Extrêmement populaire, le régime IG bas est pourtant sous le feu des critiques avec la publication d’une récente étude sur groupe Cochrane.
IG bas, pour votre santé !
Privilégier les aliments avec un index glycémique faible (IG bas) pour limiter les montagnes russes de glucose dans nos artères et préserver notre santé, c’est les promesses de ce régime santé.
On retrouve des centaines d’ouvrages sur ce sujet, des témoignages en pagaille, des livres de recettes et autant d’études scientifiques qui finissent d’emballer le tout.
L’idée est de choisir les aliments généralement moins transformé et plus complet (avec plus de fibres, bonnes pour notre intestin) pour réduire les pics de glucose et les cascades biochimiques négatives.
Notamment en réduisant l’impact de l’insuline, grand chef d’orchestre de la régulation du sucre dans le sang, accusé de tous les maux.
Mais derrière les promesses alléchantes et les mécanismes biologiques concrets, ce régime pourrait-il être inutile ?
Alors attendez une seconde ! Avant de crier à l’arnaque intellectuelle ou d’exposer vos témoignages de réussite avec ce régime, il faut qu’on parle. Sérieusement.
Car cette discussion n’arrive pas au hasard d’un calendrier maléfique contre ce régime en particulier qui vise, par exemple, à éviter le riz ou le pain blanc, pour éviter le surpoids ou le diabète.
Non. C’est la collaboration Cochrane qui jette le pavé dans la mare après avoir publié une synthèse sur le régime à IG bas sur la santé, chez des personnes en surpoids ou obèses.
Et quand Cochrane parle, on écoute.
Je fais des raccourcis bien sûr. Car malgré une autorité scientifique évidente du fait d’une méthode rigoureuse et d’une gestion sérieuse des liens d’intérêts, il faut lire avec un œil critique ce qu’elle produit.
Car la collaboration Cochrane aura soulevé quelques polémiques, notamment sur la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) ou encore sur le rôle des masques pour se protéger de virus respiratoire.
Mais cette synthèse n’apporte pas forcément des résultats très encourageants pour le régime à IG bas. C’est tout le problème, et tout l’intérêt de cet article.
On va faire le point sur les promesses des régimes à IG bas chez les personnes en surpoids ou obèses en détaillant les résultats de cette nouvelle méta-analyse. On va détailler ces limites et comment se servir efficacement de cet outil.
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1 commentaire
Quitte à parler du riz, on peut évoquer l’influence de la cuisson ( plus ou moins d’eau, vidangée ou pas) et le fait de laisser refroidir l’amidon qui influent à la fois sur la teneur en Arsenic et sur l’IG.
Ou aussi du fait que si l’on varie ses sources de glucide, on diminue les risque d’accumulation d’un toxique.