Des témoignages de rémissions spectaculaires de cancers avancés grâce à des antiparasitaires lambda se multiplient, avec la fameuse ivermectine. Ces médicaments auraient tous les avantages d’une chimiothérapie, sans les inconvénients.
Quel miracle l’ivermectine ne peut-elle pas accomplir ?
L’antiparasitaire à l’origine d’un prix Nobel de médecine aux deux scientifiques Satoshi Omura et William Campbell continue de faire parler de lui.
Après une intense controverse sur son efficacité contre le Covid-19, Mel Gibson lâche une bombe dans un talk-show américain archi-populaire, The Joe Rogan Experience.
Le célèbre producteur et acteur iconique de Mad Max lâche un pavé dans la mare en décrivant la success-story de trois connaissances touchées par le cancer.
Ses trois amis atteints de cancers au stade 4 (et qu’on qualifie souvent de « terminal ») n’auraient plus à s’en soucier depuis une cure d’ivermectine et de fenbendazole.
Si les deux produits sont des antiparasitaires reconnus, le second appartient à une famille bien différente de l’ivermectine – les benzimidazoles – qui est uniquement réservé à l’usage vétérinaire.
Sauf qu’aucun oncologue ne vous parlera de ces traitements aujourd’hui.
- À cause de l’omerta entretenue par Big Pharma qui veut continuer à engendrer des milliards de dollars avec des traitements peu efficaces, aux redoutables effets secondaires ?
- À cause d’une absence de données cliniques fiables et sérieuses obtenues chez l’homme ?
Difficile à dire, mais les rumeurs et suppositions vont bon train.
Sommes-nous en train de cacher aux premiers concernés – les cancéreux – un traitement virtuellement gratuit et présent dans le monde entier, avec une impressionnante efficacité ? Comme le régime cétogène, le jeûne ?
Ou bien ne sommes-nous pas en train de retomber dans les travers d’une médecine qui se fonde sur des témoignages, par nature peu fiables et peu représentatifs ?
Quoi qu’il en soit, la saillie remarquée de l’acteur australien a le mérite d’attirer l’attention sur un sujet toujours intéressant de traiter, sans le dénigrer abusivement.
Un sujet qui paraît d’autant plus important qu’au moins 25 % des décès en France sont causés par des cancers. Les nouveaux traitements sont dans une vaste majorité décevant, avec des autorisations de mise sur le marché (AMM) laxistes.
Donc oui, on va aborder ce sujet avec sérieux.
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