncés des bains dérivatifs ! Merci pour votre ciommentaire qui confirme l’absence d’une quelconque amélioration de mon état général. Alors pourquoi tous ces avis positif que j’avais lu avant de faire mon achat ?
Bonjour Jérémy,
Votre analyse est très intéressante. Et en effet, je n’ai trouvé aucune étude scientifique sur Pubmed ou NCBI, qui valide les arguments avancés par France Guillain.
Mais pour avoir discuté avec des adeptes de la méthode, je constate que la plupart sont très satisfaits des résultats obtenus : certains sur la perte de poids, d’autres sur leurs problèmes cutanés (je n’ai pas discuté avec suffisamment d’habitués, pour savoir quels autres problèmes les bains dérivatifs pouvaient régler).
Aucune de ces personnes ne s’exprime sur des forums ou sur des blogs. Et pourtant, elles continuent leurs bains de siège froids à friction (en mode Louis Kuhne) avec conviction. Parce que ça marche pour elles apparemment.
Je me dis que concernant ce genre de méthode empirique, finalement peu dangereuse (se tremper le derrière tous les matins dans de l’eau froide, présente assez peu de risques), ça vaut le coup d’essayer. Pour se faire sa propre opinion. Même en l’absence d’article élogieux sur Santé log.
Perso, si j’avais dû attendre l’avis scientifique de Cochrane pour pratiquer le Shuai Shou (une forme de Qi gong méconnue et ultra-efficace), j’aurais encore mal au dos et aux genoux.
Mais bravo pour votre blog. Je viens de le découvrir et de m’y abonner. Il est top !
Christine
Chère Christine,
Je réalise bien tardivement que je n’ai pas répondu à votre commentaire ! Mea culpa.
Oui on ne retrouve pas de trace d’études qui visent à démontrer l’efficacité de la méthode, on nage donc en plein flou et tout le monde sera susceptible d’y retrouver des bénéfices ! Ce n’est pas vraiment une surprise. On l’observe avec l’homéopathie qui ne contient aucun principe actif ou d’autres méthodes “placebo”. En cause ? L’évolution naturelle des problèmes de santé qui vont spontanément vers la résolution en plus des autres actions que pourraient faire les participants à cette méthode.
Autrement dit : impossible de savoir et nous trouverons toujours quelqu’un dit pour dire “ça marche” alors que nous n’avons aucun moyen objectif de le vérifier.
Je ne connais pas la pratique du Shuai Shou et son efficacité contre les maux de dos ou des genoux, peut-être que cette méthode est déjà éprouvée par la science, mais il ne faut pas oublier que la douleur est la plus réceptive à l’effet placebo… car la douleur est “dans notre tête” avec des messages nerveux. Après vous seriez peut-être surprise de voir que le Qi gong est une pratique plutôt bien évalué (et notamment à plusieurs reprises par Cochrane :)) ! Du côté des études, on trouve à peu près tous les résultats sur cette méthode, positifs et négatifs, mais il ne faut pas se baser uniquement sur ça pour choisir de pratiquer quelque chose ! Si cela vous plaît et vous fait du bien, je n’y vois pas de problème particuliers ! (en plus il me semble que cela développe l’agilité et l’équilibre).
Au plaisir de vous lire
Oui la science…
Celle qui dit que les magnetiseurs sont des charlatans, alors même que les médecins envoient les patients atteints de brûlures ou de Zona, chez des guérisseurs. ?
Alors… Déjà non, les médecins n’envoient pas les patients brûlés chez des magnétiseurs ou des coupeurs de feu. Ce sont souvent les infirmiers ou les pompiers qui proposent – en plus du suivi conventionnel – de faire appel à certains “coupeur de feu”.
Mais globalement les médecins ne sont pas forcément contre car n’importe qui est en réalité capable d’atténuer la sensation de brûlure comme peuvent le faire les coupeurs de feu. J’en parle abondamment dans plusieurs articles. Ils réalisent une magnifique manipulation de l’esprit qui permet réellement d’atténuer la douleur, sans pour autant changer quoique ce soit à l’évolution de la brûlure.
Par ailleurs, ce n’est pas parce que des médecins recommandent des pratiques charlatanesques que cela donne du crédit aux dites pratiques !
Merci pour tous ces debunkages. Cerné par le bullshit, ça fait tellement du bien !
Merci pour ton retour Guéno !
Bonjour, J’ai essayé les bains dérivatifs durant 5 mois, en bains froids du siège et poche de glace: aucun effet sur quoi que ce soit: surpoids, moral, perte cheveux. Votre étude très poussée(comme d’habitude) cofirme mes doutes. Merci pour vos articles toujours aussi fouillés, précis, et intéressants. Je vous suis depuis très très longtemps et ne suis jamais déçue. Bonne suite. Arlette
Bonjour Arlette,
Merci de ce retour et de votre commentaire qui me fait très plaisir ! Les tenants de la méthode pourraient vous dire que vous n’avez pas fait comme il fallait ni assez longtemps. Je pense que votre expérience est le reflet de ce qu’on pouvait en attendre : pas grand chose. En tout cas bravo d’avoir pu faire cette expérience aussi longtemps ! J’espère que vous avez trouvé des pistes pour soulager vos soucis de santé ! Merci de faire confiance à ce travail d’investigation indépendant ! :)
Au plaisir.
Merci de m’ajouter à vos membres afin que je puisse être informée de vos ‘enquêtes d’investigation objectives.
Bonjour Julie,
Merci ! Vous êtes bien inscrite à la newsletter, mais vous pouvez devenir membre pour lire les enquêtes réservées ici.
Au plaisir
Bonjour
Toujours vivement intéressée par les enquêtes objectives fouillées
Éviter les dérives et pertes de temps
Recevoir la bonne information au bon moment
Amicalement
Natacha
Merci pour cette enquête impartiale, fouillée , quel bien ça fait ! avec le nombre incalculable d’infos ,d’intox ,sur tout et n’importe quoi ! Se faire un juste avis , comme le juste prix , ()que nos agriculteurs à raison, revendiquent…. J’ai décidé tt de même d’essayer ces bains dérivatifs avec poches 36,6 .. depuis 15 j env … pour le moment, à part des effets indéniables , soit une réaction cutanée assez surprenante, une grosse fatigue depuis 2 jours .. un sommeil de meilleure qualité avec des réveils moins fréquents .. je ne peux pas encore juger… je vais donc continuer pdt quelques temps .. l’effet placebo on le sait , est redoutable .. gratitude pour ce blog ????que j’ai dû chercher … parmi l’avalanche d’avis positifs.. rare ceux négatifs ?.. bref.. ? avec mes pensées Sylviane
Bonjour,
J’ai hésiter à mettre un commentaire mais comme en toute chose j’ai un pied dedans et un pied dehors je resterai factuelle. J’ai une atteinte de moelle épinière de type inflammatoire sans cause connue depuis 2019. Tous les médicaments prescrits (anti épileptiques ) provoquent de tels dégâts que je ne peux en tolérer aucun. Les séquelles sont invalidantes, et entre autre un ralentissement sévère du fonctionnement digestif. J’ai galérer et j’ai mis en place les bains dérivatifs il y a 1 mois, restant vigilante , pratiquant le yoga, gi gong et sachant les méridiens passant par là, bouillote chaude, couchée bien au chaud . Tranquille. Bref, je suis honnête et oui cela a réellement réguler le transit, au quotidien, de manière enfin naturelle et généreuse . Je crois que rien n’est blanc , rien n’est noir mais comme dans tout il n’y a que celui qui pratique qui sait. Je n’ai pas investi dans des poches, juste celles que j’avais achetées en pharmacie pour douleurs, et petites bouteilles d’eau de 50 cl congelées . Cool et en douceur . J’ai également des améliorations sur la diminution des douleurs neuropathiques, mais ça je le pratiques depuis que je suis en feu . Voilà, un petit retour sans prétention et pratico pratique non attribuable à l’effet placebo.
bonjour Françoise,
Merci de votre témoignage et participation au débat ! Mais je rappelle que vous n’avez pas lu l’enquête car vous n’êtes pas abonné. C’est dommage, vous ratez des analyses critiques de cette pratique sous le regard de la science !
Vous dites en fin de commentaire “Voilà, un petit retour sans prétention et pratico pratique non attribuable à l’effet placebo.”
Mais pourquoi pensez-vous que votre expérience n’est pas soumise à l’effet placebo ? Car justement, vous êtes en plein dedans. Vous n’avez pris aucune précaution pour vous protéger de l’effet placebo, qui est le plus puissant justement pour les douleurs ! Nous ne pouvons pas vraiment nous protéger de l’effet placebo ou contextuel qui existe tout le temps, sauf à prendre d’importante précaution méthodologique pour analyser réellement objectivement les résultats.
D’une manière réellement “pratico-pratique” on peut dire que vous avez senti du mieux avec les bouteilles glacées. C’est tant mieux, et j’en suis ravie, mais nous n’avons aucun moyen de savoir avec votre expérience si c’est l’effet propre des bouteilles, ou une persuasion d’efficacité avec une évaluation forcément subjective de vos symptômes.
Je vous encourage vivement à lire l’enquête.
Au plaisir de vous lire
bonjour je pratique cette méthode depuis 5 mois au début 3 h par jour !!et j étais très fatiguée !!alors depuis 2 mois je fais 1 h seulement !!mais je trouve rien !pas d amélioration !!moi je l ai faite la méthode pour les reflux gastriques!!c est une copine qui a vu france guilain sur son ordi !!donc elle m a dit essaye !!mais au final l estomac va pas mieux et en plus une grosse fatigue !!du coup au bout de 5 mois j arrête !!!j espère que dans quelques mois je serais moins fatiguée PS en plus j ai dis a mon docteur que j étais fatiguée !!( sans lui parler des bains car les docteurs aiment pas ce genre de pratique lol ) et comme m a tension étais bien 13;7 il m a dit c est peut être passager !!bon bref je vais arrêter du coup !!merci bonne journée