Le mythe d’une alimentation vivante faite de fruits et de légumes qui comblent tous nos besoins foisonne sur le Net. Mais concernant la vitamine B12, les risques de suivre une diète strictement végétale, crudivore ou frugivore sans supplément sont gravissimes, parfois irréversibles.
La B12 ou la vie ?
La vitamine B12 ou cobalamine (ou B12 plus simplement dans cet article) est au centre d’une controverse scientifique et d’une polémique existentielle chez les adeptes de diète extrême, comme le frugivorisme ou le crudivorisme.
Pour la Fédération Végane et le groupe Facebook populaire “Vive la B12”, la supplémentation en cobalamine est une nécessité absolue pour les végétaliens.
Sans l’ombre d’un doute, et malgré des différences et particularités individuelles indiscutables, prendre des compléments en B12 ne se négocie pas. Même les végétariens qui ne reposeraient que sur la consommation d’oeufs devraient faire surveiller les marqueurs d’une éventuelle carence. Ces derniers sont eux touchés par le manque chronique de B12.
Cette position est quasi-unanimement défendue par l’ensemble de la littérature scientifique, par les professionnels de santé et les groupes importants qui promeuvent le végétalisme ou bien la transition alimentaire vers l’absence complète de produits animaux.
En résumé : on ne rigole pas avec la B12. Le plus compliqué est de trouver le complément qui convient et de s’y tenir, à vie.
Les “vivants” frugivores en irréductibles Gaulois
Mais il y a un mais, comme toujours. Malgré un consensus scientifique, institutionnel et associatif fort, des irréductibles pensent que la supplémentation en B12 n’est pas nécessaire.
Des irréductibles qui estiment qu’une alimentation physiologique adaptée à la nature profonde de l’homme (frugivore) lui permet tout naturellement de combler la moindre carence. C’est aussi simple que ça, et c’est évidemment vrai pour la B12.
Ces irréductibles Gaulois avancent des idées précisent et claires : un régime physiologique à base de fruits et de légumes crus permet au corps de se nettoyer en profondeur, de mieux absorber tous les nutriments dans l’intestin et de favoriser une flore microbienne capable de fabriquer la précieuse cobalamine (avec au passage des purges à l’huile de ricin à gogo, des hydrothérapies magiques du côlon…)
Voici le coeur du message de certains adeptes du crudivorisme et du frugivorisme où l’essentiel des repas sera des fruits et des légumes crus. Sans le moindre produit animal, légumineuses, céréales ou produits laitiers.
Les algues sont toutefois acceptées dans ce type de régime, et c’est un détail qui a toute son importance. Vous allez rapidement comprendre pourquoi au cours de cet article.
Des adeptes du frugivorisme avancent que les célèbres naturopathes (Robert Morse, Irène Grosjean) ou autres spécialistes de l’alimentation vivante (Thierry Casasnova, Miguel Barthéléry) défendent ces positions lors des stages ou autres formations.
Récemment, un cas emblématique est apparu en vidéo sur YouTube où l’on peut voir Shirley, une jeune crudi-végane depuis 3 ans qui témoigne de son absence de carence en vitamine B12, analyse sanguine à l’appui.
Cette jeune dame déborde d’énergie, de positivité et transmet un message agréable plein d’espoir, avec des sourires et de la gentillesse. Elle affirme que tout se trouve dans la nature, d’où ses résultats exceptionnels avec des analyses sanguines “parfaites”, d’après son médecin traitant.
Shirley précise dans sa vidéo que la recette pour obtenir ses apports en B12 n’est pas magique : il faut choisir des fruits et des légumes de saisons, bio, le plus frais possible et éviter bien sûr les antibiotiques qui ravageront notre flore intestinale.
On reviendra longuement sur le cas emblématique de Shirley, et sur toutes les questions que soulève cette vidéo.
Car de nombreuses questions demeurent et font partie de cette forte controverse et polémique médicale :
- Peut-on réellement se passer de supplémentation en B12 avec un régime végétalien ? Ou strictement crudivore ?
- Les algues permettent-elles de combler les déficits en B12 ?
- Notre organisme peut-il synthétiser de la B12 avec une flore adaptée ?
- Privilégier des fruits et légumes bruts, bio et peu lavés permet-il d’augmenter nos apports en B12 ?
- Tous les marqueurs de la vitamine B12 sont-ils fiables ? Existe-t-il des marqueurs que tous végétaliens ou crudivores doivent connaître ?
Cet article fondateur sur la vitamine B12 vous apportera toutes les réponses à vos questions.
Aliments vivants ou morts ? Qu’est-ce qu’il faut en penser ? Les oeufs, la viande et les produits animaux seraient des produits “morts”, dangereux qu’il faudrait éviter tandis que les fruits et les légumes seraient eux, vivants. Toutes les réponse dans cet article.
L’indispensable vitamine B12 ou cobalamine
Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est nécessaire de détailler les rôles et actions de la cobalamine sur l’organisme pour comprendre son intérêt, sa nécessité.
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18 commentaires
J’ai un bypass gastrique, du coup j’ai tendance à être limite en B12 vu qu’elle est récupérée au début de l’intestin grêle si j’ai bien compris… et ce malgré que je mange de la viande ou autres produits animaux tous les jours, et quand je peux, deux fois par jour. Je devrai certainement prendre des compléments à vie ce qui est la norme chez les bypassé… je n’ose imaginer ce que j’aurais comme carence si je devenais végétalienne… (ce qui ne risque pas d’arriver…)
Excellent article, une fois de plus ! Et très précieux pour le signalement de l’insuffisance du dosage sanguin…
Bonjour,
La “B12” ou cobalamine est produite par des bactéries. Sans ces micro-organismes point de B12. Les produits animaux que nous mangeons sont au mieux juste un intermédiaire.
Or nos sols ont depuis des décennies été littéralement lavés, pollués et complètement appauvris par l’agriculture et tous ses produits, poisons et excès.
Il n’y a donc plus beaucoup de ces micro-organismes et donc infiniment moins d’apport de B12 pour tout le monde, y compris les animaux. C’est pour cela d’ailleurs que les animaux d’élevage sont supplémentés en B12! Un comble. Du coup il y également a le fameux mythe que ceux qui mangent des produits animaux n’ont pas de carences en B12, ce qui est complètement faux. Et c’est aussi une question d’assimilation par ailleurs.
Quand vous croyez que manger des produits animaux est bon car vous ne manquerez alors pas de B12, c’est d’abord parce qu’on leur donne de la B12 fabriquée en usine aux animaux.
Par ailleurs, de la B12 fabriquée en labo et usine aura elle une extrêmement faible assimilation par notre organisme, car inorganique tout simplement.
En vivant dans des régions et zones du monde ou l’agriculture, et la pollution des sols donc aussi, est absente ou presque, les sols pourvoient sans aucun problème à tout ce qu’il faut, y compris en B12. Et point de besoin de manger de produits animaux pour cela donc.
Le problème est donc avant tout un problème de sol et d’action destructrice des humains comme d’habitude , et de pollution par l’agrochimie, les intrants, pesticides, herbicides etc. Bref, juste la routine de l’homme et de la vie civilisée moderne quoi.
D’autre part, la mauvaise habitude moderne qui est celle de trop laver les fruits et les légumes (alors qu’il n’y a déjà presque plus de cette fameuse B12) va encore accentuer un problème déjà criant. C’est la fameuse “peur” des microbes et bactéries. C’est pourtant des milliards et milliards de milliards de bactéries qui sont en nous et nous font vivre. Sans eux point de vie sur la planète. Malheureusement Louis Pasteur et ses impostures avérées sont passées par là et ont encore a vie dure.
Les premières bactéries seraient apparues il y a environ 3,8 milliards d’années, un peu avant l’homme quoi tout de même et toute autre vie en somme…
Le problème n’est pas du tout les bactéries et les microbes en soi, le problème vient du terrain, c’est à dire nous, notre organisme et donc surtout de notre mode de vie délétère qui ouvre grand la porte à la multiplication des “mauvaises” bactéries au détriment des bonnes! C’est le “mauvais terrain” qui attire les “mauvaises” bactéries et microbes. Quand l’équilibre dans notre flore intestinale, entre autres , est rompu, les problèmes commencent. Un terrain complètement sain n’attirera jamais les mauvais garçons et “mauvais microbes”. Car une bactérie ou un microbe n’est pas mauvais en soi,c’est même la vie elle même et la santé! Mais il le devient si il y a déséquilibre entre tous ces micro-organisme qui nous habitent et nous font vivre.
Prenez l’exemple très basique d’un endroit où il y a un tas de fumier et des mouches, les mouches et autres sont là en grand nombre à cause du tas de fumier qui fermente, chauffe etc (le fameux terrain!). si vous enlevez le tas de fumier (terrain assaini) les mouches disparaissent presque toutes. Un nouvel équilibre très différent du “terrain” d’avant se crée et apparaît alors.
Pour le passage sur la supplémentation des animaux d’élevage et la B12, je vais y consacrer un article pour justement montrer que cette fameuse supplémentation en alimentation animale n’est en rien une supplémentation majeure ni essentielle pour l’homme, avec tous les chiffres et analyses à l’appui. Tu pourras venir le commenter dès sa publication.
Pour le reste, tu laisses entendre que dans un monde parfait, bien sale comme il faut, on pourrait obtenir notre B12 sans produits animaux. C’est bien ça ? En mangeant de la terre ? De la terre qui vient de fruits et légumes ?
Même dans les zones du monde les moins impactés par l’homme, où il n’y a rien pour ainsi dire, rien eu de moderne, aucune pollution… les hommes mangent des produits animaux notemment pour combler leurs besoin en B12. Même les primates, les singes mangent des termites, des insectes, des larves, d’autres animaux pour satisfaire leur besoins vitaux, et notamment en B12.
Je reviendrais sur le sujet des “animaux emballage” qui n’est pas un mythe en soi, mais qui a une part extrêmement négligeable dans les apports en B12. Petite exclusivité, mais sans la supplémentation en B12 des porcs et des volailles, l’homme aurait tout de même plus de 200% de ses apports minimaux en B12. C’est pour dire qu’on est large quand on est omnivore.
Je pense qu’il est dangereux de propager l’idée que l’on puisse obtenir sa B12 en ne lavant pas ses fruits ou ses légumes. Ou alors as-tu des preuves de l’efficacité et l’innocuité du procédé ?
Pour moi ce n’est absolument pas lié à la peur des microbes, c’est juste que nous ne mangeons pas de terre aujourd’hui. Je pense que le bénéfice de ne pas en manger est largement plus important que les nombreux risques (notamment pour les femmes enceintes et la toxoplasmose, et si il n’y avait que ça !)
Ton exemple des mouches et du fumier me fait sourire car je l’ai entendu il n’y a pas si longtemps de la bouche d’Irène Grosjean… La métaphore est franchement très limite, je ne vois pas le rapport du tout avec le sujet de cet article (et beaucoup d’autres !)
La nature est tellement mal faite à l’origine? Elle n’aurait jamais rien compris en somme, et elle n’a jamais été en mesure de nourrir les êtres vivants qu’elle a enfanté, sans que l’homme ne l’aide avec des suppléments de B12 dans des “labos” crées il y a juste quelques années à peine…? C’est donner à l’homme un pouvoir incommensurable et quasi divin à l’égal de la nature agissant sur des centaines et des centaines de millions d’années.
Ou peut-être est ce parce que l’homme a tout simplement détruit la nature? Et qu’elle n’est plus maintenant en mesure de nourrir l’homme comme jadis, avec ses sol détruits et trop appauvris et pollués?
Le labo de la nature se moque bien des artifices complètement synthétiques et inutiles crées de toutes pièces par l’homme pour soit disant se “nourrir”. Je dirais pour s’empoisonner plutôt.
De plus, prendre des suppléments de B12 ne se “négocierait” pas?? C’est comme les vaccins en somme? Des substances artificielles qui nous conduisent tout droit à la maladie, la dégénérescence et la mort à petit feu.
Soyons sérieux 2 minutes. Le problème et la solution à ce qu’on appelle les carences en vitamines n’a absolument rien à voir avec la prise de suppléments magiques (il y en a beaucoup qui y croient!)
Ces soit disant suppléments alimentaires (à part bien sur engraisser les commerces, labos et fabricants très heureux de toute ce buzz médiatique permanent) sont juste des substances mortes et inorganiques et inassimilables. Une substance nourrissante, et bénéfique donc pour nous, a besoin de tout un “écosystème” extraordinaire, des cofacteurs, un totum qui a lui même besoin d’un environnement adéquat dans notre organisme pour pouvoir être utilisé et assimilé efficacement. Tous ce totum et ces cofacteurs sont totalement absents de ces suppléments artificiels et pour cause, car tout simplement morts et sans vie. C’est comme manger de la poudre de cailloux. Un organisme est “holistique” et il y a une myriade incalculable et inconnue (même des scientifiques oui!) d’éléments (dans l’air, l’atmosphère, dans la terre, sous terre, l’espace, la lune, le soleil etc) qui interagissent en permanence pour être en harmonie les uns avec les autres. Un supplément artificiel ne remplit absolument pas ces critères, du tout, car raide mort. Le vivant à lui la capacité d’agir et de réagir par rapport à une substance morte, mais pas l’inverse.
La solution ben oui elle est si simple (mais rapportera beaucoup moins au business et c’est là que le bât blesse), la seule viable pour notre santé ne peut venir que de l’arrêt de la destruction des sols, des rivières, des océans, de l’arrêt de la pollution de l’air etc.
A partir de là on s’apercevra (miraculeusement tiens?) que point n’est besoin de poudre de perlimpinpin de charlatans fabriqué en labo.
Je constate que beaucoup de scientifiques ne croient pas en la nature (qui a pourtant tout créée y compris eux les scientifiques!) et préfèrent croire en leurs expériences et manipulations qui ont juste quelques années. Sans doute ne se posent ils pas les bonnes questions. Alors que la “vie” et la nature a plusieurs milliards d’années d’avances…
Peut-être est-ce la raison de ces milliers de maladies de civilisations et de dégénérescence physique et mentales dont nous souffrons tant? Mais les scientifiques continuent tout de même dans cette voie, sans issue pourtant. Car cela impliquerait bien sur de remettre en cause tout le système de fond en comble et d’avouer qu’on se trompe donc, pas possible ça. L’économie, le pouvoir et l’argent ne le permettrait pas. La santé passe après leur business.
Je suis fasciné par la naïveté de la masse des gens, et la croyance en toutes ces substances artificielles et leurs pouvoirs magiques. Comme quoi les médias, labos et articles lobbyistes font bien leur boulot en tout cas. En d’autres temps on appelait cela de la sorcellerie, mais c’est aujourd’hui affublé de la mention “testé et prouvé scientifiquement”. Donc pas de problème si la science le dit. La croyance en la science toute puissante et omnipotente, comme on croyait aux dieux et aux démons en d’autres ages.
Dans l’article on oublie beaucoup trop vite que la fameuse B12 n’existerait pas sans les bactéries. Donc les animaux “produiraient” en somme de la B12 sans avoir aucunement besoin des bactéries associées et indispensables? Comme je disais les animaux sont juste un intermédiaire pour cette fameuse B12.
Et point besoin de manger littéralement de la terre quand les sols sont riches et non pollués (le problème est bien là) car les bactéries sont alors là en grand nombre sur tous les fruits et légumes. Les nettoyer sommairement oui d’accord, mais les aseptiser surtout pas. C’est comme la pasteurisation, un hérésie qui va contre la santé et la vie.
Sur un sol tué par les engrais et produits chimiques les bactéries meurent et ne jouent plus leur rôle dans la nature donc, voilà le problème de la B12 et bien d’autres encore.
“les peuplades traditionnelles d’aujourd’hui consomment systématiquement des produits animaux, à hauteur de 60% des calories, sans la moindre exception”
Traditionnels et aujourd’hui ont du mal à être associés disons, surtout en terme de longévité en bonne santé et de l’environnement qui les entoure (je ne parle pas de la fausse bonne santé, juste apparente souvent de chez nous jusqu’à un certain age).
Mais avant tout, et on peut reparler là des zones bleues qui on été étudiées par Dann Buetnner surtout. Aucun centenaire des zones bleues n’était un grand carnivore. À Loma Linda, la plupart étaient des végétariens. À Okinawa, en Sardaigne et au Costa Rica, la viande est réservée à des occasions particulières. C’est l’étude de ces zones et de ces peuples qui le dit.
Je suis curieux tout de même de savoir d’où vient le chiffre de 60% de calories là pour les peuplades traditionelles? A moins de parler de peuplades traditionnelles qui vivent encore ailleurs donc, et beaucoup moins longtemps que ceux des zones bleus étudiées, et en beaucoup moins bonne santé?
@Claude Nightowl :
Pour toi, si nous n’avions pas “détruit” les sols des nombreuses bactéries, on pourrait avoir notre B12 naturellement grâce aux fruits et légumes ?
Mais tu fais des hypothèses sans apporter la preuve de quoi que ce soit. De l’autre côté, nous avons la preuve “vivante” que les hommes qui vivent encore aujourd’hui de la chasse, de la pêche et de la cueillette dans des zones qui n’ont jamais été impacté ou touché par l’homme moderne, récupèrent leur B12 grâce aux produits animaux.
Même les animaux sauvages le font ! Il va falloir se mettre d’accord là dessus. Les primates dans le coeur de la forêt amazonienne s’alimentent de produits animaux, des termites, des fourmis, des larves d’insectes, et d’autres primates ou petits mammifères pour entre autre satisfaire ce besoin vital : avoir de la B12 (et d’autres choses).
Même les végétaliens ou les “légumistes” du 19ème siècle, bien avant que l’agriculture moderne ne fasse son travail et qu’on pollue massivement le monde entier (à t’écouter), il était impossible de vivre sans manger des produits animaux.
Quelle preuve te faut-il de plus ? Toutes les preuves vont dans ce sens, mais tu t’obstines à dire l’inverse sur la base d’hypothèses très légères et bancals… Sans référence scientifique (car tu ne les aimes pas vraiment ?)
Mais le comble c’est quand je dis que toutes les peuplades traditionnelles reposent sur les produits animaux, tu me demande une étude…
Cette étude là voici ! https://www.nature.com/articles/1601353
65% des apports caloriques sous forme de produits animaux. Il n’existe aucune tribu végétalienne qui consomme de la terre pour avoir sa B12. Même les singes frugivores le font ! Les gorilles passent un temps de fou autour des termitières et des fourmilières pour avoir la précieuse B12. Pourquoi font-ils ça ? Ils ont toujours fait ça pour la simple et bonne raison que c’est impossible pour eux (et pour nous) d’obtenir la B12 avec la terre.
C’est dangereux je pense de faire croire l’inverse.
Comme tu le dis, avec un argument presque fallacieux, “Aucun centenaire des zones bleues n’était un grand carnivore.”
Voilà une manière très bizarre pour ne pas dire la réalité : ce ne sont pas des “grand carnivores” ni des “petits carnivores”, ce sont des omnivores, ils mangent comme des omnivores pour notamment obtenir l’ensemble des vitamines et micronutriments.
D’ailleurs, de retour avec les tribus de chasseur-cueilleurs, je te rappelle que ces personnes sont dans la très grande majorité non touché par toutes les maladies de civilisations que nous connaissons. Pas de diabète, pas d’hypertension, pas d’infarctus, pas d’obésité, et pourtant ils mangent des produits “morts” des “cadavres”.
Comme les carnivores d’ailleurs ! Comment font-ils pour vivre depuis toutes ces années en ne mangeant que des aliments morts ? On se demande.
La longévité des peuplades des chasseurs cueilleurs a aussi été étudié. Elle est exceptionnelle pour ces tribus qui n’ont accès à rien, aucun médicament, aucun désinfectant, aucune médecine moderne. J’ai écrit un article dessus :
https://www.dur-a-avaler.com/esperance-vie-paleolithique-os-ancetre-hommes/
Pour revenir sur la B12 industrielle soit disant morte, et impossible à assimiler, alors pourquoi on arrive à sauver de nombreux végétaliens et végétariens en état de carences (et en grave danger) grâce à ces compléments ? Comment se fait-il que le corps arrive à refaire ses stocks de B12, refaire fonctionner correctement le système nerveux et tout ça ? Il faut croire que ça marche, car c’est bien le cas !
Mais si tu as des arguments plus fort pour soutenir tes idées, n’hésites pas à les mettre en commentaire !
PS : à Loma Linda, il y a fort à parier qu’ils prennent des compléments en B12.
Bonjour Jeremy,
“Mais tu fais des hypothèses sans apporter la preuve de quoi que ce soit. De l’autre côté, nous avons la preuve “vivante” que les hommes qui vivent encore aujourd’hui de la chasse, de la pêche et de la cueillette dans des zones qui n’ont jamais été impacté ou touché par l’homme moderne, récupèrent leur B12 grâce aux produits animaux.”
Les animaux, pas plus que l’homme, ou les plantes d’ailleurs ne peuvent fabriquer de la cobalamine sans les bactéries adéquates. Tout cela n’a rien à voir avec les produits animaux comme source.
D’ailleurs puisque l’homme est lui même un animal, il faudrait peut être expliquer et prouver pourquoi tous les animaux en général produiraient eux de la B12 et pas l’homme…qui est lui même un animal il me semble? On l’oublie un peu vite. Ce serait le seul et unique donc à pas pouvoir le faire?
L’homme ne pourrait donc même pas manger de la chair humaine (un produit animal pourtant!) pour avoir de la b12?
Et ce serait donc vraiment le seul animal de la planète sur des millions d’espèces à ne pas en avoir? Très étrange non?
Quand la théorie de la science ne colle pas avec l’observation, le terrain et la vie, c’est les théories de la science qui faut urgemment et sérieusement revoir…
L’Homme n’a absolument pas besoin de produits animaux non pour soit disant “trouver” cette satanée B12. Comme les autres animaux qui en auraient besoin il est capable de la fabriquer lui même. La nature à pourvu à cela en des centaines de millions d’années d’évolution de la vie. Et l’homme n’y est pour rien la dedans…mais il est par contre responsable (et victime!) aujourd’hui de son mode de vie et des conséquences.
Il faudrait expliquer aussi pourquoi il y a plein d’omnivore/carnivores qui sont en déficit de B12? Curieux non pour des personnes qui consomment régulièrement des produits animaux? La vérité serait elle à chercher ailleurs?
On voit souvent à droite et à gauche que le taux de B12, semble il donc, nécessaire par jour et par personne est d’environ 1 microgramme, et moins même plutôt. C’est une quantité infime, et elle peut non seulement être produite dans nos intestins ou colon par les bactéries, mais aussi au niveau de nos amygdales, base de la langue, dents et gencives…
Quand on compare les taux (sanguins!) de végans avec celui de carnivores ou omnivores, on pourra trouver souvent pas mal de différence, les végans en auront souvent moins de manière brut donc (mais pas toujours)…dans le sang! On fait donc juste une simple “comparaison” avec une autre partie de la population qui mange de la viande. Cela n’a pas de sens de raisonner comme ça pour trouver ce que l’on cherche là. Car on part alors du fiat que ceux qui en ont moins ou beaucoup moins(en moyenne là les végans etc) et bien c’est pas bien! Cela ne veut absolument rien dire du tout évidement sur la santé des populations concernées.
Les carnivores par leur alimentation plus délétère ont un taux d’absorption bien moindre d’une part. D’autre part, le niveau de B12 dans le sang n’est pas celui qui va être utilisé par les cellules et notre organisme in fine. Le sang est simplement le transporteur là.
Il faut sérieusement plutôt s’intéresser aux signes cliniques de déficiences pour en savoir plus, et pourquoi il y a alors au moins autant d’omnivores, carnivores, et de végétariens, végans etc qui peuvent avoir ces signes de déficiences. Un omnivore ou carnivore peut avoir (dans le sang comme marqueur) des taux de B12 hauts (par ce qu’il mange beaucoup de produits animaux qui ont beaucoup de bactéries qui fabriquent de la B12) et avoir des signes cliniques de déficiences de B12. Ce sont des choses très différentes. Pour les végans et végétariens, végétaliens aussi cela peut être le cas, car végans et végétariens peuvent avoir bien sur sans aucun problème une très mauvaise alimentation! La différence avec les omnivores et carnivores est qu’ils ont eux juste éliminés les produits animaux.
Le problème que nous avons est ailleurs. C’est d’abord la destruction de notre environnement, sols, eaux, air et aussi donc de notre organisme à nous les hommes. Sans sol “vivant” et sain les fruits et légumes perdent une énorme part de leurs éléments nutritifs. Le sol c’est la vie pour les fruits et légumes
A partir des années 40 surtout, l’industrie et l’agriculture et la chimie ont commencé à polluer en masse les terres. Pour ce qui est de la cobalamine plus précisément, le sol pourrait manquer de cobalt et donc l’homme aussi en bout de chaîne alimentaire, même si il en faut très très peu.
A partir de là, l’eau polluée, les sols extrêmement appauvris qui font pousser les fruits et les légumes, et l’air impropre à une vie en bonne santé ne nous permet plus d’avoir la flore intestinale adéquate qu’il faudrait tout simplement. Et effectivement là on a alors des problèmes…et de loin pas seulement de fabrication de B12. Si c’était uniquement ça, on s’en tirerait presque bien! La flore intestinale permet, grâce au fameux “facteur intrinsèque”, mais à bien d’autres choses encore, de fabriquer notre B12 dans nos intestins.
Avec une nature qui serait remise en l’état (il y a un sacré boulot là hein!) et en conséquence aussi une flore intestinale retrouvée, avec une alimentation adéquate et saine surtout aussi, et donc un fonctionnement de notre organisme retrouvé lui aussi, personne ne parlerait plus ni de B12 ni d’autres carences en d’autres choses. On en est vraiment très loin là à l’heure actuelle c’est certain.
Un autre facteur extrêmement important maintenant, est beaucoup trop inexploré et sous estimé, alors que c’est un des problèmes majeur concernant la B12, est celui de notre junk food et alimentation omnivore moderne délétère, alcool, etc, et ainsi de notre condition, santé et capacité à absorber et utiliser la B12. Quand on mange très mal, ce qui est le cas de l’immense majorité d’entre nous soyons clairs, la capacité de transformation et d’absorption d’une multitude d’éléments (dont la B12 aussi!) est alors très sérieusement réduite et compromise.
D’autre part, vu la mauvaise alimentation et mauvaise santé de l’immense majorité de la population, il faudrait aussi qu’on me dise comment on a pu calculer les besoins normaux et optimaux (forcément complètement erronés donc) de B12 quand on prend comme cobayes ou témoins des personnes dont la santé n’est pas du tout ce qu’elle devrait être. On en est tous très loin. Et on fait donc des conjectures, des projections et des “dosages” sur des bases fausses.
“Cette étude là voici ! https://www.nature.com/articles/1601353
65% des apports caloriques sous forme de produits animaux. Il n’existe aucune tribu végétalienne qui consomme de la terre pour avoir sa B12. Même les singes frugivores le font ! Les gorilles passent un temps de fou autour des termitières et des fourmilières pour avoir la précieuse B12. Pourquoi font-ils ça ? Ils ont toujours fait ça pour la simple et bonne raison que c’est impossible pour eux (et pour nous) d’obtenir la B12 avec la terre.
C’est dangereux je pense de faire croire l’inverse.
Comme tu le dis, avec un argument presque fallacieux, “Aucun centenaire des zones bleues n’était un grand carnivore.”
Voilà une manière très bizarre pour ne pas dire la réalité : ce ne sont pas des “grand carnivores” ni des “petits carnivores”, ce sont des omnivores, ils mangent comme des omnivores pour notamment obtenir l’ensemble des vitamines et micronutriments.”
Les tribus ou autres ne “consomment” pas de la terre, Ils mangent des légumes ou fruits, avec des bactéries venant et présentes dans la terre et sur les fruits, qui elles produisent de la B12 in fine dans notre organisme.
Il faut aussi expliquer pourquoi l’observation sur le terrain, toute récente, dans l’étude des zones bleus contredit complètement l’étude que tu mets là?
A savoir une étude sur des éléments d’il y a très longtemps au paléolithique. C’est à dire qu’on parle déjà de choses qu’aucun scientifique n’a jamais connu ni vu en live et pour cause, comparée à l’étude sur le terrain aujourd’hui de choses qui disent le contraire. Car Dans les zones bleus, on n’est pas du tout omnivore non. Quand on mange entre 5 à 10% maximum de produits animaux en moyenne on est soit végétarien, frugivore, végétalien même (mais pas stricte tout simplement alors), car 90% au moins de la nourriture viens alors de produits non animaux.
A moins que 5 à 10% d’un total pèse plus que 90% pour déterminer la qualification de l’alimentation très majoritaire d’une espèce? Ce serait une grande nouveauté alors dans la manière de dire les choses.
Pour Okinawa par exemple, une des “zones bleues”, cette étude de la fin des années 40 montre par exemple que le pourcentage de produits animaux consommés est à des années lumières de 65%. Je parle là plus précisément d’Okinawa, mais c’est aussi le cas pour les autres zones bleus étudiées:
https://www.semanticscholar.org/paper/Caloric-restriction%2C-the-traditional-Okinawan-diet%2C-Willcox-Willcox/d60c36654c81af95c02fdf8e428971fab2f392c6/figure/1
“Même les végétaliens ou les “légumistes” du 19ème siècle, bien avant que l’agriculture moderne ne fasse son travail et qu’on pollue massivement le monde entier (à t’écouter), il était impossible de vivre sans manger des produits animaux.”
Donc l’agriculture moderne, avec tous ses fertilisants, intrants, pesticides, fongicides, insecticides, OGM etc…ne polluerait pas et ne détruirait pas les sols et la vie associée, et n’appauvrirait dramatiquement les terres avec ses pratiques contraires à la vie tout simplement?
Pour ce qui est de “l’impossibilité” de vivre sans manger des produits animaux je m’interroge, car il va falloir le prouver là.
Les preuves vivantes, actuelles, contemporaines et modernes, dont même certaines que je connais moi même pour voir discuté avec au moins par email , sont là en grandes quantités pourtant!
Peut-être est-ce oublier un peu vite tous les végétariens purs, et les végans, depuis des décennies pour certains, voire les fruitariens (plus rares). N’existent ils pas?
Et les végétaliens? Et il y en a des connus d’ailleurs. Au hasard là par exemple, le dr Gabriel Cousens, figure très connu aux USA du végétalisme et du crudivorisme. il va falloir lui expliquer à lui et toute sa communauté très nombreuse qu’il est un homme mort ou qu’il va mourir bientôt, et que ce qu”il vit est juste une imposture et une impossibilité? Alors qu’il vit comme ça en pleine santé depuis plusieurs décennies? Drôle de science non qui affirme des choses farfelues comme ça?
Je cite maintenant là quelques fruitariens que je connais, et qui le sont et en santé éclatante depuis très longtemps. Une autre preuve vivante que la science fait fausse route sur le sujet.
Ce sont des figures donc connues dans le milieu et qu’on trouvera donc très facilement sur le net et youtube.
Loren Lockman, Anne Osborne (pure fruitarienne) , Mango wodzak pur fruitarien (avec qui j’ai déjà échangé et qui a écrit plusieurs livres très intéressants que j’ai, et très éthiques surtout aussi d’ailleurs. http://www.fruitnut.net/about-me https://mangodurian.blogspot.com/
Michel Arnstein est un athlète de très bon niveau (ultra trails) qui est aussi un pur fruitarien. il y a aussi Durianrider et Tedd Carr entre autres.
Oui, ils existent bien tous ces gens là (eux sont connus, mais il y a tous les autres!) et vivent même souvent d’ailleurs en bien meilleure santé que beaucoup de carnivores/omnivores, malgré l’absence complète de produits animaux dans leur alimentation.
Des fantômes alors ils sont, des zombies?
Peut-être devraient on aussi très sérieusement se poser la question suivante, les végans ou autre végétaliens ont ils tout simplement besoin d’infiniment moins de B12 que les omnivores et carnivores à cause de leur bien meilleure alimentation?
Ils contredisent manifestement beaucoup la “science”. Ce sont mes preuves, qui ne sont pas des preuves juste “fabriquées” en laboratoires, les labos qui dissèquent en séparant et prenant juste quelques éléments sur des millions et des centaines de millions d’autres éléments, dont ils n’auraient jamais dus êtres séparés bien sur pour avoir un résultat qui est conforme à la vie et à la réalité des choses, et du vivant donc! Car tous ces millions d’éléments fonctionnent TOUS en étant dépendants les uns des autres d’une manière ou d’une autre, en harmonie et en symbiose. En séparant tout ça, le résultat ne peut être qu’extrêmement partiel au mieux et faussé de toute façon. La vie ne fonctionne pas du tout comme dans les labos. La vie c’est quelque chose “d’holistique” et n’a rien à voir de près ou de loin avec un quelconque labo. Le seul labo valable pour la vie et le vivant (et le minéral ou autre encore) est le grand labo de la Nature.
Et que faire sinon aussi de tous les millions d’espèces animales, autres que l’homme, qui ne mangent pas du tout de produits animaux eux non plus? En déficit de B12 également, ou eux n’en ont pas besoin peut-être alors? Il y a décidément beaucoup de trous et de lacunes dans les théories de la science.
Quelques petits liens et vidéos intéressants maintenant là sur la B12 (dont le tout premier premier lien d’ailleurs avec ses controverses exposées, et même le coté suppléments en prime que je ne cautionne absolument pas.)
http://health101.org/art_B12_Bottom_Line.htm
Vitamin B12 deficiency by dr Paul Fanny: https://mega.nz/#!gkxElCJa!S3Ud5LR_GBLzvH8XoY5yXP6RC3hjHXl0Nzjxt9Iu8pU
Dr H.Shelton_and_dr_Vetrano_on_B12: https://mega.nz/#!RlxkQCxD!_gf0K3D4lN784I00_wmxegDMBvWKC-2qZxpqJX0rXVQ
Dr Gina Shaw: http://www.living-foods.com/articles/b12issue.html
Loren Lockman sur la B12, avec plus de 30 ans expériences de terrain comme frugivore, crudivore, végétalien, et tenant un centre de jeune où il a vu passer des milliers de gens:
https://www.youtube.com/watch?v=b8ldKGi8CQo
https://www.youtube.com/watch?v=RALR86WCGtU
https://www.youtube.com/watch?v=TPondxw5Ek8
https://www.youtube.com/watch?v=KYZrk1zff_k
https://www.youtube.com/watch?v=S73mt5ATfqU
Des témoignages sur la B12 et avis sur le blog de Mango Wodzak, le plus pur des fruitariens (avec sa compagne!) qui soit et que je connaisse.
https://mangodurian.blogspot.com/2007/12/b12-and-fruitarianism.html
https://mangodurian.blogspot.com/2008/01/b12-on-raw-vegan-diet-mostly-fruitarian.html
https://mangodurian.blogspot.com/2008/12/fruitarian-interview-25-petr-cech.html
sublime Monsieur vous avez un savoir qui m ébahi et merci à Jeremy d’avoir mit vos commentaires qui pourtant ne vont pas d le même sens que lui
Cordialement
Bonjour Marie-France,
Tous les commentaires non haineux ou injurieux sont publiés en accord avec la charte éditoriale (il faut être membre pour publier des commentaires sur les articles réservés aux membres).
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Les informations présentées par Claude sont toutefois à prendre avec d’énormes pincettes. En effet, il tient une position en contradiction avec tous les éléments historiques, biologiques et scientifiques sur ce sujet extrêmement important. L’homme, comme de très nombreux autres mammifères, ont des besoins importants de vitamine B12 qu’ils ne peuvent pas fabriquer. Ces besoins sont comblés par des apports extérieurs et bien souvent des produits animaux.
Ce n’est pas un hasard si les végétaliens, et à moindre mesure les végétariens (et d’une manière très rares les omnivores), sont les plus touchées par le risque de carence en B12. Or, nous avons des réserves très importantes de B12. Donc un végétalien va puiser dans ces réserves crées pendant plusieurs années avec un régime omnivore classique et n’aura aucune conséquence visible. Il pensera, à tort, que ce régime est donc équilibré en B12. Mais ce n’est que plus tard que les conséquences – qui sont très grave – ce feront sentir. Et c’est d’autant plus grave qu’une forte consommation de fruits et légumes masquent les effets neurologiques graves de cette carence.
Il est donc extrêmement dangereux de répandre l’idée que des hommes peuvent se passer des produits animaux ou bien d’une supplémentation en B12 dans le cadre d’un régime restrictif. Claude n’a malheureusement aucune preuve pour soutenir les propos qu’il tient.
Toutes les tribus contemporaines avec un mode de vie traditionnel (sans industrie chimique, médecine ou supplémentation) consomment des produits animaux pour leur survies. C’est bien simple, sans cette consommation, l’espèce humaine n’aurait pu survivre bien longtemps. Mais je parle de tout cela en détail dans l’article que vous avez lu. Certaines espèces sont spécialisées dans la production de B12, quand d’autres doivent la chercher dans leurs environnements.
J’ai eu de très nombreux échanges avec Claude dans plusieurs autres articles, et je dois vous avertir que les faits scientifiques et biologiques sont triturés dans tous les sens. Il faut être impérativement méfiante et demander des preuves sérieuses, pas des vidéos Youtube.
On connait des peuples qui vivent quasi-exclusivement de produits animaux depuis des milliers d’années (les inuits) mais nous n’avons aucun exemple de “peuplade” qui aurait vécu pendant des milliers d’années en l’absence de produits animaux. C’est impossible pour subvenir à tous les besoins. Aujourd’hui c’est différent, nous avons des connaissances scientifiques et une agro-industrie capables de maîtriser nos apports et compléments pour se passer de produits animaux sans conséquences trop graves. Et encore, il y a un gros débat dessus !
N’hésitez pas à participer au débat et encore merci de votre intérêt pour ce travail :)
A vous lire
PS : j’en profite pour répondre à Claude sur la partie de son commentaire parlant d’Anne Osborne, une pure fruitarienne depuis 30 ans et justifiant ainsi que l’on peut vivre en ne mangeant aucun produits animaux et sans supplémentation. Je ne m’étais jamais intéressé à cette dame, mais en regardant une interview de cette dame (et une seule) cette dernière précise qu’elle se supplémente dès qu’elle commence à avoir des symptômes de carences. Donc cette dame illustre le fait que malgré qu’elle choisisse des fruits mûrs, biologiques qui ont poussé dans un sol de qualité (et même sans les laver) elle a des symptômes de carences régulièrement et doit prendre de la B12. Elle est quelque part l’exemple que cette carence arrivera, un jour ou l’autre, et qu’elle doit se supplémenter pour en venir à bout !
Okinawa est typiquement l’exemple d’une extrapolation à partir de données biaisées. Explication ici :
https://lebonheurestpossible.org/okinawa-iles-de-reves/
Bonjour,
Vous écrivez:
” L’homocystéine est un autre marqueur qui peut jouer son rôle dans le dépistage d’une carence en B12 qui est beaucoup plus spécifique que l’acide methylmalonique car elle sera aussi affectée par le statut d’autres vitamines (B2, B6 et B9). ”
Or dans ce document ” https://www.societevegane.fr/wp-content/uploads/2017/03/Vitamin_B12_FR.pdf ” & “Analyser son taux de B12″ il est écrit ” L’analyse sanguine du taux d’homocystéine est bien plus fiable. Il est souhaitable que la concentration d’homocystéine soit inférieure à 10 μmol/litre. Enfin, le niveau de vitamine B12 est plus spécifiquement donné par l’analyse de l’acide méthylmalonique (AMM). Si la concentration d’acide méthylmalonique est inférieure à 370 nmol/litre de sang, votre corps a suffisamment de vitamine B12. ”
Donc je comprends l’inverse que ce serait l’analyse de l’acide méthylmalonique qui serait plus spécifique de la carence en B12.
Que faut-il comprendre?
Cordialement
Bonjour Roger,
Votre commentaire était dans les spams et m’avait donc échappé !
Il serait intéressant de doser les deux pour la carence en B12. L’analyse sanguin du taux d’homocystéine est plus fiable selon ce document, surtout dans le cadre d’une forte ingestion de folate. C’est seulement ce que je relate dans cet article.
A vous lire
“… le “dos végane” (des raideurs de type spondylarthrite ankylosante)”
Je n’ai pas trouvé de référence à ce sujet…
Bonsoir,
Après lecture de tout l’article et ensuite de tous les commentaires, je me suis dit qu’il fallait que j’y mette mon grain de sel. Voilà, âgée de 65 ans aujourd’hui, je suis habituée à faire des jeûnes hydriques. J’ai commencé il y a 6 ans environs par un jeûne d’une semaine, ensuite, deux ans plus tard, un autre jeûne de 10 jours, puis deux ans plus tard un autre de 28 jours avec à chaque fois une hydrothérapie du côlon. J’étais suivie par mon Dr généraliste à qui je demandais, outre les analyses de sang normales, le taux de ma B12. Ma fille âgée de 26 ans a fait de même avec un jeûne de 10 jours et contrôle sanguin également. Pour ma part ma B12 avait doublé après le jeûne (vérifié la veille de la reprise de jus de fruits) et ma fille sa B12 avait quadruplé au grand étonnement de ma toubib ! J’ai les preuves si vous les voulez. Alors, qu’en pensez-vous ?
Je suis une personne intègre pour qui le mensonge est la pire des calamités.
Elisabeth, végane et en pleine forme.
Bonsoir Elisabeth,
Merci de ce commentaire.
Avant toute chose, je tiens à préciser une chose importante : vous n’avez pas lu la totalité de l’article mais seulement la partie gratuite, l’introduction.
Il faut devenir membre ici pour lire la totalité de cette enquête.
Car si vous l’aviez lu, vous auriez découvert que votre situation est explicable, et que vous devriez être extrêmement vigilante pour vous et votre fille concernant la B12. Car il est impossible de tenir sur la durée un régime végétalien sans supplémentation.
Pourriez-vous partager avec nous des informations importantes :
– Depuis combien de temps êtes-vous végétalienne ?
– De quand date le jeûne avec les analyses pour la B12 ?
– Quelle type d’analyse avez-vous faites ?
Car si vous avez fait doser la B12, c’est une grave erreur. Il faut faire doser l’acide methylmalonique. C’est lui l’indicateur le plus fiable pour mesurer vos réserves, qui sont très importante chez l’homme. Autrement dit : des végétaliens peuvent rester des années avec un bon taux de B12 sans supplément jusqu’à l’épuisement des réserves.
Cette situation est d’autant plus dangereuse que vous consommez beaucoup de fruits, donc des folates. Il y a une interaction négative avec une éventuelle carence en B12, et un masquage des symptomes neurologiques avec une aggravation possible de ces symptomes.
Je ne peux que vous encourager de lire l’enquête dans sa totalité.
Bien à vous.
merci pour la réponse rapide à mon message