Ils sont capables de trouver de l’eau à 100 m de profondeur uniquement grâce à un sens développé et une baguette mystérieuse. Les sourciers n’ont jamais eu autant bonne réputation alors que les défis scientifiques rigoureusement encadrés n’ont jamais été aussi décevants. Enquête sur un art aussi convoité que controversé depuis la nuit des temps.
Sommaire
1. Les trouveurs d’eau
2. Des mines d’or aux veines d’eau
3. Les sourciers faces aux sceptiques
Box 1 : le sophisme du vrai écossais
4. L’Algérie, panique à bord !
5. Munich, la redoutable évaluation
6. Les explications rationnelles
6.a. De fins observateurs
6.b. Pourquoi la baguette bouge-t-elle ?
6.c. Nappe phréatique où le hasard qui fait bien les choses
7. Sourcier : don, superstition ou talent ?
Les trouveurs d’eau
Leurs talents sont fortement sollicités, et encore plus en période de sècheresse, pour trouver les sources d’eau les plus généreuses et les plus proches du sol.
Les sourciers sont capables de trouver des veines d’eau dans le sol avec différents outils, comme les fameuses baguettes du sourcier en Y quand d’autres ne jurent que par le pendule.
Ces baguettes peuvent être en métal ou en noisetier et se rapprocheront (et s’éloigneront) sous l’effet d’une force invisible que seul le sourcier peut ressentir et qui permet de jauger du débit et de la profondeur de la veine d’eau.
L’intérêt est donc double : on éviter de faire plusieurs forages très coûteux pour taper au plus juste. Au moins profond et au cubage le plus généreux.
Tous les professionnels qui dépendent énormément de l’eau comme les agriculteurs font très régulièrement appel aux sourciers avant le moindre forage.
Les villages reclus ou régions désertiques également.
Même certaines collectivités pour trouver des fuites d’eau ou découvrir l’état des canalisations avant de démarrer des travaux. C’est dire le rôle de ces personnes dans de nombreuses situations.
Mais la réputation est aussi un paramètre à prendre en compte chez les sourciers.
Pourquoi ? Car tous les sourciers ne seraient pas de véritables sourciers compétents. Autrement dit : des arnaqueurs ternissent l’image de la « profession » et sa rigueur.
Des petits malins qui n’ont pas froid aux yeux, car n’importe qui peut se targuer d’être sourcier.
Un don découvert totalement par hasard ou une transmission de père en fils depuis des générations… L’appellation n’est pas protégé par la loi.
C’est surtout la réputation d’un sourcier à trouver de l’eau qui fait foi de la qualité de son « don » ou de son « art ».
- Mais pourtant, la sourcellerie (une forme de radiesthésie) est-elle sérieuse ?
- Les sourciers sont-ils réellement capables de trouver des veines d’eau avec une simple baguette de bois ?
- Ne pourrions-nous pas nous aussi trouver de l’eau en creusant au hasard sur nos terrains ?
- N’utilisent-ils vraiment que leur baguette pour trouver de l’eau ou se servent-ils aussi, par exemple, de la végétation, du sol ou d’autre indice pour trouver cet eau ?
- Finalement, a-t-on des évaluations rigoureuses et indépendantes de ce don pour s’assurer de son authenticité ?
Que l’on croit ou pas à la sourcellerie, que l’on soit soi-même sourcier ou non, ou que l’on connaisse des sourciers efficaces ou non… cette enquête va vous plonger dans l’univers passionnants des trouveurs d’eau.
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