Le clofoctol aurait pu sauver des vies. Un récent documentaire d’Arté fait planer le doute quant à un sabotage pour sauver la vaccination.
La chronologie d’un scandale ?
Il aurait pu être la fierté de tous les Français, il ne sera qu’un énième documentaire à succès de la chaîne Arté laissant planer d’importants doutes de corruption et de malveillance.
L’histoire du clofoctol n’aura pas fait grand bruit jusqu’à ce que la fameuse chaîne de documentaire ne décide d’en parler.
Un documentaire au titre décapant, « Molécule miracle – Chronologie d’un espoir », déjà repris par les sphères anti-vaccination et/ou anti-pass.
Et pour cause. Les documentaires Arté soulèvent en général de nombreuses polémiques et controverses, que j’ai déjà pu aborder sur les produits laitiers et le cholestérol.
Notre documentaire du moment donne une large tribune aux scientifiques de l’Institut Pasteur de Lille qui s’évertue à évaluer toute la pharmacopée mondiale pour trouver la perle rare.
La perle rare aurait justement été trouvée.
C’est bien sûr le clofoctol. Il est utilisé pour traiter les infections bactériennes secondaires aux infections virales respiratoires en suppositoire.
Autrement dit, c’est un antibiotique.
Connu de longue date, mais retiré du marché en France en 2005, avec une bonne tolérance. Ce serait possiblement un repositionnement de choix (ce sujet nous rappelle bien entendu la controverse scientifique sur l’azithromycine, sujet longuement développé sur Dur à Avaler).
Un potentiel game changer pour traiter les malades du Covid-19 et éviter les graves complications que l’on peut avoir, notamment sur les poumons.
Mais il y a un gros problème.
Les essais cliniques sur cet antibiotique n’ont pu arriver à terme. L’institut de recherche lillois a dû se résoudre à abandonner l’étude faute de participants.
Les fautifs sont montrés du doigt : les autorités politiques et sanitaires.
Dans quel but ? Protéger la campagne vaccinale lancée sur les chapeaux de roue.
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