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Les plantes réputées dépolluantes pour nos maisons et nos bureaux gagnent en popularité malgré l’absence de preuve scientifique sérieuse et robuste. Si elles ne font courir aucun risque, l’effet purifiant est négligeable dans des conditions réelles d’utilisations. Enquête sur une pratique qui mêle la santé, la science et l’ignorance.

Le “boom” des plantes dépolluantes

Au-delà de l’aspect esthétique et décoratif des plantes ornementales, ces dernières sont de plus en plus sollicitées pour leurs propriétés dépolluantes et assainissante de l’air ambiant réputé chargé en composé organique volatil.

D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), nos bureaux, maisons et salons peuvent emmagasiner de nombreux polluants à des concentrations parfois dangereuses pour la santé, comme le benzène, le formaldéhyde, le monoxyde de carbone, le toluène ou encore l’ammoniac.

Nos meubles, la peinture, les matériaux de construction, l’encre ou la cuisine peuvent émettre en permanence ces gaz volatiles qui peuvent avoir des effets mineurs et graves sur la santé humaine.

Les risques sont multiples en fonction du polluant, de sa concentration et de la chronicité de l’exposition. Le formaldéhyde peut causer de banales irritations respiratoires jusqu’au cancer du larynx. Le benzène peut quant à lui perturber la formule sanguine (changer l’équilibre des constituants du sang), et ne possède aucun seuil de sécurité.

Une vaste étude menée aux Etats-Unis en 2011 met en évidence la réalité de cette pollution d’intérieur, avec une majorité des foyers américains exposés a au moins 15 polluants dangereux pour la santé1. Parmi ces polluants volatils, 9 représentent une urgence de santé publique (avec notamment le benzène, le formaldéhyde, le chloroforme, le dioxyde d’azote, etc.)

Le problème est là. Nous passons le plus clair de notre temps confinés. Au bas mot, 21h par jour (près de 90% de notre temps). On ne s’en rend pas réellement compte. Différentes études et enquêtes d’opinion indiquent par exemple que les Français estiment passer entre 60 et 70% de leur temps à l’intérieur.

La purification de l’air apparaît donc comme nécessaire dans la plupart des situations et peut s’obtenir par de nombreux procédé : la filtration de l’air à l’aide d’appareil spécifique, l’utilisation de matériaux neutres qui n’émettent rien dans l’air, une ventilation appropriée, du charbon actif.

Mais l’alternative, de plus en plus populaire, pour dépolluer l’air de sa maison repose sur l’utilisation des fameuses plantes dépolluantes. Des plantes qui agissent comme des filtres inusables et efficaces pour extirper le benzène, le formaldéhyde et bien d’autres à moindre coût, et passivement.

Source : Cruz (2014).

Vous trouverez par exemple de très nombreux sites internet qui listent de nombreuses plantes réputées dépolluantes et leur efficacité sur plusieurs composés. Sansevieria trifasciata ou la langue de belle-mère serait efficace pour réduire la concentration de formaldéhyde, benzène, toluène, xylène et de trichloréthylène. Les dragonniers, notamment Dracaena deremensis, seraient de redoutable absorbeur de formaldéhyde et à moindre mesure de xylène et de benzène.

Malgré le fait que ces plantes vertes soient de plus en plus utilisées et prisées dans de nombreux foyers du monde entier, l’efficacité en termes de dépollution de l’intérieur est toute relative, pour ne pas dire négligeable.

Dépollution ? L’ensemble de la plante agit. On le sait désormais, si les parties aériennes de la plante jouent un rôle majeur dans la filtration de l’air, les racines et les micro-organismes présents dans la terre filtrent une bonne partie des polluants, jusqu’à 50%2.

C’est donc bien l’ensemble du système “plante – racine – terre – micro-organismes” qui intervient dans la filtration de l’air. Les micro-organismes vont notamment dégrader les composés organiques volatils pour leur propre développement.

La NASA à l’origine de la croyance populaire

L’intérêt grandissant pour certaines plantes afin d’améliorer la qualité de l’air n’est pas sorti d’un chapeau de magicien. La très célèbre agence spatiale américaine, la NASA, sert de crédit scientifique à cette hégémonie planétaire pour les plantes dépolluantes depuis la publication d’un rapport en septembre 19893.

Un certain Bill Wolverton a pu mettre en évidence le rôle majeur de nombreuses plantes pour dépolluer l’air. Une étude sérieuse menée sur les principales plantes revendues aujourd’hui, comme le philodendron au pied d’éléphant, l’aloe vera ou encore la fameuse langue de belle-mère dans un objectif de conquête spatiale dans des environnements extrêmement confiné et sans échange avec l’extérieur.

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