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  • Le lait industriel est complètement dénaturé par les procédés de pasteurisation et d’homogénéisation
  • Sa consommation serait responsable de nombreux problèmes de santé (asthme, diabète, inflammation)
  • En revanche, le lait cru non transformé serait parfaitement digestible et paré de nombreuses vertus contre l’obésité, les troubles intestinaux ou les cancers
  • Le lait cru est-il un élixir transformé en poison par l’industrie laitière ?
© Laura Ohlman | Freepik

Sommaire de l’enquête

1. Boisson immaculée

2. Les trois péchés originels

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3. La vérité sur l’industrialisation du lait

3.1 L’indigeste lait industriel

3.2 Adieu, précieuses vitamines ?

3.3 Où sont passés les minéraux ?

4. La suite à paraître

4.1 Epidémie : le lait cru est dangereux ?

4.2 Les allergies au tapis ?

4.3 La fin des cancers ?

Boisson immaculée

Homogénéisation.

Pasteurisation.

UHT.

Ce sont les trois plus grandes aberrations de l’industrie laitière.

Si ces procédés ont vocation à rendre le lait animal moins dangereux, moins périssable et plus goutu, il perd au passage ses…

  • essentiels nutriments
  • vitamines antioxydantes
  • enzymes bienfaitrices
  • minéraux

Le lait cru laisse son âme sur l’hôtel de l’industrialisation pour devenir une sorte de poison.

Dans le seul but de rendre la production laitière plus efficace, rentable et pérenne. Le bien-être nutritionnel de la population passe au second plan.

Ce drame agroalimentaire serait responsable de nombreuses catastrophes, aujourd’hui acceptées par tous. On digère moins bien le lait industriel dénaturé qui donne des aigreurs d’estomac, des ballonnements, des flatulences et la diarrhée.

Sa consommation est associée à de nombreux problèmes de santé comme les allergies, l’asthme, les dermatites, le diabète ou certains cancers.

L’inflammation est une cause sous-jacente de tous ces problèmes.

Comme la dégradation de l’intégrité des parois de nos intestins.

Alors que pour le lait cru, c’est tout l’inverse. Il est parfaitement nutritif, puisque naturel, et peut soigner des allergies ou de graves problèmes de santé grâce à ces vitamines et bonnes enzymes.

Extraction mécanisé sur lait d’une vache avec des tétines branchées sur les pis. (c) Jcomp

Le lait animal brut, issu d’animaux bien traités et bien nourris, est un élixir de jouvence. Une boisson immaculée qui a été pervertie par l’industrie agroalimentaire et ces intérêts financiers.

C’est là l’essence du message qu’on peut lire à droite et à gauche sur l’intérêt du lait cru.

J’ai été comme beaucoup de monde un très gros consommateur de lait, avec mes céréales du matin, dont je listais les nombreux problèmes et paradoxe pour la santé.

Les attaques les plus saillantes concernaient le calcium. Le minéral de la santé osseuse qu’on retrouve en abondance dans le lait. Pourtant, les données les plus solides ne montraient pas de lien entre la consommation de lait – et donc de calcium – et le risque de fracture.

Seuls les leaders d’opinion payés par l’industrie laitière arrivaient encore à chanter les louanges du lait quand l’autorité nationale française reconnaissait cette absence d’effet dans un avis salutaire.

J’ai alors complètement arrêté ma consommation de lait industriel pour essayer pendant quelque temps le lait cru. J’ai apprécié ce lait agréablement parfumé, réputé meilleur pour la santé, mais qui caille en seulement quelques jours.

Sauf que je n’avais pas vraiment cherché ce qu’il en retournait vraiment. Les arguments de bon sens me semblaient tellement évidents.

Bien oui. Lait cru est « naturel ».

La cuisson dégrade les nutriments, détruit les enzymes.

Mais le bon sens peut parfois nous tromper.

Les trois péchés originels

Ces péchés sont devenus la norme dans nos sociétés industrialisées. Tout le monde achète son lait en grande surface, dans les briques en carton avec la mention « UHT », sans trop vraiment savoir de quoi il en retourne.

La pasteurisation et l’ultra-haute température (UHT) servent à rendre le lait plus sûr pour notre consommation. Il sera chauffé à plus ou moins haute température pendant un cours instant pour détruire les pathogènes.

  • Pasteurisation classique : 72°C pendant 15 secondes
  • UHT : entre 140 et 150°C pendant 2 à 5 secondes

C’est Louis Pasteur qui en déposera le brevet en juin 1871. À l’origine, ce n’était pas pour le lait… Mais le vin et la bière ! L’alcool avait ainsi grand besoin d’être sauvegardé et stocké plus longtemps.

Illustration d’époque de la “propagande” de l’industrie laitière pour vanter les intérêts de boire du lait pasteurisé !

Cette « débactérisation » portera le nom de son inventeur, mais ce sera le chimiste allemand Franz von Soxhlet qui aura l’idée 15 ans plus tard d’essayer sur le lait.

On se retrouve ainsi avec un lait qui peut se conserver plusieurs mois, quand le lait cru « tourne » en seulement quelques jours.

L’homogénéisation sert aussi à améliorer la stabilité du lait. Aussi le goût.

L’hyperagitation du liquide animale va changer l’arrangement de ces constituants. Surtout les matières grasses. La méthode va casser la taille des gouttes de graisses pour en faire une texture plus fine.

On sait que la température peut avoir des conséquences sur l’organisation des protéines, des enzymes, des sucres, des vitamines et des minéraux. D’où l’intérêt des cuissons douces à la vapeur !

Toutes les raisons sont réunies pour accuser ces procédés industriels de ruiner les qualités nutritionnelles du lait. Pour quoi au juste ? Nous protéger d’infections et autres pathogènes ?

Ça, c’est aussi c’est un sujet qu’on va devoir aborder. On va remonter dans le temps pour tenter d’en savoir un peu plus sur les cas de viroses ou d’infections par le lait cru.

On va aussi se la poser question de la digestibilité du lait cru, ses effets sur l’inflammation de l’organisme, les cancers, les allergies ou encore l’asthme. J’ai contacté une équipe autrichienne qui réalise le premier essai clinique sur ce sujet.

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La pasteurisation (entre 57 et 74°C pendant 10 secondes) a détruit entre 42 et 98 % de l’activité des lipases dans le lait cru.

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