L’impact des glucides (riz, pain, pâtes…) pourraient être simplement limité en veillant à les manger bon dernier, après les légumes et les protéines qui composent votre assiettes. Est-ce une méthode fantaisiste ou réellement efficace pour lutter contre les pics glycémiques ?
Manger au bon moment
On sait que le timing dans la prise alimentaire est important. Le même repas n’aura pas le même effet sur notre organisme en fonction de l’heure de la journée.
La même quantité de calories et de nutriments n’aura pas le même impact sur de nombreux marqueurs métaboliques ni même sur notre poids. Ces découvertes que l’on doit à de passionnantes études cliniques nous rappellent l’importance des rythmes circadiens sur le fonctionnement de notre organisme.
Veiller à limiter la générosité des repas le soir pour limiter l’impact sur la glycémie, le poids et ultimement sur le recours à des produits antidiabétiques fait partie des options intéressantes, surtout pour les personnes avec des problèmes métaboliques (prédiabète, diabète, syndrome métabolique, obésité).
Moins manger le soir signifie bien entendu de manger davantage dans la matinée (petit-déjeuner et déjeuner) et cela tombe bien, car des travaux apportent de sérieuses évidences pour améliorer des marqueurs biologiques de référence. Que l’on soit malade ou pas.
Ces bénéfices peuvent même apparaître sans perte de poids apparente, en évitant de manger l’après-midi ou le soir. Plusieurs études ont montré l’impact positif de réduire sa fenêtre alimentaire dans les premières heures de la journée sans toucher ni aux calories, ni à la quantité de glucides ou de graisses, que je détaille dans de plusieurs enquêtes inédites.
C’est l’une des formes de jeûne intermittent disponible (qui peut jouer un rôle dans l’activation de l’autophagie, ce processus de nettoyage du corps aux nombreuses promesses).
Mais une autre stratégie est possible, en s’intéressant encore plus finement au timing de notre prise alimentaire… Directement dans notre assiette, avec de plus en plus de travaux qui s’intéressent à cette nutrition calibrée aux millimètres.
Cette méthode consiste à avaler en priorité certains aliments plutôt que d’autres. Vous l’avez probablement deviné, mais on parle bien entendu des principaux macronutriments, les glucides qui élèvent la glycémie et favorise la production d’insuline pour gérer cet afflux de glucose dans le sang.
Des personnalités comme Jessie InSchaupé à l’origine du livre Faites votre glucose révolution propose ainsi de manger les glucides et les sucres en dernier, après les protéines et les matières grasses, pour limiter l’impact sur les fameux pics de glucose.
Alors, faut-il manger le riz, le maïs, les pâtes, le pain et autres produits bourrés de glucides en dernier ? Est-ce une énième mode farfelue ou une méthode qui pourrait réellement nous aider ? Enquête.
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