Accéder à des enquêtes de santé exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

Des articles, des analyses et des graphiques plaident pour le rôle délétère et catastrophique du confinement sur la mortalité due au Covid-19, avec le contre-exemple éloquent de la Suède. Découvrez la réalité derrière les stratégies de confinement des pays du monde entier.

Source : Freepik.com

Confinement synonyme de mortalité élevée ?

Depuis le début de cette crise sanitaire sans précédent de Covid-19, de nombreuses voix citoyennes, scientifiques et politiques se sont élevées contre certaines mesures de santé publique, parfois extrêmes.

Le confinement de la moitié de l’humanité pendant le plus fort de la pandémie a été accueilli à la fois comme un événement grave et légitime, mais aussi comme une restriction abusive et dangereuse des libertés, avec des conséquences néfastes sur la santé.

Vous n’avez pas pu passer outre cette controverse scientifique qui n’en finit plus de créer des débats et d’entraîner la publication d’articles en série. Le confinement de la population a été depuis le début décrit négativement par un homme qui se révélera très influent, le professeur Didier Raoult.

Voir les deux enquêtes sur le professeur Didier Raoult, et les raisons de se méfier, ainsi que le scandale de la chloroquine.

Il qualifie la méthode de “moyenâgeuse”, tout comme l’anthropologue Jean-Dominique Michel qui se sera fait connaître pour son article “Covid-19 : fin de partie ?!” à l’image de la vidéo du professeur marseillais dans son bureau.

D’autres professionnels de la santé, comme Gérard et Nicole Delépine connus pour leurs analyses coup de poing et leurs ouvrages sur le cancer et Big Pharma, s’insurgent sur les réseaux sociaux au côté de nombreux influenceurs, des dramatiques conséquences du confinement.

Pour eux, les pays qui ont déployé un confinement aveugle et policier des populations ont les taux de mortalité les plus élevés. Les comparaisons vont bon train avec des pays érigés en exemple qui n’ont pas décrété de confinements, mais qui ont admirablement bien contrôlé l’épidémie.

La Corée du Sud, Taiwan, le Japon ou encore Singapour sont les exemples les plus fréquemment cités. Avec de l’autre côté la France, l’Italie, l’Espagne ou la Belgique qui ont le bonnet d’âne. Ces derniers possèdent une mortalité liée au Covid-19 qui est 5 à 20 supérieurs aux pays d’Asie d’après les analyses des docteurs Delépine.

Voici l’un des graphiques que vous avez peut-être déjà vu circuler sur ce sujet, avec – semble-t-il – une corrélation parfaite entre confinement et mortalité élevée.

Graphique réalisé par Gérard Delépine et partagé sur la page Facebook de Gilles Lartigot, auteur des ouvrages “EAT” et “EAT2”.

De l’autre côté de cette pièce à deux facettes, on retrouve la stratégie plébiscitée par beaucoup : dépister et isoler les malades contagieux. Nous l’avons tous vu au cours de cette pandémie, cette stratégie n’a bien souvent pas été choisie car elle était tout simplement impossible à mettre en place : pénurie de tests, absence de stratégie concertée, emballement de l’épidémie, pénurie de masques, etc.

Le confinement a donc été pour de nombreux pays pris au dépourvu face à l’émergence des cas, l’unique solution pour limiter la casse. Pour éviter l’engorgement des hôpitaux et le triage – toujours terrible – des patients qui arrivent.

Les questions auxquelles cet article souhaite répondre sont les suivantes :

  1. Le confinement a-t-il vraiment eu un rôle négatif dans cette pandémie ?
  2. Les pays pris en exemple dans l’argumentation des docteurs Delépine sont-ils légitimes et illustratifs de la situation réelle ?
  3. Existent-ils des pays qui ont confiné avec succès leur population permettant de limiter fortement les décès ?

Car nous allons le voir, la situation n’est pas aussi simple qu’un graphique avec 6 ou 7 pays pris en exemple. L’histoire du confinement et de la mortalité de ce virus dépend d’un nombre très important de facteurs, qu’il semble bien difficile à prendre tout en considération.

50 nuances de confinement

Ce qui me dérange le plus avec cette controverse sur l’effet ou non du confinement, c’est bien la définition de ce mot et le cadre dans lequel on l’utilise. Les analyses des docteurs Delépine se basent principalement sur les décisions politiques.

C’est assez logique. Un gouvernement qui décide de confiner sa population avec des amendes et des peines de prison sera logiquement sous la bannière de « confiné », tandis qu’un pays qui ne le fait pas n’aura pas cette étiquette.

Mais déjà, ce raisonnement coince. Il coince car toutes les populations du monde n’ont pas instinctivement réagi de la même manière. Il coince aussi car si tous les pays du monde n’ont pas décrété de confinement, au sens propre, ils ont instauré d’autres mesures (fermeture des bars et des restaurants, interdiction de rassemblement au-delà de deux personnes, etc.) qui impliquent de facto un confinement, sans le nommer.

L’Allemagne fait justement partie de ces pays qui n’ont pas officiellement décrété de confinement général, qui atteste bien d’une faible mortalité du Covid-19, mais qui révèle d’autres surprises. Déjà, l’Allemagne a eu des réactions bien différentes en fonction de ses états qui la compose, avec des mesures de confinements ou non (la majorité).

Mais si on regarde les analyses de déplacement des téléphones portables fourni par Google et qui permet de mesurer les variations d’activités générales, on se rend compte que les Allemands se sont globalement confinés d’eux-mêmes.

Variation des déplacements des Allemands pendant l’épidémie de Covid-19 avec les données Mobile de Google. Cette analyse ne prend pas en compte les déplacements dans les parcs et les résidences.

La fréquentation des commerces, des alimentations, des pharmacies, des transports et des loisirs ont chuté de 50 %, avec des pics à – 60 % voire – 80 % d’activité. La vie n’était clairement plus la même en Allemagne durant le passage de l’épidémie.

Ce premier exemple illustre la difficulté d’associer la mortalité du Covid-19 au seul paramètre « confinement ou pas décrété par l’état ».

La suite vous intéresse ? 

Alors abonnez-vous pour découvrir cette enquête inédite et soutenir un site d'information 100% indépendant. Des articles et analyses qui changent la vie.

N'oubliez pas, si c'est gratuit, c'est vous le produit ! Dur à Avaler ne bénéficie d'aucune subvention publique ni privée sans le moindre annonceur publicitaire !

Soutenez l'investigation indépendante !

Déjà inscrit ? Remplissez le formulaire ci-dessous.

On reste en contact ?

D'autres enquêtes et articles doivent vous intéresser ! Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

5 commentaires
  1. Bonjour

    je lis comme d’habitude avec intérêt vos publications! Je suis globalement d’accord avec votre analyse, mais j’y ajouterais que les véritables taux de mortalité ne seront connus que dans quelques semaines, voir quelques mois, l’épidémie ne progressant pas partout à la même vitesse et n’ayant pas non plus démarré partout au même moment. Par ailleurs, , il semble que certains pays comptabilisent leurs morts du COVID 19 mieux que d’autres: est-on sur les statistiques de l’Indonésie, entre autre ? J’ai lu une analyse comme quoi si la Belgique avait un des taux de mortalité au COVID 19 parmi les plus élevés au monde- ce qui est quand même étonnant-, c’est parce que ses statistiques étaient plus complètes que pour les autres pays européens….. à creuser! En France, par exemple, on a compté que secondairement les morts de COVID extra-hospitaliers, et en l’absence de test systématique, de nombreux morts peuvent a voir été comptabilisés sous d’autres causes! Il semblerait aussi qu’en Angleterre, les morts de COVID en EHPAD ne soient pas comptabilisés dans les statistiques officielles. La Russie, dont les cas de covid 19 flambent, comptabilise les morts d’après le diagnostic de la comorbilité associée! C’est aussi ce qu’à fait la Chine, ce qui explique le nombre de décès relativement faible . Bref, je pense qu’on aura une meilleure vision de tout ça dans quelques mois, en regardant la surmortalité globale par pays sur le période de l’épidémie, bien que ce ne soit pas non plus un indicateur parfait !

    Bien cordialement
    Michèle John
    Médecin généraliste, passionnée d’épidémiologie

  2. Le confinement cad l’enfermement d’une population où la propagation du virus se fait entre les humains va forcément limiter sa prolifération.
    Si l’on prend l’exemple de réunion de l’église évangélique de Mulhouse, on voit que le virus a trouvé un terreau fertile pour sa dissémination dans pratiquement le monde entier grâce à ce regroupement.
    La petite station de ISCHGL en Autriche a contaminé la Norvège, le Danemark et l’ Islande.
    Le virus de la grippe saisonnière utilise pratiquement le même mode de contamination et selon la variante, malgré les vaccins existants peut être aussi mortifère que l’épidémie actuelle et sans confinement.
    On peut donc légitimement se poser la question à posteriori quelles sont les avantages et inconvénients du confinement ?
    Pour contrecarrer la circulation du virus probablement oui, mais les conséquences sanitaires ( moins de consultations, de soins médicaux) économiques (chômage,faillites…) et sociétales (privations, décrets liberticides…) sont à mon avis beaucoup plus délétères.
    Pour un peu d’humour voici un lien mis à jour régulièrement de la liberté de camper en Europe. Cela explique aussi beaucoup de choses.
    https://www.caravanya.com/fr/coronavirus-2020/
    La responsabilisation individuelle semble être l’apanage des pays nordiques bien moins infantilisés que les pays du Sud, dont la France.

  3. Bonjour,

    Le première chose est que dans tous ces pays (Suède y compris) on part là du “principe” que les chiffres utilisés sont des personnes qui ont été vraiment “tués” par ce fameux “virus”.
    Mais le comptage des simplement “infectés” est déjà lui vraiment très étonnant pour le moins dans la plupart des pays européens et aux USA, Canada etc entre autre.
    L’inventeur du test dit PCR (K Mullis,un prix nobel) disait lui même qu’on ne peut pas utiliser son test pour prouver la présence d”un virus, que cela ne marche pas…Pourtant tout le monde fait comme si il n’avait jamais rien dit.
    Ce soit disant virus ne répond à aucun des 4 critères indispensables du postulat de Koch pour définir que c’est un virus. Pas un seul des 4.
    Les médias mainstreams ne semble pourtant pas du tout s’en offusquer…complices?

    On a donc d’un coté des gens qu’on peut classer dans la catégorie “infectés” pour une multitude de raisons (il suffit qu’il réagissent à la recherche de fragments d’ARN ou d’ADN présents depuis dès fois des années et des années pour pleins de raisons) qui n’ont rien à voir avec un quelconque méchant virus.
    En Afrique, plusieurs pays viennent d’expulser l’OMS (Organisation Mafieuse de la Santé) pour fraude avérée. Après que des échantillons (sous de faux noms , age etc) aient été envoyés à des labos pour des tests du “virus”. Des échantillons de chèvre, oiseau…et même papaye ont été déclarés positifs au virus.
    Bizarrement en Afrique les morts officiellement dus à ce virus ne courent vraiment pas les rues. La corruption des institutions serait elle bien plus grande chez nous que là-bas?

    Ensuite à partir de cette catégorie d’infectés déjà qui ne devrait même pas exister vu ses critères, on compte comme “morts du virus” tous les gens qu’on a envie de mettre dedans, quelque soit l’origine de la mort . Dans les EHPAD par exemple, il suffit d’une seul test dit positif selon leur critère donc, pour que les futurs morts de cet EHPAD soit classés tous comme “mort du virus” sans que d’autres tests ne soient effectués. Des officiels le disent presque gênés devant des journalistes que l’on compte comme cela.
    Les chiffres italiens sont eux extraordinaire pour ça. 99% des morts de la période donnée sont morts officiellement de multiples pathologies, mais classés comme morts du virus…Il y a même des députés au parlement Italien qui ont gueulé très fort pour dénoncer cette supercherie, enfumage et escroquerie totale. Mais qui les écoute dans ce monde de médias corrompus?
    Ailleurs c’est pareil, aux USA des médecins dénoncent cette supercherie, on a même mis un bébé mort prématuré de je ne sais plus combien de mois dans la case mort du virus.
    Mais la censure veille, des médecins (j’en suivais 2 personnellement en Californie là) se font supprimer des vidéos sur youtube ou autre facebook, quand leur propres chiffres de leurs propres cliniques ne correspondent pas du tout avec la pensée unique. Supprimées surtout dès que cela dépasse un certain nombre de vues, car trop populaire alors. Et la lii avia mettra une grosse couche supplémentaire à tout ça.
    Comme disait Coluche, on ne peut pas dire la vérité à la télé (internet!) il y a trop de monde qui regarde.

    Les études du sulfureux imperial College ont montré être totalement à coté de la plaque coté prévisions. D’ailleurs Neil Ferguson le grand gouru de cet organisme a démissionné récemment tellement c’était une catastrophe ses modélisation, qui n’ont rien du tout à voir avec la réalité. Il modélisait en prévoyant il y a quelques temps des centaines de milliers de morts au Royaume Uni et plus encore aux USA.

    Maintenant à qui profite cette fabrique de la peur totalement artificielle, montée et truquée de A à Z?
    Aux vendeurs de solutions de surveillance, de vaccins, de contrôle de la vie des gens, de l’agenda ID2020, aux liquidateurs des libertés, aux gouvernements. Les chinois ont d’ailleurs leurs produits maisons tout prêts et rodés pour ça et veulent nous les vendre. Le concepteur du “crédit social” le dit lui même à la fin du documentaire de ARTE sur la surveillance et reconnaissance faciale en Chine et passé récemment sur ARTE.
    Le tout avec une toile de fond économique qui consiste à ruiner la classe moyenne pour mieux les contrôler, pour bien cacher la faillite complète des banques et du système, puis faire payer le peuple pour renflouer le tout. On a privatisé les profits énormes, et maintenant mutualisons les pertes abyssales.
    Sans ce coup d’état planétaire du virus, on aurait jamais pu faire accepter tout ça aux peuples, jamais. C’est un package imposé quoi.

    Pour finir, les services hospitaliers n’ont jamais, absolument jamais été saturés en France ou aux USA entre autre. On a même pas demandé au privé d’accueillir des patients, c’est dire!
    Des amies infirmières me disaient qu’elles se tournaient les pouces là où elles travaillaient.
    Et d’autres hôpitaux fermaient pleins de services et restaient vides donc à cause du confinement. Bizarre bizarre pour une épidémie qui est très dangereuse au plan national, mondial? Et même une vraie guerre disait le type de l’Élysée.
    Mais si on concentre pleins de malades divers dans quelques lieux extrêmement bien choisis, au besoin en les transportant de manière très très médiatisé par trains spéciaux et hélicos…
    Avec des mises en scène bien orchestrés, centrés juste sur quelques hôpitaux et services bien choisis, on fait croire beaucoup de choses à la télé et médias…

  4. Je n’ai pas la même lecture que vous des propos des docteurs Delépine. Ils n’attribuent pas le désastre français au seul confinement mais à la tardiveté des décisions prises. D’ailleurs vous le reconnaissais en écrivant: “Pour le dire simplement, tous les pays qui ont pris les mesures de gestion efficaces de la crise le plus tôt possible (dépistage et isolement des malades, fermetures des frontières, mise en place de quarantaine obligatoire, etc.) ont pu limiter le plus la gravité de l’épidémie, en comprimant le moins les libertés individuelles.”

  5. Bonjour
    Merci pour cette analyse intéressante, mais vous n’abordez pas deux facteurs qui me paraissent très importants au sujet de la mortalité de la maladie liée au coronavirus.
    Le premier est la différence entre les chiffres donnés officiellement et la mortalité réelle due à cette maladie. Malheureusement, il est impossible de la chiffrer maintenant, ce sera possible de l’estimer plus tard lorsque l’on pourra comparer par pays la surmortalité, c’est-à-dire les nombres de décès en 2020 par rapport au nombre de décès moyen à la même époque. De plus chaque pays ne calcule pas le nombre de décès de la même façon. Ceci explique beaucoup les chiffres (qualifiés de très négatifs) de la Belgique, car la Belgique a très rapidement comptabilisé dans les décès annoncés ceux qui étaient dus aux cas suspectés (sans test), alors que la grande majorité des autres pays n’annoncent que les décès officiellement reliés à la maladie (c’est-à-dire testés). En Belgique, une première étude la surmortalité a déjà montré que les chiffres annoncés étaient proches de la réalité. Lorsqu’une comptabilisation sera possible, il est très vraisemblable que le nombre de décès dans de nombreux pays sera en effet supérieur aux valeurs annoncées.
    Le deuxième facteur qui me paraît important, c’est que cette maladie est surtout très grave pour les personnes âgées, et/ou qui souffrent d’autres pathologies. Il se pourrait même que sa transmission soit réduite chez les plus jeunes. La pyramide des âges d’un pays est donc un facteur très important dans les conséquences de l’épidémie et les pays d’Asie, dont la population est en moyenne beaucoup plus jeune, ont donc eu en conséquence beaucoup moins de décès que les pays occidentaux, dont la population est plus âgée, avec beaucoup de cas de maladie dites “de civilisation” (diabète, obésité, maladies cardiaques, etc).
    Le confinement n’explique pas tout et il me paraît bien difficile de faire des graphiques comparant 2 ou 3 variables, alors que les facteurs sont beaucoup plus nombreux. A mon avis, tout ceci rend encore plus caduc cette analyse des Docteurs Delépine à laquelle vous faites référence (et que je n’ai pas lue).

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tous les commentaires sont soumis à modération à priori. En postant un avis, vous acceptez les CGU du site Dur à Avaler. Si votre avis ne respecte pas ces règles, il pourra être refusé sans explication. Les commentaires avec des liens hypertextes sont sujets à modération à priori. La partie commentaire d'un article réservé aux membres peut être accessible à tous, mais les commentaires des internautes non inscrits n'ont pas vocation à être publié. Merci d'émettre vos avis et opinions dans le respect et la courtoisie. La partie commentaire sera automatiquement fermé 30 jours après publication de l'article.