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La maladie d’Alzheimer touche de plus en plus de personnes dans le monde. Il n’existe aucun médicament contre cette maladie, alors misez avant tout sur la prévention. Découvrez les gestes et habitudes de vie pour limiter ce risque.

les stratégies pour prévenir la maladie neurodégénérative d'Alzheimer
Source : Allthefreestock.

En voilà une maladie qui ne laisse pas indifférent. Nous avons tous utilisé au moins une fois le mot “Alzheimer” pour soi-même ou pour un ami qui a eu la mémoire un peu trop courte à notre goût. Si on peut en rire, les personnes touchées sont dans une situation très délicate.

Car dans notre système de santé actuel, les médicaments sont souvent le premier réflexe pour se défaire d’une maladie, la prévention, elle, est la grande perdante dans cette bataille. Malheureusement pour les personnes atteintes de démences sévères, nous n’avons aujourd’hui aucun médicament efficace.

Aucun. Toutes les tentatives des laboratoires échouent les une après les autres. Pourtant le marché est colossal. Nous sommes de plus en plus nombreux à être atteints de la maladie d’Alzheimer. La faute à notre société, à nos habitudes de vie, et aussi au manque de chance quand la génétique s’invite dans la partie pour nous faire un joli croche-pied.

La génétique serait impliquée dans 1 à 2% des cas, ce qui est fort heureusement faible,pour le reste, nous avons une myriade de facteurs, d’hypothèses et d’idées pour expliquer l’expansion inquiétante de cette maladie, surtout dans les pays développés.

En France, au moins 900 000 personnes en seraient atteintes selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), surtout les seniors d’au moins 80 ans qui ont un pic d’incidence de la maladie de près de 15%.

Oui, l’âge est l’un des principaux facteurs de risque. Plus l’on vieillit et plus l’on risque d’être touché par cette maladie neurodégénérative. D’après les estimations de l’Inserm, rien qu’en France, près de 1,5 million de personnes pourraient en être atteintes.

Perte de mémoire et dépendance

La perte de mémoire est le plus connu des symptômes de la maladie d’Alzheimer, peut-être le moins grave dans l’évolution de la maladie, qui nous ramène aux premiers stades. Dans les stades plus avancés, les personnes touchées par la maladie auront notamment ce qu’on appelle des troubles des fonctions exécutives.

Bien plus grave que d’oublier un numéro de téléphone, les malades pourront oublier l’utilisation même du téléphone, ou bien la préparation d’une recette de cuisine nous prévient l’Inserm. La maladie peut donc s’avérer extrêmement handicapante pour réaliser des tâches quotidiennes et banales.

Mais ce n’est pas tout. Cette maladie va rendre les personnes atteintes dépendantes. Pourquoi ? Car ces derniers pourront avoir des problèmes d’orientation dans le temps et l’espace. On peut retrouver des personnes perdues, ne sachant plus où elles sont ni l’heure qu’il est à cause du développement de la maladie.

Dans des stades beaucoup plus graves, mais moins fréquents, on peut observer à n’importe quel moment des troubles du langage et de la vision. Des troubles forts de l’humeur également, avec colère, irritabilité et découragement pour réaliser les tâches de la vie de tous les jours.

On se rend compte facilement des conséquences graves de la maladie sur la qualité de vie. Les personnes atteintes deviennent donc fortement dépendantes de leur entourage et sont d’autant plus limitées dans leur activité et leur liberté de mouvement.

Pour résumer, on reconnaît 5 stades dans l’évolution de la maladie1 2 :

  1. Le stade préclinique sans symptôme apparent
  2. Le stade avec des troubles cognitifs léger
  3. Le stade de démence légère (perte de mémoire et d’événements récents, épisodes de colère et d’irritabilité, jugement altéré, etc.)
  4. Le stade de démence modéré (forte perte de mémoire, du jugement et changement marqué de la personnalité…)
  5. Le stade de démence sévère (nécessite de l’assistance quotidienne, avec des troubles forts du langage et une activité physique extrêmement réduite)

Ce qui se passe dans le cerveau

Il se passe énormément de choses dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les autopsies d’anciens malades ont permis de montrer la présence de deux types de lésions3 :

  1. Des plaques amyloïdes en lien avec le peptide bêta-amyloïde.
  2. Des dégénérescences neurofibrillaires en lien avec la protéine tau phosphorylée.

Rien n’est véritablement clair à ce jour, mais les cellules neuronales et les connexions entre elles seront progressivement endommagées puis détruites dans la progression de la maladie. Une maladie qui débute généralement dans les zones du cerveau de la mémoire, d’où les premiers symptômes, puis se propage dans d’autres régions cérébrales affectant d’autres fonctions (revoir les points plus haut).

Les explications scientifiques se complexifient à mesure que la science avance, on remarque aussi bien d’autres mécanismes à l’oeuvre dans le cerveau chez les malades :

  • une inflammation des zones touchées
  • des anomalies dans le fonctionnement des mitochondries (les producteurs d’énergie des cellules)
  • une destruction des synapses (la jonction entre les neurones)
  • une augmentation du stress oxydatif

Pour aller plus loin. La maladie d’Alzheimer ne serait-elle pas le nouveau diabète ? Dernièrement on entend beaucoup parler du diabète de type 3 qui serait en réalité la maladie d’Alzheimer4 5. Mais pourquoi ? La science trouve aujourd’hui de nombreux points communs entre cette maladie neurodégénérative et le diabète de type 2, qui se défini commune une glycémie trop élevée à cause d’une forte résistance à l’insuline des cellules, et à terme amenant à l’épuisement des cellules responsables de la production de cette hormone. Une résistance à l’insuline que l’on retrouve dans les cellules du cerveau et qui entraîne des dommages sur l’ADN de certaines cellules, des dysfonctionnements des mitochondries et des anomalies dans les cellules protectrices (astrocytes) et immunitaires (microglie) du tissu nerveux. On retrouve dans les deux “types” de diabète (2 et 3) un stress oxydatif localisé, une inflammation généralisée, une hyper phosphorylation de la protéine Tau, etc.

Notre meilleure arme : la prévention

Face à la maladie qui devient de plus en plus fréquente sans solution thérapeutique efficace et sûre, l’accent doit bien évidemment être mis sur la prévention. Contrôler au maximum les facteurs de risques de la maladie pour retarder son appartion ou même éviter d’être touché.

La maladie d’Alzheimer est tellement multifactorielle que nous avons tous de nombreuses possibilités d’agir pour s’en protéger, mais vous allez le voir dans la suite, pour aussi améliorer significativement son état de santé et sa qualité de vie de manière générale.

Car les conseils pour prévenir la maladie d’Alzheimer sont presque des lieux communs, des conseils de bon sens qu’on doit toutefois répéter et expliquer.

Il y a certaines thérapies ou changements d’habitude de vie qui ne sont pas validés par des études scientifiques rigoureuses, mais qui apportent des pistes intéressantes.

Quoi qu’il en soit, de nombreuses études ont mis en évidence que le tabagisme, la consommation d’alcool, l’inactivité physique, la dépression et l’isolement, l’hypertension, le surpoids, la faible stimulation cérébrale augmentent le risque de démence et d’avoir la maladie d’Alzheimer6 7.

Ça fait beaucoup, mais ce sont autant de leviers que lesquels on peut agir pour changer progressivement ses habitudes de vie.

Un bon sommeil

La qualité du sommeil est essentielle pour être en bonne santé. Je n’invente rien, et vous le savez probablement. Le manque de sommeil et/ou le sommeil de mauvaise qualité (horaires de nuit, insomnies, consommation d’alcool, obstruction des voies respiratoires) sont mauvais pour la santé.

Un sommeil suffisamment long (un chiffre qui dépend de chacun, mais qui s’articule autour de 7-9h), réparateur et sans coupure permet au cerveau de se mettre au repos, de consolider des souvenirs, mais aussi de réduire le risque de démence causée par la maladie d’Alzheimer8.

Les insomnies, les perturbations du sommeil, les nuits trop courtes et peu réparatrices peuvent aggraver la situation dans le cerveau, notamment en augmentant le dépôt des plaques amyloïdes impliquées dans le développement de la maladie9 10.

Il est donc primordial de travailler sur la qualité de son sommeil (pour cette raison et de nombreuses autres), qui est un pilier d’une bonne santé.

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