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Si le régime cétogène (très pauvre en glucides) est largement plébiscité pour lutter contre le cancer, de plus en plus de travaux montrent, paradoxalement, qu’il pourrait aussi augmenter l’agressivité et les métastases de certains cancers.

© Freepik

Sommaire de l’enquête

Un remède populaire

Une promesse sérieuse

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Une arme à double tranchant

Friand de glutamines

Des métastases en prime

À retenir

Remède populaire

Se priver de glucides est à la mode pour lutter contre le cancer. Le régime cétogène fait la part belle aux graisses pour limiter les sources de sucres simples et complexes.

Vous pouvez dire adieu aux pâtes, pommes de terre, riz, ainsi que tous les biscuits et les desserts qui apportent beaucoup trop de sucres.

L’objectif est de couper la source préférée de carburant des cellules cancéreuses : le glucose.

Car il est de notoriété publique – et surtout depuis les travaux pionniers d’Otto Warburg – que les cellules cancéreuses ont un métabolisme altéré avec une faim vorace pour les glucides.

S’en priver, c’est la promesse de réduire la capacité de la tumeur de grandir (en plus d’écarter un macronutriment « dangereux » pour certains). Dans le meilleur des cas, la tumeur se stabilise puis décroît pour achever une rémission.

De nombreux influenceurs se lancent avec plus ou moins de succès dans le pari de la “keto diet” pour lutter contre le cancer. Fréderic Evrard, dont l’histoire fait froid dans le dos, avait notamment misé sur le régime cétogène pour battre son cancer colorectal.

Un « bon sens » qui peut parfois nous induire en erreur, ou bien avoir des conséquences positives. Le tout étant de se poser les bonnes questions et d’analyser avec justesse les données de la science.

Une promesse sérieuse

L’idée que le régime cétogène puisse être un allié de taille contre le cancer gagne en visibilité scientifique depuis de nombreuses années. J’avais écrit un article synthétique sur ce sujet, vantant les bienfaits d’une alimentation pauvre en glucides sur l’évolution des tumeurs.

Mais ces données sont encore aujourd’hui préliminaires. Elles viennent principalement des souris, parfois d’anecdote chez le chien, ou bien de très rares essais cliniques chez la femme et le cancer du sein.

Le gouffre est aujourd’hui encore immense entre nos connaissances sur ce sujet et d’éventuelles recommandations claires en faveur de la diète cétogène.

Autophagie et cancer : une arme à double tranchant

L’autophagie est présentée comme un miracle biologique qui nettoie notre corps et le protège donc des dégénérescences de nos cellules. Il faudrait l’activer contre le cancer. Pourtant, ce conseil pourrait être inefficace, voire dangereux. L’autophagie pourrait être impliquée dans la progression des tumeurs avancées et le développement de métastases. Elle pourrait toutefois aider contre les petits cancers, encore précoces. Rien n’est simple dans l’univers de l’autophagie quand il s’agit de cancer.

Pour le moment, les résultats positifs s’observent surtout en tant qu’adjuvant – ou thérapie complémentaire – aux traitements conventionnels. Et bien souvent les patients subissent aussi une restriction calorique (et peuvent sortir de l’obésité) qui peut améliorer favorablement le pronostic.

Les données cliniques semblent montrer un rôle intéressant de ce régime pour les cancers débutants, non métastasés. Pour les cancers plus avancés avec métastases, l’histoire semble être bien différente.

Mais cette histoire est mal connue. Étrangement, le régime cétogène ne séduit pas tant d’équipes internationales que ça. Les études cliniques de qualité chez l’homme se comptent sur les doigts d’une seule main.

Tandis que les preuves sérieuses manquent à l’appel, d’autres travaux mettent de plus en plus en évidence des effets indésirables majeurs de cette diète particulière.

Une diète qui pourrait avoir l’effet inverse recherché.

Ces travaux nous invitent à la prudence, tant sur le regain d’agressivité de certains cancers, que sur le risque d’avoir davantage de métastases.

On fait le point, avec notamment le glutamate dans la ligne de mire comme nutriment stratégique dont on parlait dans notre récente enquête sur le glutamate monosodique.

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