De la dermatite atopique aux infections bactériennes… le vinaigre (de cidre ou blanc) possède mille et une vertus pour les problèmes de peau. Mais que dit la science sur son utilisation dermatologique ? On fait le point.
Le vinaigre à la rescousse !
Le crâne me démange, très régulièrement. Je vous rassure, je n’ai pas des poux, mais une dermatite atopique qui peut rendre la vie difficile. Sauf qu’il faut vivre avec. Comme beaucoup de monde touché par ce problème de peau, on navigue entre les périodes de rémissions et de crise.
Le cuir chevelu devient rouge vif. Il est en feu. La peau desquame pour laisser place à une chute de neige pelliculaire digne des hivers les plus rigoureux.
Je parlais précisément de ce problème de peau dans mon article dédié et comment j’avais pu trouver une routine pour maîtriser au mieux les crises.
Une routine à base de vinaigre, dont les bienfaits pullulent sur la toile. Si j’ai commencé avec le vinaigre de cidre pour ses vertus supposément supérieures, c’est aujourd’hui avec le vinaigre blanc classique que je traite mes inflammations du cuir chevelu.
Comment ? Un « shampoing » maison avec du vinaigre dilué dans l’eau. La douleur du contact entre le liquide et le cuir chevelu en feu est affreuse… mais tellement apaisante.
L’effet est bluffant, presque miraculeux.
Dans les minutes qui suivent, la crise passe, l’inflammation perd en intensité et les dernières pellicules s’enfoncent dans les méandres des siphons et canalisations.
Le traitement me semble terriblement efficace. Et il semble même stabiliser, si j’ose dire, l’équilibre de mon cuir chevelu pour réduire la fréquence des crises.
Mais suis-je le mieux placé pour évaluer ce traitement ? Car j’ai aussi changé beaucoup de choses ! Je contrôle mieux la présence des acariens de ma chambre à coucher et du salon – car oui, j’y suis très allergique !
On va dire que côté alimentation, tous les ingrédients anti-inflammatoires sont réunis (cuisson vapeur, légumes à gogo et produits frais peu transformés…)
L’exposition au soleil n’est pas mal non plus sous les latitudes néo-calédoniennes.
Mais il est toujours bon de remettre en cause ses a priori empiriques pour en extraire une réalité plus complexe, et forcément nuancée. Plus objective.
Nos vécus sont sujets à interprétation, à l’effet « placebo » (mais on parle plus volontiers des effets contextuels) et de nombreux paramètres peuvent venir brouiller le véritable signal.
On va aussi ouvrir le sujet à d’autres problèmes dermatologiques. Car le vinaigre est un remède ancestral quasi miraculeux pour d’autres soucis de peau, dont voici les principales applications :
- Les prurits
- Les dermatites atopiques
- Les verrues
- Les plaies
- Les infections bactériennes
- Les mycoses et autres joyeusetés
Si ce sujet vous intéresse, lisez la première partie de ce dossier sur le vinaigre (et de cidre en particulier) dédié à la perte de poids et la régulation de la glycémie ! D’autres billets viendront compléter ce sujet avec les nouveautés médicales et scientifiques.
La suite vous intéresse ?
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1 commentaire
Bonjour Jérémy, et merci pour cet article qui m’ouvre de nouvelles pistes de recherches!
Par exemple, mon mari (ainsi que nos deux enfants) et moi-même sommes atteints depuis des années de ce qui semble être une dishydrose (pieds et/ou mains). Mon mari est particulièrement atteint au niveau des mains par poussées, et nous sommes tous plus particulièrement touchés en été. Je vais lui proposer des soins au vinaigre de cidre à 1%.
Votre paragraphe sur le nickel est venu augmenter chez moi le soupçon que j’ai depuis quelques temps au sujet des tomates, et plus exactement du… gazpacho! Je suis sûre pour moi-même que je fais une allergie au nickel, et je suis allée vérifier les aliments qui en contiennent le plus, et outre d’autres aliments que je consomme fréquemment (noix, cacao, épinards…), on trouve la tomate. Or, dans le gazpacho, le vinaigre est directement associé à la tomate, et nous en consommons beaucoup en été. Est-ce que ça pourrait avoir une incidence sur les problèmes de peau?
Enfin, vous parlez ici et dans un autre article de psoriasis ou dermatite séborrhéique (c’est la même chose?), mais jamais de perte de cheveux de type alopécie. Est-ce que stabiliser la première pourrait permettre d’enrayer la deuxième? Car sans surprise, un de mes fils qui a eu une grosse poussée de dermatite a vu sa densité capillaire fortement diminuée… Certes, il peut y avoir un composant héréditaire et hormonal, mais nous sommes en train de réaliser que le père étant lui-même atteint de dermatite, sa chute de cheveux était peut-être juste liée à cela, et non tant à un phénomème hormonal inéluctable.